Viviers-du-Lac
Viviers-du-Lac est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Viviers-du-Lac | |||||
La mairie et l'Ă©glise de Viviers-du-Lac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Lac | ||||
Maire Mandat |
Robert Aguettaz 2020-2026 |
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Code postal | 73420 | ||||
Code commune | 73328 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Viviérains | ||||
Population municipale |
2 286 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 580 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 38′ 55″ nord, 5° 54′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 228 m Max. 389 m |
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Superficie | 3,94 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Chambéry (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de La Motte-Servolex | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | viviersdulac.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Viviers-du-Lac se situe en Savoie, entre Chambéry et Aix-les-Bains, en bordure de la rive sud-est du lac du Bourget.
Son territoire s'étend sur 3,94 km2 avec une partie située sur le lac du Bourget dénommée le hameau de Terre-Nue.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Viviers-du-Lac sont Tresserve et Aix-les-Bains sur quelques mètres au nord (au niveau du golf), Drumettaz-Clarafond au nord-est, Méry à l'est, Sonnaz au sud-est, Voglans au sud-ouest et Le Bourget-du-Lac à l'ouest.
Transports et voies de communication
La commune est traversée à l'ouest par l'ancienne route nationale 201, aujourd'hui route départementale 1201, qui relie Chambéry à la frontière suisse et prolonge la voie rapide urbaine de Chambéry. À l'est, l'ancienne route nationale 491, aujourd'hui route départementale 991, longe la première mais dessert le chef-lieu de Viviers-du-Lac.
Sur le plan ferroviaire, la commune est traversée par la ligne de Culoz à Modane (frontière) et est desservie par la gare de Viviers-du-Lac, unique gare encore en service commercial entre Chambéry et Aix-les-Bains. La gare est desservie par les TER Rhône-Alpes assurant les liaisons entre Ambérieu-en-Bugey et Chambéry. Les autocars TER desservant la commune marquent leur arrêt non pas devant la gare mais devant l’église située à une centaine de mètres.
Viviers-du-Lac est par ailleurs desservie par les bus du réseau de bus urbains Ondéa. La ligne principale no 1 reliant Aix-les-Bains au Le Bourget-du-Lac dessert une grande partie du territoire de la commune. Les lignes de proximité 10 et 12 desservent également la commune en période et aux horaires scolaires.
La plus grande rue est la rue Antoine-Montagnole en parallèle de la mairie, de l'école et de l'église.
Le hameau de Terre-Nue, situé au bord du lac, dépendant de la commune de Viviers-du-Lac, dispose d'un port et d'une cale à bateaux. Il est traversé par la rue piétonne Colonel-Bachetta[1] qui rejoint la route D1201.
Urbanisme
Typologie
Viviers-du-Lac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry, une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes[5] et 190 279 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8] - [9].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Bourget, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (39,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (29,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), eaux continentales[Note 3] (21,4 %), zones humides intérieures (11,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), forêts (2,9 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le nom de la commune apparaît dans les documents médiévaux sous la forme ecclesia de Vivariis (vers 1120), ecclesia de Viveriis (1152-1340)[14] ou encore Viveria (1488)[15] - [16]. À partir du XVIIIe siècle[14] et jusqu'en 1956, la forme en usage était Le Viviers[15] - [16].
Le toponyme de Viviers-du-Lac, associant l'ancien nom de la commune et le syntagme « lac », marquant la position riveraine du lac du Bourget, est adoptée par décret le [14] - [17] - [18].
Le nom Viviers trouve son origine dans le mot vivier, dérivant du latin vivarium, « garenne, vivier », soit un réservoir où sont placés les poissons[16] - [15].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Le Vevyé, selon la graphie de Conflans[19].
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
Ses habitants sont appelés les Viviérain(e)s[14] - [17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2020, la commune comptait 2 286 habitants[Note 4], en augmentation de 4,86 % par rapport Ă 2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Alain Simac-Lejeune (né en 1982), nageur français y est conseiller municipal
Voir aussi
Bibliographie
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 264-269. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Georges BACHETTA (2 septembre 1891 - 27 mars 1969) », sur Georges BACHETTA (2 septembre 1891 - 27 mars 1969) (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 264, Introduction.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 505..
- D'après Henry Suter, « Viviers », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
- « Viviers-du-Lac », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- [PDF] « Henri Blanc, serviteur de Viviers-du-Lac », sur viviersdulac.fr, Viviers-du-Lac Bulletin municipal, , p. 11.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.