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MĂ©tiers de l'audiovisuel

métier de l'industrie cinématographique

Cet article prĂ©sente les mĂ©tiers du cinĂ©ma et de l'audiovisuel (voir aussi l'article CinĂ©ma et vidĂ©o amateurs). Les professionnels du cinĂ©ma sont les employĂ©s des sociĂ©tĂ©s de production audiovisuelle qui assurent la rĂ©alisation de films, de tĂ©lĂ©films, de vidĂ©os d’entreprise, de reportages, de programmes tĂ©lĂ©visĂ©s, etc.

En France, les ouvriers, les techniciens, les rĂ©alisateurs et artistes interprĂštes du film, sont pour leur trĂšs grande majoritĂ© recrutĂ©s sous contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e dit d'usage, dĂšs lors qu'ils sont engagĂ©s en vue de la rĂ©alisation d'une Ɠuvre, celui-ci prenant fin avec la rĂ©alisation de l'objet du contrat. Cet engagement sous contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e d'objet classe ces salariĂ©s de la catĂ©gorie dĂ©nommĂ©e communĂ©ment intermittents du spectacle. Cet article contient aussi une liste des mĂ©tiers de l'animation japonaise avec une description des fonctions de chaque mĂ©tier[1],[2].

Les producteurs font appel, suivant les exigences de la rĂ©alisation des films, Ă  des Ă©quipes d'ouvriers, de techniciens cadres et non cadres, certains Ă©tant qualifiĂ©s "collaborateurs de crĂ©ation" (machinistes, opĂ©rateurs et chefs opĂ©rateurs image et son, rĂ©gisseurs
), sans oublier l'administration du film (directeurs de production
). La convention collective de la production cinĂ©matographique et de films publicitaires[3], les classe[4] selon les diffĂ©rentes branches de mĂ©tiers : rĂ©alisation, administration, rĂ©gie, image, son, costumes, maquillage, coiffure, dĂ©coration, montage, mixage, collaborateurs techniques spĂ©cialisĂ©s, machinistes de prise de vues, Ă©lectriciens de prise de vues, construction de dĂ©cors.

Producteur

Article détaillé : Producteur de cinéma.

Le producteur de cinéma choisit les projets et réalisateurs avec lesquels il souhaite travailler. Il accompagne et épaule le réalisateur dans les choix artistiques importants du film (scénario, casting, montage, etc.) ainsi que dans toutes les étapes de la fabrication d'un film.

Le producteur dĂ©lĂ©guĂ© () peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme la personne la plus importante de la production. C'est Ă  lui de gĂ©rer les budgets, les fonds, les paies, ainsi que tous les dĂ©sagrĂ©ments au cours d'une production. Le producteur agit en tant que superviseur de l'Ă©quipe d'animation.

L'assistant de production () est chargé du respect des délais imposés ainsi que de l'équipe. Il est le garant d'une production réussie.

Il rĂ©unit les Ă©lĂ©ments financiers, juridiques et administratifs nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation du film. Il est en gĂ©nĂ©ral le reprĂ©sentant d'une sociĂ©tĂ© de production. Le producteur est reprĂ©sentĂ© sur le tournage par le directeur de production, lequel nĂ©gocie et met en Ɠuvre les moyens techniques et humains pour mener Ă  bien le tournage dans le cadre du budget fixĂ©. Au quotidien, c'est le directeur de production qui est prĂ©sent sur le tournage et reprĂ©sente la production.

Scénariste

Articles détaillés : Scénariste et Scénario.

Le scĂ©nariste d'un film Ă©crit ou coĂ©crit le scĂ©nario. Cela peut ĂȘtre une fiction de long mĂ©trage ou de court mĂ©trage, une publicitĂ©, un tĂ©lĂ©film, un clip ou une sĂ©rie. Il assume gĂ©nĂ©ralement de nos jours la fonction de dialoguiste. Souvent, il invente la totalitĂ© de l'histoire. Il peut travailler Ă  partir d'un livre et en faire une adaptation : il fait alors acheter une option sur les droits de l'Ɠuvre par le producteur ou rarement en France par le rĂ©alisateur.

