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Monique Richard (alpiniste)

Monique Richard, née le à Montréal au Canada, est une alpiniste canadienne.

Monique Richard
Monique Richard
Monique Richard en 2019
Biographie
Nationalité Drapeau du Canada Canada
Naissance ,
Montréal
CarriĂšre
Disciplines Alpinisme, Himalayisme
Ascensions notables Premier sommet en solo du mont Logan par une femme, premiĂšre Canadienne au sommet du Makalu
Plus haut sommet Everest (8 849 m)
Profession Factrice
Autres activités ConférenciÚre

Sept sommets

Biographie

Monique Richard est nĂ©e Ă  MontrĂ©al dans un milieu modeste et a vĂ©cu dans plusieurs familles d'accueil[1]. Au cours de son enfance, elle a Ă©tĂ© sujette Ă  de la violence physique et psychologique[2]. TrĂšs tĂŽt, c’est Ă  travers le sport qu’elle apprend Ă  canaliser ses Ă©motions en dĂ©veloppant sa fougue et son goĂ»t pour l’action, et elle se dĂ©marque rapidement Ă  ce niveau par ses talents, ses performances et ses capacitĂ©s physiques[3].

À 22 ans, elle a beaucoup d'Ă©nergie et dĂ©sire dĂ©couvrir le monde. Souvent au chĂŽmage, ou employĂ©e au salaire minimum, elle termine ses Ă©tudes secondaires, et passe ses journĂ©es dans les bibliothĂšques oĂč elle dĂ©couvre la littĂ©rature et les arts. Par les livres, elle dĂ©veloppe un grand intĂ©rĂȘt pour l'Europe, la culture et les voyages, mais sa situation augmente son sentiment d'impuissance et de frustration. Ne voyant pas la lumiĂšre au bout du tunnel, elle se sent prise au piĂšge, et elle sombre dans une profonde dĂ©prime, au point de penser Ă  mettre fin Ă  ses jours[3].

C’est alors qu’un Ă©vĂ©nement inattendu change complĂštement sa vie. Un jour, un ami lui apporte une annonce de journal publiĂ©e par une famille suisse Ă  la recherche d’une jeune femme du QuĂ©bec pour s’occuper des enfants et des tĂąches mĂ©nagĂšres pour une pĂ©riode d’un an. Trois mois aprĂšs avoir rĂ©pondu Ă  cette annonce, elle s’envole vers la Suisse. Monique Richard dĂ©couvre enfin l’Europe. Elle y restera finalement 6 mois de plus que prĂ©vu[3].

De retour au Québec, elle obtient un diplÎme en art et lettres tout en continuant ses voyages. Elle a visité à ce jour plus de 40 pays.

En 2006, propriĂ©taire d’un bistro avec son conjoint de l’époque, elle replonge dans une autre pĂ©riode de dĂ©prime. C’est aprĂšs avoir exprimĂ© Ă  sa thĂ©rapeute son besoin de simplicitĂ©, de voyage et d’authenticitĂ© que cette derniĂšre lui parle du chemin de Compostelle. En moins de deux mois, elle vend son commerce et part seule sur les routes d’Europe pour parcourir 1 600 kilomĂštres en 8 semaines[3] - [4] - [5].

Au retour, n’ayant plus de travail, mais voulant en quelque sorte poursuivre le chemin, elle est devenue factrice pour Postes Canada[4] - [6] - [7].

La dĂ©couverte de la montagne arrive tardivement avec la randonnĂ©e GR20 en Corse, alors qu’elle a 34 ans. Monique Richard dĂ©couvre enfin son bien-ĂȘtre dans cet environnement.

En 2009, le Kilimandjaro sera sa premiĂšre expĂ©rience en altitude. AprĂšs l’ascension, elle fait un safari oĂč pour la premiĂšre fois elle tombe nez Ă  nez avec un lĂ©opard, son animal fĂ©tiche[4].

