Mions
Mions [mjÉÌs] est une commune française situĂ©e dans la mĂ©tropole de Lyon en rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes. Les habitants de Mions sont appelĂ©s les Miolands[1].
Mions | |||||
La mairie de Mions. | |||||
HĂ©raldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂŽne-Alpes | ||||
Département | Circonscription départementale du RhÎne | ||||
MĂ©tropole | MĂ©tropole de Lyon | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Claude Cohen 2020-2026 |
||||
Code postal | 69780 | ||||
Code commune | 69283 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Miolands | ||||
Population municipale |
13 684 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 184 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 39âČ 47âł nord, 4° 57âČ 22âł est | ||||
Altitude | Min. 167 m Max. 250 m |
||||
Superficie | 11,56 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
| |||||
Liens | |||||
Site web | mions.fr | ||||
GĂ©ographie
Situation
Mions fait partie de la métropole du Grand Lyon. Située à 15 km au sud-est de Lyon, elle fait partie des communes dites de l'Est lyonnais.
Elle est composée d'un relief principalement plat, bien que l'est de la commune se situe sur une petite colline.
Le nord de la ville regroupe plusieurs zones d'activités et d'industries desservies par l'A46, alors que le reste des 1 156 ha de la commune est essentiellement une grande zone pavillonnaire.
Mions est limitrophe de cinq communes :
Urbanisme
Typologie
Mions est une commune urbaine au sens de la grille communale de densité de l'Insee [Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes [5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxiÚme plus importante de France en termes de population, aprÚs Paris [6] - [7].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon [Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris) [8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (C.L.C.), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (59,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (40 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (32,7 %), terres arables (32,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (19,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,6 %), mines, dĂ©charges et chantiers (6,6 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,5 %) [10].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820 - 1866), ainsi que la pĂ©riode actuelle (de 1950 Ă aujourd'hui) [11].
Histoire
Présentation géographique
Le territoire de la commune de Mions est situĂ© dans le sud-ouest de la plaine du Velin Ă une altitude d'environ 210 mĂštres. Lâurbanisation sây et dĂ©veloppĂ©e Ă l'ouest de la butte qui abritait lâancien chĂąteau juchĂ© Ă 253 mĂštres et qui se prolonge vers lâest sur 4 kilomĂštres jusquâĂ la commune de Toussieu. Cette butte, large dâenviron 1 km, vierge dâhabitations, culmine au chĂąteau dâeau Ă 268 mĂštres. Cette topographie est Ă lâimage de lâensemble du pays du Velin. Dâune part, la forme de plaine est un acquis de lâĂšre tertiaire, du MiocĂšne plus prĂ©cisĂ©ment, et correspond Ă lâaccumulation de sĂ©diments dĂ©posĂ©s au fond dâune mer en provenance des Alpes en formation. On les dĂ©signe sous le nom de molasse qui est une sorte de grĂšs Ă ciment calcaire. Ces sĂ©diments sont eux mĂȘmes enfouis Ă une profondeur de quelques dizaines de mĂštres. La couche superficielle, elle, correspond Ă un Ă©pisode trĂšs rĂ©cent de lâhistoire gĂ©ologique. Il y a une dizaine de milliers dâannĂ©es le dernier des grands glaciers descendus de la chaĂźne des Alpes, le wĂŒrmien, avait sa langue terminale Ă Grenay, soit Ă une dizaine de kilomĂštres Ă lâest. Lors de sa fusion, les eaux formĂšrent comme un vaste delta en direction de lâouest et dĂ©posĂšrent leurs alluvions dites fluvioglaciaires par de larges chenaux, mettant ainsi en relief entre eux des buttes comme celle de Mions-Toussieu[12] - [13].
LâhĂ©ritage du Moyen-Ăge
LâĂ©tymologie est de peu de secours lorsquâon chercher Ă dĂ©celer une prĂ©sence humaine sur le territoire de la commune. En choisissant de patronner lâouvrage paru en 2007 sous le titre Mions, de Metono Ă la ville actuelle, la municipalitĂ© a optĂ© pour une origine celtique. Dans cette langue, qui est celle de la peuplade des Allobroges, les mots met et dunum signifieraient respectivement colline et enceinte fortifiĂ©e.
Il faut attendre le XIIe siĂšcle pour trouver la mention du nom de Mions dans un acte officiel. Câest en effet en 1170 que le pape Alexandre III justifie la prĂ©tention de lâabbaye lyonnaise de Saint-Just Ă dĂ©tenir lâobĂ©ance de MĂ©ons. Cette sorte de seigneurie ecclĂ©siastique Ă©tait commune Ă plusieurs localitĂ©s de ce secteur comme Bron, DĂ©cines, Solaize ou Saint-Laurent de Mure[14]. Mais la vĂ©ritable autoritĂ© semble avoir toujours Ă©tĂ© dĂ©tenue par des familles laĂŻques dont le premier reprĂ©sentant connu Narchimant de MĂ©ons vivait en 1193.Cette famille dĂ©tiendra le titre seigneurial jusquâau dĂ©cĂšs en 1420 de son dernier hĂ©ritier mĂąle mais il ne faut pas lui attribuer un grand rĂŽle car elle Ă©tait vassale du chevalier de Saint-Symphorien dâOzon, qui dĂ©tenait lui-mĂȘme ses pouvoirs du comte de Savoie. Entre temps, en 1348 Mions, comme lâensemble du DauphinĂ© avait Ă©tĂ© intĂ©grĂ© au royaume de France[15].
La liste est assez fastidieuse des lignĂ©es seigneuriales qui se sont succĂ©dĂ© jusquâĂ la RĂ©volution. Jamais, cependant ce secteur oriental de la commune nâaura mieux mĂ©ritĂ© lâappellation de chĂąteau que depuis son appartenance au dernier propriĂ©taire Ă partir de 1738. BarthĂ©lemy Jean-Claude Pupil, premier prĂ©sident de la cour des monnaies, lieutenant gĂ©nĂ©ral civil et criminel en la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Lyon sây Ă©tait faire construire un ensemble de bĂątiments dignes de ce nom dans le style du XVIIIe siĂšcle. Son domaine sâĂ©tendait sur plus de 1 000 bicherĂ©es (environ 130 ha). Il faisait forte impression sur la population. « Vivant plus souvent dans son hĂŽtel particulier de la place Bellecour Ă Lyon ou Ă Paris quâĂ Mions, son opulence et sa vie fastueuse lâavaient fait surnommer le milord de Mions. Son fils BarthĂ©lemy LĂ©onard sera son dernier descendant. Opposant rĂ©solu Ă la RĂ©volution il Ă©migre en 1790 et dĂ©cĂšde Ă Venise en 1809. Ses biens avaient Ă©tĂ© vendus comme biens nationaux. Quant au chĂąteau, il a Ă©tĂ© entiĂšrement dĂ©truit par un incendie en 1799 Ă la suite dâune imprudence. Seuls subsistent aujourdâhui les anciens communs partiellement habitĂ©s[16].
