Monsieur d'Orléans
Monsieur dâOrlĂ©ans (1607-1611), appelĂ© Ă tort Nicolas ou Nicolas-Henri dans certains ouvrages, fils de France et duc d'OrlĂ©ans, nĂ© le au chĂąteau royal de Fontainebleau et mort le au chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye, est un prince français, membre de la maison de Bourbon. DeuxiĂšme fils du roi Henri IV et de la reine Marie de MĂ©dicis, ce duc dâOrlĂ©ans a Ă©tĂ© briĂšvement hĂ©ritier prĂ©somptif des trĂŽnes de France et de Navarre, entre la mort de son pĂšre et la sienne, sous le rĂšgne de Louis XIII.
Titre
Héritier présomptif
des trĂŽnes de France et de Navarre
â
(1 an, 6 mois et 3 jours)
Titulature |
Fils de France Duc dâOrlĂ©ans |
---|---|
Dynastie | Maison de Bourbon |
Naissance |
Fontainebleau (France) |
DĂ©cĂšs |
Saint-Germain-en-Laye (France) |
SĂ©pulture | NĂ©cropole royale de Saint-Denis |
PĂšre | Henri IV de France |
MĂšre | Marie de MĂ©dicis |
Religion | Catholicisme romain |
Biographie
Ce prince, titrĂ© duc dâOrlĂ©ans, est le quatriĂšme enfant du roi Henri IV de France (1553-1610) et de Marie de MĂ©dicis (1575-1642), nĂ©e princesse de Toscane. Il naĂźt, comme le reste de la fratrie royale, dans la chambre Ovale (plus tard dite « salon Louis-XIII ») du chĂąteau royal de Fontainebleau le [1] - [2].
Un prince sans nom
La tradition veut dĂ©jĂ au dĂ©but du XVIIe siĂšcle que le deuxiĂšme fils du roi reçoive lâOrlĂ©anais en apanage, le troisiĂšme fils lâAnjou ; cependant la chose ne sâest pas faite naturellement avec les fils d'Henri IV. Malherbe indique que le roi finit par accepter de lui confĂ©rer le nom de « Monsieur d'OrlĂ©ans », mais « titulairement et non autrement »[3].
Cet usage est bien commode, car il permet de dĂ©signer les jeunes princes tant quâils nâont pas reçu le baptĂȘme entier, mais qu'ils ont seulement Ă©tĂ© ondoyĂ©s. En effet, la coutume voulait, dans la famille royale de France, que lâon attende jusquâau baptĂȘme solennel pour leur attribuer un prĂ©nom. Ce fut ainsi le cas du futur Louis XIII, qui ne recevra son prĂ©nom qu'en 1606, comme le rapporte Pierre de L'Estoile[4].
Le petit duc dâOrlĂ©ans, deuxiĂšme fils du couple royal, Ă©tant mort avant la cĂ©rĂ©monie solennelle, il ne fut pas nommĂ©, comme l'atteste son acte de dĂ©cĂšs conservĂ© dans les registres paroissiaux de Saint-Germain-en-Laye[5].
D'autre part, aucune source contemporaine ne donne de prĂ©nom Ă ce petit duc d'OrlĂ©ans. Ainsi le Mercure François signale-t-il simplement que « Le Lundy dâaprĂšs Pasques seiziesme iour dâAvril, la Royne accoucha Ă Fontaine-bleau dâun fils, que lâon nomma Duc dâOrleans[6]. ».
L'un de ses mĂ©decins, Rodolphe Le Maistre, ne l'appelle jamais que « Monseigneur dâOrlĂ©ans » dans le rĂ©cit qu'il fait de sa derniĂšre maladie[7]. Enfin, le mĂ©decin du jeune Louis XIII, Jean HĂ©roard, dans son fameux Journal, ne fait mention, lui non plus, d'aucun prĂ©nom[8].
Le pÚre Anselme, célÚbre généalogiste augustin, confirme que ce prince éphémÚre n'a pas été nommé :
« N⊠de France, Duc dâOrlĂ©ans, nĂ© Ă Fontainebleau le 16. Avril 1607, entre dix & onze heures du soir, mourut sans ĂȘtre nommĂ© Ă S. Germain en Laye le 17. Novembre 1611, dâune fiĂšvre letargique, fort regrettĂ©[9]. »
Cependant, depuis la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle, certains ouvrages ont transformĂ© ce « N⊠», qui signifie non nommĂ©, en Nicolas[10]. Cette erreur mineure, mais rĂ©currente, a Ă©tĂ© relevĂ©e par plusieurs historiens, comme Georges Lacour-Gayet[11] ainsi qu'Eudore SouliĂ© et Ădouard de BarthĂ©lemy[12].