Au retour, elle se plonge dans des lectures sur l’alpinisme, rencontre des gens du milieu, assiste Ă  des confĂ©rences et se joint rapidement Ă  une expĂ©dition sur le toit de l’Europe, l’Elbrouz, en Russie. Ensuite, c’est le camp de base de l’Everest, puis l’Aconcagua pour finalement gravir les plus hauts sommets des 7 continents.

À chaque dĂ©part pour une expĂ©dition, elle a comme rituel dans l'avion d’écouter la chanson « Learning to Fly » de Pink Floyd au moment du dĂ©collage. Plusieurs de ses fans l'accompagnent en direct pour ce rituel[8].

Principales ascensions

Les Sept sommets

Monique Richard a complété les Sept sommets le lorsqu'elle a atteint le sommet de l'Everest[9] - [10].

Elle a complété les sept sommets en 32 mois, ce qui est le record féminin canadien pour le temps mis à compléter les sept ascensions[3] - [9].

Année Montagne Remarques
2009 Kilimandjaro (5 892 m) PremiĂšre expĂ©rience de Richard en altitude[1].
2010 Elbrouz (5 642 m)
2011 Aconcagua (6 962 m) Ascension effectuĂ©e dans des conditions difficiles en raison d'une montĂ©e trĂšs rapide et du mal aigu des montagnes[4].
2011 Denali (6 190 m)
2011 Puncak Jaya (4 884 m) (Aussi appelĂ©e Pyramide Cartensz.) Hors saison, aucun hĂ©licoptĂšre n'est disponible pour la transporter au camp de base. Elle met 6 jours pour s'y rendre Ă  pied dans des pluies torrentielles Ă  travers la jungle. Au retour, en raison d'une guerre civile et de risques de violences, elle est forcĂ©e de traverser une zone miniĂšre et est sĂ©questrĂ©e pendant 6 jours dans un conteneur[4] - [11] - [12].
2011 Massif Vinson (4 892 m)
2012 Everest (8 849 m) DeuxiĂšme tentative, par le versant sud, 6 mois aprĂšs une premiĂšre expĂ©dition en [9].

Les montagnes de plus de 8000 m

Monique Richard a effectué cinq expéditions sur les sommets de plus de 8 000 m, dans les chaßnes de l'Himalaya et du Korakoram[13].

Everest

Monique Richard et Tenzing Sherpa prĂšs du sommet de l'Everest en 2012

Elle a réalisé trois expéditions sur le mont Everest[13] :

Date Versant Altitude atteinte
1 Face sud (NĂ©pal) 7 300 m
2 Face sud (NĂ©pal) 8 849 m (sommet)
3 Face nord (Chine) 8 800 m

Elle effectue sa premiÚre tentative sur l'Everest du cÎté népalais (face sud) en , hors saison. Une seule autre équipe d'alpinistes se trouve sur la montagne à ce moment. En style alpin, elle atteint alors le camp 3 (7 300 m) mais rebrousse chemin en raison des conditions météorologiques et des importantes quantités de neige. Lors du trek de retour, elle se blesse à la cheville[1].

Lors de sa deuxiÚme expédition en , elle rencontre l'alpiniste Norvégien Arvid Lahti qui deviendra son partenaire pour plusieurs ascensions à travers le monde.

Makalu

Vue de la face sud-ouest du Makalu.

En 2014 , elle devient la premiÚre Canadienne a atteindre le sommet de la 5e plus haut montagne au monde, le Makalu. Elle y est parvenu simultanément avec l'alpiniste Al Hancock qui devint le premier Canadien à atteindre ce sommet. Elle demeure à ce jour la seule Canadienne à voir atteint ce sommet[13]. Lors de cette expédition, elle frÎle la mort durant la descente en raison d'une obstruction des voies respiratoires alors qu'elle se trouve dans la zone de la mort[3].