Ce mĂ©tier est trĂšs souvent solitaire, et implique souvent de longues recherches personnelles. Cependant, comme c'est un travail complexe qui demande une bonne connaissance de la dramaturgie, les scĂ©naristes travaillent parfois Ă  plusieurs pour stimuler leur imagination. Les scĂ©naristes peuvent faire appel Ă  des documentalistes, par exemple dans le cas d'un film Ă  contexte historique. Un scĂ©nario peut aussi ĂȘtre spĂ©cialement adaptĂ© pour un acteur/actrice prĂ©alablement pressenti afin d'en interprĂ©ter le premier rĂŽle[5].

Le scénariste découpe son histoire en scÚnes et en séquences, qui correspondent à tout changement de décors, de temps ou d'action.

En France le réalisateur du film est souvent associé au scénariste ; parfois, héritage de Jean Renoir, Marcel Pagnol, Sacha Guitry et de la Nouvelle Vague, il est le seul scénariste.

Au Japon, il s'agit d'un scĂ©narimagiste (ç””ă‚łăƒłăƒ†, ekonte), aussi appelĂ© storyboarder, s'occupe de crĂ©er la continuitĂ© visuelle de l'histoire Ă  partir du scĂ©nario (parfois, le scĂ©narimage se passe de scĂ©nario). Il s'agit de dessiner chaque plan de l'Ă©pisode (composition souvent non-dĂ©finitive) et d'y reprĂ©senter les mouvements dans le plan, les mouvements de camĂ©ra, d'y annoter la durĂ©e du plan, d'y dĂ©crire les actions pour la clartĂ©, d'y inscrire les dialogues


RĂ©alisateur

Article détaillé : Réalisateur.

Le réalisateur d'un film est rémunéré par une société de production qui a accepté de produire le film ou qui l'a engagé dans ce but. Il assure la responsabilité d'ensemble de la création artistique du film. C'est lui qui, à l'instar d'un architecte, a l'idée générale du projet. TrÚs souvent, le réalisateur a un style et un univers spécifiques. C'est quelquefois en fonction de ses films précédents qu'un producteur choisit tel ou tel réalisateur.

C'est le rĂ©alisateur qui dĂ©termine Ă  l'avance Ă  partir du scĂ©nario, la façon dont le rĂ©cit est « dĂ©coupé » en plans, quels types de plans, quels Ă©clairages, quels rythmes il adopte. Il propose une interprĂ©tation personnelle du rĂ©cit, un « point de vue » moral. Le dĂ©coupage peut ĂȘtre « storyboardé ». C'est le cas couramment pour les films publicitaires oĂč il sert, avec la note d'intention, de cahier des charges. Le storyboardeur est un proche collaborateur du rĂ©alisateur.

  • En Europe, le rĂ©alisateur est souvent le propre scĂ©nariste du film. C'est la notion d'auteur-rĂ©alisateur, qui suppose en plus la notion de final cut au profit du rĂ©alisateur (en principe ou par contrat). Sont considĂ©rĂ©s comme coauteurs du film, le rĂ©alisateur, le scĂ©nariste, l'Ă©ventuel dialoguiste et le compositeur de la BO.
  • Aux États-Unis, en revanche, le travail du rĂ©alisateur est soumis Ă  l'apprĂ©ciation du producteur qui, par contrat et dĂ©finition, a la haute main sur le final cut. Peu de rĂ©alisateurs possĂšdent le choix final du montage de leur film. Les rĂ©alisateurs mĂ©contents de l'intervention du producteur, le signent du pseudonyme Alan Smithee.

