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Lope de Aguirre

Lope de Aguirre, né prÚs d'Oñati entre 1511 et 1518 et mort le à Barquisimeto, au Venezuela, est un conquistador et cryptarque basque-espagnol[1] - [2].

Lope de Aguirre
Biographie
Naissance
Entre et , vers ou vers
Araotz (d) (Oñati, royaume de Castille)
DĂ©cĂšs
Pseudonymes
El Loco, el Tirano, el Peregrino
Activités

SurnommĂ© El Loco en français : « Le fou Â»[3], il se rendit cĂ©lĂšbre par sa cruautĂ© et sa rĂ©bellion contre l'autoritĂ© espagnole du roi Philippe II[4] - [5].

Biographie

Jeunesse

DeuxiÚme enfant d'une famille basque hidalga, Lope de Aguirre nait selon les sources entre 1511 et 1515[6], vers 1516 ou bien vers 1518[7], prÚs d'Oñati situé dans la province du Guipuscoa au Pays basque espagnol. Il est issu d'un milieu social favorisé mais non fortuné, probablement d'une famille de notaires, comme le suggÚre le docteur Juan Carlos Guerra[8]. Selon la coutume basque, l'héritage de la famille étant destiné à l'aßné, fille ou garçon, Aguirre n'a que peu d'options : entrer dans les ordres ou chercher fortune dans une plus grande ville d'Espagne ou d'Amérique[6]. Il part à Séville et devient dresseur de chevaux. La Séville du XVIe siÚcle est alors une puissante cité commerciale reliée par voie maritime aux Indes occidentales.

AprÚs l'arrivée triomphante d'Hernando Pizarro à Séville, de retour du Pérou avec le trésor royal d'Atahualpa[8], de nombreuses rumeurs circulent dans la ville sur l'existence de fabuleux trésors et de grandes quantités d'or en terre inca, ce qui incitera nombre de jeunes espagnols à quitter leur terre natale pour le Nouveau Monde. C'est dans ce contexte que Lope de Aguirre s'embarque pour l'Amérique en 1534, probablement à bord d'une expédition de 250 hommes commandée par Rodrigo Buran, comptable du gouverneur Pedro de Heredia[8].

On sait peu de choses de ce voyage, si ce n'est qu'il serait arrivĂ© au PĂ©rou en 1536 ou 1537[8]. Plusieurs Lope de Aguirre apparaissent dans divers documents officiels sans que son identitĂ© soit confirmĂ©e : il aurait Ă©tĂ© au service du gouverneur Pedro de Heredia, aurait survĂ©cu Ă  un naufrage prĂšs de La Havane et enfin se serait rembarquĂ© pour l'AmĂ©rique en 1539[6]. À Cuzco, il s'occupe, entre autres activitĂ©s, du dressage des chevaux pour son compte ou celui des autres, puis participe Ă  la fondation de La Plata, oĂč il rĂ©sidera quelque temps[8]. En tant que conquistador, il obtient trĂšs vite une rĂ©putation d'homme violent, cruel et dĂ©loyal. Dans ses PoĂ©sies des hommes illustres des Indes, Juan de Castellanos le dĂ©crit comme Ă©tant un « homme de petite taille et de mauvaises mƓurs Â».