Parmi les historiens actuels, Philippe Delorme[13] et Philippe de Montjouvent[14] remettent eux aussi en cause l'utilisation du prénom Nicolas, indiquant que les biographes auraient diffusé cette erreur en se recopiant les uns les autres.
Le prénom de Nicolas se retrouve néanmoins encore dans des ouvrages récents, notamment chez Michel Carmona, Marie de Médicis[15], et Jean-Pierre Babelon, Henri IV, 2009.
Un enfant chétif
DâaprĂšs Louis Batiffol, biographe de Marie de MĂ©dicis, qui sâappuie sur les rĂ©cits de lâĂ©poque, lâenfant est malingre, chĂ©tif, « douĂ© dâune tĂȘte Ă©norme sur un corps de squelette, il [a] souffert dĂšs ses premiers jours. [âŠ] Il avait traĂźnĂ©, constamment souffrant »[16]. Ă sa mort en 1611, « on lui ouvrit le crĂąne, âil avoit le cerveau rempli de catarrhes et tout gĂątĂ©, plein dâeau noire et le cervelet sâesmioit aux doigts en le maniantâ »[17].
« Une si belle ùme »
Pour finir, Ă©voquons le rĂ©cit de Tristan LâHermite, qui, ayant vĂ©cu en compagnie des enfants de France, nous permet de faire connaissance dâune toute autre façon de cet enfant. Dans Le Page disgraciĂ©, il raconte la vivacitĂ© dâesprit du petit duc, qui nâest pas seulement lâenfant malingre et souffrant que dĂ©crit Louis Batiffol. RĂ©putĂ© pour son talent de conteur, Tristan LâHermite, encore enfant, racontait frĂ©quemment des histoires aux enfants, et notamment au duc dâOrlĂ©ans. Mais auparavant, il en fait un portrait des plus flatteurs[18] :
« Ce jeune soleil entre nos princes nâavait pas encore atteint un lustre, et donnait de si grandes espĂ©rances de ses divines qualitĂ©s, que câĂ©tait une merveille incomparable. Il Ă©tait extrĂȘmement beau de visage, mais il Ă©tait encore plus avantagĂ© pour lâesprit et le jugement, et disait presque toujours des choses si raisonnables et si sensĂ©es quâil ravissait en admiration tout ce qui Ă©tait prĂšs de lui. [âŠ]
Je remarquerai seulement ici un trait enfantin de son naturel enclin Ă la misĂ©ricorde. Un soir quâil avait quelque petite indisposition, sa gouvernante, dame sage et prudente, et qui rendit son nom cĂ©lĂšbre par sa vertu, sâavisa de mâenvoyer quĂ©rir pour le divertir quelques heures avec mes histoires fabuleuses ; [âŠ] jâeu recours aux fables dâĂsope [âŠ] sa santĂ© demandant quâil demeurĂąt quelque jour en repos, jâeu lâhonneur de lâentretenir plusieurs fois [âŠ] Je vins Ă lui conter une certaine aventure dâun loup et dâun agneau qui buvaient ensemble au courant dâune fontaine. »
Suit le rĂ©cit de cette fable bien connue, comment le loup accuse lâagneau dâune certaine faute[19] :
« Comme lâagneau repartit que cela ne pouvait ĂȘtre lui, puisquâil Ă©tait nĂ© que depuis deux mois. LĂ -dessus, ce jeune prince, voyant oĂč tendait la chose, tira vivement ses petits bras hors de son lit, et me cria dâune voix craintive, ayant presque les larmes aux yeux : âA ! petit page, je vois bien que vous allez dire que le loup mangea lâagneau. Je vous prie de dire quâil ne le mangea pasâ. Ce trait de pitiĂ© fut exprimĂ© si tendrement et dâune façon si fort agrĂ©able quâil ravit en admiration toutes les personnes qui lâobservĂšrent, et pour moi, jâen fus si sensiblement touchĂ© que cette considĂ©ration me fit changer sur-le-champ la fin de ma fable au grĂ© des sentiments de cette petite merveille. [âŠ]
