Monique Richard (alpiniste)
Monique Richard, née le à Montréal au Canada, est une alpiniste canadienne.
Disciplines | Alpinisme, Himalayisme |
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Ascensions notables | Premier sommet en solo du mont Logan par une femme, premiĂšre Canadienne au sommet du Makalu |
Plus haut sommet | Everest (8 849 m) |
Profession | Factrice |
Autres activités | ConférenciÚre |
Biographie
Monique Richard est nĂ©e Ă MontrĂ©al dans un milieu modeste et a vĂ©cu dans plusieurs familles d'accueil[1]. Au cours de son enfance, elle a Ă©tĂ© sujette Ă de la violence physique et psychologique[2]. TrĂšs tĂŽt, câest Ă travers le sport quâelle apprend Ă canaliser ses Ă©motions en dĂ©veloppant sa fougue et son goĂ»t pour lâaction, et elle se dĂ©marque rapidement Ă ce niveau par ses talents, ses performances et ses capacitĂ©s physiques[3].
Ă 22 ans, elle a beaucoup d'Ă©nergie et dĂ©sire dĂ©couvrir le monde. Souvent au chĂŽmage, ou employĂ©e au salaire minimum, elle termine ses Ă©tudes secondaires, et passe ses journĂ©es dans les bibliothĂšques oĂč elle dĂ©couvre la littĂ©rature et les arts. Par les livres, elle dĂ©veloppe un grand intĂ©rĂȘt pour l'Europe, la culture et les voyages, mais sa situation augmente son sentiment d'impuissance et de frustration. Ne voyant pas la lumiĂšre au bout du tunnel, elle se sent prise au piĂšge, et elle sombre dans une profonde dĂ©prime, au point de penser Ă mettre fin Ă ses jours[3].
Câest alors quâun Ă©vĂ©nement inattendu change complĂštement sa vie. Un jour, un ami lui apporte une annonce de journal publiĂ©e par une famille suisse Ă la recherche dâune jeune femme du QuĂ©bec pour sâoccuper des enfants et des tĂąches mĂ©nagĂšres pour une pĂ©riode dâun an. Trois mois aprĂšs avoir rĂ©pondu Ă cette annonce, elle sâenvole vers la Suisse. Monique Richard dĂ©couvre enfin lâEurope. Elle y restera finalement 6 mois de plus que prĂ©vu[3].
De retour au Québec, elle obtient un diplÎme en art et lettres tout en continuant ses voyages. Elle a visité à ce jour plus de 40 pays.
En 2006, propriĂ©taire dâun bistro avec son conjoint de lâĂ©poque, elle replonge dans une autre pĂ©riode de dĂ©prime. Câest aprĂšs avoir exprimĂ© Ă sa thĂ©rapeute son besoin de simplicitĂ©, de voyage et dâauthenticitĂ© que cette derniĂšre lui parle du chemin de Compostelle. En moins de deux mois, elle vend son commerce et part seule sur les routes dâEurope pour parcourir 1 600 kilomĂštres en 8 semaines[3] - [4] - [5].
Au retour, nâayant plus de travail, mais voulant en quelque sorte poursuivre le chemin, elle est devenue factrice pour Postes Canada[4] - [6] - [7].
La dĂ©couverte de la montagne arrive tardivement avec la randonnĂ©e GR20 en Corse, alors quâelle a 34 ans. Monique Richard dĂ©couvre enfin son bien-ĂȘtre dans cet environnement.
En 2009, le Kilimandjaro sera sa premiĂšre expĂ©rience en altitude. AprĂšs lâascension, elle fait un safari oĂč pour la premiĂšre fois elle tombe nez Ă nez avec un lĂ©opard, son animal fĂ©tiche[4].
Au retour, elle se plonge dans des lectures sur lâalpinisme, rencontre des gens du milieu, assiste Ă des confĂ©rences et se joint rapidement Ă une expĂ©dition sur le toit de lâEurope, lâElbrouz, en Russie. Ensuite, câest le camp de base de lâEverest, puis lâAconcagua pour finalement gravir les plus hauts sommets des 7 continents.
Ă chaque dĂ©part pour une expĂ©dition, elle a comme rituel dans l'avion dâĂ©couter la chanson « Learning to Fly » de Pink Floyd au moment du dĂ©collage. Plusieurs de ses fans l'accompagnent en direct pour ce rituel[8].
Principales ascensions
Les Sept sommets
Monique Richard a complété les Sept sommets le lorsqu'elle a atteint le sommet de l'Everest[9] - [10].
