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David Carradine

David Carradine [ˈdeÉȘvÉȘd ˈkɛÉčədiːn][3], nĂ© le Ă  Hollywood, Los Angeles, Californie, et mort dans la nuit du 3 au Ă  Bangkok[1] - [2], est un acteur, rĂ©alisateur, scĂ©nariste et compositeur amĂ©ricain.

David Carradine
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
David Carradine en 2005
Nom de naissance John Arthur Carradine
Naissance
Hollywood, Los Angeles (États-Unis)
NationalitĂ© Drapeau des États-Unis AmĂ©ricain
DĂ©cĂšs [1] - [2]
Bangkok (ThaĂŻlande)
Profession Acteur
RĂ©alisateur
Scénariste
Compositeur
Films notables Kill Bill : Volume 1 / Volume 2
SĂ©ries notables Kung Fu
Site internet david-carradine.com

Il est le fils de John Carradine, le demi-frĂšre de Keith et Robert Carradine et l'oncle de Martha Plimpton et Ever Carradine.

Par ailleurs, il est aussi le quasi-frÚre de Michael Bowen (né d'une union ultérieure de sa belle-mÚre Sonia Sorel, mÚre de Keith et Robert).

Il est apparu dans plus de deux cents films et séries[4] et a été nommé quatre fois aux Golden Globe Awards. Il est principalement connu pour son rÎle dans la série Kung Fu, diffusée dans les années 1970, et dans le diptyque Kill Bill : Volume 1 / Volume 2 de Quentin Tarantino qui lui a fait retrouver le succÚs à la fin de sa carriÚre. Il y tient le rÎle de Bill, l'antithÚse du héros qu'il campait dans Kung Fu.

Biographie

CarriĂšre
David Carradine dans le rĂŽle de Caine, dans Kung Fu.

David Carradine a jouĂ© dans la sĂ©rie Kung Fu le rĂŽle de Kwai Chang Caine, un moine shaolin d'origine Ă  la fois chinoise et europĂ©enne. Il obtint le rĂŽle au dĂ©triment de Bruce Lee[5]. La sĂ©rie dura trois saisons, de 1972 Ă  1975. L'action se dĂ©roulait dans le Grand Ouest amĂ©ricain, celui des westerns. La sĂ©rie aida Ă  populariser les arts martiaux et la philosophie asiatique. Elle immortalisa le personnage de Carradine sous le nom de « Petit ScarabĂ©e ». C'est un succĂšs tant aux États-Unis qu'Ă  l'Ă©tranger. Carradine est nommĂ© pour un Emmy et un Golden Globe pour son rĂŽle. La sĂ©rie connut une suite : Kung Fu, la lĂ©gende continue.

Juste aprĂšs la fin de la sĂ©rie, Carradine accepte un rĂŽle de pilote automobile dans La Course Ă  la mort de l'an 2000 en 1975. À ce propos, il dĂ©clare qu'il souhaite effacer son image de Caine de la sĂ©rie pour lancer sa carriĂšre d'acteur au cinĂ©ma (« kill the image of Caine and launch a movie career »). Le film devint culte au sein de The Roger Corman exploitation. L'histoire est basĂ©e sur une nouvelle de science-fiction d'Ib Melchior intitulĂ©e The Racer.

En 1977, il joue ce qu'il considĂ©rera comme son meilleur rĂŽle dans le film atypique, tournĂ© en anglais, de Ingmar Bergman, qu'il admirait profondĂ©ment : L'ƒuf du serpent, aux cĂŽtĂ©s de Liv Ullmann. En 1983, il affronte Chuck Norris dans le film ƒil pour Ɠil.

Il a aussi joué le rÎle de Tempus dans la série Charmed (épisode 22 de la premiÚre saison : Une journée sans fin).

En 2003-2004, il interprĂšte, dans le diptyque Kill Bill : Volume 1 / Volume 2, le rĂŽle de Bill, l'antagoniste du film de Quentin Tarantino, antithĂšse de son rĂŽle de Caine dans Kung-Fu, ce qui relance sa carriĂšre. En 2005, il apparaĂźt dans le clip Burning Up des Jonas Brothers.

Son personnage de sage protecteur pratiquant le Kung Fu, redynamisé par son rÎle dans Kill Bill, le fait participer à d'étranges productions telles que "Le Fils du Dragon" ou "La légende de Crùne Blanc".

Sa derniĂšre apparition au cinĂ©ma est un petit rĂŽle dans le film Stretch de Charles de Meaux. À titre d'hommage, le film s'ouvre par une sĂ©quence en voiture dans laquelle, en fond sonore, on entend Ă  la radio l'annonce de la mort de David Carradine.

Mort

David Carradine est mort dans la nuit du 3 au , à l'ùge de 72 ans, à Bangkok en Thaïlande, alors qu'il participait au tournage du film Stretch du réalisateur français Charles de Meaux[1]. Il a été retrouvé pendu dans sa chambre de l'hÎtel Nai Lert Park.

La thĂšse du suicide a d'abord Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e, mais les derniers Ă©lĂ©ments de l'enquĂȘte font conclure Ă  une mort accidentelle causĂ©e par un jeu sexuel qui aurait mal tournĂ©. Selon l'expert lĂ©giste, il est mort d'un « accident auto-Ă©rotique »[6]. Le journal Le Monde, citant la police thaĂŻlandaise, revient sur la thĂšse du suicide. Il restait Ă  David Carradine trois jours de tournage sur le film de Charles de Meaux[7].

