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Steadicam

Steadicam est un système stabilisateur de prise de vues portatif inventé par l'Américain Garrett Brown. Utilisé en cinéma et télévision, il permet la prise de vues en travellings fluides, grâce à son système comportant généralement un harnais, un bras articulé, un système de stabilisation de caméra actif, mécanique ou électronique, une visée hors caméra, etc.

John E. Fry, opérateur Steadicam anglais.

Steadicam est une marque déposée, aujourd'hui exploitée par Tiffen, un fabricant d'accessoires pour le cinéma, la vidéo, et la photographie, qui l'a rachetée en [1]. Le terme « steadicam », par antonomase, est souvent utilisé pour nommer les divers systèmes stabilisateurs de prise de vues portatifs qui sont apparus depuis, notamment après la fin du brevet d'exploitation original du Steadicam.

Histoire

Le Steadicam (de « steady camera », littĂ©ralement « camĂ©ra stable ») est crĂ©Ă© par Garrett Brown en 1972, Ă  la suite de la demande d'un film publicitaire nĂ©cessitant un travelling sur deux Ă©tages. Il se nomme au dĂ©part le « Brown's stabiliser » (en français ; le « stabilisateur de Brown », du nom de son inventeur), une perche horizontale portant Ă  son extrĂ©mitĂ© une camĂ©ra 16 mm Éclair ACL et Ă  l'autre la batterie de la camĂ©ra faisant office de contrepoids. Brown invente ensuite un bras Ă  ressort (s'inspirant d'un bras de lampe d'architecte) et le harnais corporel qui permettent Ă  la camĂ©ra d'ĂŞtre dĂ©solidarisĂ©e du corps de l'opĂ©rateur, sa liaison avec lui absorbant les cahots de la marche. Le corps de l'opĂ©rateur porte et propulse en avant (ou en arrière) la camĂ©ra, mais ne lui communique pas les sauts naturels de la marche, qui donnent Ă  la technique de la camĂ©ra portĂ©e sans autre amortisseur que l'Ă©paule un aspect hachĂ© qu'abolit l'utilisation du steadicam. « La camĂ©ra peut se dĂ©placer Ă  hauteur d’homme ou, plus spectaculairement, au ras du sol[2] ».

Son prototype prêt, Brown le propose alors à Ed Di Giulio, le patron de Cinema Products Corporation (en), qui est impressionné par les images filmées par l'opérateur lors d'une projection chez Deluxe Laboratories (en), le procédé s'avérant adapté à tourner aussi des plans à vitesse normale voire lente, notamment dans des escaliers, des portes, des coursives. Il signe immédiatement avec lui un accord de développement. Garrett Brown dépose une demande de brevet aux États-Unis le , lequel sera accepté le (il est aujourd'hui caduc)[3].

Garrett Brown expérimente son dispositif sur des tournages de publicités, puis vient le tour du cinéma avec le film Marathon Man de John Schlesinger en 1976 et Rocky de John G. Avildsen la même année. Il faut attendre le film Bound for Glory de Hal Ashby, toujours en 1976, pour que Brown tourne un premier plan-séquence muni de son invention.

La société de location de caméras François Bogard présente ce nouveau procédé de prise de vues en France au musée Guimet en 1976[4].

Vient ensuite le film Shining de Stanley Kubrick, en 1980, où Kubrick en fera une utilisation exhaustive permettant par la suite la véritable envolée commerciale de l'appareil.

Garrett Brown remporte un Oscar technique en 1978 pour son invention, devenue partie intégrante de la machinerie cinématographique, au même titre que la Dolly ou la Louma.

Apports et problèmes du steadicam

L'opérateur steadicam peut marcher ou courir tout en gardant un cadre stable et obtenir des travellings verticaux et horizontaux ainsi que des panoramiques, sans autre machinerie telle qu'un chariot sur rails. Le steadicam permet de suivre en marchant ou en courant un ou des personnages sur terrain accidenté ou tortueux, de monter un escalier ou de s'engouffrer dans une rame de métro, etc. Il permet aussi un gain de temps appréciable pour mettre en place des plans joués par plusieurs comédiens filmés simultanément par plusieurs caméras (films de cinéma, et surtout séries de télévision), sans recourir à un travelling.