Elle a complété les sept sommets en 32 mois, ce qui est le record féminin canadien pour le temps mis à compléter les sept ascensions[3] - [9].
Année | Montagne | Remarques |
---|---|---|
2009 | Kilimandjaro (5 892 m) | PremiÚre expérience de Richard en altitude[1]. |
2010 | Elbrouz (5 642 m) | |
2011 | Aconcagua (6 962 m) | Ascension effectuée dans des conditions difficiles en raison d'une montée trÚs rapide et du mal aigu des montagnes[4]. |
2011 | Denali (6 190 m) | |
2011 | Puncak Jaya (4 884 m) | (Aussi appelée Pyramide Cartensz.) Hors saison, aucun hélicoptÚre n'est disponible pour la transporter au camp de base. Elle met 6 jours pour s'y rendre à pied dans des pluies torrentielles à travers la jungle. Au retour, en raison d'une guerre civile et de risques de violences, elle est forcée de traverser une zone miniÚre et est séquestrée pendant 6 jours dans un conteneur[4] - [11] - [12]. |
2011 | Massif Vinson (4 892 m) | |
2012 | Everest (8 849 m) | DeuxiÚme tentative, par le versant sud, 6 mois aprÚs une premiÚre expédition en [9]. |
Les montagnes de plus de 8000 m
Monique Richard a effectué cinq expéditions sur les sommets de plus de 8 000 m, dans les chaßnes de l'Himalaya et du Korakoram[13].
Everest
Elle a réalisé trois expéditions sur le mont Everest[13] :
Date | Versant | Altitude atteinte | |
---|---|---|---|
1 | Face sud (NĂ©pal) | 7 300 m | |
2 | Face sud (NĂ©pal) | 8 849 m (sommet) | |
3 | Face nord (Chine) | 8 800 m |
Elle effectue sa premiÚre tentative sur l'Everest du cÎté népalais (face sud) en , hors saison. Une seule autre équipe d'alpinistes se trouve sur la montagne à ce moment. En style alpin, elle atteint alors le camp 3 (7 300 m) mais rebrousse chemin en raison des conditions météorologiques et des importantes quantités de neige. Lors du trek de retour, elle se blesse à la cheville[1].
Lors de sa deuxiÚme expédition en , elle rencontre l'alpiniste Norvégien Arvid Lahti qui deviendra son partenaire pour plusieurs ascensions à travers le monde.
Makalu
En 2014 , elle devient la premiÚre Canadienne a atteindre le sommet de la 5e plus haut montagne au monde, le Makalu. Elle y est parvenu simultanément avec l'alpiniste Al Hancock qui devint le premier Canadien à atteindre ce sommet. Elle demeure à ce jour la seule Canadienne à voir atteint ce sommet[13]. Lors de cette expédition, elle frÎle la mort durant la descente en raison d'une obstruction des voies respiratoires alors qu'elle se trouve dans la zone de la mort[3].
K2
En 2015, elle fait une tentative sur le K2 oĂč elle atteindra l'altitude de 7 300 m. En raison des conditions mĂ©tĂ©o et d'une sĂ©rie d'avalanches, elle doit rebrousser chemin[3]. Aucune Ă©quipe n'a rĂ©ussi Ă atteindre le sommet cette annĂ©e-lĂ [13].
Ces cinq ascensions ont été réalisées avec l'utilisation d'un apport d'oxygÚne. Sur l'Everest en 2013, elle a tenté l'ascension sans oxygÚne mais a finalement décidé d'y avoir recours dans les sections supérieures de la montagne[7] - [14]. Elle décide ultimement de rebrousser chemin trÚs prÚs du sommet, à une altitude de 8 800 m, en raison de facteurs externes qui l'ont affectée psychologiquement; notamment les nombreux cadavres que l'on retrouvait sur cette voie[14].
Mont Logan solo
En 2017, année du 150e anniversaire du Canada, elle fait une premiÚre tentative sur cette montagne avec un compagnon de cordée[6] - [10] - [15] - [16] - [17] - [18] - [19] - [20] - [21]. Ils atteignent alors le plateau sommital mais doivent rebrousser chemin à une altitude d'environ 5 500 m[22].
Le à 14 h 38, Monique Richard atteint en solo le sommet de la montagne la plus élevée au Canada, le mont Logan, par le versant Ouest (Kings Trench).
Il s'agit de la premiĂšre femme Ă atteindre le sommet de cette montagne en solo[17] - [23] - [24] - [25] - [26] - [27] - [28] - [29] - [30] - [31] - [32] - [33].