Guerres civiles péruviennes

Lope de Aguirre prend part aux nombreux soulĂšvements qui ensanglantent le PĂ©rou[9], participant en 1538 Ă  la bataille de Las Salinas qui oppose pizarristes et almagristes, puis Ă  l'expĂ©dition de Diego de Rojas et Ă  la bataille de Chupas[6]. En 1544, il est du cĂŽtĂ© du premier vice-roi du PĂ©rou Blasco NĂșñez Vela, qui arrive d'Espagne. Ce dernier a Ă©tĂ© chargĂ© par le roi de mettre en application les Nouvelles Lois, qui interdisent, sous peine de mort, de capturer des Indiens, de les forcer Ă  travailler ou de voler leurs biens, ce qui provoque Ă  Lima mĂ©contentements et rĂ©voltes des conquistadors[10]. Refusant les Nouvelles Lois et s'appuyant sur la Real Audiencia, Gonzalo Pizarro et Francisco de Carvajal organisent une armĂ©e, dĂ©posent le vice-roi et l'emprisonnent. Sous la conduite de Melchor Verdugo, Lope de Aguirre participe Ă  une tentative de libĂ©ration du vice-roi. L'opĂ©ration Ă©choue et ils s'enfuient Ă  Cajamarca, oĂč ils recrutent des hommes pour lutter contre Pizarro. Cependant, le vice-roi parvient Ă  s'Ă©chapper par mer, grĂące Ă  l'aide de l'oidor (juge) Álvarez, et gagne Tumbes, oĂč il prend la tĂȘte d'une petite armĂ©e placĂ©e sous l'Ă©tendard royal. La guerre civile dure deux annĂ©es et s'achĂšve avec la dĂ©faite de Gonzalo Pizarro le . Melchor Verdugo et Lope de Aguirre sont alors au Nicaragua, oĂč ils ont fui avec 33 hommes. Durant le pĂ©riple, Verdugo a accordĂ© le grade de sergent Ă  Aguirre.

En 1551, Lope de Aguirre retourne Ă  PotosĂ­ (alors situĂ©e au PĂ©rou) et est arrĂȘtĂ© par le juge Francisco de Esquivel pour violation des lois sur la protection des Indiens. Le juge condamne Aguirre Ă  ĂȘtre fouettĂ© en public malgrĂ© les protestations de ce dernier, arguant que le chĂątiment est indigne d'un gentilhomme de noble ascendance. BlessĂ© dans son honneur, Aguirre ne pensera qu'Ă  assouvir sa vengeance. Averti par des amis des desseins d'Aguirre, Esquivel s'Ă©loigne de lui, se cachant et changeant constamment de lieu d'habitation[11]. Durant trois annĂ©es et quatre mois, Aguirre traque le magistrat Ă  pied, le poursuivant Ă  Quito et Ă  Cuzco[11] sur un total de prĂšs de 6 000 kilomĂštres. LassĂ© de fuir, Esquivel rentre Ă  Cuzco et emmĂ©nage dans une maison assez proche de la grande Ă©glise, oĂč il vit entourĂ© de protections, portant en permanence « une cotte de mailles avec Ă  son cĂŽtĂ© un poignard et une bonne Ă©pĂ©e Â»[11].

Ayant repĂ©rĂ© l'endroit, Aguirre entre un lundi en plein jour dans le manoir du magistrat et le trouve assoupi dans la bibliothĂšque. Il le poignarde au niveau de la tempe ainsi qu'au niveau du buste ; le juge dĂ©cĂšde peu aprĂšs. Aguirre sort de la maison et, s'apercevant qu'il a oubliĂ© son chapeau, retourne sur ses pas pour le rĂ©cupĂ©rer. Il ressort, semblant dĂ©sorientĂ©, et dĂ©ambule dans la rue. Il aperçoit alors deux jeunes cavaliers qu'il connait, et leur demande de l'aide pour se cacher. Les cavaliers le cachent pendant 40 jours dans une Ă©table de la maison de leur beau-frĂšre, sans que celui-ci en soit informĂ©, puis le dĂ©guisent en noir afin de lui faire quitter la ville. AprĂšs ĂȘtre sorti de la ville et avoir marchĂ© sur prĂšs de 40 lieues, ils se sĂ©parent. Aguirre prend la route de Huamanga, oĂč il est hĂ©bergĂ© chez un proche parent qui est aussi l'un des plus riches et des principaux seigneurs de la ville. Il part ensuite se rĂ©fugier Ă  TucumĂĄn[11].