Toutefois, le maniement du steadicam reste complexe, et seul un opĂ©rateur expĂ©rimentĂ© et entraĂ®nĂ© peut obtenir des images parfaitement fluides. D'autre part, le poids du steadicam reste son plus gros dĂ©faut. Avec presque 50 kg de charge, il est difficile pour un opĂ©rateur, mĂŞme taillĂ© comme un athlète, de faire de longues prises de vues ainsi Ă©quipĂ©.

Un autre problème est à classer dans l'esthétique et la spécificité du cinéma. Il s'agit de l'effet contradictoire que peut avoir au cinéma un long déplacement de la caméra (plan-séquence par exemple) qui, en créant de l'espace, crée aussi son corollaire, du temps. La facilité d'exécution avec un steadicam, et la gourmandise d'espace, peuvent plomber une séquence dont le temps - par l'allongement inutile de l'espace - devient interminable, sauf si cet allongement du temps par l'espace est le but recherché (c'est évidemment le cas des travellings au steadicam pris aux trousses du petit Danny pédalant au long des couloirs de l'hôtel désert et fantomatique de Shining).

MĂ©canique du steadicam

Appareil Canon EOS 550D monté sur un stabilisateur Glidecam.

Le steadicam est composé de trois parties distinctes :

  1. le harnais corporel (Vest)
  2. le bras mécanique (Arm) ;
  3. le Sled, ensemble composé d'un montant tubulaire (Post) doté d'un support pour la caméra, d'un cardan (Gimbal) positionné près du centre de gravité de l'ensemble, d'un moniteur et de batteries situées dans la partie inférieure.

Le principe de base du steadicam est centré sur le Sled et le bras ; la caméra est fixée sur un support prévu à cet effet, au sommet du Post. À sa base se trouve un contrepoids qui permet au centre de gravité de la caméra d'être « transposé » au niveau du Gimbal.

Le bras vient se fixer sur le Sled et transpose le poids de l'ensemble sur le harnais par un système complexe de poulies et de ressorts. Le harnais est lui-même fixé autour des épaules, des hanches et du dos de l'opérateur, pour répartir équitablement le poids sur tout le corps, mais le dos reste la partie du corps où se concentre la plus grande partie du poids.

Une marque générique

Parce qu'il y a une très grande diversité de caméras HD de haute qualité, de plus en plus de gens commencent à tourner des films en haute qualité et ont donc besoin d'outils pour stabiliser les mouvements de caméra. Le nom « steadicam » est devenu populaire auprès des réalisateurs indépendants, qui ont commencé à utiliser ce mot comme une expression générique désignant tous les stabilisateurs de mouvement. Steadicam est ainsi devenu une marque générique.

Le fabricant du Steadicam original, la compagnie Tiffen, continue à produire des modèles très haut de gamme spécialisés. De plus en plus d'autres sociétés se mettent à vendre des stabilisateurs (de gammes très différentes).

Les différents modèles

Anciens modèles : CP-35, Universal I, II, III

Le CP-35 est le premier modèle Ă  avoir existĂ©, en 1976. La seule camĂ©ra utilisable Ă©tait l’Arriflex IIC. Le moniteur Ă©tait montĂ© au niveau des yeux. Le CP-35 pesait 15 kg.

En 1977 et 1979, sortent successivement les modèles I et II. Le sled pesait 10 kg, et pouvait porter toutes les camĂ©ras. Le moniteur prend sa place en bas du sled.

IIIA

C’est le Steadicam qui a Ă©tĂ© le plus utilisĂ© dans le monde. Universel et adaptĂ© Ă  toutes les camĂ©ras, il pouvait porter jusqu’à 20 kg. C’est aussi la première fois qu’un sled comporte un rĂ©glage side-to-side et un post tĂ©lescopique. Sa configuration est modulaire, tous les Ă©lĂ©ments peuvent ĂŞtre dĂ©placĂ©s.

  • CamĂ©ras de 10 Ă  18 kg
  • Moniteur très lumineux de pouces
  • Batterie 12 V 3,5 A
  • RĂ©glages avec outils
  • Câblage extĂ©rieur

Master

La Master fait suite au IIIA. Il apporte de nombreuses modernisations, notamment au niveau de l’électronique. Il possède par exemple un stage motorisé par hautes fréquences.