En 2018, année beaucoup moins achalandée que la précédente, peu d'équipes se trouvent sur la montagne et elle est la premiÚre déposée au camp de base. à aucun moment de l'expédition qui dura 19 jours une autre équipe ne s'est retrouvée devant elle. L'ascension solo devint une ascension en solitaire[34].
Au printemps 2018, les tempĂ©ratures sont particuliĂšrement froides dans cette rĂ©gion du Yukon. Ă ces conditions s'ajoutent plusieurs Ă©preuves ; bris de matĂ©riel, chute dans une crevasse, tempĂȘtes, avalanches[23] - [34] - [35].
AprĂšs avoir atteint le sommet, elle redescend et fait un dĂ©tour imprĂ©vu de plusieurs kilomĂštres qui la force Ă gravir un sous-sommet de 300 m avant de retrouver son chemin. Elle parcours ce jour-lĂ 18 km en 14 heures sur le plateau sommital et retrouve son bivouac vers 1 h 30[8]. Elle parvient Ă retraverser le plateau sommital (sur une distance d'environ 8 km) et regagner le Col Prospector le jour suivant, oĂč, reconnaissant une situation qui se dĂ©gradait en raison des prĂ©dictions mĂ©tĂ©o, des effets physiques de plusieurs jours d'ascension rapide depuis le camp 3, de bris de matĂ©riel et ayant Ă l'esprit les Ă©vĂ©nements tragiques survenus sur Rainier deux ans plus tĂŽt[36], elle prend la dĂ©cision de contacter les services d'urgence de Parcs Canada et de demander une Ă©vacuation[26] - [37] - [25].
L'Ă©vacuation s'avĂšre laborieuse car Richard se trouve Ă ce moment Ă la limite opĂ©rationnelle de l'appareil utilisĂ© par la compagnie mandatĂ©e par Parcs Canada pour les opĂ©rations d'Ă©vacuation (environ 5 500 m)[38]. Les autoritĂ©s de Parcs Canada ont donc demandĂ© Ă deux autres grimpeurs qui Ă©taient sur la montagne d'assister Monique Richard afin qu'elle puisse descendre Ă une altitude plus basse pour ĂȘtre Ă©vacuĂ©e. Ils sont parvenus Ă rejoindre Richard Ă son bivouac oĂč ils l'ont retrouvĂ©e affaiblie mais consciente et l'ont assistĂ© pour descendre en ski jusqu'au camp 4 d'oĂč elle a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©e, Ă une altitude d'environ 5 200 m[34] - [39]. Afin de pouvoir mener Ă bien l'Ă©vacuation, les responsables des opĂ©rations ont dĂ» se procurer du matĂ©riel supplĂ©mentaire. La compagnie d'hĂ©licoptĂšre s'est depuis procurĂ© un nouvel appareil ayant une altitude opĂ©rationnelle plus Ă©levĂ©e (un Airbus AS350-B3e Ăcureuil) qui lui permet d'atteindre toutes les parties supĂ©rieures du mont Logan[38] - [40].
Autres ascensions
Depuis 2009, Monique Richard a atteint les sommets des montagnes suivantes de plus de 4 000 m à travers le monde, et effectué des dizaines d'autres ascensions de plus basse altitude dans diverses chaßnes de montagnes, incluant les Rocheuses canadiennes[8].
Europe
- Mont Blanc, France 4 810 m (voir ci-dessous*)
- Alphubel, Suisse 4 206 m
- Breithorn, Suisse 4 164 m
- Castor, Suisse 4 223 m
- Cervin, Suisse 4 478 m
- Dent Blanche, Suisse 4 357 m
- Fiescherhorn, Suisse 4 049 m
- Jungfrau, Suisse 4 158 m
- Mönch, Suisse 4 107 m
- Mont Rose, Suisse 4 634 m
- Pollux, Suisse 4 092 m
*En 2011, elle effectue l'ascension du mont Blanc Ă partir de l'Are (1 760 m), sans utiliser le tramway du Mont-Blanc pour l'approche jusqu'Ă la Gare du Nid d'Aigle (2 372 m). Hors saison, elle peine a trouver un guide qui acceptera de la guider, mais elle parvient Ă en trouver un et ils complĂštent l'aller-retour en moins de 24 h par la voie normale[8].