- Communs du chĂąteau de Mions
- Pigeonnier
- Puits du chĂąteau
- Blason des différents seigneurs
Imbert-ColomĂšs
A dĂ©faut dâinformations dĂ©taillĂ©es sur la vie des Miolands sous la RĂ©volution, il vaut la peine dâĂ©voquer le rĂŽle jouĂ© par Jacques Imbert, sa plus illustre personnalitĂ©, pendant cette pĂ©riode. Il Ă©tait nĂ© Ă Lyon en 1729, dans une famille bourgeoise. Son pĂšre Ă©tait nĂ©gociant en soie et son grand pĂšre passementier. Sa mĂšre Ă©tait fille dâun commerçant en dorures de galon dâor et dâargent. En marge de ses Ă©tudes chez les jĂ©suites, il manifesta une vĂ©ritable passion pour la minĂ©ralogie et pour la botanique. Il sâĂ©tait mariĂ© en 1764, Ă 35 ans avec Catherine Victoire ColomĂšs dont la famille appartenait Ă la haute finance et, de ce fait, Ă la noblesse de robe. Il prit des responsabilitĂ©s dans la gestion de la ville dĂšs 1768 en tant que recteur de lâhĂŽpital de la CharitĂ© et fut Ă©lu Ă©chevin Ă partir de 1787. Depuis 1786, il se faisait appeler Imbert-ColomĂšs[17].
Au dĂ©but de la RĂ©volution, il exerçait en outre par intĂ©rim la fonction de gouverneur et Ă©tait donc responsable du maintien de lâordre. Il se constitua une garde prĂ©torienne de jeunes bourgeois, ses muscadins. Affichant son attachement Ă la monarchie traditionnelle, il sâattira lâhostilitĂ© du parti des patriotes. En 1790, armĂ©s aprĂšs lâattaque de lâarsenal, ceux-ci le poursuivirent jusque dans son domicile et il ne leur Ă©chappa que par les toits. Mais rien nâentama sa rĂ©solution de dĂ©fendre la royautĂ©. Il pouvait sâappuyer sur de nombreux partisans qui souhaitaient faire de Lyon la capitale de la monarchie. Dans cette intention, il prit mĂȘme langue avec le comte dâArtois, frĂšre de Louis XVI (le futur Charles X) en exil Ă Turin et avec les Ă©migrĂ©s regroupĂ©s Ă Coblenz[18]. Sous la Terreur, il trouva son salut dans lâexil tandis que ses biens Ă©taient placĂ©s sous Ă©questre et que sa tĂȘte Ă©tait mise Ă prix. RentrĂ© en France sous le Directoire et rayĂ© de la liste des Ă©migrĂ©s, il fut mĂȘme Ă©lu au Conseil des Cinq Cents. Sous Bonaparte, il continua Ă conspirer pour le retour de la royautĂ© et dut se rĂ©fugier Ă Bath, en Angleterre, oĂč il mourut en 1808 Ă 79 ans[19].
Il avait hĂ©ritĂ© dâimportantes propriĂ©tĂ©s Ă Mions oĂč les Imbert Ă©taient implantĂ©s de longue date. Son pĂšre avait Ă©pousĂ© une demoiselle Boucharlat, Ă©galement richement dotĂ©e dans cette mĂȘme commune. Sa maison, au cĆur du village Ă©tait entourĂ©e dâune propriĂ©tĂ© dans laquelle 30 bicherĂ©es - prĂšs de 4 ha - Ă©taient plantĂ©es de mĂ»riers alimentant une magnanerie : le nom d'une rue en conserve le souvenir. Ces activitĂ©s s'Ă©taient propagĂ©es Ă l'exemple du DauphinĂ©[20]. Câest Ă Mions quâil sâĂ©tait mariĂ© en 1764 et câest encore lĂ que fut cĂ©lĂ©brĂ© le mariage de sa deuxiĂšme fille en 1790. Il avait nouĂ© amitiĂ© avec le curĂ© Jean-Baptiste Poidebard comme lui fĂ©ru de sciences. Tous deux entretenaient de longues causeries qui se prolongeaient parfois fort tard dans la nuit et au cours desquelles ils parlaient histoire naturelle, physique, minĂ©ralogie. La cure Ă©tait devenue pour ces deux fervents royalistes lâasile hospitalier ouvert jour et nuit au proscrit politique. Câest du reste avec lâaide de ce mĂȘme Poidebard quâil Ă©tait parvenu Ă passer en PiĂ©mont lors de son premier exil[21].
Sa rĂ©sidence a disparu ainsi que la magnanerie dont un passage perpĂ©tue le souvenir mais il existe toujours une glaciĂšre amĂ©nagĂ©e dans lâancien jardin et devenue propriĂ©tĂ© de la commune[22].
La période contemporaine
Une riche information sur cette pĂ©riode de plus dâun siĂšcle et demi nous permet de suivre lâĂ©volution de la commune en distinguant trois pĂ©riodes.
LâapogĂ©e de la civilisation paysanne (1800-1866)
La bonne santĂ© dĂ©mographique tĂ©moigne d'une grande confiance dans lâavenir. La population a, en effet, fortement augmentĂ© de la RĂ©volution (520 habitants en 1793) jusquâĂ la fin du Second empire oĂč le maximum dĂ©mographique a Ă©tĂ© atteint en 1866 avec 935 habitants. De 1806 Ă 1868 le solde des naissances a toujours Ă©tĂ© positif. On peut mettre cet optimisme en relation avec les transformations de la sociĂ©tĂ©. Pendant la RĂ©volution, la confiscation des biens seigneuriaux et ecclĂ©siastiques et leur vente sous forme parcellisĂ©e ont Ă©tĂ© une aubaine pour la paysannerie : les deux tiers des terres ont ĂȘtre redistribuĂ©es Ă bon prix en moins de dix ans et payĂ©s avec des assignats dĂ©valuĂ©s. Sans doute cette redistribution ne sâest-elle pas faite sous une forme trĂšs Ă©galitaire et ce sont les fermiers des grands domaines et quelques gros propriĂ©taires qui ont profitĂ© principalement de lâaubaine[23]. Des trois catĂ©gories dâexploitants, la premiĂšre et la plus nombreuse Ă©tait celle des propriĂ©taires faisant valoir leur terre ; venaient ensuite les rentiers : on peut entendre sous ce terme ceux qui vivaient de la location de leurs biens Ă des fermiers ou des mĂ©tayers. Les plus dĂ©shĂ©ritĂ©s Ă©taient, bien Ă©videmment, les journaliers sans terre qui louaient leurs services pour les travaux agricoles[24]. Ces inĂ©galitĂ©s sociales nâont pas suscitĂ© des discordes dans la population qui sâen est accommodĂ©e au point de renouveler sa confiance aux mĂȘmes Ă©quipes municipales. Câest ainsi que la dynastie des Perret, les plus riches propriĂ©taires terriens, a dominĂ© la municipalitĂ© pendant trois gĂ©nĂ©rations[25].
