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Monaco au Concours Eurovision de la chanson

Monaco a participé au Concours Eurovision de la chanson, de sa quatrième édition, en 1959, jusqu’à sa vingt-quatrième édition, en 1979 ; puis de sa quarante-neuvième édition, en 2004, à sa cinquante-et-unième édition, en 2006. Le pays a remporté la victoire à une reprise, en 1971[1].

Monaco au Concours Eurovision
Image illustrative de l’article Monaco au Concours Eurovision de la chanson
Pays Drapeau de Monaco Monaco
Radiodiffuseur TMC
Participations
1re participation Eurovision 1959
Participations 24 (en 2006)
Meilleure place MĂ©daille d'or, Europe 1er (en 1971)
Moins bonne place Dernier (en 1959 et 1966)
Liens externes
Page officielle du diffuseur
Page sur Eurovision.tv

Pour la participation la plus récente, voir :
Monaco au Concours Eurovision de la chanson 2006

Participation

Le pays a donc participé durant vingt-et-un ans, de 1959 à 1979, ne manquant aucune édition ; puis à nouveau durant trois ans, de 2004 à 2006[1].

En 1980, Monaco décida de se retirer pour des raisons financières et ne revint qu'en 2004, après une absence de vingt-cinq ans[2]. Mais en 2007, le pays décida de se retirer à nouveau, à la suite de trois éliminations consécutives en demi-finale[3].

RĂ©sultats

Monaco a remporté le concours une seule fois, en 1971, avec la chanson Un banc, un arbre, une rue, interprétée par Séverine[4]. Cette victoire demeure particulière dans l'histoire du concours, puisque l'interprète, les auteurs et le chef d'orchestre de la chanson étaient tous français. Séverine alla jusqu'à déclarer qu'elle n'avait jamais mis un pied de sa vie à Monaco, oubliant qu'elle avait tourné la vidéo de promotion sur le Rocher[5]. Séverine ne fut jamais payée pour sa victoire. Son producteur se montra malhonnête, la volant de ses gains. Malgré un procès, elle ne put jamais récupérer ce qui lui était dû[6]. Elle demeura malgré tout une grande amatrice du concours, affirmant : « J’annule tout, de sorte à ne jamais manquer le concours. Année après année, cela demeure toujours aussi merveilleux[7].»

Le pays a terminé à une reprise, à la deuxième place (en 1962) et à trois reprises, à la troisième place (en 1960, 1964 et 1976). A contrario, Monaco a terminé à la dernière place, à deux reprises (en 1959 et 1966) et a obtenu un nul point à une reprise (en 1966)[1].

Monaco fait partie des huit pays participants à avoir terminé à la dernière place lors de leurs débuts, avec l’Autriche (en 1957), le Portugal (en 1964), Malte (en 1971), la Turquie (en 1975), la Lituanie (en 1994), la Tchéquie (en 2007) et Saint-Marin (en 2008).

Pays hĂ´te

Monaco n’a jamais organisé le concours. Le pays, qui avait remporté l'édition 1971, avait initialement décidé d'organiser seul l'édition 1972. La première idée fut d'opter pour un événement en extérieur et de reculer la date du concours jusqu'en [8]. Cependant, faute de financement et de matériel adéquat, les responsables de la télévision monégasque durent requérir l'aide de la télévision publique française, qui accepta d'organiser le concours. Les discussions n'aboutirent cependant jamais. La télévision monégasque souhaitait que le concours se tienne à Monaco ; la télévision française, en France. Les responsables monégasques renoncèrent alors définitivement à l'organisation et s'en remirent à l'UER[9]. Celle-ci sollicita l'Espagne et l'Allemagne, qui avaient terminé aux deuxième et troisième places. Les deux pays déclinèrent et ce fut finalement la BBC qui en eut la charge[8]. Monaco devint ainsi le seul pays vainqueur à ne jamais avoir accueilli le concours sur son sol.

Faits notables

En 1967, la chanson monégasque, Boum Badaboum, avait été composée par Serge Gainsbourg. Il s’agit de sa deuxième contribution au concours, après Poupée de cire, poupée de son, qui avait remporté le grand prix en 1965[10]. Le chef d'orchestre monégasque, Aimé Barelli, n'était autre que le père de l'interprète, Minouche Barelli.

En 1969, le représentant monégasque, Jean-Jacques, fut le premier enfant à participer au concours. Il était alors âgé de treize ans[11].

En 1970, la représentante monégasque, Dominique Dussault, chanta un hommage à Marlène Dietrich, regrettant de ne pouvoir lui ressembler. Au troisième couplet, elle fit deux imitations de la star, en allemand et en anglais[12].

Représentants

  • Première place
  • Deuxième place
  • Troisième place
  • Dernière place

Qualification automatique en finale
Élimination en demi-finale

Galerie

Chefs d'orchestre, commentateurs et porte-paroles

Historique de vote

Depuis 1975, Monaco a attribué en finale le plus de points à :

Rang Pays Points
1 Drapeau de la France France 53
2 Drapeau de la Grande-Bretagne Royaume-Uni 42
3 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 32
4 Drapeau d'Israël Israël 31
5 Drapeau de la Grèce Grèce 27
= Drapeau de la Suisse Suisse 27

Depuis 1975, Monaco a reçu en finale le plus de points de la part de :

Rang Pays Points
1 Drapeau de l'Italie Italie 33
2 Drapeau de la Grande-Bretagne Royaume-Uni 24
3 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 23
4 Drapeau de la Suède Suède 22
5 Drapeau d'Israël Israël 19

Notes et références

  1. « Monaco in the Eurovision Song Contest », sur eurovision.tv (consulté le )
  2. « Eurovision Song Contest The Hague 1980 », sur eurovision.tv (consulté le )
  3. « eurovision.tv/page/history/by-… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  4. « Eurovision Song Contest Dublin 1971 », sur eurovision.tv (consulté le )
  5. KENNEDY O’CONNOR John, The Eurovision Song Contest. 50 Years. The Official History, Londres, Carlton Books Limited, 2005, p. 47.
  6. HAUTIER Jean-Pierre, La folie de l’Eurovision, Bruxelles, Éditions de l’Arbre, 2010, p. 37.
  7. FEDDERSEN Jan & LYTTLE Ivor, Congratulations. 50 Years of The Eurovision Song Contest. The Official DVD. 1956-1980, Copenhague, CMC Entertainement, 2005, p. 7.
  8. « Seeking out more about the 1972 contest? », sur eurovision.tv (consulté le )
  9. KENNEDY O’CONNOR John, op.cit., p. 48.
  10. FEDDERSEN Jan & LYTTLE Ivor, op.cit., p. 12.
  11. KENNEDY O’CONNOR John, op.cit., p. 37.
  12. KENNEDY O’CONNOR John, op.cit., p. 43.
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