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Mont-d'Astarac

Mont-d'Astarac (Lo Mont d'Astarac en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois trÚs vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Mont-d'Astarac
Mont-d'Astarac
Le village en 2021.
Blason de Mont-d'Astarac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gers
Maire
Mandat
Françoise Casalé
2020-2026
Code postal 32140
Code commune 32280
DĂ©mographie
Population
municipale
93 hab. (2020 en diminution de 13,08 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 19â€Č 45″ nord, 0° 34â€Č 08″ est
Altitude 349 m
Min. 234 m
Max. 386 m
Superficie 8,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Astarac-Gimone
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Mont-d'Astarac
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Mont-d'Astarac
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Mont-d'Astarac
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Mont-d'Astarac

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Arrats, l'Arrat de devant et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Mont-d'Astarac est une commune rurale qui compte 93 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 339 habitants en 1793. Ses habitants sont appelĂ©s les Mont-d'Astaracais ou Mont-d'Astaracaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques : le chĂąteau de Salleneuve, inscrit en 1973, l'Ă©glise Saint-Gilles, inscrite en 1975, et la porte de ville, inscrite en 1978.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Mont-d'Astarac est une commune de Gascogne, de l'Astarac et du Gers, située dans le sud-est du canton de Masseube. C'est une commune limitrophe avec les départements de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées, arrosée par l'Arrats de devant. Elle est située au croisement des routes D 228 et D 40.

    Au lieu-dit "Tuco", on trouve le point culminant du département du Gers à l'altitude de 386 m.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont ArrouÚde, Casterets, Sariac-Magnoac, Thermes-Magnoac, Boulogne-sur-Gesse, Chélan, Lalanne-Arqué et Manent-Montané.

    GĂ©ologie et relief

    Mont-d'Astarac se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Mont-d'Astarac.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Arrats, l'Arrat de Devant, le ruisseau de Cadouille, le ruisseau de Lardit, le ruisseau de l'Escalé, le ruisseau de Séraut et le ruisseau du Pin, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'Ă©coule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  Saint-Loup, aprĂšs avoir traversĂ© 66 communes[5].

    L'Arrat de devant, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de BetbĂšze et s'Ă©coule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arrats Ă  BĂ©zues-Bajon, aprĂšs avoir traversĂ© 10 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 906 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Castelnau-Magnoac », sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986[12] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 861,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et Ă  35 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour 1981-2010[16] Ă  13,5 °C pour 1991-2020[17].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[18] : les « coteaux du Gers d'Aries-EspĂ©nan Ă  Auch » (13 191 ha), couvrant 31 communes dont 28 dans le Gers et trois dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Mont-d'Astarac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [20] - [I 1] - [21]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (79,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (43,4 %), terres arables (36,6 %), forĂȘts (20,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communications et transports

    Entrée est du village.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Mont-d'Astarac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mont-d'Astarac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 58 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 58 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1993 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

    Histoire

    La tour-porte, vestige de l'enceinte villageoise disparue.

    L'histoire de Mont d'Astarac remonte aux années 930 lorsque le village devint la premiÚre capitale de l'Astarac. En effet, c'est sur le point culminant de la commune que se trouvait le chùteau d'Arnaud Garcia qui s'y établit aprÚs avoir hérité le comté d'Astarac de son pÚre, le comte de Gascogne - Garcia Sanche dit le Courbé.

    À la RĂ©volution, Mont-d'Astarac est un temps chef-lieu de canton sous le nom de Montagnard.

    Un long déclin s'amorce ensuite mais la découverte par Jean-Michel Lassure de peintures murales datant du XVe siÚcle en juin 1968 dans l'église a donné au village une certaine notoriété qui lui permet aujourd'hui de voir visiteurs et passionnés s'intéresser à son patrimoine[27].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1984 mars 2001 Jean Louis Vignaux
    mars 2001 mars 2008 Daniel Larrieu
    mars 2008 En cours Françoise Casalé[28] PS ConseillÚre départementale

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[30]. En 2020, la commune comptait 93 habitants[Note 6], en diminution de 13,08 % par rapport Ă  2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    339247287216319314292300280
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    280266245231234254238217196
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    195175174186165173169157132
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    1221071121031021039696107
    2019 2020 - - - - - - -
    9493-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il n'y a pas d'Ă©cole Ă  Mont-d'Astarac.