K2

Monique Richard sur le K2 en 2015

En 2015, elle fait une tentative sur le K2 oĂč elle atteindra l'altitude de 7 300 m. En raison des conditions mĂ©tĂ©o et d'une sĂ©rie d'avalanches, elle doit rebrousser chemin[3]. Aucune Ă©quipe n'a rĂ©ussi Ă  atteindre le sommet cette annĂ©e-lĂ [13].

Ces cinq ascensions ont été réalisées avec l'utilisation d'un apport d'oxygÚne. Sur l'Everest en 2013, elle a tenté l'ascension sans oxygÚne mais a finalement décidé d'y avoir recours dans les sections supérieures de la montagne[7] - [14]. Elle décide ultimement de rebrousser chemin trÚs prÚs du sommet, à une altitude de 8 800 m, en raison de facteurs externes qui l'ont affectée psychologiquement; notamment les nombreux cadavres que l'on retrouvait sur cette voie[14].

Mont Logan solo

Vue du mont Logan depuis le champ de glace Kluane.

En 2017, année du 150e anniversaire du Canada, elle fait une premiÚre tentative sur cette montagne avec un compagnon de cordée[6] - [10] - [15] - [16] - [17] - [18] - [19] - [20] - [21]. Ils atteignent alors le plateau sommital mais doivent rebrousser chemin à une altitude d'environ 5 500 m[22].

Le à 14 h 38, Monique Richard atteint en solo le sommet de la montagne la plus élevée au Canada, le mont Logan, par le versant Ouest (Kings Trench).

Il s'agit de la premiĂšre femme Ă  atteindre le sommet de cette montagne en solo[17] - [23] - [24] - [25] - [26] - [27] - [28] - [29] - [30] - [31] - [32] - [33].

En 2018, annĂ©e beaucoup moins achalandĂ©e que la prĂ©cĂ©dente, peu d'Ă©quipes se trouvent sur la montagne et elle est la premiĂšre dĂ©posĂ©e au camp de base. À aucun moment de l'expĂ©dition qui dura 19 jours une autre Ă©quipe ne s'est retrouvĂ©e devant elle. L'ascension solo devint une ascension en solitaire[34].

Au printemps 2018, les tempĂ©ratures sont particuliĂšrement froides dans cette rĂ©gion du Yukon. À ces conditions s'ajoutent plusieurs Ă©preuves ; bris de matĂ©riel, chute dans une crevasse, tempĂȘtes, avalanches[23] - [34] - [35].

Monique Richard durant l'ascension solo du mont Logan (Kings Peak en arriĂšre-plan)

AprĂšs avoir atteint le sommet, elle redescend et fait un dĂ©tour imprĂ©vu de plusieurs kilomĂštres qui la force Ă  gravir un sous-sommet de 300 m avant de retrouver son chemin. Elle parcours ce jour-lĂ  18 km en 14 heures sur le plateau sommital et retrouve son bivouac vers 1 h 30[8]. Elle parvient Ă  retraverser le plateau sommital (sur une distance d'environ 8 km) et regagner le Col Prospector le jour suivant, oĂč, reconnaissant une situation qui se dĂ©gradait en raison des prĂ©dictions mĂ©tĂ©o, des effets physiques de plusieurs jours d'ascension rapide depuis le camp 3, de bris de matĂ©riel et ayant Ă  l'esprit les Ă©vĂ©nements tragiques survenus sur Rainier deux ans plus tĂŽt[36], elle prend la dĂ©cision de contacter les services d'urgence de Parcs Canada et de demander une Ă©vacuation[26] - [37] - [25].