Sur le plateau de tournage, le réalisateur dirige le jeu des comédiens. Il est entouré de chefs de poste, qui sont le directeur de la photographie, l'assistant réalisateur (1er assistant réalisateur, 2e assistant réalisateur). En postproduction, il travaille avec le monteur, puis le mixeur.

Le rĂ©alisateur d'Ă©pisode (挔ć‡ș柶, enshutsuka), aussi appelĂ© metteur en scĂšne ou directeur d'Ă©pisode (de l'anglais director), est un rĂŽle de supervision Ă  l'Ă©chelle d'un Ă©pisode d'une sĂ©rie. Il doit assurer la coordination des diffĂ©rents dĂ©partements artistiques et techniques impliquĂ©s dans la production de l'Ă©pisode. C'est, pour simplifier et comme le titre l'indique, plus ou moins le rĂŽle du rĂ©alisateur mais concentrĂ© sur un Ă©pisode particulier[6].

Acteur

  • Un acteur est un artiste qui interprĂšte un personnage dans un film. En plus de l'interprĂ©tation proprement dite, un acteur peut aussi danser ou chanter, selon les besoins de son rĂŽle. Il peut aussi se contenter de donner sa voix aux personnages en cas de doublage d'un film version originale ou pour les films d'animation. Il peut ĂȘtre remplacĂ© par une doublure pour les essais lumiĂšres ou une scĂšne de nu ou par un cascadeur en cas de danger ou d'efforts physiques trop intense.
  • Un figurant, ou acteur de complĂ©ment, se trouve en arriĂšre-plan du film, dessinant parfois une silhouette, il n'a pas de texte Ă  dire, Ă  ne pas confondre donc avec un petit rĂŽle qui n'apparaĂźt que durant un court instant mais au premier plan de l'histoire et avec quelques lignes de texte.

Doublage et sous-titrage

Quelle que soit la forme qu’elle revĂȘt, la traduction ou l’adaptation audiovisuelle est le seul moyen de diffuser une Ɠuvre en France. C’est elle qui dĂ©termine la façon dont les spectateurs et les tĂ©lĂ©spectateurs perçoivent un programme Ă©tranger.

Les auteurs de doublage rédigent le texte que liront ensuite les comédiens de doublage. Les auteurs de sous-titrage écrivent les sous-titres qui apparaßtront pendant la diffusion d'un programme en version originale (VO). Sous-titreur pour sourds et malentendants.

Le comĂ©dien de doublage (棰ć„Ș, seiyĆ«) prĂȘte sa voix au personnage qu'il incarne dans l'anime. Certains comĂ©diens de doublage renommĂ©s sont parmi les tĂȘtes d'affiches d'un anime. En effet, ces derniers sont en quelque sorte l'Ă©quivalent de stars hollywoodiennes. Leur activitĂ© ne se rĂ©sume pas au doublage, mais peut se diversifier dans des rĂŽles d'acteur de cinĂ©ma ou de sĂ©ries, dans le chant, puis enfin ils peuvent ĂȘtre invitĂ©s dans des talk-shows et autre Ă©missions tĂ©lĂ©visĂ©es grĂące Ă  leur bonne image publique : ils sont au Japon ce qu'on appelle des idols. Les comĂ©diens de doublage sont recrutĂ©s par l'ingĂ©nieur du son, ils doivent arriver Ă  synchroniser leur dialogue avec l'image.

Animation

Le chef-animateur (äœœç”»ç›ŁçŁ, sakuga kantoku), parfois appelĂ© superviseur de l'animation, est chargĂ© de l'homogĂ©nĂ©itĂ© de l'animation Ă  travers l'Ɠuvre. Son travail consiste entre autres Ă  corriger les visages des diffĂ©rents personnages, ceux-ci Ă©tant dessinĂ©s par des animateurs diffĂ©rents et possĂ©dant leur trait propre, mĂȘme s'il est de leur devoir d'imiter au mieux la fiche fournie par le concepteur des personnages. Il s'agit d'un des postes les plus demandant en temps et en effort, le devoir Ă©tant aussi de corriger toutes les erreurs faites par les animateurs dĂ©butants[7].