Cette divine fleur [le prince] ne fut pas de ces fleurs quâon nomme Ă©ternelles, ce fut un lis qui ne dura guĂšre de matins. La terre la rendit au Ciel, avant quâelle lâeĂ»t gardĂ© plus dâun lustre. Et lâEurope perdit par sa mort de grandes espĂ©rances et de grandes craintes. Les plus excellents mĂ©decins furent appelĂ©s Ă sa maladie ; et comme ceux de cette profession ne sâaccordent jamais guĂšre en leurs jugements, ils donnĂšrent diffĂ©rents avis sur la maniĂšre de le traiter durant son mal, et ne cessĂšrent pas leur dispute aprĂšs quâil eut cessĂ© de vivre. Cependant ils furent tous contraints dâavouer quâil y avait quelque mauvais principe en la constitution du corps de ce jeune prince, qui lâempĂȘchait de retenir plus longtemps sa belle Ăąme, qui fit connaĂźtre, peu devant que dâaller lĂ -haut, quâelle Ă©tait toute lumineuse. Toute la cour en prit le deuil. »
Titres et honneurs
Titulature
Indirecte | Son Altesse Royale |
---|---|
Directe | Votre Altesse Royale |
Alternative | Monsieur |
- - : Son Altesse Royale le duc dâOrlĂ©ans, fils de France
Le prince est titrĂ© duc dâOrlĂ©ans[20], et en tant que fils cadet dâun roi de France, il reçoit Ă la naissance lâappellation de fils de France[21]. Ă partir du XVIIe siĂšcle, le prĂ©dicat dâaltesse royale est utilisĂ© pour qualifier les fils de France[22], mĂȘme si usuellement, ils sont appelĂ©s Monsieur suivi de leur apanage.
Armes
Blasonnement :
LâĂ©cu est surmontĂ© dâune couronne princiĂšre française et entourĂ© des colliers des ordres du Saint-Esprit et de Saint-Michel[24]. |
Honneurs
- Collier de lâordre du Saint-Esprit
- Collier de lâordre de Saint-Michel
LâĂ©dit de Henri IV du permet aux fils de France de recevoir le collier et le cordon du Saint-Esprit une fois ondoyĂ©s[25]. Aussi, depuis la naissance de Louis, dauphin de France (futur Louis XIII) en 1601, le collier de Saint-Michel est remis Ă lâoccasion du baptĂȘme des fils de France[24].
Ascendance
Notes et références
- Carmona 1981, p. 572 (annexe « Les enfants dâHenri IV et de Marie de MĂ©dicis »)
- Carmona 1981, p. 51
- « Monsieur dâOrlĂ©ans a cuidĂ© nâĂȘtre que Monsieur sans queue, le roi ayant dit aussitĂŽt quâil fut nĂ© quâil ne voulait point quâil eĂ»t plus de 10 000 Lt de rente en fonds de terre et que, sâil servait bien son frĂšre, il lui donnerait des pensions. Toutefois hier matin, il dit quâil voyait bien que ce nom de Monsieur dâOrlĂ©ans Ă©tait dĂ©jĂ tellement publiĂ© au-dehors et au-dedans du royaume, par les dĂ©pĂȘches qui avaient Ă©tĂ© faites, quâil nây avait plus dâordre de le supprimer ; si bien que ce sera Monsieur dâOrlĂ©ans, mais titulairement et non autrement », Lettres Ă Peiresc (François de Malherbe, Ćuvres, Paris, Ăditions Gallimard, coll. « BibliothĂšque de la PlĂ©iade » (no 231), , 1 085 p. (ISBN 2-07-010652-7), p. 378).
- « Le jeudi 14 de ce mois [], jour & FĂȘte Sainte Croix, furent faites Ă Fontainebleau les cĂ©rĂ©monies du BaptĂȘme de M. le Dauphin & de Mesdames ses sĆurs, lesquelles se voyent imprimĂ©es. Le nom de M. le Dauphin LOUIS, des deux Mesdames, CHRISTINE & ELISABETH. » (Pierre de L'Estoile, Journal du rĂšgne de Henri IV roi de France et de Navarre, volume 3, La Haye, 1761, p. 379 sq..)
