Louches
Louches est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Louches | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Calais | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Opale | ||||
Maire Mandat |
Franck Delabasserue 2020-2026 |
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Code postal | 62610 | ||||
Code commune | 62531 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Louchois | ||||
Population municipale |
945 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 74 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 49′ 50″ nord, 2° 00′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 8 m Max. 166 m |
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Superficie | 12,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Calais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calais-2 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté de communes Pays d'Opale qui regroupe 23 communes et compte 25 267 habitants en 2019.
Géographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes.
Hydrographie
La rivière de Nielles, un cours d'eau naturel non navigable de 7,8 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune d'Ardres. Les communes traversées par cette rivière sont : Ardres, Louches, Nielles-lès-Ardres, Nortkerque et Zutkerque[1].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :
- la couronne boisée au nord de Licques. Cette ZNIEFF boisée marque la partie nord de la cuesta du pays de Licques, dernier contrefort des collines crayeuses de l’Artois avant la plaine maritime flamande[2] ;
- les prairies et bois de Lostebarne-Woohay. Cette ZNIEFF, située entre les collines du pays de Licques et la plaine maritime flamande, permet la présence d’un réseau hydrographique riche et diversifié[3].
et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 hectares, s'étend sur 43 communes[4].
Inventaire national du patrimoine géologique
Sur le territoire communal se trouve le site des sources artésiennes et « trous sans fond » dans la région d'Ardres qui est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique[5].
Site Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et la forêt de Guines[7].
Urbanisme
Typologie
Louches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [8] - [9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,3 %), forêts (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (5,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Toponymie
- Lotersa et Lotenes (1084), Lothese (1119), Lutesse (1122), Lotese (1145), Loteza (1157), Lothessa (1179), Loutesse (XIIe siècle), Lots (1200), Lotessa (1210), Lotissa (1225), Lokes et Louces (XIIIe siècle), Loches (1302), Loucez (1358), Louches (1473)[15].
Histoire
Au Moyen-Âge, la seigneurie de Loctebarne, ou Lostebarne, située sur le territoire de Louches, était une des onze ou douze pairies du comté de Guînes[17].
Dans le manoir du Rouge-Camp, Nicolas le Gouge reçut Louis XIV et Mazarin en 1658.
De 1792 à 1992, le poste de conseiller général du canton d'Ardres était détenu par le maire de Louches.
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[18].
Politique et administration
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2020, la commune comptait 945 habitants[Note 5], en stagnation par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 487 hommes pour 468 femmes, soit un taux de 50,99 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Omer.
On ne sait pas vraiment à quelle époque a été construite l’église. Mais la base de la tour du clocher qui est romane laisse supposer qu’elle fut bâtie vers les XIIe – XIIIe siècles. Néanmoins l’église, ruinée par les guerres, fut reconstruite en 1682-1683 par Thomas le Secq de Launay (seigneur de Saint-Martin) et son épouse Marguerite-Marie. La plaque en cuivre fixée dans la nef atteste cela. C’est également lui qui offrît le grand bénitier en marbre noir et pierre de Marquise. Sur le pied, on remarque les armoiries de la famille Le Secq de Launay. Il est classé monument historique depuis le .
La tribune, la grotte de Notre-Dame-de-Lourdes et le chemin de croix ont été installés en 1892, à la demande de monsieur l’abbé Emile Occre. Au-dessus de la tribune, l’archange Gabriel fut offert en 1946 par la famille Ringot, en l’honneur du mariage de Joseph Ringot avec Marie-Louise Delabasserue.
En 1855, furent posés les vitraux du chœur. Monsieur Marcotte de Noyelles offrit le vitrail de dédié à saint Omer. Monsieur Charles Donjon de Saint-Martin donna celui dédié à sainte Marguerite, sainte patronne de son épouse décédée un an après leur mariage.
En 1872, fut renouvelé le carrelage de l’église. L’autel de fonte et de bois, réalisé par les Dueel (qui étaient des maîtres de forge à Paris) a été offert par la famille Donjon de Saint-Martin. Il fut consacré le par Mgr Lequette, évêque d’Arras. À cette occasion, furent notamment offerts :
- La pierre de l’autel par monsieur Emmery de Sept-Fontaines,
- La croix du tabernacle par monsieur Marcotte de Noyelles,
- Les six chandeliers par monsieur Brémart, maire de Louches,
- Les canons (ce sont les livres bibliques) par monsieur d’Offray,
- La lampe du sanctuaire par monsieur de Boislecomte (ce n’est plus celle en place naturellement)
Les vitraux furent offerts par les familles Brémart, Ringot et Donjon de Saint-Martin.
Les fonts baptismaux qui sont du XIIIe siècle ont été classés monument historique le . Le , ont été inscrits à la liste supplémentaire des monuments historiques : les autels latéraux (XVIIe siècle), les statues de la vierge et de sainte Anne (XVIIIe siècle), de saint Antoine (XVIe siècle), de saint Roch (XVIIe siècle), la plaque de cuivre de Thomas le Secq de Launay (1683), la plaque de l’abbé Martre (décédé en 1815), la plaque à l’extérieur de l’abbé Guilbert (décédé en 1763), la cloche refondue en 1877, et l’encensoir (qui est une réplique de l’encensoir roman du musée de Lille).
En 1975, les statues ont été restaurées.
- Chapelle du Rosaire (privée).
- Chapelle du Rouge-Camp (privée).
- Chapelle de Leauette (située à Lostebarne, privée)
- Chapelle Saint-Benoit (installée au hameau du Haguemberg).
- Le monument aux morts.
Celui-ci a été restauré en 2010 par la municipalité. Les barrières l'entourant ont été retirées, laissant ainsi resplendir le monument.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Joseph Donjon est seigneur de Saint-Martin-les-Louches en 1755. Il remplit la fonction de trésorier provincial des fortifications au département d'Artois. Il bénéficie le d'une sentence de noblesse, en même temps que son frère Charles Emmanuel Donjon, écuyer, receveur ancien et alternatif des tailles de l'élection d'Evaux où il demeure, et que sa sœur Marie Joseph Donjon. Tous sont les enfants d'Antoine Donjon, greffier du gros à Saint-Omer, nommé secrétaire du roi en la chancellerie du conseil d'Artois le , mort en exercice, à Saint-Omer, paroisse de Saint-Denis le et de Jacqueline Joseph Fertel[29].
Héraldique
Blason | De gueules à une croix alésée d'argent à 2 traverses égales[30]. |
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Détails | Inspiré des armes de la ville de Saint-Omer. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière de Nielles (E4110650 ) » (consulté le )
- « ZNIEFF 310013719 - La couronne boisée au nord de Licques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030064 - Prairies et bois de Lostebarne-Woohay », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013274 - La Boutonnière de Pays de Licques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Patrimoine géologique NPC0051 - Sources artésiennes et "trous sans fond" dans la région d'Ardres », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le )
- « Natura 2000 FR3100485 - Pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et forêt de Guines », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 232.
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 981-982, lire en ligne.
- « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements du Pas-de-Calais - Recueil des actes administratifs », sur http://www.pas-de-calais.gouv.fr/, (consulté le ).
- M. D-L (CLP), « À Louches, Franck Delabasserue officiellement reconduit pour un deuxième mandat : Samedi, à la salle des fêtes, le nouveau conseil municipal s’est réuni pour élire le maire de la commune et ses adjoints, le nombre de ceux-ci ayant été porté à quatre », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Louches (62531) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 86, lire en ligne.
- Proposition de régularisation par JP Fernon, Décision municipale en cours