Asie
- Ama Dablam, NĂ©pal 6 812 m
- Imja Tse (Island Peak), NĂ©pal 6 189 m
- Kala Patthar, NĂ©pal 5 643 m
- Lobuche, NĂ©pal 6 120 m
Afrique
- Toubkal, Maroc 4 167 m
Amérique du Sud
- Alpamayo, PĂ©rou 5 947 m
- Artesonraju, PĂ©rou 6 025 m
Amérique du Nord
- Rainier, Ătats-Unis 4 392 m
Tragédie sur le mont Rainier
En 2016, Monique Richard vit un incident majeur sur le mont Rainier. Le , elle et son meilleur ami et partenaire de montagne, le NorvĂ©gien Arvid Lahti ont Ă©tĂ© surpris par une tempĂȘte inattendue Ă 3 300 m et sont restĂ©s coincĂ©s toute la nuit par grand froid, dans un blizzard et sans visibilitĂ©[41]. La tempĂ©rature chuta jusqu'Ă -17 C et des rafales Ă plus de 100 km/h balayĂšrent la montagne.
Malheureusement, son ami nâa pas survĂ©cu et dĂ©cĂšde dans ses bras dâhypothermie au petit matin. Elle-mĂȘme affectĂ©e par une hypothermie avancĂ©e, elle trouve la force de redescendre au camp Muir oĂč elle sera secourue par une Ă©quipe de sauveteurs qui s'y trouvait Ă l'entrainement, puis elle est Ă©vacuĂ©e par un hĂ©licoptĂšre des forces armĂ©es amĂ©ricaines[15] - [19].
Cette tragĂ©die affecta profondĂ©ment lâalpiniste[42]. Monique Richard retourna sur le mont Rainier l'annĂ©e suivante pour y installer une plaque commĂ©morative Ă proximitĂ© du camp Muir. Richard commĂ©more chaque annĂ©e sur ses rĂ©seaux sociaux le dĂ©cĂšs de son ami Arvid Lahti[8] - [15].
Un court-métrage produit en 2017 sur la vie de Monique Richard, « L'affront des cimes », relate cet accident et l'impact qu'il a eu sur Monique Richard[43].
Entrainement physique
Monique Richard est reconnue pour sa prĂ©paration physique mĂ©ticuleuse et son entrainement assidu. Elle a pour routine de se lever vers 5 h 15 pour sâentraĂźner, ce qu'elle fait entre 4 et 5 fois par semaine, Ă raison de 2 heures par jour, en cardio et en force musculaire[6] - [7] - [15] - [16] - [20].
Elle a l'habitude d'apporter de lâĂ©quipement d'entrainement lors de ses expĂ©ditions afin de sâentraĂźner lors des pĂ©riodes passĂ©es aux camps de base[7].
Sa prĂ©paration physique est complĂ©mentĂ©e par son travail de factrice oĂč elle parcourt environ 15 km quotidiennement.
Monique Richard accorde une grande importance à l'alimentation avant et pendant ses expéditions.
Elle a utilisé une tente hypobare lors de sa préparation pour son expédition sur l'Everest en 2013[7].
Conférences
Monique Richard présente depuis plusieurs années des conférences auprÚs de divers auditoires, dans les milieux communautaire, scolaire, collégial, universitaire et corporatif afin de partager sa passion et inspirer les gens[8].
Ses confĂ©rences portent sur les thĂšmes de la motivation, du dĂ©passement et de la confiance en soi, de la place des femmes et des jeunes filles dans la sociĂ©tĂ©, de ses expĂ©ditions, notamment son ascension solo sur le mont Logan, de la santĂ© et sĂ©curitĂ©, et sur la sensibilisation et la lutte contre lâintimidation et la violence chez les jeunes.
Philanthropie
Pendant plusieurs annĂ©es, aprĂšs que sa sĆur ait Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e avec cette condition, Monique Richard a collaborĂ© avec l'Association quĂ©bĂ©coise de la fibromyalgie (devenue la SociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise de la fibromyalgie afin de sensibiliser le public Ă ce syndrome qui touche environ 2% Ă 3% de la population canadienne[9] - [44].
En 2019, Monique Richard a décidé de se joindre à la lutte contre l'intimidation et la violence contre les enfants et d'en faire sa cause de prédilection[8].
Annexes
Filmographie
Documentaire : "L'affront des cimes" Film de Florence Pelletier et Caroline CotĂ© (Canada) 2017 â 11 minutes[43]
Reportage
Ăpisode de "Alexis le randonneur" ChaĂźne TVA Sports 2019 - 30 minutes
Notes et références
- « Une vie d'exploits pour Monique Richard », sur Mixte Magazine, (consulté le )
- « Monique Richard Alpiniste », sur www.facebook.com (consulté le )
- Marie Poupart, « Une passionnée des sommets », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
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- « L'alpinisme, le sport de la factrice Monique Richard - Chùtelaine », sur fr.chatelaine.com (consulté le )
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