Montbrison-sur-Lez
Montbrison-sur-Lez est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Montbrison-sur-Lez | |||||
Prieuré de Montbrison-sur-Lez | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan | ||||
Maire Mandat |
Patrice Mery 2020-2026 |
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Code postal | 26770 | ||||
Code commune | 26192 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Montbrisonnais, Montbrisonnaises | ||||
Population municipale |
274 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 26′ 16″ nord, 5° 01′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 249 m Max. 744 m |
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Superficie | 12,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valréas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Grignan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Localisation
Montbrison-sur-Lez est situé à 11 km à l'est de Grignan (chef-lieu de canton), à 9 km au nord de Valréas, à 14 km au nord-ouest de Nyons qui est le chef-lieu d'arrondissement, à 17 km au sud de Dieulefit et à 31 km au sud-est de Montélimar.
Taulignan Roche-Saint-Secret-BĂ©conne |
Roche-Saint-Secret-Béconne | Roche-Saint-Secret-Béconne Le Pègue |
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Taulignan | N | Le Pègue | ||
O Montbrison-sur-Lez E | ||||
S | ||||
Valréas (Vaucluse) | Valréas (Vaucluse) | Rousset-les-Vignes |
Relief et géologie
Sites particuliers[1] :
- Combe Bache
- Gramenon (341 m)
- Gros Serre
- la Viale (nord, 589 m)
- la Viale (sud, 543 m)
- le Grand Ubac (749 m)
- Odoir (579 m)
- Piégu (556 m)
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- le Lez
- le Rieu Sec
- Ravin de Bruges
- Ravin de Fontaine Pute
- Ravin de Gros Serre
- Ravin de l'Étang
- Ravin des Pigières
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 24, 538 et 551[1].
Urbanisme
Typologie
Montbrison-sur-Lez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valréas dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53,4 %), forêts (26,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :
- Arron
- Bel-Air
- Beloure
- Chauvet
- Crochamp
- la Caillonne
- la Poterie
- la Rivière
- l'Aurou
- le Château
- le Châtelard
- le Grangeon
- le Long du Lez
- le Peageon
- le Rey
- les Bories
- les Chaux
- les Clots
- les Gailes
- les Osières
- les Picardes
- les Plans
- les Treilles
- les Viras
- l'Olivière
- Petit Ubac
- Peyrol
- Pierre Lignier
- Roussoullié
- Suzaud
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :
- 1284 : castrum de Monte Brissono (Valbonnais, II, 118).
- 1509 : mention de l'Ă©glise secondaire Saint-Michel : ecclesia baptismalis Sancti Michaelis Montis Brisonis (visites Ă©piscopales).
- 1521 : mention de la paroisse : cura Montis Brisoni (rôle de décimes).
- XVIe siècle : mention du prieuré (dont l'église principale Saint-Blaise) : prioratus Sancti Blasii de Monte Brissono (pouillé de Die).
- 1576 : Montbrizon (rôle de décimes).
- 1891 : Montbrison, commune du canton de Grignan.
(non daté) : Montbrison-sur-Lez.
Histoire
Protohistoire
La proximité de l'oppidum du Pègue (commune du Pègue) où la céramique pseudo-ionienne, provenant d'ateliers en relation avec Massalia, a été importante, permet de supposer dans la région environnante une consommation de vin entre le milieu du VIe siècle et le IVe siècle. La production d'œnochoés et de vases à vin (en pâte claire micacée, portant un décor peint, avec un registre allant de la bande ocre au développement de formes figuratives) sont majoritaires. Ces récipients ont gardé dans leurs formes de fortes influences gauloises (coupes carénées)[9].
Antiquité : les Gallo-romains
Le territoire est rattaché à la tribu gauloise des Aletani. Sa capitale est la cité gallo-romaine d'Aletanum.
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
En 1281, les comtes de Lunel possèdent le château[10].
La seigneurie[8] :
- Au point de vue féodal, Montbrison était une terre de la baronnie de Montauban.
- 1316 : possession des Ancezune qui la cèdent alors aux dauphins en échange de celle de Chauvac.
- 1334 : les dauphins la donnent aux Beaumont.
- 1339 : les dauphins la donnent aux princes d'Orange.
- 1380 : les Bellon avaient certains droits sur cette terre.
- 1484 : les princes d'Orange l'apanagent à un bâtard.
- 1501 : passe (par héritage) aux Poitiers d'Allan.
- Recouvrée par les princes d'Orange qui l'incorporent dans leur principauté (Sur la section de Vaison de la carte de Cassini (XVIIIe siècle), Montbrison est encore noté comme dépendance de la principauté d'Orange, formant une enclave de celle-ci dans le Dauphiné, jouxtant le Comtat Venaissin).