- « 228. Mort de Monseigr. le duc d Orleans frere du Roy, et ses entr[ailles] sont sous les marches du grand autel - le - Le dix septiesme jour dud. mois mourut en ce lieu[illisible] aprĂšs minuit ou environ Monseigneur le duc d'OrlĂ©ans frĂšre du Roy et fut gardĂ© icy jusques au vingt cinquiesme jour dud. mois que le corps fut portĂ© en sepulture Ă Sainct Denis [âŠ] » (Registre communal de Saint-Germain-en-Laye, conservĂ© aux Archives dĂ©partementales des Yvelines (BMS 1606-1613) [lire en ligne]).
- Le Mercure François [âŠ], tome 1, Paris, 1612, p. 176.
- Rodolphe Le Maistre, La SantĂ© du Prince ou le soing quâon y doibt observer, [Paris], s.n., 1616, p. 2 et passim.
-
« Le XIIIIme Lundy [ âŠ] A une heure et demie [de l'aprĂšs-midi, Louis XIII est] menĂ© en carrosse a St. Germain en Laye, y arrive a cinq heures. A l'arrivĂ©e, va visiter Monsieur, son frere, qui estoit malade d'ung endormissement avec quelque legere convulsion. S'esveille, L.R. : "Bon soir mon frere". M. : "Bonsoir mon petit papa, vous me faictes trop d'honneur de prendre la peine de me venir voir". Le Roy [Louis XIII] se prend a pleurer, s'en va, et despuis ne le vid plus. [âŠ] Le XVIme Mercredy [ ⊠Louis XIII] s'endort a dix heures jusques a six apres minuict. Monsieur d'Orleans, son frere, decedĂ© entre minuict et une heure, d'un endormissement joinct a quelques convulsions. Quelque temps au paravant, il disoit a [blanc] qu'il avoit veu en songe ung ange qui luy disoit que son papa avoit envie de le voir et qu'il le verroit bien tost. "Je l'embrasseray si fort", le disoit guaiement. Le XVIIme Jeudy [. Louis XIII] eveillĂ© Ă six heures apres minuict, doulcement⊠Prie Dieu. Desjuné⊠EstudiĂ© etc. Mr le marquis d'Anchre luy dict le deces de Monsieur son frere, en demeure saisy, blesmist, demeure pansif, faict ce qu'il peult pour se divertir. [âŠ] Le XVIIIme Vendredy [. âŠ] Ce jourd'huy a [blanc], fust ouvert le corps de feu Monsieur le duc d'Orleans, en presence de Mr Antoine Petit, premier medecin du feu Roy, et Mr Jehan Haultin, medecin de Paris, par Elie Bardin, chirurgien a Paris, et Simon Berthelot, son chirurgien, et fust treuvĂ© l'os de la teste de l'espesseur et durtĂ© de celuy d'ung homme de 25 ou trente ans. Les sutures si refermĂ©es qu'il n'en pouvoit rien exhaler, les quatre ventricules pleins d'eaue, celuy du milieu mesmement, et d'une eaue comme trouble, avec quelque impression de lividitĂ© au fonds, qui fust jugĂ© le vray siege des accidents convulsifs. Le petit cerveau non solide, ne ferme suivant son naturel, s'esmioit en le maniant. Les pertuis de l'apophyse cliuride et de l'os crythuvoĂŻde du tout bouschĂ©s et estoupĂ©s, si bien que les excrements et superfluites estant retenus, le cerveau excedant la grandeur ordinaire du naturel, se grossissant d'icelles, sembloit trop estroit pour le libre exercice des mouvements d'ung corps si gros, qui en estoit tout abbreuvĂ©, et partant inhabile a secouer les humeurs retenues et corrompues, qui luy causoient les susd. accidents. Le reste du corps Ă©toit bien sain. »
(Journal de Jean Heroard, Fayard, 1989, tome 2, pages 1971-1972.) - Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, vol. I, Amsterdam, , 3e éd., 2 volumes : 894 (BNF 36024604), p. 83
- Il semble que l'une des premiĂšres mentions de ce prĂ©nom, sinon la premiĂšre, apparaisse dans LâEstat de la France dans sa perfection [âŠ], Paris, 1658, page 43 : « De Marie de Medicis, il eut [âŠ] Nicolas Duc dâOrleans, qui mourut fort ieune [âŠ] ».
- « Il nây a pas de Nicolas, duc dâOrlĂ©ans, fils de Henri IV et de Marie de MĂ©dicis. M. G[uillon] a trop ingĂ©nieusement lu le nom de cet anonyme N⊠de France, duc dâOrlĂ©ans, qui mourut Ă quatre ans et demi "sans ĂȘtre nommĂ©" », Georges Lacour-Gayet, Revue critique dâhistoire et de littĂ©rature [âŠ], Paris, annĂ©e 1898, p. 254, note.