La commune de Mions vivait en autarcie grĂące Ă la variĂ©tĂ© de ses productions agricoles. Un recensement Ă la veille de la RĂ©volution nous informe sur lâimportance de la culture cĂ©rĂ©aliĂšre, principalement celle du blĂ© mais aussi du seigle, de lâavoine et de lâorge[26]. Ce tableau restait valable au XIXe siĂšcle. La culture du colza pour son huile, semble sâĂȘtre dĂ©veloppĂ©e comme dans lâensemble du canton. Chaque paysan tenait aussi Ă avoir sa parcelle de vigne. A lâĂ©levage des vaches sâajoutait un important troupeau de moutons sans parler des porcs. Les chevaux ont remplacĂ© de plus en plus les bĆufs pour les attelages. Nâoublions pas, enfin, le renouveau de la sĂ©riciculture aprĂšs la pĂ©riode rĂ©volutionnaire. La plantation de mĂ»riers est mĂȘme devenue une des prĂ©occupations de la municipalitĂ©. Les derniers ont Ă©tĂ© plantĂ©s en 1862 alors que la pĂ©brine commençait Ă opĂ©rer ses ravages[27]. Bien que bourg profondĂ©ment rural, Mions possĂ©dait aussi un artisanat relativement prospĂšre Ă commencer par celui induit par les pratiques agricoles mais il rĂ©pondait aussi aux diverses attentes de la population en matiĂšre dâĂ©quipement des mĂ©nages ou de construction[28]. La variĂ©tĂ© des commerces rĂ©pondait aux besoins alimentaires et Ă l'habillement. Aujourdâhui transformĂ©es en parking de grandes halles sâanimaient les jours de marchĂ©.
La physionomie du bourg oĂč Ă©tait regroupĂ©e la quasi-totalitĂ© de la population a gardĂ© ses caractĂ©ristiques traditionnelles avec ses maisons en pisĂ© ou en galets roulĂ©s faute de matĂ©riaux plus nobles sur place. Quelques transformations ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©es dans le centre. Une nouvelle mairie a Ă©tĂ© construite Ă proximitĂ© de lâĂ©glise sur un terrain appartenant au presbytĂšre. Les plans prĂ©sentĂ©s en 1853 par lâarchitecte viennois Quenin nâont reçu quâen 1855 lâapprobation du ministĂšre. Celui-ci a estimĂ© que la commune devait limiter ses ambitions compte tenu de ses possibilitĂ©s financiĂšres : dâoĂč la dissymĂ©trie de lâĂ©difice avec seulement deux travĂ©es Ă gauche de lâentrĂ©e contre trois Ă droite. Les travaux commencĂ©s en 1858 ont Ă©tĂ© achevĂ©s en 1861. Le bĂątiment Ă©tait prĂ©vu pour abriter mairie et Ă©cole. Deux salles de classe ont Ă©tĂ© affectĂ©es Ă celle-ci au rez-de-chaussĂ©e. La mairie et le logement des enseignants se partageaient lâĂ©tage. Le cimetiĂšre attenant Ă lâĂ©glise venait dâĂȘtre transfĂ©rĂ© aux EtachĂšres en 1850[29].
- Halle Louis Miachon
- Bùtiment d'exploitation en pisé
- Maison à galets roulés
- Mairie de Mions
Le déclin (1866-1921)
La population de Mions est passĂ©e entre 1866 et 1921 de 935 Ă 752 habitants, soit une diminution de 20%. Lâexode rural est souvent invoquĂ© pour expliquer cette baisse mais cette explication nâest pas suffisante. Il faut incriminer Ă©galement la baisse de la natalitĂ©. A partir de 1869 et jusquâĂ la PremiĂšre Guerre mondiale le solde des naissances est Ă peu prĂšs toujours nĂ©gatif. Ce phĂ©nomĂšne affecte dâailleurs lâensemble du canton de Saint-Symphorien-dâOzon[30].
Seule la place du village a subi dâimportantes modifications. Des dĂ©cisions de dĂ©molitions furent prises, les premiĂšres en 1867 et des foires purent ainsi y ĂȘtre organisĂ©es Ă partir de 1881. Mais le fait majeur est Ă©videmment la suppression de lâancienne Ă©glise en 1880 et son remplacement par un nouvel Ă©difice beaucoup plus prestigieux inaugurĂ© en 1892[31].
Lâagriculture est restĂ©e lâunique activitĂ© et a subi peu de changements. Elle semble avoir Ă©tĂ© suffisamment prospĂšre puisque la commune participait Ă lâalimentation de Lyon. On cite comme emblĂ©matique le cas de la famille dâĂ©leveurs Fontrobert-Badin vivant au centre du village Ă la fin du XIXe siĂšcle. Ses vaches faisaient partie dâun troupeau de 300 tĂȘtes qui livraient au total annuellement 500 000 litres sur le marchĂ© lyonnais. La sĂ©riciculture a Ă©tĂ© victime de la pĂ©brine et les plantations de mĂ»riers ont cessĂ© bien avant mĂȘme que ne se fasse sentir la concurrence des fibres artificielles[32]. La culture de la vigne a Ă©tĂ© trĂšs affectĂ©e par le phylloxĂ©ra mais cette maladie a Ă©tĂ© en bonne partie surmontĂ©e grĂące Ă la greffe des plants sur souche amĂ©ricaine[33]. A peine peut-on parler de dĂ©veloppement du machinisme : la mĂ©canisation est restĂ©e essentiellement Ă traction animale. Lâutilisation des premiĂšres moissonneuses-lieuses a interrompu les migrations traditionnelles des moissonneurs venus de Valencin et de lâArdĂšche[34].