L'Ă©vacuation s'avĂšre laborieuse car Richard se trouve Ă  ce moment Ă  la limite opĂ©rationnelle de l'appareil utilisĂ© par la compagnie mandatĂ©e par Parcs Canada pour les opĂ©rations d'Ă©vacuation (environ 5 500 m)[38]. Les autoritĂ©s de Parcs Canada ont donc demandĂ© Ă  deux autres grimpeurs qui Ă©taient sur la montagne d'assister Monique Richard afin qu'elle puisse descendre Ă  une altitude plus basse pour ĂȘtre Ă©vacuĂ©e. Ils sont parvenus Ă  rejoindre Richard Ă  son bivouac oĂč ils l'ont retrouvĂ©e affaiblie mais consciente et l'ont assistĂ© pour descendre en ski jusqu'au camp 4 d'oĂč elle a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©e, Ă  une altitude d'environ 5 200 m[34] - [39]. Afin de pouvoir mener Ă  bien l'Ă©vacuation, les responsables des opĂ©rations ont dĂ» se procurer du matĂ©riel supplĂ©mentaire. La compagnie d'hĂ©licoptĂšre s'est depuis procurĂ© un nouvel appareil ayant une altitude opĂ©rationnelle plus Ă©levĂ©e (un Airbus AS350-B3e Écureuil) qui lui permet d'atteindre toutes les parties supĂ©rieures du mont Logan[38] - [40].

Autres ascensions

Depuis 2009, Monique Richard a atteint les sommets des montagnes suivantes de plus de 4 000 m à travers le monde, et effectué des dizaines d'autres ascensions de plus basse altitude dans diverses chaßnes de montagnes, incluant les Rocheuses canadiennes[8].

Vue du Cervin avec l'arĂȘte du Hörnli qui sĂ©pare la face nord (Ă  droite) de la face est (Ă  gauche)

Europe

*En 2011, elle effectue l'ascension du mont Blanc Ă  partir de l'Are (1 760 m), sans utiliser le tramway du Mont-Blanc pour l'approche jusqu'Ă  la Gare du Nid d'Aigle (2 372 m). Hors saison, elle peine a trouver un guide qui acceptera de la guider, mais elle parvient Ă  en trouver un et ils complĂštent l'aller-retour en moins de 24 h par la voie normale[8].

Vue d'Ama Dablam depuis le village de Tengboche dans la vallée du Khumbu Himal (Népal).

Asie

Afrique

Amérique du Sud

Amérique du Nord

Tragédie sur le mont Rainier

Plaque installée sur le mont Rainier par Monique Richard en hommage à Arvid Lahti.

En 2016, Monique Richard vit un incident majeur sur le mont Rainier. Le , elle et son meilleur ami et partenaire de montagne, le NorvĂ©gien Arvid Lahti ont Ă©tĂ© surpris par une tempĂȘte inattendue Ă  3 300 m et sont restĂ©s coincĂ©s toute la nuit par grand froid, dans un blizzard et sans visibilitĂ©[41]. La tempĂ©rature chuta jusqu'Ă  -17 C et des rafales Ă  plus de 100 km/h balayĂšrent la montagne.

Malheureusement, son ami n’a pas survĂ©cu et dĂ©cĂšde dans ses bras d’hypothermie au petit matin. Elle-mĂȘme affectĂ©e par une hypothermie avancĂ©e, elle trouve la force de redescendre au camp Muir oĂč elle sera secourue par une Ă©quipe de sauveteurs qui s'y trouvait Ă  l'entrainement, puis elle est Ă©vacuĂ©e par un hĂ©licoptĂšre des forces armĂ©es amĂ©ricaines[15] - [19].

Cette tragĂ©die affecta profondĂ©ment l’alpiniste[42]. Monique Richard retourna sur le mont Rainier l'annĂ©e suivante pour y installer une plaque commĂ©morative Ă  proximitĂ© du camp Muir. Richard commĂ©more chaque annĂ©e sur ses rĂ©seaux sociaux le dĂ©cĂšs de son ami Arvid Lahti[8] - [15].

Un court-métrage produit en 2017 sur la vie de Monique Richard, « L'affront des cimes », relate cet accident et l'impact qu'il a eu sur Monique Richard[43].