- « Cet enfant mourut Ă Saint-Germain-en-Laye, le , sans avoir reçu de prĂ©nom ; il ne faut pas le confondre avec Gaston, nĂ© lâannĂ©e suivante, et qui ne prit le titre de duc dâOrlĂ©ans quâaprĂšs la mort de ce second fils de Henri IV. », Journal de Jean HĂ©roard sur lâenfance et la jeunesse de Louis XIII [âŠ] par E. SouliĂ© et E. de BarthĂ©lemy, tome I, Paris, 1868, p. 258, note 2.
- « Plusieurs biographes â se recopiant les uns les autres â appellent cet enfant Nicolas. En rĂ©alitĂ©, mort avant d'ĂȘtre solennellement baptisĂ©, il ne recevra pas de prĂ©nom. [âŠ] Par une erreur d'interprĂ©tation, ce « N⊠» â qui signifie « Anonyme » â s'est transformĂ© en « Nicolas » ! », Philippe Delorme, Marie de MĂ©dicis, Paris, Ăditions Pygmalion / GĂ©rard Watelet, , 321 p. (ISBN 2-85704-553-0), p. 111.
- « OndoyĂ© lors de sa naissance, le jeune prince n'avait pas Ă©tĂ© nommĂ©, n'ayant pas encore reçu les cĂ©rĂ©monies supplĂ©tives de baptĂȘme. Ă la suite de MorĂ©ri, qui semble le premier Ă avoir commis cette erreur, de trĂšs nombreux auteurs le prĂ©nomment Ă tort Nicolas. », Philippe de Montjouvent, ĂphĂ©mĂ©ride de la Maison de France de 1589 Ă 1848 : Henri IV et ses descendants, Charenton, Ăditions du Chaney, , 477 p. (ISBN 2-913211-01-1), p. 318 et 320.
- Michel Carmona, Marie de MĂ©dicis, Fayard, 1981, p. 83, 85 et 573.
- Batiffol 1931, p. 278
- Batiffol 1931, p. 279
- LâHermite 1898, p. 30-32
- LâHermite 1898, p. 34-35
- Carmona 1981, p. 85
- Philippe de Montjouvent, ĂphĂ©mĂ©ride de la Maison de France de 1589 Ă 1848 : Henri IV et ses descendants, Charenton, Ăditions du Chaney, , 477 p. (ISBN 2-913211-01-1), p. 19
- (en) François Velde, « The French Royal Family : Titles and Customs », sur Heraldica, (consulté le )
- Ottfried Neubecker et Roger Harmignies (adaptation française), Le grand livre de lâhĂ©raldique : lâhistoire, lâart et la science du blason, Ăditions Bordas, (1re Ă©d. 1976), 288 p. (ISBN 2-04-027000-0), p. 98 (armes du duchĂ© dâOrlĂ©ans)
- HervĂ© Pinoteau, Ătat de lâOrdre du Saint-Esprit en 1830 : et la survivance des Ordres du roi, Paris, Nouvelles Ăditions latines, coll. « Autour des dynasties françaises » (no 2), , 165 p. (ISBN 2-7233-0213-X, lire en ligne), p. 15
- Jean-Jacques Boucher, Charles Ferdinand dâArtois, duc de Berry, Paris, Ăditions Fernand Lanore, , 253 p. (ISBN 2-85157-194-X, lire en ligne), p. 15
Bibliographie
- Michel Carmona, Marie de MĂ©dicis, Paris, Le Grand livre du mois, , 635 p. (ISBN 2-7028-6727-8)
- Louis Batiffol, La vie intime dâune reine de France au XVIIe siĂšcle : Marie de MĂ©dicis, Paris, Calmann-LĂ©vy, , 2 volumes : 327 p. et 242 (BNF 34023405, lire en ligne)
- Tristan LâHermite (notes dâAuguste Dietrich), Le page disgraciĂ©, oĂč lâon voit de vifs caractĂšres dâhommes de tous tempĂ©ramens et de toutes professions, Ăditions Plon, Nourrit et Cie, coll. « BibliothĂšque elzĂ©virienne » (no 84), , 455 p. (BNF 31497229, lire en ligne)