Mondicourt
Mondicourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Mondicourt | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Gomes 2020-2026 |
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Code postal | 62760 | ||||
Code commune | 62583 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
561 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 111 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 10′ 28″ nord, 2° 27′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 169 m |
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Superficie | 5,06 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 179 habitants en 2019.
Géographie
Locaisation
Le village est situé sur l'ancienne route nationale 25, entre Pommera et La Herlière. Arras se trouve à 35 km par la route, Amiens à 40 km tandis que Doullens n'est qu'à 9 km.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Paysages
La commune s'inscrit dans l'est du « paysage du val d’Authie » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1] - [1].
Ce paysage, qui concerne 83 communes, se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé de 70% en culture[2].
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : la vallée de la Quillienne, ses vallons adjacents et bois d'Orville, d’une superficie de 2 143 hectares et d'une altitude variant de 65 à 154 mètres. Cette vallée associe des influences thermophiles dans les lisières et sur les pelouses et un caractère psychrophile au niveau des forêts de ravins. Une partie du site est occupée par l’agriculture intensive[3].
Urbanisme
Typologie
Mondicourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [4] - [5] - [6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,1 %), prairies (10 %), zones urbanisées (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), forêts (4,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Mondricurt vers 1170 (titres de Hte-Avesnes, p. 10), Mondricuria en 1203 (cart. de Marœuil, f° 102 r°), Mondricort en 1295 (ch. d’Art., Ricouart, p. 329), Mourdricourt en 1469 (Arch. nat., J. 1003, f° 19 v°), Monrdricourt en 1515 (Arch. nat., J. 1005, n° 2)[11].
Les localités portant un nom en -court sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages. L'appellatif toponymique -court (> français moderne cour) est issu du gallo-roman CŌRTE qui signifie « cour de ferme, ferme ». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle[Note 4] - [12]. En effet, les toponymes en -court typiques de l'extrême nord et nord-est de la France sont calqués sur les noms de lieux en -hof, -hov, -hoffen, -hoven « cour de ferme, ferme » des pays de langue germanique (Flandres, Alsace-Lorraine, Pays-Bas, Allemagne), ainsi aux Béthencourt, Bétancourt, etc. correspondent Bettenhof, Bettenhoffen, Bettenhoven, etc.
Histoire
Le village a été avant la Révolution française le siège d'une seigneurie, longtemps possédée par la famille de Beauffort. Le fief est devenu ultérieurement un marquisat[13].
Mondicourt, en 1789, faisait partie de la sénéchaussée de Saint-Pol et suivait la coutume d’Artois[11].
Pendant la Première Guerre mondiale, Mondicourt était à proximité du front de l'Artois. Des troupes, par exemple des soldats relevés du front, sont venues cantonner (récupérer, compléter les effectifs, ...) sur la commune, ainsi en novembre 1914[14].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune faisait partie de la communauté de communes des Deux Sources, créée en 2008.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité s'est scindée, et ses communes ont rejoint d'autres intercommunalités.
C'est ainsi que Mondicourt a rejoint la communauté de communes des Campagnes de l'Artois, créée le par la fusion d'une partie des communautés de communes des Deux sources, de l'Atrébatie et de la Porte des Vallées.
Circonscriptions administratives
La commune faisait partie de 1801 à 1930 du canton d'Avesnes-le-Comte, date à laquelle elle a été intégrée au canton de Pas-en-Artois [15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune réintègre le canton d'Avesnes-le-Comte.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1958 de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2020, la commune comptait 561 habitants[Note 5], en diminution de 10,81 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 277 hommes pour 298 femmes, soit un taux de 51,83 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Les élèves de l'école élémentaire relèvent du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) Mondicourt-Pommera[28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'usine Chocorêve, les chocolateries Ibled.
- Cette usine a été démolie en 2009
- Son histoire est conservée dans un micro musée à Mondicourt.
- Église Saint-Maurice.
- Le monument aux morts.
- L'église.
- Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Gilles de Beauffort, (famille de Beauffort), écuyer, seigneur de Mondicourt, est devenu chevalier par lettres données à Madrid (à l'époque la région est détenue par l'Espagne) le . Dans sa jeunesse, il a participé à différents sièges : siège de Bouchain, siège de Cambrai, siège de Doullens (en 1595), il a combattu devant Amiens et il a accompagné le prince de Ligne (Lamoral Ier de Ligne) dans l'ambassade que celui-ci a faite auprès du roi très chrétien (le roi de France) pour le féliciter de son mariage (mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche). Une de ses filles est mariée avec le comte de Dampierre, frère et héritier du dernier comte de ce nom, mort en étant général d'armée en Hongrie[29]. Son fils Robert de Beauffort a également été fait chevalier par lettres données à Madrid le [30].
- Philippe Louis de Beauffort, chevalier, seigneur et marquis de Mondicourt, capitaine de cuirassiers au service du roi d'Espagne, est mort en 1698 [13].
- Charles Antoine de Beauffort, seigneur de Mondicourt, bénéficie en mars 1735, de lettres données à Versailles, l'autorisant à prendre le titre de marquis, à l'appliquer sur la terre de son choix, et à porter sur l'écu de ses armes une couronne de marquis. Il est le chef de nom et d'armes de la famille de Beauffort. Il a longtemps servi en qualité de capitaine de dragons après avoir levé une compagnie à ses frais, et a deux frères et un fils au service du roi[31].
- René Ibled, ancien maire, directeur de la chocolaterie ;
- Joseph Wattebled (1885-1979), photographe.
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
Notes
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Proposition émise en 1976, par Maurice Lebègue, professeur de Français à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d’Authie », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013768 - Vallée de la Quillienne, ses vallons adjacents et bois d'Orville », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 257.
- Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p. 71 à p. 80, (ISBN 978-2-862-53265-3).
- Louis Moreri, Le Grand dictionnaire historique ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Tome 7, Paris, 1759, p. 646, lire en ligne.
- « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Mondicourt : une nouvelle élection le 28 juin suite au décès du maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas André, « Le bilan des maires - Mondicourt - Roland Ladan: L’environnement au cœur des préoccupations du mandat : Roland Ladan termine son deuxième mandat avec l’envie de poursuivre sa fonction. Il sera candidat en mars. En attendant, les nouveaux challenges, il fait le point sur les dernières réalisations communales. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Mondicourt: Un nouveau mandat pour Roland Ladan », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas André, « Mondicourt (projet du maire) : «Il nous manque de la place pour construire» : Le maire de Mondicourt entame un troisième mandat qui sera celui de la consolidation des acquis. Un seul souci : disposer de terrain libéré pour permettre à de nouveaux habitants de s’installer et de construire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Mondicourt : Stéphane Gomès, élu maire, avec un adjoint supplémentaire : Stéphane Gomès, 48 ans, a été élu maire samedi après-midi par la nouvelle équipe municipale. Des élections partielles s’étaient tenues dimanche dernier pour élire un conseiller, suite au décès brutal de l’ancien maire Roland Ladan », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « J’ai été élu pour la première fois en 2001 et j’étais premier adjoint. J’ai ensuite fait un mandat comme conseiller avant de retrouver le poste de premier adjoint lors de ce troisième mandat ».
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mondicourt (62583) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Site de la mairie de Pommera.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 35, lire en ligne.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 39, lire en ligne.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 77, lire en ligne.