En 1552, il participe au soulĂšvement de Cuzco contre le vice-roi Antonio de Mendoza et est impliquĂ© dans le meurtre du gĂ©nĂ©ral Hinojosa[9], corrĂ©gidor de Charcas, ce qui lui vaut une condamnation Ă  mort. En 1553, il prend part au soulĂšvement de SebastiĂĄn Castilla Ă  La Plata, puis s'enfuit et se cache durant toute une annĂ©e dans une grotte, se nourrissant de pain et de racines[6]. Il reçoit l'aide d'amis, jusqu'Ă  ce qu'en 1554, les auditeurs du PĂ©rou promettent une grĂące gĂ©nĂ©rale aux hommes qui se rangeraient sous l'Ă©tendard royal. Aguirre suit le marĂ©chal Alvarado contre le rebelle Francisco HernĂĄndez GirĂłn et profite de l'amnistie[9]. Il se blesse griĂšvement Ă  la bataille de Chuquinga perdant l'usage du pied droit et se brĂ»le les mains en manipulant une arquebuse dĂ©fectueuse[6]. C'est Ă  cette Ă©poque qu'il commence Ă  ĂȘtre surnommĂ© « Aguirre el loco Â».

Expédition à Omagua et Eldorado

En 1559, le vice-roi Andres Hurtado de Mendoza organise une expĂ©dition fluviale de dĂ©couverte et de conquĂȘte des territoires d'Omagua et d'Eldorado, rĂ©putĂ©s abriter d'immenses richesses. Il confie le commandement de la troupe Ă  Pedro de UrsĂșa et le nomme gouverneur de ces contrĂ©es. Faisant d'une pierre deux coups, il souhaitait Ă©galement Ă©loigner du PĂ©rou de nombreux soldats et mercenaires susceptibles de se rebeller contre l'autoritĂ© royale aprĂšs la fin des guerres civiles.

Aguirre, indésirable au Pérou, sans fortune ni gloire, abßmé par les combats successifs, décide de s'engager dans l'expédition et fait venir sa fille métisse Elvira ainsi que sa maßtresse doña Inés de Atienza. Le , l'expédition se lance sur le fleuve Marañon. Aguirre nommera par la suite ses partisans marañones en référence au fleuve. L'expédition se compose de 300 Espagnols, un demi-millier d'indiens et plusieurs dizaines d'esclaves noirs, tous embarqués sur deux brigantins, de larges barques et de petites embarcations.

Au bout d'une annĂ©e, l'expĂ©dition, qui se trouve sur le fleuve Amazone, commence Ă  vaciller : aucune dĂ©couverte n'est faite et plusieurs embarcations sont perdues. Les conflits entre hommes se multiplient jusqu'Ă  l'Ă©clatement d'une mutinerie. Avec la participation d'Aguirre, les mutins renversent et assassinent Pedro de UrsĂșa qu'ils remplacent par Fernando de GuzmĂĄn. Lope de Aguirre, qui s'affirme comme le chef des mutins, dĂ©cide la crĂ©ation d'un royaume indĂ©pendant et fait sacrer Fernando de GuzmĂĄn « Prince du PĂ©rou, de la Terre Ferme et du Chili Â». TrĂšs vite, Aguirre fait assassiner les hommes rĂ©ticents Ă  son autoritĂ© dont GuzmĂĄn et ses fidĂšles. À la tĂȘte de ses marañones, il suit le cours du fleuve OrĂ©noque et rejoint l'ocĂ©an Atlantique, faisant subir de nombreuses violences aux populations indigĂšnes rencontrĂ©es en chemin. Le , il fait ratifier par 186 soldats une dĂ©claration le proclamant « Prince du PĂ©rou, de la Terre Ferme et du Chili ». Il entreprend alors de se diriger vers le PĂ©rou avec l’intention de conquĂ©rir la vice-royautĂ©.