    Manifestations culturelles et festivités

    La salle des fĂȘtes et son parking.

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]1,8 %8,1 %4,1 %
    DĂ©partement[I 5]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  52 personnes, parmi lesquelles on compte 63,3 % d'actifs (59,2 % ayant un emploi et 4,1 % de chĂŽmeurs) et 36,7 % d'inactifs[Note 7] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 19 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 33, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 38,4 %[I 8].

    Sur ces 33 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 74,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 19,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    8 Ă©tablissements[Note 8] sont implantĂ©s Ă  Mont-d'Astarac au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 50 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 8 entreprises implantĂ©es Ă  Mont-d'Astarac), contre 12,3 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    La commune est dans l'Astarac, une petite rĂ©gion agricole englobant tout le Sud du dĂ©partement du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lÊŒĂ©ventail gascon[34]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyĂ©levage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations22111512
    SAU[Note 10] (ha)766549678803

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] Ă  11 en 2000 puis Ă  15 en 2010[36] et enfin Ă  12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[37] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 766 ha en 1988 Ă  803 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 35 Ă  67 ha[36].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise (Logo monument historique Inscrit MH (1975)).
    Le chƓur pentagonal avec ses peintures murales fin XVe siùcle.
    La nef avec au premier plan un bénitier en marbre rose marbré de blanc.
    • Église gothique Saint-Gilles[38] ou Saint-Laurent[39]. L'Ă©difice est inscrit aux monuments historiques depuis 1975[40] - [41] : le chƓur est ornĂ© de magnifiques peintures murales de la fin du XVe siĂšcle. Elle comporte trois chapelles latĂ©rales ogivales, dont une est dĂ©diĂ©e Ă  sainte Anne.
    • Tour-porte (hauteur 12,4 m, fin XIIIe-dĂ©but XIVe siĂšcle [?], avec d'importants remaniements au XVe siĂšcle), vestige de l'enceinte villageoise disparue[42].
    • Motte castrale du Plech (51 m sur 40 m, hauteur 3 m), Ă  l'ouest de la tour-porte, qui servait de base Ă  un chĂąteau attribuĂ© Ă  Arnaud-Garcie, fils de Garcie-Sanche et premier comte d'Astarac en 920[42].
    • ChĂąteau de Salleneuve milieu XVIIIe siĂšcle[33].
    • L'Ă©glise Saint-Gilles ou Saint-Laurent
    • Le clocher carrĂ© Ă  meurtriĂšres de l'Ă©glise.
      Le clocher carré à meurtriÚres de l'église.
    • Une partie des peintures.
      Une partie des peintures.
    • Autre vue des peintures.
      Autre vue des peintures.
    • Vitraux.
      Vitraux.
    • Fonts baptismaux.
      Fonts baptismaux.
    • Latrine et niche au sein de l'Ă©glise.
      Latrine et niche au sein de l'Ă©glise.
    • Sculpture romane.
      Sculpture romane.
    • Autres lieux et monuments
    • Le village vu depuis la motte castrale.
      Le village vu depuis la motte castrale.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Statue.
      Statue.
    • Le chĂąteau de Salleneuve.
      Le chĂąteau de Salleneuve.
    • Le pigeonnier du chĂąteau.
      Le pigeonnier du chĂąteau.
    • Croix en face du chĂąteau.
      Croix en face du chĂąteau.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Mont-d'Astarac Blason
    ÉcartelĂ© d'or et de gueules
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges CourtĂšs (dir.), Communes du dĂ©partement du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 40101206)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Mont-d'Astarac » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mont-d'Astarac » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
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