MĂ©ry (Savoie)
Méry est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
MĂ©ry | |||||
Vue sur la commune : chef-lieu et hameaux. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Lac | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Fontaine 2020-2026 |
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Code postal | 73420 | ||||
Code commune | 73155 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Mérolains | ||||
Population municipale |
2 106 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 232 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 38′ 35″ nord, 5° 56′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 272 m Max. 1 000 m |
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Superficie | 9,07 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chambéry (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de La Motte-Servolex | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mery73.fr | ||||
GĂ©ographie
La commune de Méry se situe dans le département de la Savoie entre les deux plus importantes communes du département que sont Chambéry et Aix-les-Bains (environ 9 km au nord de Chambéry et 5 km au sud d'Aix-les-Bains). La commune s'étend sur 9,07 km2 et son chef-lieu s'élargit vers le nord-est à 360 m d'altitude, en contrebas du versant ouest du massif des Bauges correspondant au pied du mont Revard au nord et des balcons de Pragondran situés sous le Nivolet au sud.
À l'ouest, le territoire communal s'étend le long du Tillet canalisé. Vers l'est, la vallée est large de 1,5 km et à son extrémité se trouve la pente escarpée et boisée (Bois du Fournet) du Mont Revard. Cette pente escarpée est surmontée d'une paroi saillante dont l'arête supérieure forme la frontière est du territoire communal, correspondant par ailleurs à l'altitude maximale de Méry, qui est de 1 000 m.
Sur les 907 hectares de la commune, 297 ha sont situés en Zone Agricole Protégée et 320 ha en Zone Agricole. Une zone d’activité ouverte en 1990, Savoie Hexapole, s’étend pour sa part aujourd’hui sur 30 ha.
La commune possède, par ailleurs, deux hameaux :
- Les Jacquiers (285 m d'altitude) dans la plaine de vallée du Tillet ;
- Fournet (310 m d'altitude) au pied du mont Revard.
Méry fait également partie de la communauté d'agglomération du Lac du Bourget (Grand Lac) qui comprend 17 communes proches du lac du Bourget et de Métropole Savoie.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de MĂ©ry sont Drumettaz-Clarafond au nord et nord-est Verel-Pragondran Ă l'est, Sonnaz au sud et Ă l'ouest, et Viviers-du-Lac au nord-ouest.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune de Méry n'accueille sur son territoire qu'un seul axe routier majeur qu'est l'autoroute A41. Il s'agit de la portion nord reliant Chambéry à Annecy, non loin par ailleurs de la jonction avec l'A43 pour Lyon l'Italie, située à moins de 4 km à la Motte-Servolex. Arrivant de Sonnaz, elle traverse la commune par l’ouest sur environ 2 km avant d'entrer à Drumettaz-Clarafond. C'est au niveau de cette limite que se situe, sur la commune de Drumettaz, la sortie 13 « Aix-les-Bains Sud » permettant, entre-autres, de rejoindre Méry.
Aucune route nationale ne traverse la commune. L'axe principal traversant le chef-lieu et le hameau de Fournet à l'est de la commune est la route départementale 211 provenant des Hauts-de-Chambéry et rejoignant la route départementale 913 au chef-lieu de Drumettaz-Clarafond. Les deux autres routes départementales moyennes de la commune sont la RD 51 rejoignant le chef-lieu par Viviers-du-Lac à l'ouest et desservant Savoie Hexapole, et la RD 16 qui rejoint le chef-lieu en arrivant de Sonnaz en desservant le hameau des Jacquiers.
Transport ferroviaire
Le territoire communal de Méry n'est traversé par aucune ligne de chemin de fer. La ligne la plus proche est la ligne de Culoz à Modane aussi appelée « ligne de la Maurienne » et située à environ 3 km à l'ouest sur la commune de Viviers-du-Lac. Géographiquement, la gare la plus proche de Méry est la gare de Viviers-du-Lac, une gare toutefois peu fréquentée quotidiennement et uniquement desservie par les TER Rhône-Alpes. Aussi les deux grandes gares les plus proches, desservies notamment par TGV, sont celles d'Aix-les-Bains-Le Revard et de Chambéry-Challes-les-Eaux, situées toutes deux à moins 10 kilomètres au nord et au sud de la commune.
Transports en commun
La commune est desservie par :
- la ligne 13 des bus de l'agglomération Aixoise (ONDEA) ;
Urbanisme
Typologie
Méry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[4] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,8 %), forêts (35,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,4 %), zones urbanisées (6 %), terres arables (1,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le toponyme de Méry dérive du nom d'un domaine gallo-romain, Mariacus, appartenant probablement du nom de Marius, selon l'abbé Gros[10] - [11].
Elle apparait dans un document du XIe siècle sous la forme Mairiacum[10] - [11]. Au siècle suivant, on trouve les formes Maireu et Mairceio, puis Mayrey (XIIIe siècle), Mayriaco (XIVe siècle) et Meyriacy (XVe siècle)[10]. La forme moderne apparaît en 1635[10].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Mayri, selon la graphie de Conflans[12].
Histoire
La première mention de la paroisse se fait sous la forme Mairiacum, dans un document du XIe siècle[10] - [11]. Elle est située sur la voie romaine secondaire qui va de Lemenc à Genève. Cette villa fait partie de la donation de 867 faite par Lothaire II à son épouse Teutberge, répudiée[13].
En 1232, Thomas de Savoie donna Méry à l’abbaye de Hautecombe avec hommes, dépendances et terres. Après le rattachement de la Savoie à la France, en 1860, Méry qui comptait 845 habitants connut un départ massif de sa population jeune vers l’Argentine, émigration accentuée par la vague de phylloxéra qui détruisit les vignes.
En 1889, 300 Mérolains s’étaient fixés en Argentine et l’émigration se poursuivit jusqu’en 1910 ou Méry ne comptait plus que 481 habitants.
La commune dispose d’un patrimoine bâti remarquable, composé de petits châteaux, d’anciennes maisons fortes et de quelques maisons de maître.
Les propriétés sont protégées par de hauts murs d’enceinte et de nombreux sanctuaires et croix jalonnent les chemins.
L’église Saint Jean-Baptiste a été reconstruite en 1852.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de la commune sont appelés les Mérolains, que le site sabaudia.org écrit par erreur avec deux l (Mérollains)[14].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2020, la commune comptait 2 106 habitants[Note 3], en augmentation de 31,21 % par rapport Ă 2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,4 % la même année, alors qu'il est de 26,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 949 hommes pour 951 femmes, soit un taux de 50,05 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,04 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Revenus de la population
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 43 186 €, ce qui plaçait Méry au 1650e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[21].
Commerce
Seuls deux commerces de proximité sont présents sur la commune :
- un bar qui fait dépôt de pain ;
- un salon de coiffure.
Un restaurant-bar-brasserie se trouve dans la zone industrielle « Savoie Hexapole » :
- Brasserie « Le Méry ».
Culture locale et patrimoine
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne)., p. 337 (édition de 1935).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 9305..
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- RĂ©geste genevois, no 95, acte du , cĂ´te REG 0/0/1/095, sur le site de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (Suisse) - digi-archives.org.
- « Méry », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Méry (73155) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Savoie (73) », (consulté le ).
- « Fichier RFDM2011COM : revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur Insee (consulté le ).
- Savoie Hexapole sur le site de l'agence Ă©conomique de la Savoie