On signalera pour mĂ©moire et pour nây plus revenir la crĂ©ation dâune liaison ferroviaire Ă Ă©cartement mĂ©trique. Longue de 117 km, la ligne reliant Lyon Ă Saint-Marcellin ne fut terminĂ©e quâen 1909. Elle comportait un arrĂȘt proche du centre de la commune, Ă lâangle des actuelles rues BlĂ©riot et de la LibĂ©ration, et un deuxiĂšme facultatif au sud, Ă la Croix Rouge. Sa gestion par la sociĂ©tĂ© T.O.D (Tramways de lâOuest DauphinĂ©) ne donna jamais satisfaction comme en tĂ©moigne cette dĂ©claration du Conseil municipal en 1924 : «Les Ă©lus estiment que les horaires soulĂšvent dâunanimes protestations de la part des populations et regrettent que les changements dâhoraires ne soient jamais prĂ©cĂ©dĂ©s dâenquĂȘtes [âŠ]. Ledit tramway nâest plus utilisĂ© que par les voyageurs dĂ©pourvus de tout autre moyen de locomotion». La ligne fut fermĂ©e en 1937. La gare elle-mĂȘme a Ă©tĂ© dĂ©truite[35].
Cette période se clÎt avec la Grande Guerre qui couta la vie à 20 Miolands. Leur mémoire a été perpétuée par une tombe au cimetiÚre et une statue inaugurée en 1925[36].
- Morts de 14-18 dans le cimetiĂšre.
- Monument aux morts de 14-18.
D'une guerre Ă l'autre (1921-1945)
La population de Mions est passĂ©e de 752 Ă 849 habitants entre 1921 et 1936, soit une augmentation de 12% en 15 ans. Lâagriculture est, certes, restĂ©e lâactivitĂ© dominante mais elle a occupĂ© moins de bras car la vĂ©ritable mĂ©canisation a commencĂ© : le premier tracteur est apparu en 1926. Lâemploi des engrais a, par ailleurs, augmentĂ© les rendements[37].
Le renouveau dĂ©mographique est Ă mettre en rapport, paradoxalement, avec le dĂ©veloppement industriel. En effet, Ă partir de 1917, la firme automobile Berliet sâest installĂ©e Ă VĂ©nissieux. En 1924 çâa Ă©tĂ© le tour des tissages MarĂ©chal Ă Saint-Priest. Dans la conjoncture dĂ©mographique dâune France anĂ©miĂ©e par la Grande Guerre, il a Ă©tĂ© fait appel Ă une nombreuse main-dâĆuvre Ă©trangĂšre. Les deux entreprises ont logĂ© une grande partie de leur personnel dans leurs propres citĂ©s Ă cĂŽtĂ© de leur usine. Mais elles ont aussi recrutĂ© une partie de leur personnel dans la campagne voisine grĂące Ă des autocars de ramassage. A Mions, il sâest agi principalement dâEspagnols venus pour la plupart de la mĂȘme localitĂ©. Des Italiens ont aussi trouvĂ© de lâemploi dans le bĂątiment. Le nombre de ces immigrĂ©s est passĂ© de 39 en 1926 Ă plus de 110 en 1936. Les femmes Ă©taient particuliĂšrement employĂ©es par la firme MarĂ©chal tandis que les hommes Ă©taient les plus nombreux chez Berliet. Il nâest pas exclu par ailleurs que des fils dâagriculteurs aient Ă©tĂ© intĂ©ressĂ©s par des emplois dans lâindustrie moins pĂ©nibles et plus rĂ©munĂ©rateurs que les travaux des champs[38].La population de Mions est passĂ©e de 752 Ă 849 habitants entre 1921 et 1936, soit une augmentation de 12% en 15 ans. Lâagriculture est, certes, restĂ©e lâactivitĂ© dominante mais elle a occupĂ© moins de bras car la vĂ©ritable mĂ©canisation a commencĂ© : le premier tracteur est apparu en 1926. Lâemploi des engrais a, par ailleurs, augmentĂ© les rendements[37].
La municipalitĂ©, ne pouvant plus se satisfaire du partage du bĂątiment de la mairie avec les Ă©coles et, devant lâafflux des Ă©lĂšves, sâest vue contrainte de construire un nouveau groupe scolaire sĂ©parĂ©ment pour les garçons et pour les filles. Il a Ă©tĂ© ouvert en 1938.
La commune de Mions a certes Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e par les combats pendant la Seconde Guerre mondiale mais Ă la veille de sa libĂ©ration, le 23 aoĂ»t 1944 un accrochage a opposĂ© un groupe de maquisards Ă une patrouille allemande composĂ©e dâun side-car et dâun petit vĂ©hicule Ă chenilles. Lâennemi se vengera de ces rĂ©sistants qui nâont pas Ă©tĂ© en mesure de se dĂ©fendre. Au terme de cette rencontre, on recueillera le corps des victimes de ce massacre. Une stĂšle rappelle ce tragique Ă©pisode. Sept rues de la ville en perpĂ©tuent Ă©galement le souvenir. La rue du 23 aoĂ»t 1944 prolongĂ©e par celle de la LibĂ©ration forme le trĂšs long axe central nord/sud de la ville[39].
- Mairie de Mions.
- Nouvelle Ă©cole (1938).
- Ăcole cĂŽtĂ© garçons.
- Ăcole cĂŽtĂ© filles.
- Monument des résistants août 1943.
- Rue Joanny Sage.
- Place Germain Vivien.
Une foi ardente
Lâancienne Ă©glise, trĂšs dĂ©labrĂ©e, ne pouvait, de surcroĂźt, accueillir tous les fidĂšles dâune paroisse de 900 habitants. Le conseil municipal dĂ©cida en1878 dâen construire une nouvelle sous la conduite de lâarchitecte Emile Gandy. Le gros Ćuvre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© de1881 Ă 1892. Il fallut importer les pierres de diffĂ©rentes carriĂšres, la masse principale provenant de Saint-Paul-Trois-ChĂąteaux. Elles Ă©taient acheminĂ©es par voie ferrĂ©e jusquâĂ la gare de Saint-Priest.
LâĂ©difice de style nĂ©o-roman est composĂ© dâune nef centrale accotĂ©e de deux nefs latĂ©rales moins Ă©levĂ©es Ă la maniĂšre des anciennes basiliques. Lâabside centrale est encadrĂ©e de deux absidioles. Les deux Ă©tages de la façade, Ă laquelle on accĂšde par un escalier de six marches, sont surmontĂ©s du clocher ajourĂ© de deux baies romanes gĂ©minĂ©es et sommĂ© dâune flĂšche Ă©lancĂ©e couverte de tuiles Ă©caillĂ©es avec un cadran dâhorloge Ă sa base. A lâintĂ©rieur les trois nefs en berceau sont lambrissĂ©es et sĂ©parĂ©es par des colonnes Ă chapiteaux[40] - [41].