  • CamĂ©ras de 8 Ă  22 kg selon le modèle (Broadcast, EDTV, Film ou Elite)
  • Batteries 12 V, A, et convertisseur 24 V
  • Moniteur pouces
  • Bras isoĂ©lastique, rĂ©glages sans outils, plus robuste et puissant
  • Harnais plus ergonomique

Provid

C’est un modèle intéressant pour montrer l’évolution du Steadicam en deux applications différentes ; l’une centrée sur le film, et les caméras lourdes, et l’autre créée spécifiquement pour la vidéo, avec des modèles plus légers. Ce modèle est précurseur de l’Archer.

  • CamĂ©ras de 6,8 Ă  11,8 kg
  • RĂ©glage de l’angle du bras
  • Alimentation par une seule batterie du Steadicam et de la camĂ©ra
  • Moniteur pouces
  • Bras isoĂ©lastique

ULTRA

Premier Steadicam sorti par Tiffen en 2000, il apporte un nouveau sled télescopique, des réglages sans outils, un calculateur d’équilibre dynamique.

  • CamĂ©ras de 9 Ă  21 kg
  • Bras isoĂ©lastique avec un dĂ©battement de 76,2 cm
  • Batteries 12 V, A, et convertisseur 24 V

ULTRA2

Dernier modèle sorti chez Steadicam, il augmente considérablement les capacités opérationnelles de l’Ultra.

  • CamĂ©ras de 6 Ă  31,75 kg
  • RĂ©glage de l’isoĂ©lasticitĂ© du bras
  • Batteries « switchables » 12 V / 24 V, jusqu’à 24 A instantanĂ©s

L'Aigle

L'Aigle est un fabricant français de stabilisateurs de caméras. La suspension LTX des bras amortisseurs met en œuvre des tendeurs en Latex hyperélastique, au lieu de ressorts comme tous les autres fabricants au monde. Cette suspension fait l'objet d'un brevet international.

Artemis de Arri

Curt O. Schaller : Artemis Cine HD Pro.

Sachtler a lancé en 2001 sur le marché avec Curt O. Schaller, le système de stabilisation de caméra[5]. Le système fut le premier système de stabilisation de caméra modulaire élaboré au monde, de surcroît les systèmes Artemis HD étaient, à leur époque, les premiers systèmes caméra HD complète de stabilisation de caméra dans le monde entier.

Le système Artemis Trinity, développé par Curt O. Schaller, en commun avec l'ingénieur doctorant Roman Foltyn en 2015, est le premier système de stabilisation de caméra au monde qui combine un système de stabilisation mécanique avec un système électronique.

En , Arri a fait l'acquisition des systèmes de stabilisation de caméra artemis par Sachtler / Vitec Videocom, développés par Curt O. Schaller[6].

Betz Tools Rig

C’est un système robuste, plus lourd que les autres marques. Il est fabriqué par Betz Tools[7]. C’est aussi un système modulaire, de une à trois batteries, avec un post télescopique, qui peut porter toutes les caméras. Le Rig bénéficie d’un bon service après-vente et est modulable à l’achat ; Betz Tools propose le choix du moniteur, de la veste, du bras…

Le gimbal a la réputation d’être plus sensible. Il est plus précis, mais a le travers d’être beaucoup moins souple d’utilisation. Il pardonne moins d’erreurs. Il est étanche, d’une finition impeccable, avec des caches pour chaque connecteur, et il est construit pour durer.

Paddock PRO (Paddock Radical options)

Le sled PRO est très apprĂ©ciĂ© des opĂ©rateurs, notamment parce qu’il possède des options et avantages par rapport aux Steadicams de la marque. Il est ultramodulaire. Il peut alimenter n’importe quelle camĂ©ra en 24 V, grâce Ă  ses trois batteries.

Smartsystem Gear

Contrairement aux autres fabricants qui offrent des stabilisateurs à un prix très élevé, Smartsystem est une récente marque italienne qui propose des stabilisateurs de qualité à moindre coup. Son bras (Arm X1) est très apprécié des utilisateurs de Trinity grâce a son poids bien inférieur aux concurrents.

eemov stabilisateurs

eemov fabrique des stabilisateurs abordables pour des cinéastes indépendants. Leur produits sont légers et faciles à utiliser. Les modèles de base peuvent être complétés par une couleur LCD ou TFT-écran, batteries, télécommandes et autres applications.