L'animateur-clĂ© (ćŽŸç”», genga), aussi appelĂ© key animator, est celui qui imagine et dessine le mouvement de l'animation. Pour ce faire, il utilise gĂ©nĂ©ralement la mĂ©thode pose-Ă -pose (en), qui consiste Ă  dessiner les poses-clĂ©s d'une action (d'oĂč le nom d'animateur-clĂ©), c'est-Ă -dire le minimum requis pour rendre l'action qu'il souhaite reprĂ©senter lisible. L'intervalliste complĂ©tera ensuite le mouvement en comblant les trous. NĂ©anmoins, l'animateur-clĂ© peut aller plus loin dans son exercice et l'expression « minimum requis » est vague et trompeuse. Dans les faits, il faudra dĂ©tailler un minimum, ce qui implique de multiplier les dessins, pour transmettre sa vision au prochain artiste sans qu'elle finisse dĂ©naturĂ©e. L'animateur-clĂ© est payĂ© au plan (ă‚«ăƒƒăƒˆ, cut) et, selon Peter Chung, l'extrĂȘme basse Ă©tait de 2000 yen par plan en 2007, mais cela peut monter beaucoup plus haut[8]. Il semble que le montant de la paie reste constant sur une production, un animateur-clĂ© sera donc payĂ© la mĂȘme chose qu'il Ɠuvre sur un plan d'une seconde ou de dix secondes, la solution pour rentrer dans ses frais Ă©tant de travailler sur des plans de durĂ©es diffĂ©rentes[9]. Cependant, certains artistes talentueux, singuliers ou de confiance peuvent avoir des tarifs prĂ©fĂ©rentiels[9]. Depuis les annĂ©es 2000, l'industrie de l'animation japonaise s'est inspirĂ©e du modĂšle amĂ©ricain et a commencĂ© Ă  diviser le poste d'animateur-clĂ© en deux sous-fonctions[10]. Ainsi, le premier s'occupera principalement de la qualitĂ© du mouvement, pouvant alors se contenter d'un croquis peu dĂ©taillĂ© pour reprĂ©senter la pose, tandis que le second se concentrera sur le dĂ©tail du personnage en calquant la pose. Cette division permet Ă  des animateurs avec un style et une qualitĂ© de mouvement singuliers de s'atteler Ă  plus de plans, pendant qu'un autre, peut-ĂȘtre plus qualifiĂ© pour cette deuxiĂšme tĂąche, s'occupe d'un dessin plus propre. Cela revient plus ou moins Ă  la division des tĂąches entre le modeleur et l'animateur en 3D, oĂč l'animateur peut se consacrer exclusivement au mouvement et au jeu d'acteur pendant que le modeleur sculpte les personnages, tandis qu'en animation 2D, la phase de crĂ©ation du mouvement est constamment interrompue par la phase d'illustration.

L'intervalliste (ć‹•ç”», dƍga), aussi appelĂ© in-betweener, crĂ©e les dessins intermĂ©diaires Ă  ceux de l'animateur-clĂ©, dans le but de rendre l'animation plus fluide. Son rĂŽle est Ă©galement de mettre au propre le trait de l'animateur-clĂ©, et de ses propres dessins. Il ne doit normalement subsister aucune ligne non-fermĂ©e, afin que le travail du coloriste soit simplifiĂ©. Il s'agit gĂ©nĂ©ralement de la porte d'entrĂ©e dans l'industrie de l'animation japonaise, l'ambition gĂ©nĂ©rale Ă©tant de gravir les Ă©chelons Ă  partir de ce poste. NĂ©anmoins, certains intervallistes se spĂ©cialisent dans ce rĂŽle. La paie est au dessin et se situe en moyenne autour de 200 yen l'unitĂ©[8]. Selon JAniCA (en), en 2015, le salaire moyen annuel pour un intervalliste Ă©tait de 1,11 million de yen, soit environ 9000€ l'annĂ©e[11].