- Façade de l'église.
- Ăglise de Mions depuis l'abside.
- Vue intérieure de l'église de Mions (vers l'abside).
- Intérieur de l'église de Mions (vers l'entrée).
- Abside de Mions.
L'ensemble du mobilier rĂ©unit, comme dans toute Ă©glise, les Ă©lĂ©ments en rappel de la vie du Christ de sa naissance Ă la Passion. Des deux autels logĂ©s dans les absidioles latĂ©rales celui de droite en bois polychrome est dĂ©diĂ© Ă la Vierge portant lâenfant JĂ©sus. La statue date du XVIIIe siĂšcle et a Ă©tĂ© classĂ©e monument historique en 1979. Celui de gauche est dĂ©diĂ© Ă saint-Joseph. Au fond de lâabside est apposĂ© un autel actuellement sans emploi. Le souvenir de Marie-Madeleine, patronne de la paroisse, nâest rappelĂ© que par une huile sur toile datĂ©e du XVIIIe siĂšcle. Le crucifix en bois date de la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle. L'illustration fait apparaĂźtre de part et d'autre deux des tableaux du chemin de croix. Dans le cul de four au-dessus de l'abside figure discrĂštement le chrisme qui entrecroise le khi et le rhĂŽ de la langue grecque.
- Immaculée conception Jean l'Evangéliste
- Chapelle de la Vierge
- Statue de la vierge Ă Mions
- Autel de saint Joseph
- Devant d'autel
- Ste Marie-Madeleine
- Crucifix en bois
- Cul de four de l'abside
L'Eglise catholique revendique le privilĂšge de faire Ă©clore des vocations de saints. Statues et viraux sont les deux modes de figuration.. Ils peuvent ĂȘtre de tous les Ăąges de sa longue histoire. Saint Bruno est le fondateur du monastĂšre de la Grande Chartreuse au XIe siĂšcle ; saint Vincent de Paul qui s'illustra au XVIIe siĂšcle avait fait un bref passage Ă ChĂątillon- sur Chalaronne dans ce mĂȘme dĂ©partement de l'Ain oĂč, au XIXe siĂšcle, le curĂ© d'Ars s'est rendu cĂ©lĂšbre.
- Vitrail de saint Bruno
- Statue de saint Vincent de Paul
- Statue du curé d'Ars
- Vitrail Julie et Germain
- Vitraux de l'abside
Mais l'Eglise se doit d'accompagner tous les ChrĂ©tiens de la naissance Ă la tombe. La cuve baptismale Ă©voque la naissance. le bĂ©nitier en pierre contre le mur intĂ©rieur est sans doute hĂ©ritĂ© de l'ancienne Ă©glise. De la chaire Ă prĂȘcher l'officiant rappelle les fidĂšles Ă leurs devoirs. Comme dans beaucoup de communes, une plaque rappelle les soldats morts au combat pendant la Grande Guerre de 1914-18.
- BaptistĂšre
- Ancien bénitier
- Chaire Ă prĂȘcher
- Morts de 14-18
Les croix
Le nombre de croix en tĂ©moignage de la foi des Miolands est forcĂ©ment limitĂ©. La population Ă©tant exclusivement regroupĂ©e au village, elles y sont toutes concentrĂ©es. Mention spĂ©ciale doit ĂȘtre faite de la statue de la Madone Ă©rigĂ©e sur un trĂšs haut piĂ©destal en 1897 aprĂšs une mission au-dessus du village Ă proximitĂ© de l'ancien chĂąteau[42].
- Croix des EtachĂšres
- Croix du tombeau des prĂȘtres
- Croix du plĂątre
- Croix du Penon
- Croix de la place de la RĂ©publique
- Madone du chĂąteau
Lâexplosion dĂ©mographique
Banale communautĂ© rurale de quelque 300 habitants sous lâAncien RĂ©gime, la commune nâĂ©tait encore quâun modeste village de 828 Ăąmes en 1946. Elle est devenue une vĂ©ritable ville et s'est inventĂ©e un blason. Le seuil des mille a Ă©tĂ© enregistrĂ© au recensement de 1954 (1040 exactement). On peut parler dâune vĂ©ritable explosion dĂ©mographique depuis la LibĂ©ration et surtout depuis les annĂ©es 1960. Les 13 244 habitants de 2019 reprĂ©sentent une multiplication de la population par 16 depuis 1946. On aura une idĂ©e du renversement des valeurs en rappelant que le chef-lieu de canton tout proche de Saint-Symphorien est passĂ©, lui, dans le mĂȘme temps de 1581 Ă 5 850 habitants ! Le rythme annuel de cette croissance a Ă©tĂ© maximal de 1968 Ă 1975 (8,7%). Il Ă©tait encore de 5,3% entre 1982 Ă 1990. Il a, certes, fortement dĂ©cru depuis mais se maintient tout de mĂȘme Ă 1,6% de 2013 Ă 2019. De tels chiffres ne peuvent sâexpliquer que par lâafflux de nombreux migrants. Entre 1968 et 1975 le rapport a Ă©tĂ© de 7,0% pour le solde migratoire contre 1,7% pour le solde naturel, les taux de natalitĂ© et de mortalitĂ© correspondant sâĂ©tablissant respectivement Ă 21,1 et 4,6 pour mille. Ces mĂȘmes taux sont passĂ©s respectivement entre 2013 et 2019 Ă 13,0 et 4,4 pour mille. Il en rĂ©sulte aujourdâhui un Ă©quilibre entre les Ăąges, avec une tranche de 20,3% pour les enfants de 0 Ă 14 ans et de 22,7% pour les plus de 60 ans[43].
Il a fallu beaucoup construire pour accueillir les nouveaux Miolands. Les chiffres sont Ă©loquents : le nombre de logements est passĂ© de 776 Ă 5 514 de 1968 Ă 2019. 2,6% du patrimoine immobilier actuel datent dâavant 1919, 3,7% si lâon y ajoute les constructions jusquâen 1945 et encore seulement 13,1% jusquâen 1970. 42,7% datent des deux dĂ©cennies 1970 et 1980, 21,7% de la pĂ©riode 1991-2005. Le mouvement ne sâest guĂšre ralenti, avec 23% pour les annĂ©es 2006-2015[43].