- 1702 : la principauté passe aux Bourbon-Conti.
- 1724 : la terre de Montbrison est engagée aux Raymond-Modène, derniers seigneurs.
1789 (démographie) : 45 familles[8].
Avant 1790, Montbrison était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die qui avait une église secondaire sous le vocable de Saint-Michel mais dont la principale église, premièrement dédiée à saint Biaise et qui prit ensuite le vocable de Notre-Dame-des-Églises, était celle d'un prieuré de l'ordre de Cluny (dépendant de celui du Pont-Saint-Esprit). Les dîmes de cette paroisse appartenaient, partie au roi, partie au prieur, partie au curé[8].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2020, la commune comptait 274 habitants[Note 3], en diminution de 7,12 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂŞte : premier dimanche de septembre[16].
MĂ©dias
- L'Agriculture Drômoise est un journal d'informations agricoles et rurales, couvrant l'ensemble du département de la Drôme.
- Le Dauphiné libéré, quotidien régional.
- France Bleu, radio.
Économie
Agriculture
En 1992 : lavandins, vignes (vins AOC CĂ´tes-du-RhĂ´ne et VDQS Haut-Comtat), aviculture, apiculture (miel), truffes[16].
- Foire : le premier septembre[16].
Tourisme
- Cyclotourisme[16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le Montbrison médiéval n'était pas le petit village de plaine d'aujourd'hui ; il se situait sur la Vialle. Un sentier de randonnée permet de s'y rendre (suivre la table d'orientation). Les ruines du village et du château se trouvent sur un promontoire adossé au flanc sud de la Montagne de la Lance.
- Pontaujard : maison forte médiévale restaurée au-dessus du pont sur le Lez.
- La Vialle : restes de l'enceinte du village fortifié médiéval avec tour circulaire.
- Chapelle du prieuré Notre-Dame (XIIe siècle) : pilier carolingien[16].
- Église remaniée d'origine romane[16].
- Église Saint-Blaise : consacrée en 1791, elle a été construite pour remplacer la chapelle du prieuré qui servait jusque-là d'église paroissiale mais qui était trop loin du village. La construction de Saint-Blaise fut ordonnée après une cinquantaine d'années de discussions. À la fin du XIXe siècle, la population demanda la construction d'un clocher pour y installer la cloche nouvellement acquise (du fondeur lyonnais Aimé Burdin), et baptisée en 1875 du nom de « Claire Immaculée ». Le clocher ne sera jamais édifié et la cloche se trouve encore dans la remise de l'église[17] - [18].
- Église Saint-Blaise de Montbrison-sur-Lez.
- Cloche « Claire Immaculée » de l'église Saint-Blaise.
Personnalités liées à la commune
- Marcel Descour (né en 1899 à Paris, mort en 1995 à Montbrison) : général d'armée, héros de la Résistance (dit « colonel Bayard »), commandant militaire dans le maquis du Vercors (1944), Grand Officier de la Légion d'honneur.
- Pierre Simonet (né en 1921 à Hanoï, mort en 2020 à Toulon) : militaire français des FFL, héros de Bir Hakeim, compagnon de la Libération, inhumé dans la commune.
- Jacques Descour dit « La Flèche » (né en 1925 à Sarrelouis (Allemagne), tué le à Vassieux-en-Vercors (Drôme)). Âgé de 19 ans, originaire de Montbrison-sur-Lez, fils aîné du général Marcel Descour, élève au Prytanée, Jacques Descour, aspirant, était candidat à Saint-Cyr. Il fit partie des soixante étudiants de la JEC qui venaient de Lyon pour recevoir une instruction militaire en vue de leur affectation ultérieure comme cadres du maquis. Le , sous la direction de Jean Mourgues, il commande un réseau d'une vingtaine d'agents de liaison, puis il rejoint le Vercors. Il est tué parmi les premiers au combat de Vassieux-en-Vercors le [19].
- Jean Besson (né en 1948 à Valréas) : issu d’une famille de vignerons et de commerçants de Montbrison-sur-Lez, sénateur de la Drôme (1989-2014), Chevalier de la Légion d'honneur[20].
HĂ©raldique, logotype et devise
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Montbrison-sur-Lez possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 225 (Montbrison).
- C. Lagrand, La céramique pseudo-ionienne dans la moyenne vallée du Rhône, Cahiers Rhodaniens, X, 1963.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen-Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 1286 p. (ISBN 2-86535-070-3).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Montbrison-sur-Lez.
- Cloche Claire Immaculée
- Notice no IM26000147, base Palissy, ministère français de la Culture.
- https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article182955.
- who's who in France 1994.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Montbrison sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Petit journal de Montbrison sur lez