Opérations militaires contre la vice-royauté

En juillet 1561, il s'empare de l'Ăźle Margarita et assoit son autoritĂ© par la terreur, tuant notamment plus de 50 habitants lors de la prise de la ville ainsi que de nombreux habitants des localitĂ©s proches. Il Ă©crit une lettre au roi Philippe II, qu'il confiera Ă  un prĂȘtre de Valencia lors de la prise de celle-ci, chargĂ© de l'envoyer Ă  l'Audience royale. Au total, Aguirre fait assassiner 72 personnes de l'expĂ©dition qu'il considĂšre comme non utiles, dont deux moines, un ecclĂ©siastique et quatre femmes. Se dirigeant vers Panama, il traverse le Venezuela et prend la ville de Nueva Valencia del Rey, semant la dĂ©solation dans la rĂ©gion. De nombreux marañones, Ă  qui les autoritĂ©s espagnoles promettent le pardon, l’abandonnent. IsolĂ© Ă  Barquisimeto et cernĂ© par les armĂ©es royales, il poignarde sa propre fille et tue plusieurs des marañones qui tentent de le capturer. Il succombe lui-mĂȘme Ă  deux balles d'arquebuse le . Son corps est alors dĂ©coupĂ© en quartiers et envoyĂ© Ă  plusieurs villes du Venezuela. Ses restes sont mangĂ©s par des chiens. Sa tĂȘte est envoyĂ©e Ă  El Tocuyo et placĂ©e dans une cage de fer sur le pilori au milieu de la place. Ses lieux d'habitations sont dĂ©truits jusqu'aux fondations, labourĂ©s et semĂ©s de sel[12]. Francisco VĂĄzquez, qui participa Ă  l'expĂ©dition, Ă©crivit : « Il restera de lui le mĂȘme souvenir que de l'infĂąme Judas, pour qu'on le maudĂźt et le honnĂźt comme l'ĂȘtre le plus pervers qui soit nĂ© dans le monde. ».

Aguirre dans la culture

Aguirre intéressa de nombreux artistes tels que l'écrivain vénézuélien Arturo Uslar Pietri - qui publie en 1947 El camino de El Dorado, traduit en français en 1997 sous le titre Le chemin de l'Eldorado.

Deux films inspirĂ©s de la vie du conquistador ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s. Le premier par Werner Herzog en 1972 : Aguirre, la colĂšre de Dieu avec Klaus Kinski dans le rĂŽle principal ; le deuxiĂšme par Carlos Saura en 1988 et portant le titre El Dorado, avec Omero Antonutti dans le rĂŽle de Lope de Aguirre et Lambert Wilson dans celui de Pedro de UrsĂșa. Les deux films racontent l'expĂ©dition sur le Marañon, celui de Saura se voulant le plus proche des donnĂ©es historiques. Aguirre est Ă©galement au centre de l'intrigue du film Disney Jungle Cruise oĂč l'acteur Édgar Ramirez prĂȘte ses traits au conquistador.

Plusieurs livres :

En bande dessinée :

Au théùtre :

Musique :

  • El Tirano Aguirre: oratorio du compositeur vĂ©nĂ©zuĂ©lien Evencio Castellanos .
  • En 1992, un groupe de rock argentin baptisĂ© Aguirre est crĂ©Ă©, composĂ© de Pablo Tapia, Mario Serra et Marcelo Moura. Il publie trois CD : Aguirre en 1992, Frente al zoo en 1993 et Aguirre III en 1995.