The Poor Man's camera stabilizer, $14 camera stabilizer

Johnny Chung Lee, chercheur chez Microsoft, expose sur son site web un tutoriel permettant de rĂ©aliser soi-mĂŞme un système stabilisateur de prise de vues pour environ 14 dollars[8].

Plans célèbres

Un opérateur steadicam sur le tournage d'un téléfilm La Revanche de Sherlock Holmes.

Plusieurs plans ont apporté au steadicam sa renommée actuelle. Il s'agit principalement de plans-séquences :

  • Rocky (1976) : la montĂ©e des marches en courant ; opĂ©rateur : Garrett Brown. Dans une vidĂ©o dĂ©mo, afin de prĂ©senter son invention, Brown avait filmĂ© une sĂ©quence avec une comĂ©dienne au pas de course sur ces mĂŞmes marches. Ă€ la vue de cette sĂ©quence, le futur rĂ©alisateur du film Rocky lui demanda oĂą se situait cette montĂ©e de marches. C’est ainsi que Brown fut engagĂ© pour tourner certaines sĂ©quences du film, et notamment cette course qui, sans lui, ne ferait pas partie du film[9].
  • En route pour la gloire (Bound for Glory) (Hal Ashby, 1976) ; opĂ©rateur : Garrett Brown. Il s'agit du premier plan-sĂ©quence tournĂ© avec le steadicam, qui dure environ quatre minutes. Le plan dĂ©bute par un mouvement de grue (une Titan), qui donne une vue plongeante sur 900 figurants avec le steadicam portĂ© par Garrett Brown, puis s'abaisse pour laisser Garrett marcher sur les pas de l'acteur principal, David Carradine, qui traverse la foule.
  • The Shining (Stanley Kubrick, 1980) ; opĂ©rateur : Garrett Brown. Des plans d'anthologie qui confirment la fluiditĂ© des mouvements de l'appareil, comme les plans de suivi et les plans subjectifs du jeune Danny, lorsqu'il traverse l'hĂ´tel sur son tricycle, et lorsque sa mère Wendy est pourchassĂ©e par Jack dans l'escalier, ou lors de la fameuse poursuite finale dans le labyrinthe.
  • Das Boot (Wolfgang Petersen, 1981) : lors des alertes et attaques au sein du sous-marin allemand, l'excitation du moment est notamment rendue par un mouvement de camĂ©ra suivant l'Ă©quipage courant Ă  travers les diffĂ©rents compartiments et leurs sas.
  • Point Break (1991) de Kathryn Bigelow : fameuse sĂ©quence de la course entre le personnage de Johnny Utah Keanu Reeves et Bodhi Patrick Swayze, après l'avant-dernier braquage de banque. Tous les plans sont filmĂ©s au Steadicam pendant toute la durĂ©e de la poursuite.
  • Brian De Palma utilise le steadicam avec brio, dans des plans-sĂ©quences complexes, notamment dans les films suivants :
    • Le bĂ»cher des vanitĂ©s (1990) : plan d'ouverture, oĂą l'on suit le personnage de Peter Fallow (jouĂ© par Bruce Willis) dans les dĂ©dales des sous-sols d'un hĂ´tel (opĂ©rateur : Larry McConkey)
    • L'Impasse (1993) : Ă  la gare, lors de la scène finale, le plan se dĂ©roule entre le premier Ă©tage et le rez-de-chaussĂ©e, passant le long de l'escalator mĂ©canique pour finir sa course en bas (opĂ©rateur : Larry McConkey)
    • Snake Eyes (1998) : il s'agit ici d'un faux plan-sĂ©quence de 12 min 30 s, qui regroupe en vĂ©ritĂ© dans la scène d'exposition huit plans successifs, dont certains sont filmĂ©s au Steadicam[10].
    • Mission to Mars (2000) : deux plans-sĂ©quences Ă  la suite pour prĂ©senter les principaux protagonistes du film dans la scène d'introduction.
  • Pulp Fiction (Quentin Tarantino, Palme d'or 1994) : longs plans aux basques de Jules (Samuel L. Jackson) et de Vincent (John Travolta), Ă©voluant dans un dĂ©dale de couloirs avant d'arriver devant la porte d'un appartement.
  • Les Affranchis (Martin Scorsese, 1990) : plan-sĂ©quence qui suit la progression de Henry Hill (Ray Liotta) et de son amie Karen (Lorraine Bracco) Ă  l'intĂ©rieur d'un restaurant, en partant de la rue, en traversant les cuisines et en rejoignant leur table (opĂ©rateur : Larry McConkey).
  • L'Arche russe (Aleksandr Sokurov, 2002) : le film est un unique plan-sĂ©quence de 96 minutes tournĂ© au Steadicam, qui dĂ©ambule Ă  travers les couloirs du musĂ©e de l'Ermitage. Pour rĂ©aliser ce plan, Tilman BĂĽttner, qui Ă©tait chef-opĂ©rateur et opĂ©rateur Steadicam du film, a utilisĂ© une camĂ©ra numĂ©rique haute-dĂ©finition, qui permet l'enregistrement du film sur disque dur.
  • L'opĂ©rateur Mathias Mesa et le rĂ©alisateur Gus Van Sant ont utilisĂ© le Steadicam pour tourner la plupart des plans-sĂ©quences des films Gerry (2002), Elephant (2003) et Last Days (2005).
  • The Magicians (Song Il-gon, 2005) : le film est un unique plan-sĂ©quence de 90 minutes tournĂ© au Steadicam. La camĂ©ra se dĂ©place dans plusieurs dĂ©cors successifs Ă  la suite des diffĂ©rents protagonistes, ceux-ci jouant Ă  la manière d'une pièce de théâtre. Il s'agissait Ă  l'origine d'un court-mĂ©trage en plan-sĂ©quence de 40 minutes dans le cadre d'un appel Ă  projets du Festival international du film de Jeonju (CorĂ©e du Sud) ; le rĂ©alisateur a tournĂ© une nouvelle version du film, longue de 90 min, en vue d'une sortie au cinĂ©ma en 2008.