Dans un premier temps, en 1968, la commune de Mions nâa guĂšre apprĂ©ciĂ© la crĂ©ation dâune citĂ© dâurgence de 70 chalets en bois. Il sâagissait de loger les personnes expulsĂ©es des bidonvilles du quartier lyonnais de Gerland oĂč Ă©taient engagĂ©es dâimportantes opĂ©rations immobiliĂšres. Leur population reprĂ©sentait alors le tiers des habitants de la commune car sây ajoutait celle dâune centaine de roulottes de nomades. Lâassociation Notre-Dame des Sans Abris apporta son aide Ă ces populations regroupĂ©es Ă lâĂ©cart du village dans le secteur des Brosses, au nord de la commune mais qui nâen Ă©tait cependant pas encore coupĂ© car câĂ©tait bien avant 1992, date de la construction de lâautoroute de contournement . La commune Ă©tait alors dirigĂ©e depuis 1965 par Joseph Sibuet. Il fallut consacrer pendant plus de dix ans tous les fonds libres Ă la scolarisation des enfants dans le groupe aujourdâhui dĂ©nommĂ© Joliot Curie. La citĂ© elle-mĂȘme dut Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©novĂ©e. EchaudĂ© par cette affaire, le maire militera dĂšs lors pour une gestion des nomades Ă lâĂ©chelon de lâagglomĂ©ration lyonnaise et sâopposera Ă toute extension[44].
Par la suite le dĂ©veloppement sâest opĂ©rĂ© sous la forme de lotissements classiques dans le respect des rĂšgles dâurbanisme. Dans les annĂ©es 1971-1990, ceux-ci comptaient pour 88% dans la construction contre 22% pour les immeubles Ă Ă©tages mais de hauteur modĂ©rĂ©e. LâĂ©volution sâest faite en ordre inverse : de 2005 Ă 2018 sur un total de 1203 logements nouveaux la maison individuelle ne reprĂ©sente plus que 42%[43]. La plaine Ă lâouest de la butte du chĂąteau prend aujourdâhui la forme dâun ruban urbanisĂ© de façon continue depuis le quartier de la Croix rouge au sud, sur la route dĂ©partementale 149, jusquâĂ celui des Brosses au nord Ă la limite avec la commune de Saint-Priest. La soudure est maintenant rĂ©alisĂ©e avec l'ensemble de l'agglomĂ©ration lyonnaise.
Le problĂšme de l'emploi
Les catĂ©gories socioprofessionnelles sont reprĂ©sentĂ©es de maniĂšre Ă©quilibrĂ©e dans la population de Mions. On ne sâĂ©tonnera pas de la disparition de celle des agriculteurs[43].
Agriculteurs | 0,0 % |
---|---|
Artisans, commerçants, chefs dâentreprise | 6,8 % |
Cadres supérieurs | 15,1 % |
Professions intermédiaires | 21,5 % |
Ouvriers | 15,4 % |
Retraités | 19,3 % |
Autres personnes | 2,6 % |
Ces données sont corroborées par celles concernant le niveau de diplÎme[43].
Aucun | 18,6 % |
---|---|
Brevet (collĂšge) | 5,6 % |
Baccalauréat | 21,4 % |
Baccalauréat + 2 | 19,4 % |
Baccalauréat + 3 ou 4 | 10,8 % |
Baccalauréat + 5 ou + | 7,8 % |
La population active est donc disponible pour les secteurs les plus diversifiĂ©s de lâĂ©conomie. Le territoire de Mions nâest, certes, pas totalement dĂ©pourvu dâactivitĂ©s industrielles. A sa limite nord-ouest un quartier lui est consacrĂ© qui inclut les ZI des Pierres Blanches et LĂ©opha ainsi quâune plateforme logistique. Ce nâest quâune minime partie dâun vaste ensemble cartographiĂ© sous lâappellation de ZI Lyon Sud-est qui concerne bien davantage VĂ©nissieux, Saint-Priest et Corbas. Mais 85,3% des Miolands vont travailler Ă lâextĂ©rieur. Les 14,7% de rĂ©sidents qui ont un emploi sur place sont donc trĂšs minoritaires. Mions est bien desservie par deux lignes dâautobus des TCL (Transports en Commun de Lyon) Ă grande frĂ©quence mais elles ne sont utilisĂ©es que dans la proportion de 8,6%. Câest dire lâimportance des migrations alternantes quotidiennes par voiture, lâensemble de la mĂ©tropole Ă©tant facilement accessible grĂące Ă lâĂ©changeur de lâA46 situĂ© Ă proximitĂ© sur la commune de Saint-Priest. La notion sâimpose donc de commune-dortoir.
- Plateforme logistique.
Ecole et famille
LâĂ©cole inaugurĂ©e le 3 juillet 1938 Ă©tait frĂ©quentĂ©e par 157 Ă©lĂšves en 1944. Elle n'Ă©tait plus en mesure dâaccueillir les enfants lors de la grande croissance dĂ©mographique Ă partir des annĂ©es 1970. Elle accueillait alors les garçons dans son aile gauche et les filles dans son aile droite. Le bĂątiment est aujourdâhui affectĂ© aux petits de la maternelle mais son agrandissement sur lâarriĂšre est devenu une Ă©cole primaire mixte. Lâensemble a reçu le nom de Joseph Sibuet. Ce Savoyard dâorigine nĂ© en 1912 avait reçu sa premiĂšre affectation dâinstituteur Ă Mions, en 1930, Ă lâĂąge de 19 ans. AprĂšs diverses pĂ©ripĂ©ties, il devait retrouver ce poste en 1943 aux cĂŽtĂ©s de son Ă©pouse mutĂ©e Ă©galement dans la commune. Son action ne se limita pas Ă ses seules activitĂ©s dâenseignant. Câest pourquoi il fut Ă©lu maire en 1965 en remplacement de Paul Mouyon, premier magistrat depuis 1947 en fin de mandat qui ne se reprĂ©sentait pas. J.Sibuet deviendra conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Symphorien-dâOzon en 1969 intĂ©grĂ© au dĂ©partement du RhĂŽne et le restera jusquâen 1986. Il dĂ©cĂšdera en 1994 Ă lâĂąge de 82 ans[45].
Trois autres groupes scolaires ont dĂ» ĂȘtre construits sur la commune au fur et Ă mesure de lâinstallation de jeunes foyers. Le premier auquel on a attribuĂ© le nom du cĂ©lĂšbre physicien Joliot Curie se situe Ă lâextrĂȘme nord-ouest de la commune. Le deuxiĂšme fut construit en 1974 par lâarchitecte Roland en position centrale. Le plus rĂ©cent, Germain Fumeux, reste proche du centre et est mieux Ă mĂȘme dâaccueillir les Ă©lĂšves des lotissements occidentaux. Il est complĂ©tĂ© par la crĂšche des Diablerets. La taille de la commune a justifiĂ© la crĂ©ation dâun CES (collĂšge dâenseignement secondaire) auquel a Ă©tĂ© donnĂ© le nom de Martin Luther King, le cĂ©lĂšbre dĂ©fenseur amĂ©ricain de l'Ă©galitĂ© raciale.
