AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Madame Claude (film, 2021)

Madame Claude est un film français écrit et réalisé par Sylvie Verheyde, sorti en 2021 sur Netflix.

Madame Claude

RĂ©alisation Sylvie Verheyde
Scénario Sylvie Verheyde
Musique Nousdeuxtheband
Acteurs principaux
Sociétés de production TNG7 Production
Les Compagnons du Cinéma
Wild Bunch
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame biographique
Durée 112 minutes
Sortie 2021

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit d'un film biographique sur la proxénÚte Fernande Grudet dite Madame Claude.

Synopsis

En cette fin des annĂ©es 1960, Fernande Grudet est devenue la reine des proxĂ©nĂštes de Paris sous le nom de Madame Claude. Issue d'une famille pauvre et provinciale, elle rĂšgne alors sur ce milieu avec prĂšs de 200 filles sous ses ordres. Son succĂšs vient notamment de son idĂ©e d'avoir rĂ©inventĂ© les « codes » de la prostitution en y mĂȘlant ceux de la bourgeoisie et de s'ĂȘtre inventĂ© une vie et un passĂ© respectables. Madame Claude est dĂ©sormais une femme d’affaires redoutĂ©e et estimĂ©e du « Tout-Paris ». Des hommes politiques, des cĂ©lĂ©britĂ©s (dont Marlon Brando) ainsi que les pires malfrats du « grand banditisme » viennent en effet dans son Ă©tablissement du 16e arrondissement. Elle devient une femme de pouvoir dans un milieu masculin et misogyne. Sa rencontre avec Sidonie va tout changer. Cette derniĂšre est son total opposĂ© mais deviendra vite son alter ego et son bras droit. Madame Claude se rend compte qu'elle tient rĂ©ellement Ă  quelqu'un, pour la toute premiĂšre fois[1]. De plus, elle se retrouve malgrĂ© elle mĂȘlĂ©e Ă  l'affaire Marković et aux Renseignements gĂ©nĂ©raux. Elle dĂ©range certains car elle en sait beaucoup, notamment sur des « affaires d'État ». De plus, l'arrivĂ©e au pouvoir de ValĂ©ry Giscard d'Estaing en 1974 va compliquer davantage ses activitĂ©s.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb. Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section proviennent du gĂ©nĂ©rique de fin de l'Ɠuvre audiovisuelle prĂ©sentĂ©e ici.

Distribution

Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section proviennent du gĂ©nĂ©rique de fin de l'Ɠuvre audiovisuelle prĂ©sentĂ©e ici.

Production

Sylvie Verheyde adapte ici la vie de Fernande Grudet, proxénÚte connue sous le noms de Madame Claude. Sa vie avait déjà été portée à l'écran par Just Jaeckin dans un film sorti en 1977[4].

Le tournage débute en à Paris[5]. Il se déroule également à Nice et s'achÚve en [6].

Musique

Madame Claude
Bande originale de Nousdeuxtheband
Sortie
Durée 15:06
Genre musique de film, musique Ă©lectronique

La musique du film est composĂ©e par le groupe Nousdeuxtheband, dĂ©jĂ  Ă  l’Ɠuvre sur Stella (2008) et Confession d'un enfant du siĂšcle (2012).

Liste des titres
  1. Sidonie - 3:12
  2. L'Amour en face (feat. Susann Carmen) - 2:13
  3. VĂ©nus - 2:40
  4. Pool - 1:52
  5. Grey - 2:02
  6. Smoke - 1:38
  7. Night Shade - 1:29

Par ailleurs, on peut entendre dans le film des chansons des années 1960-1970[7] ainsi que des pages du répertoire classique:

Sortie et accueil

Le film devait initialement sortir en salles, distribué par Wild Bunch. Finalement en raison de la pandémie de Covid-19 et de la fermeture des salles en France, les droits sont repris par Netflix[1].

Accueil critique

En France, le film obtient des critiques plutĂŽt positives, avec une note moyenne de 3,1⁄5 proposĂ©e par le site AlloCinĂ©, qui recense 10 titres de presse[8]. Renaud Baronian du Parisien Ă©crit notamment : « L’implication de Karole Rocher vient parfaire le tout : tantĂŽt trĂšs froide, tantĂŽt dĂ©sespĂ©rĂ©e ou dĂ©chaĂźnĂ©e, elle habite le personnage de façon Ă  nous la rendre aussi aimable que dĂ©testable ». Pour Caroline ViĂ© de 20 Minutes, le film « flirte avec le polar et le cinĂ©ma d’espionnage pour livrer une rĂ©flexion passionnante sur la condition fĂ©minine ». Dans LibĂ©ration, Camille Nevers Ă©crit quant Ă  elle que « ce biopic de Sylvie Verheyde sur l’illustre proxĂ©nĂšte insuffle une Ă©nergie nouvelle et paradoxalement fĂ©ministe au romantisme dĂ©lĂ©tĂšre des maisons closes, avec une Karole Rocher formidable en souveraine rapace »[8].

Pour les critiques du Masque et la Plume de France Inter, les avis sont partagés considérant le film « à moitié réussi et moitié raté »[9].

Du cĂŽtĂ© des avis nĂ©gatifs, Louis Guichard de TĂ©lĂ©rama Ă©crit notamment : « ReprĂ©senter Madame Claude comme une pionniĂšre, une femme puissante avant l’heure : voilĂ  une idĂ©e dans l’air du temps, mais qui, en l’occurrence, ne suffit pas, et reste trop gĂ©nĂ©rale pour façonner un personnage saillant ». Dans Les Inrockuptibles, Jean-Baptiste Morain note : « La cĂ©lĂšbre proxĂ©nĂšte des annĂ©es 1960-1970 est dĂ©peinte dans un portrait qui escamote plus qu’il ne rĂ©vĂšle la complexitĂ© de son personnage ». Julien Barcilon de TĂ©lĂ© 7 jours regrette quant Ă  lui un scĂ©nario qui « se contente d'effleurer les secrets, le cĂŽtĂ© le plus sulfureux de cette femme puissante »[8]. Pour Christophe Despaux de Causeur, Madame Claude agite le chiffon d’un fĂ©minisme de propagande, dans un film oĂč Karole Rocher est Ă  contremploi et les dialogues « ridicules dĂ©bordant d’anachronismes »[10].

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.