Anecdotes

Dans le film Aliens, le retour de James Cameron (1986), les armes lourdes des Marines coloniaux sont des bras de Steadicam habilement détournés par les accessoiristes.

Notes et références

  1. (en) Tiffen Company Acquires Steadicam Technology - Communiqué de presse, The Tiffen Company LLC, 31 octobre 2000
  2. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Nouveau Monde éditions, Paris, 2010 (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 395
  3. (en) The original SteadiCam® Patent - Intervalometers.com
  4. Myriam Guedjali, « Conférence sur le steadicam à la Cinémathèque Française », Lettre de la CST, no 137,‎ , p. 11
  5. « Curt O. Schaller, Artemis developer », sur schaller-media.de (consulté le )
  6. « ARRI Debuts Final Version of Trinity Stabilizer and Maxima Gimbal », sur Studio Daily (consulté le )
  7. Betz Tools
  8. (en) $14 Camera Stabilizer - Johnny Chung Lee
  9. (en-US) Ben Kenigsberg, « The Invention That Shot Rocky Up Those Steps », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  10. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Nouveau Monde éditions, Paris, 2010 (ISBN 978-2-84736-458-3), pp. 510-512

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Jerry Holway et Laurie Hayball, The Steadicam© Operator's Handbook, Ă©ditions Focal Press
  • (en) Serena Ferrara, Steadicam, Techniques and Aesthetics, Ă©ditions Focal Press
  • (it) Ballerini David, Una rivoluzione nel modo di fare di cinema, Falsopiano, 2012
  • (fr) « Le Steadicam a-t-il une âme ? » [dossier], Vertigo, n°24, 2003, p.46-84
  • (fr) Monassa Tatiana, « Le Tyler Mount et le Steadicam : inventer la stabilisation de la camĂ©ra pour libĂ©rer le cadre cinĂ©matographique », CrĂ©ation Collective au CinĂ©ma, n°02/2019. p. 125-148.
  • (fr) Andrzej Dambski, « Le steadicam : d’un usage classique Ă  une recherche de dĂ©sĂ©quilibre et de vitesse », mĂ©moire de master, dir. Tony Gauthier, ENS Louis Lumière, 2015
  • (fr) ThĂ©o Michel, « Le mouvement-steadicam et la performance du corps : usages, expressions, perceptions », mĂ©moire de master, dir. Antoine Gaudin, Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, 2021

Lien externe

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