Les initiatives de la municipalitĂ© ne se limitent pas au seul secteur Ă©ducatif. Elle a crĂ©Ă© le CATEM (Centre Administratif et Technique Municipal de Mions) qui est au service des parents en quĂȘte dâassistance pour lâĂ©ducation de leurs enfants dĂšs leurs plus jeunes annĂ©es (crĂšches, relais dâassistance maternelle) et jusquâĂ leur adolescence pour la pratique dâactivitĂ©s sportives ou de simple loisir. Quant au CLSH Marcel Moiroud, route de Toussieu, il est lâĂ©quivalent dâun centre aĂ©rĂ© particuliĂšrement frĂ©quentĂ© pendant les pĂ©riodes de vacances.
- Ăcole Pasteur.
- Ăcole Joliot Curie.
- Ăcole Germain Fumeux.
- CrĂšche des Diablerets.
- CrĂšche Les P'tits Fripons.
- CollĂšge Martin Luther King.
- relais d'assistance maternelle
En matiĂšre dâaction sociale, la Maison de la MĂ©tropole de Mions, comme ses 56 homologues de lâagglomĂ©ration lyonnaise, est « une porte dâentrĂ©e de proximitĂ© aux services de la mĂ©tropole : protection maternelle et infantile, enfance, santĂ©, social, insertion, accompagnement des personnes ĂągĂ©es et des personnes en situation de handicap». La maison des sĂ©niors, elle, est un lieu chaleureux et convivial Ă disposition de personnes parvenues Ă lâĂąge de la retraite qui dĂ©sirent se rencontrer pour des activitĂ©s distractives ou de simples Ă©changes. La rĂ©sidence Marianne met 60 logements Ă disposition des personnes ĂągĂ©es ayant conservĂ© leur autonomie et dĂ©sireuses de disposer des divers services en matiĂšre de restauration, dâhygiĂšne, de santĂ©. Elle favorise Ă©galement le maintien de liens sociaux entre les rĂ©sidents.
- Maison de la métropole.
- Maison des seniors.
- RĂ©sidence Marianne.
- Centre communal d'action sociale.
Vie culturelle
On imagine, Ă la seule Ă©numĂ©ration des bĂątiments qui lui sont consacrĂ©s lâintensitĂ© de la vie culturelle. La mĂ©diathĂšque Jacques PrĂ©vert, ouverte en 2006, met Ă disposition du public dans ses vastes locaux de 900 m2 de plain-pied une riche documentation de 30 000 piĂšces et accueille toutes sortes de manifestations culturelles (confĂ©rences, expositions, ateliers, concerts, projections). La seule approche du Centre culturel ou Maison des arts dit assez par la profusion des motifs peints sur deux de ses façades le foisonnement des activitĂ©s artistiques quâil peut accueillir dans toutes leurs formes dâexpressions. LâĂ©cole de musique enfin «organise des activitĂ©s culturelles et des Ă©vĂ©nements en lien avec la musique ainsi que la dĂ©couverte, lâenseignement et la promotion de la pratique de la musique dans toutes ses formes».
- MĂ©diathĂšque.
- Maison des arts.
- Maison des arts.
- Ăcole de musique.
Sécurité
La commune est dotĂ©e de tous les organismes chargĂ©s dâassurer la sĂ©curitĂ© de ses administrĂ©s Ă commencer par une police municipale en plein centre du bourg entre la mairie et l'Ă©cole J. Sibuet. La caserne des pompiers dispose aussi de locaux spacieux. Sa localisation proche de la zone dâactivitĂ© y faciliterait ses interventions. LâEtat se devait, pour sa part, dâĂ©lever son niveau de contrĂŽle au niveau adĂ©quat pour un village transformĂ© en une vĂ©ritable ville grĂące Ă la crĂ©ation dâune gendarmerie. Par ailleurs, les Miolands disposent d'un bureau de poste entiĂšrement rĂ©novĂ©.
- Police municipale.
- Caserne des sapeurs pompiers.
- Gendarmerie de Mions.
- Ancienne poste (1978).
- Poste aujourd'hui.
Les Ă©quipements sportifs
Les sportifs n'ont pas été oubliés. Citons par exemple, en ce qui concerne les activité de plein air, les amateurs de football qui ont à leur disposition les stades Jean Rougé et Sonny Anderson. Les tennismen y ajoutent en plus le plateau de la route de Corbas. Pour les activités en salle, la maison des arts martiaux est à deux pas du centre tout comme le gymnase Jean Tardy.
- Stade Tony Anderson.
- Tony Anderson.
- Stade Jean Rougé.
- Plateau J. Tardy.
- Gymnase Jean Tardy.
- Maison des arts martiaux.
Conclusion
On peut considĂ©rer le cas de Mions comme tout Ă fait exceptionnel. Bien des villages, certes, ont Ă©tĂ© transformĂ©s en communes dortoirs dans la pĂ©riphĂ©rie des grandes agglomĂ©rations. Mais la transformation a Ă©tĂ© ici extrĂȘmement forte et les services publics ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s avec une rapiditĂ© rarement Ă©galĂ©e.
Bibliographie
- André Charvet, Le pays du Velin, Neyron, ARELM (Agence régionale d'édition pour les municipalités), , 160 p. (ISBN 2-86296-011-X).
- ouvrage collectif, Mions, de Metono Ă la ville actuelle, Millau, Ville de Mions, , 285 p..
- Préinventaire des monuments et richesses artistiques : Commune de Mions, Département du RhÎne, , 31 p..
- « Commune de Mions (69283) », sur Institut national de la statistique et des études économiques, .
Jumelages
Lieux et monuments
- L'ancienne magnanerie ;
- Le chĂąteau de Mions [47] ;
- La glaciĂšre ;
- La halle, tenant lieu de marché les mercredis et samedis matin ;
- La Madone ;
- La vierge à l'enfant (XVIIIe siÚcle), classée aux monuments historiques.
- Chùteau de Mions - Façade principale.
- La Madone.
- La halle.
- La glaciĂšre
- Quand la mairie faisait aussi office d'Ă©cole.
- L'Ă©glise.
Personnalités liées à la commune
- AbbĂ© Jean-Baptiste Poidebard (ru) (1761 - 1824) : ce stĂ©phanois dâorigine fĂ»t un temps curĂ© de Mions. Il devint ingĂ©nieur-inventeur de lâempire de toutes les Russies.