Notes et références

  1. Ramón Zallo, Les basques, aujourd'hui : culture, histoire et société à l'Úre de la diversité et de la connaissance [« El pueblo vasco, hoy »], Irun, Alberdania, coll. « Ensayo, 33. », , 318 p. (ISBN 9788496643581 et 8496643581, OCLC 434506467), p. 281
  2. Jean Haritschelhar (trad. Gilbert Azam et Olivier Randrianarisoa, avec la collaboration de Jesus Altuna et al.), Être basque, Toulouse, Privat, , 492 p. (ISBN 9782708950009, OCLC 610998546, BNF 36604097), p. 143
  3. François Angelier, Dictionnaire des Explorateurs et Voyageurs occidentaux, Pygmalion, 2011, p.35
  4. (en) « Lope de Aguirre », sur thepirateking.com (consulté le ).
  5. « Lope de Aguirre, une quĂȘte sanglante de l’Eldorado », sur cressmedia.fr (consultĂ© le ).
  6. (es) Iakob Zvanev, Lope de Aguirre, la ira de Dios, Grupo Editorial BitĂĄcora.
  7. Voir les notices biographiques des BibliothĂšques nationales de France et de Catalogne, notamment
  8. (es) Lope de Aguirre, sur Auñamendi Eusko Entziklopedia.
  9. Francisco VĂĄzquez, Relation du voyage et de la rĂ©bellion d'Aguirre, Éditions JĂ©rĂŽme Millon, 1997, pages 171 et 172.
  10. Annie Baert, Le Paradis Terrestre, un mythe espagnol en OcĂ©anie — Les voyages de Mendaña et de QuirĂłs, 1567-1606, Éditions L'Harmattan, 1999, page 33.
  11. Garcilasso De La Vega, Svite des gverres civiles des Espagnols, XVIe siùcle, pages 269 à 273. À noter que l'ouvrage est accessible en ligne sur le site de la BNF.
  12. Francisco VĂĄzquez, Relation du voyage et de la rĂ©bellion d'Aguirre, Éditions JĂ©rĂŽme Millon, 1997, page 185.

Bibliographie

Ouvrages sur Aguirre
  • (es) Manuel Lacarta Salvador, Lope de Aguirre: el loco del Amazonas, AlderabĂĄn Ediciones, Espagne, 1998, (ISBN 84-88676-52-2).
Ouvrages sur l'expédition à Omagua et Eldorado
  • Francisco VĂĄzquez (traduction de Henri Ternaux-Compans rĂ©visĂ©e par Bernard Emery), Relation du voyage et de la rĂ©bellion d'Aguirre, Éditions JĂ©rĂŽme Millon, France, 1997, (ISBN 2-905614-33-1). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (es) Jos PĂ©rez, Emiliano, La ExpediciĂłn de UrsĂșa al Dorado, la rebeliĂłn de Lope Aguire y el itinerario de los Marañones : segĂșn los documentos del Archivo de Indias y varios manuscritos inĂ©ditos, Huesca, Impr. V. Campo, (lire en ligne)
  • (es) Emiliano Jos, Ciencia y osadĂ­a sobre Lope de Aguirre, el Peregrino, Escuela de Estudios Hispanoamericanos, Espagne, 1950.
  • (es) Toribio de Ortiguera, Jornada del rĂ­o Marañón, Ediciones Atlas, Espagne, 1968.
  • (es) Blas Matamoro, Lope de Aguirre. La Aventura de El Dorado, Historia 16, Espagne, 1986, (ISBN 84-7679-032-5).
Histoire de la réception de Lope de Aguirre et de sa rébellion
  • (es) Ingrid Galster, Aguirre o La posteridad arbitraria. La rebeliĂłn del conquistador vasco Lope de Aguirre en historiografĂ­a y ficciĂłn histĂłrica (1561-1992), Ed. Universidad del Rosario et Ed. Universidad Javeriana, Colombie, 2011, (ISBN 978-958-738-204-4), prĂ©sentation en ligne (aussi disponible sous forme d'e-book).
Ouvrages mentionnant Aguirre
  • Garcilasso De La Vega (traduction de Jean Baudouin), Svite des gverres civles des espagnols dans le Perv ; IuĆżques Ă  la Mort tragique du prince TVPAC AMARV, Heritier de cĂ©t Empire ; Et Ă  l'Exil funeĆżte des YNCAS les plus proches de la Couronne., Royaume de France, XVIe siĂšcle. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Jules Humbert, Les origines vĂ©nĂ©zueliennes : essai sur la colonisation espagnole au Venezuela, FĂ©ret et Fils, France, 1905.
  • MikhaĂŻl W. Ramseier, dans La Voile noire (Favre, 2006), rĂ©serve une part importante du livre Ă  la biographie de Lope de Aguirre, dont le texte complet de la lettre de rĂ©bellion du conquistador au roi Philippe II d'Espagne. D'aprĂšs le site de l'auteur, une biographie dĂ©taillĂ©e d'Aguirre sur base d'archives est promise pour un proche avenir.

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