Entrainement physique

Monique Richard Ă  l'entrainement

Monique Richard est reconnue pour sa prĂ©paration physique mĂ©ticuleuse et son entrainement assidu. Elle a pour routine de se lever vers 5 h 15 pour s’entraĂźner, ce qu'elle fait entre 4 et 5 fois par semaine, Ă  raison de 2 heures par jour, en cardio et en force musculaire[6] - [7] - [15] - [16] - [20].

Elle a l'habitude d'apporter de l’équipement d'entrainement lors de ses expĂ©ditions afin de s’entraĂźner lors des pĂ©riodes passĂ©es aux camps de base[7].

Sa prĂ©paration physique est complĂ©mentĂ©e par son travail de factrice oĂč elle parcourt environ 15 km quotidiennement.

Monique Richard accorde une grande importance à l'alimentation avant et pendant ses expéditions.

Elle a utilisé une tente hypobare lors de sa préparation pour son expédition sur l'Everest en 2013[7].

Conférences

Conférence "Logan Solo" devant des étudiants universitaires (2018)

Monique Richard présente depuis plusieurs années des conférences auprÚs de divers auditoires, dans les milieux communautaire, scolaire, collégial, universitaire et corporatif afin de partager sa passion et inspirer les gens[8].

Ses confĂ©rences portent sur les thĂšmes de la motivation, du dĂ©passement et de la confiance en soi, de la place des femmes et des jeunes filles dans la sociĂ©tĂ©, de ses expĂ©ditions, notamment son ascension solo sur le mont Logan, de la santĂ© et sĂ©curitĂ©, et sur la sensibilisation et la lutte contre l’intimidation et la violence chez les jeunes.

Philanthropie

Pendant plusieurs annĂ©es, aprĂšs que sa sƓur ait Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e avec cette condition, Monique Richard a collaborĂ© avec l'Association quĂ©bĂ©coise de la fibromyalgie (devenue la SociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise de la fibromyalgie afin de sensibiliser le public Ă  ce syndrome qui touche environ 2% Ă  3% de la population canadienne[9] - [44].

En 2019, Monique Richard a décidé de se joindre à la lutte contre l'intimidation et la violence contre les enfants et d'en faire sa cause de prédilection[8].

Annexes

Filmographie

Documentaire : "L'affront des cimes" Film de Florence Pelletier et Caroline CotĂ© (Canada) 2017 – 11 minutes[43]