Distributeur

Un distributeur acquiert du producteur les droits d'exploitation du film pour une durée et un territoire donnés. On distingue 4 types d'exploitations possibles (et cumulables) pour un film et qui décline les différentes professions de la distribution :

L'exploitation des droits cinématographiques (faisant suite à la signature d'un mandat d'exploitation cinématographique entre un producteur ou un vendeur international et un distributeur) :

  • le distributeur programme le film auprĂšs des salles de cinĂ©ma sur un territoire prĂ©cis. Il nĂ©gocie les meilleures conditions d'exposition : durĂ©e Ă  l'affiche, nombre de sĂ©ances par jour, horaires des sĂ©ances. Il assure l'avance des frais de tirage des copies, de manipulation (duplication), l'expĂ©dition des copies et du matĂ©riel publicitaire (affiches, bande-annonce, flyers
) ;
  • le responsable acquisition est Ă  la veille de nouveaux projets. Cette fonction consiste Ă  choisir les nouveaux films Ă  ajouter au catalogue du distributeur ;

L'exploitation internationale (faisant suite à la signature d'un mandat d'exploitation internationale entre un producteur et un vendeur international) :

  • le coordinateur festival nĂ©gocie les droits de projection avec les festivals de cinĂ©ma et assure Ă©galement le service du matĂ©riel de projection et promotionnel ;
  • le vendeur international (aussi appelĂ© "sales agent" ou "exportateur cinĂ©matographique") acquiert les droits d'exploitation internationale du film. Il a pour charge la re-vente de ces droits d'exploitation. Il travaille sur les marchĂ©s du film, en parallĂšle des grands festivals de cinĂ©ma (Rencontres uni, France de Paris, European Film Market de Berlin, MarchĂ© du Film Ă  Cannes, MarchĂ© du film de Toronto, MarchĂ© du film de Busan
) ;

L'exploitation vidĂ©ographique (faisant suite Ă  la signature d'un mandat d'exploitation vidĂ©ographique entre un producteur et un Ă©diteur). L’agrĂ©gateur de droits VOD, le manager de plateforme VOD, l'Ă©diteur DVD exploitent les diffĂ©rents types de droits vidĂ©ographiques (DVD, VOD, SVOD
).

L'exploitation télévisuelle (faisant suite à la signature d'un mandat d'exploitation télévisuelle entre un producteur et une chaßne de télévision) :

  • le responsable des acquisitions tĂ©lĂ©visuelles. Celui-ci peut ĂȘtre spĂ©cialisĂ© dans les documentaires, dans les longs, les moyens ou les courts mĂ©trages de cinĂ©ma, dans les tĂ©lĂ©films ;
  • le conseiller de programmes (ou conseiller artistique) est chargĂ© de rechercher pour proposer des programmes et d’en assurer le suivi de fabrication, de leur conception Ă  leur diffusion, aux niveaux artistique, technique, budgĂ©taire, marketing et juridique. Il travaille dans le cadre d’une ligne Ă©ditoriale Ă©tablie par la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision [12].

Exploitant

Article détaillé : Exploitant de salle de cinéma.

L’exploitant de salle(s) de cinĂ©ma est la personne responsable de l'exploitation cinĂ©matographique dans une salle de cinĂ©ma. Il gĂšre la programmation de ses salles, la relation avec ses spectateurs et l'encaissement des recettes. La convention collective nationale de l'exploitation cinĂ©matographique distingue diffĂ©rents mĂ©tiers[13] :