- AndrĂ© Marcadier : producteur d'automobiles sportives en kit Ă monter soi-mĂȘme [48] dont l'atelier de production Ă©tait situĂ© Ă Mions entre 1963 et 1980[49].
Politique et administration
Administration municipale
Vie
- Centre culturel Jean Moulin
- RĂ©sidence pour seniors
- Cinéma "Ciné'Mions"
- CollĂšge Martin Luther-King
- Commerces : boulangeries, traiteur, pharmacies, presses, opticiens, magasin bio, pressing, restaurants, deux marchĂ©s par semaine sous la halle, etc âŠ
- Ăcole de musique (AMMi - Association Musicale de Mions)
- Gendarmerie
- Groupes scolaires : Germain Fumeux, Joliot-Curie, Louis Pasteur et Joseph Sibuet.
- Halte-garderie
- Jardin de l'équilibriste, du nom de la sculpture "L'équilibriste" de Josef Ciesla, à l'entrée du centre culturel et de la médiathÚque
- Lignes de transport en commun du réseau TCL : vers la gare de Vénissieux via Saint-Priest, vers la gare de Vénissieux et vers Lyon Part Dieu ou Saint-Jean-de-Bournay (tarification TransisÚre)
- Maison des arts
- MédiathÚque Jacques Prévert [51]
- Parcours sentiers pédestres
- Professions libérales : médecins, dentistes, pédicure, infirmiers, notaire, etc ...
Manifestations culturelles et festivités
- Biennale de généalogie.
- Le comitĂ© des fĂȘtes C'fĂȘtes Mions organise entre-autres chaque annĂ©e le bal du , la fĂȘte de la musique au parc Monod, ou encore la fĂȘte mĂ©diĂ©vale de Mions.
- Ciné'Mions propose des conférences en complément des séances de cinéma et participe réguliÚrement au Festival LumiÚre.
- La médiathÚque Jacques Prévert propose des animations grand public (animations numériques, heures du conte, rencontres d'auteurs, etc ...).
- Festi'Gones est un festival annuel organisé par le centre culturel Jean-Moulin se déroulant pendant les vacances scolaires d'hiver (entre février et mars). Sa programmation se compose de spectacles, de concerts, de projections de films d'animation, ainsi que des ateliers en rapport avec la thématique choisie chaque année.
Manifestations sportives
- Tournoi international de judo se déroule dans le courant du mois d'avril. C'est une compétition internationale pour les trois catégories d'ùge poussin, benjamin et minimes. Le tournoi est organisé et géré par l'Amicale Laïque de Mions (A.L.M.) section judo[52].
- En 2014, la ville de Mions met en place un Office Municipal des Sports (O.M.S.), afin de fĂ©dĂ©rer toutes les associations sportives miolandes autour d'un pĂŽle central. En 2015, l'O.M.S. organise pour la premiĂšre fois le Parcours du cĆur [53], une opĂ©ration de sensibilisation Ă la santĂ© et au sport. La mĂȘme annĂ©e, l'office organise un trail : le Mions Trail [54].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[55] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 13 684 habitants[Note 4], en augmentation de 8,38 % par rapport Ă 2014 (RhĂŽne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Voir aussi
Bibliographie
- Thierry Giraud, Mions et la Révolution, in Mions, notre commune, bulletin municipal, déc. 1989, p. 27-28.
- Association MĂ©moire Miolande, De Metono Ă la ville actuelle : onze siĂšcles dâhistoire. Ed. ville de Mions, 2007, 283 p.
- André Charvet, Le pays du Velin, Neyron, ARELM (Agence régionale d'édition pour les municipalités), , 160 p. (ISBN 2-86296-011-X).
- ouvrage collectif, Mions, de Metono Ă la ville actuelle, Millau, Ville de Mions, , 285 p..
- Préinventaire des monuments et richesses artistiques : Commune de Mions, Département du RhÎne, , 31 p..
- « Commune de Mions (69283) », sur Institut national de la statistique et des études économiques, .
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Charvet 1984, p. 15-20.
- Pierre Mandier, Le relief de la moyenne vallée du RhÎne au Tertiaire et au Quaternaire, BRGM, , 654 p., p. 191-197
- Charvet 1984, p. 5.
- Charvet 1984, p. 65-93.
- Ville de Mions 2007, p. 22-29.
- Ville de Mions 2007, p. 36-38.
- Ouvrage collectif, Histoire de Lyon des origines Ă nos jours, Lyon, Ă©ditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 955 p. (ISBN 978-2-84147-190-4), p. 629
- Ville de Mions 2007, p. 38-39.
- Pierre Léon, Les origines de la grande industrie en Dauphiné de la fin du XVIIe siÚcle à 1869, Paris, Presses Universitaires de France, , p. 587-597
- Ville de Mions 2007, p. 39-41.
- Ville de Mions 2007, p. 36-43.
- Ville de Mions 2007, p. 156.
- Ville de Mions 2007, p. 159-160.
- Ville de Mions 2007, p. 149.
- Ville de Mions 2007, p. 155.
- Ville de Mions 2007, p. 181-185.
- Ville de Mions 2007, p. 142-147.
- Ville de Mions 2007, p. 102.
- Ville de Mions 2007, p. 140.
- Ville de Mions 2007, p. 147-148.
- Ville de Mions 2007, p. 185.
- Ville de Mions 2007, p. 169.
- Ville de Mions 2007, p. 161.
- Ville de Mions 2007, p. 111-116.
- Ville de Mions 2007, p. 45-51.
- Ville de Mions 2007, p. 165.
- Ville de Mions 2007, p. 142.
- Ville de Mions 2007, p. 56-58.
- Préinventaire 1981, p. 13-17.
- Ville de Mions 2007, p. 78-81.
- Préinventaire 1981, p. 18-20.
- INSEE 2023.
- Ville de Mions 2007, p. 255-256.
- Ville de Mions 2007, p. 255-259.
- « Mions. La commune prend lâaccent allemand », sur www.leprogres.fr (consultĂ© le )
- « Si Mions m'était conté⊠- www.histoire-genealogie.com », sur www.histoire-genealogie.com (consulté le )
- « les automobiles Fournier-Marcadier ».
- « Nécrologie d'André Marcadier ».
- RĂ©sultats des municipales 2001 Ă Mions
- « Portail MédiathÚque Jacques-Prévert », sur mediatheque.mions.fr (consulté le )
- « Le Tournoi International de Mions », sur judomions.fr (consulté le ).
- « Les Parcours du CĆur », sur Ville de Mions (consultĂ© le )
- « Mions Trail 5 », sur oms-mions (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.