Reportage

Épisode de "Alexis le randonneur" Chaüne TVA Sports 2019 - 30 minutes

Notes et références

  1. « Une vie d'exploits pour Monique Richard », sur Mixte Magazine, (consulté le )
  2. « Monique Richard Alpiniste », sur www.facebook.com (consulté le )
  3. Marie Poupart, « Une passionnée des sommets », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  4. « À l'assaut des toits du monde », sur Le Devoir, (consultĂ© le )
  5. « L'alpinisme, le sport de la factrice Monique Richard - Chùtelaine », sur fr.chatelaine.com (consulté le )
  6. « Monique Richard Ă  l’assaut du mont Logan », sur auroreboreale.ca (consultĂ© le )
  7. Marie Tison, « Alpinistes Ă  l'entraĂźnement », La Presse,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  8. « Monique Richard Alpiniste », sur www.facebook.com (consulté le )
  9. Axel Marchand-Lamothe, « Sur le toit du monde », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  10. « Seule sur le mont Logan », sur La Presse+, (consulté le )
  11. Stéphanie Fortier, « Une Québécoise prisonniÚre pendant six jours », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  12. « Retour heureux pour Monique Richard », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  13. « The Himalayan Database, The Expedition Archives of Elizabeth Hawley », sur www.himalayandatabase.com (consulté le )
  14. Espaces, « Monique Richard : tenter l’Everest
 sans oxygĂšne! », sur Espaces (consultĂ© le )
  15. « Atteindre le climax à deux: la périlleuse ascension du plus haut sommet du Canada », sur HuffPost Québec, (consulté le )
  16. Étienne ParĂ©, « AprĂšs l’Everest, elle vise le mont Logan », sur Le Journal de QuĂ©bec (consultĂ© le )
  17. (en) « Montreal mountain climber aims to be first solo woman to summit Mount Logan », sur theglobeandmail.com, 15 qvril 2018 (consulté le )
  18. (en-CA) News et Canada, « After turning back 12 hours from top, Montreal woman will try again to summit Mount Logan | National Post », (consulté le )
  19. (en) KelownaNow, « Monique Richard hopes to become the 1st woman to solo Canada's highest peak », sur KelownaNow (consulté le )
  20. La rédaction, « Monique Richard : tentative d'ascension du mont Logan en solo », sur Kairn, (consulté le )
  21. Sidhartha Banerjee, La Presse canadienne, « Une QuĂ©bĂ©coise veut devenir la premiĂšre femme Ă  atteindre le sommet du mont Logan », sur L’actualitĂ© (consultĂ© le )
  22. Zone Sports- ICI.Radio-Canada.ca, « Monique Richard se lance en solo sur le mont Logan », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  23. (en-US) « Monique Richard is First Woman to Solo Mount Logan », sur Gripped Magazine, (consulté le )
  24. (en-US) « Montrealer Monique Richard Going for Mount Logan Solo », sur Gripped Magazine, (consulté le )
  25. (en-US) « Monique Richard Rescued After Record-Breaking Mount Logan Solo », sur Rock and Ice (consulté le )
  26. (en) « Quebec woman calls for rescue after historic summit of Mount Logan », sur CBC.ca, (consulté le )
  27. (en) « Quebec woman reaches summit of Mount Logan in solo trek », sur CBC.ca, (consulté le )
  28. Zone Sports- ICI.Radio-Canada.ca, « Une Montréalaise devient la premiÚre femme à escalader en solo le mont Logan », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  29. (en) « Quebec woman tops Canada’s highest peak in solo trek », sur theglobeandmail.com, (consultĂ© le )
  30. (en-CA) P. M. N. Canada, « Quebec woman reaches summit of Mount Logan in solo trek | National Post », (consulté le )
  31. « Une Québécoise veut atteindre le sommet du mont Logan, au Yukon », sur Le Devoir (consulté le )
  32. « Une Montréalaise réalise un exploit sur le mont Logan », sur lapresse.ca, (consulté le )
  33. Sidhartha Banerjee, La Presse canadienne, « Une MontrĂ©alaise devient la premiĂšre femme Ă  escalader en solo le mont Logan », sur L’actualitĂ© (consultĂ© le )
  34. Zone Sports- ICI.Radio-Canada.ca, « Monique Richard raconte son évacuation du mont Logan : « J'ai été trÚs chanceuse » », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  35. (en) « Mount Logan hiker nears summit », sur pressreader.com, (consulté le )
  36. « Les Machines - Épisode 28 - Monique Richard », sur PodBean.com, (consultĂ© le )
  37. (en-US) « Monique Richard Rescued off Logan After Summit », sur Gripped Magazine, (consulté le )
  38. Steve Drinkwater, « Un hĂ©licoptĂšre conçu pour l’altitude desservira le Nord », sur COPA, (consultĂ© le )
  39. « Une alpiniste qui a vaincu la plus haute montagne au Canada », sur 985fm.ca, (consulté le )
  40. (en) « New high-altitude rescue helicopter ready to save lives in Yukon », sur www.cbc.ca, (consulté le )
  41. « Les nouvelles du jour », sur La Presse+, (consulté le )
  42. Julie Turgeon, « LA CAUSE DES ENDEUILLÉS EN ALTITUDE », sur Journal d'Outremont (consultĂ© le )
  43. « Bande-annonce ❘ L'Affront des cimes ❘ 2017 », sur Vimeo (consultĂ© le )
  44. « Qu'est-ce que la fibromyalgie », sur Société québécoise de la fibromyalgie (consulté le )

Articles connexes

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