Il repose Ă  Los Angeles, au cimetiĂšre des collines d'Hollywood de Forest Lawn.

Vie privée

David Carradine est le fils de l'acteur John Carradine et le demi-frĂšre des acteurs Keith Carradine et Robert Carradine.

Il se marie Ă  cinq reprises : avec Donna Lee Becht de 1960 Ă  1968, avec Linda Gilbert de 1977 Ă  1983, avec Gail Jensen en 1988, avec Marina Anderson de 1998 Ă  2001 et, enfin, avec Annie Bierman en 2004[8].

Il a eu deux filles[9], Calista et Kansas, avec ses deux premiÚres épouses, et un fils, Free, avec Barbara Hershey avec qui il a vécu de 1969 à 1975.

Filmographie

Cinéma

Télévision

Producteur

Cinéma

Télévision

Distinctions
David Carradine en 2008.
  • Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films, USA : 2005, Saturn Award du Best Supporting Actor pour Kill Bill: Vol. 2 (2004)
  • Action on Film International Film Festival, USA : 2005, Lifetime Achievement Award
  • Capri, Hollywood : 2004, Capri Legend Award
  • Emmy Awards : 1973, nommĂ© dans la catĂ©gorie « Outstanding Continued Performance by an Actor in a Leading Role » (Drama Series - Continuing) pour son rĂŽle dans la sĂ©rie Kung Fu (1972)
  • Golden Boot Awards : 1998, Golden Boot
  • Golden Globes, USA :
    • 2005, nommĂ© dans la catĂ©gorie « Best Performance by an Actor in a Supporting Role in a Motion Picture » pour son rĂŽle dans Kill Bill: Vol. 2 (2004)
    • 1986, nommĂ© dans la catĂ©gorie « Best Performance by an Actor in a Supporting Role in a Series, Mini-Series or Motion Picture Made for TV » pour son rĂŽle dans Nord et Sud (North and South) (1985)
    • 1977, nommĂ© dans la catĂ©gorie « Best Motion Picture Actor - Drama » pour son rĂŽle dans Bound for Glory (1976)
    • 1974, nommĂ© dans la catĂ©gorie « Best TV Actor - Drama » pour son rĂŽle dans la sĂ©rie Kung Fu (1972)
  • National Board of Review, USA : 1976, remporte le NBR Award dans la catĂ©gorie Best Actor pour son rĂŽle dans Bound for Glory (1976)
  • Online Film Critics Society Awards : 2005, nommĂ© pour l'OFCS Award dans la catĂ©gorie « Best Supporting Actor » pour son rĂŽle dans Kill Bill: Vol. 2 (2004)
  • Satellite Awards : 2005, nommĂ© pour un Golden Satellite Award dans la catĂ©gorie « Best Actor in a Supporting Role, Drama » pour son rĂŽle dans Kill Bill: Vol. 2 (2004)
  • TP de Oro, Spain : 1974 remporte le TP de Oro dans la catĂ©gorie « Best Foreign Actor (Mejor Actor Extranjero) » pour son rĂŽle dans la sĂ©rie Kung Fu (1972)
  • Walk of Fame : 1997, Star on the Walk of Fame, Television, le , au 7021 Hollywood Blvd.

Voix françaises
et aussi

Notes et références
  1. « Kill Bill : dĂ©cĂšs de l'acteur David Carradine » dĂ©pĂȘche AFP du 4 juin 2009.
  2. (de) article de l'ÖRF qui, Ă©voquant le moment de la mort de David Carradine, prĂ©cise que, selon un porte-parole de l'ambassade des États-Unis Ă  Bangkok, l'acteur « sei entweder am Mittwochabend [3 juin 2009] oder am Donnerstagmorgen [4 juin 2009] gestorben » (l'acteur serait mort mercredi soir ou jeudi matin).
  3. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  4. IMDb le crédite au générique de 237 productions.
  5. René Chateau, Bruce Lee : La légende du petit dragon, Paris, Imp. Abexpress, , « Bruce Lee à Hollywood », p. 23 :
    « [
] confia le rĂŽle principal de la sĂ©rie Ă  un jeune acteur blanc inconnu nommĂ© David Carradine. [
] Et la Warner ajouta ce commentaire qu'elle voulait dĂ©finitif : « Bruce Lee est trop petit et trop chinois. » »
  6. « David Carradine serait mort lors d'un jeu sexuel », Le Nouvel Observateur
  7. « David Carradine a été retrouvé mort » dans Le Monde du 6 juin 2009.
  8. David Carradine, telegraph.co.uk, 4 juin 2009.
  9. « Le petit scarabée est mort », Ecrans.fr, 4 juin 2009.

Voir aussi

Bibliographie
  • Christian Berger, « NĂ©crologie des personnalitĂ©s disparues en 2009 : David Carradine », L'Annuel du CinĂ©ma 2010, Editions Les Fiches du cinĂ©ma, Paris, 2020, 752 p., p. 727-728, (ISBN 978-2-902-51617-9)

Liens externes
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