Techniciens et ouvriers

  • Image (prise de vues cinĂ©matographique) :
    • chef opĂ©rateur de prise de vues (ou directeur de la photographie)
    • cadreur (ou opĂ©rateur, ou cameraman)
    • 1er assistant opĂ©rateur
    • 2e assistant opĂ©rateur
    • opĂ©rateur steadicam
    • photographe de plateau
    • IngĂ©nieur de la vision
    • Le directeur de la photographie (æ’źćœ±ç›ŁçŁ, satsuei kantoku) est chargĂ© de mettre en mouvement les diffĂ©rents celluloĂŻds fixes. Il prend aussi en charge le traitement de l'image ainsi que les diffĂ©rents effets numĂ©riques. Il est l'Ă©lĂ©ment final de la crĂ©ation d'un anime.
    • Le directeur artistique (çŸŽèĄ“ç›ŁçŁ, bijutsu kantoku), aussi appelĂ© chef-dĂ©corateur, s'occupe entre autres de la conception des dĂ©cors.
    • Le responsable des couleursTerminologie Ă  vĂ©rifier (è‰Čćœ©èš­èšˆ, shikisai sekkei) est chargĂ© de la colorisation, ainsi il peint les personnages, les dĂ©cors, etc.
    • Le concepteur des personnages (ă‚­ăƒŁăƒ©ă‚Żă‚żăƒŒăƒ‡ă‚¶ă‚€ăƒł, kyarakutā dezain), aussi appelĂ© character designer.
    • Le concepteur des objets mĂ©caniquesTerminologie Ă  vĂ©rifier (ăƒĄă‚«ăƒ‡ă‚¶ă‚€ăƒł, mMeka dezain), aussi appelĂ© mechanical designer.
  • Son :
    • chef-opĂ©rateur du son ou ingĂ©nieur du son est le responsable de tout ce qui touche de prĂšs ou de loin au son. Que ce soit superviser les bruitages, la musique, ou le plus important les doubleurs.
    • perchman (ou assistant son, parfois perchiste)
    • Le compositeur (䜜æ›Č者, sakkyokusha) crĂ©e des pistes musicales pour l'Ɠuvre.
  • chef Ă©lectricien, Ă©lectricien, groupman.
  • chef machiniste, machiniste.
  • chef constructeur, menuisier traceur, constructeur, serrurier.
  • chef peintre, peintre patineur, peintre en dĂ©couverte.
  • tapissier.
  • chef staffeur, sculpteur, staffeur.

Liste alphabétique des métiers du cinéma

Formations aux métiers du cinéma

Notes et références

  1. (en) « Glossary », sur blog.sakugabooru.com, Sakuga Blog (consulté le )
  2. « Le vocabulaire propre à la production d'animation », sur furansujinconnection.com, Furansujin Connection, (consulté le )
  3. « Convention collective nationale de la production cinématographique du 19 janvier 2012 », sur legifrance.gouv.fr (consulté le )
  4. « Texte de base : Convention collective nationale de la production cinématographique du 19 janvier 2012 », sur legifrance.gouv.fr (consulté le )
  5. Lorsque l'acteur pressenti n'est plus libre aux dates du tournage, il faut parfois réadapter le scénario au nouvel acteur
  6. (en) « Episode Direction », Sakuga Blog, (consulté le )
  7. (en) Peter Chung, « Japanese Animation Theory », sur pelleas.net, Anipages, (consulté le )
  8. (en) Peter Chung, « Japanese Animation Theory », sur pelleas.net, Anipages, (consulté le )
  9. (en) Peter Chung, « Japanese Animation Theory », sur pelleas.net, Anipages, (consulté le )
  10. (en) Peter Chung, « Japanese Animation Theory », sur pelleas.net, Anipages, (consulté le )
  11. (en) Kevin Cirugeda, « Want to make anime in Japan? Don't expect to get rich doing it », sur japanator.com, (consulté le )
  12. http://www.cpnef-av.fr/repertoire-metiers/telediffusion/conseiller-de-programmes
  13. Convention Collective National, Exploitation Cinématographique, Les Editions des Journaux Officiels.

Voir aussi