Liste des monarques du Cambodge
Le roi du Cambodge (en khmer : áááááá á¶ááááááááááááá»áá¶) est le chef de l'Ătat du Cambodge. L'actuel royaume est le lointain hĂ©ritier des royaumes prĂ©-Angkoriens comme le Fou-nan et le Chenla. Il a connu sa plus grande expansion Ă l'Ă©poque de l'Empire khmer, constituĂ© autour de sa capitale Angkor avant d'entrer au XIVe siĂšcle dans une pĂ©riode de dĂ©clin et d'ĂȘtre progressivement amputĂ© de ses dĂ©pendances extĂ©rieures puis de nombreuses provinces par ses puissants voisins du nord, le Lan Xang, et de l'ouest, le Siam, et enfin de l'est, l'Annam.
Roi du Cambodge (km) áááááá á¶ááááááááááááá»áᶠ| ||
![]() Armes royales du Cambodge. | ||
![]() Titulaire actuel Norodom Sihamoni depuis le (18 ans, 8 mois et 16 jours) | ||
Création | Ier siÚcle (rétablissement) |
|
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Titre | Sa Majesté | |
Mandant | Conseil du TrĂŽne | |
Durée du mandat | Permanent | |
Abrogation | Du au | |
Premier titulaire | Soma | |
RĂ©sidence officielle | Palais royal (Phnom Penh) | |
Site internet | norodomisihamoni.org | |
Liste des chefs d'Ătat du Cambodge | ||
RĂŽle
Avec l'indianisation de la pĂ©ninsule Indochinoise Ă partir du IIe siĂšcle, le monarque, jusqu'alors considĂ©rĂ© comme l'incarnation sur terre des gĂ©nies du sol, devient l'intermĂ©diaire entre ses divinitĂ©s et ces sujets. Ă ce titre, câest lui qui affecte les terrains vacants et gĂšre en dernier recours les conflits fonciers. Il en va de mĂȘme dans les domaines juridiques oĂč il reprĂ©sente la plus haute instance et lĂ©gislatif oĂč ses dĂ©clarations ne font pas seulement office de lois mais aussi de textes sacrĂ©s consignĂ©s dans des VĂ©da. Toutefois ce pouvoir absolu ne sâapplique aux royaumes pĂ©riphĂ©riques inclus dans lâempire khmer que de maniĂšre Ă©pisodique en fonction du charisme et de la puissance du souverain[1].
L'avĂšnement du bouddhisme theravÄda au XVe siĂšcle introduira un volet moral aux prĂ©rogatives royales. Mais contrairement Ă la doctrine prĂȘchĂ©e par Siddhartha Gautama qui veut que les erreurs commises par un mortel soient expiĂ©es dans ses vies ultĂ©rieures, les actes dâimmoralitĂ© des souverains dĂ©clenchent des cataclysmes dans le royaume. Les monarques doivent alors procĂ©der Ă des cĂ©rĂ©monies de contrition pour calmer la colĂšre des dieux et faire revenir la prospĂ©ritĂ© sur les territoires oĂč ils rĂšgnent sâils ne veulent pas ĂȘtre dĂ©posĂ©s[2].
Le roi occupe de ce fait une place prĂ©Ă©minente pour garantir lâharmonie entre les divinitĂ©s et ses sujets qui en retour lui vouaient, il yâa encore moins dâun siĂšcle, une totale obĂ©issance. Toutefois, si le souverain s'avĂšre incapable de protĂ©ger son royaume contre les flĂ©aux de toutes sortes, la dĂ©votion sâestompe rapidement et des prĂ©tendants au trĂŽne affirmant avoir l'oreille des dieux ne tardent pas Ă sâaffirmer. L'histoire du Cambodge est ainsi Ă©maillĂ©e de dĂ©positions de souverains que des observateurs occidentaux pourraient assimiler Ă des pĂ©riodes de troubles alors que pour les Cambodgiens il ne s'agissait que de changer un monarque qui, en ne pouvant plus intercĂ©der en leur faveur auprĂšs des dieux, ne remplissait plus son rĂŽle. Pour eux les dĂ©sordres Ă©taient plus liĂ©s aux pĂ©riodes de vacance du trĂŽne qu'Ă celles oĂč ses titulaires Ă©taient remplacĂ©s[3].
MĂȘme si de nos jours la Constitution de 1993 fait du Cambodge une monarchie constitutionnelle oĂč le roi « rĂšgne mais ne gouverne pas »[4], ce dernier continue de jouer un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans ces croyances populaires hĂ©ritĂ©es des Ă©poques anciennes qui avec le temps se sont superposĂ©es sans vraiment s'annihiler et qui sont encore bien vivaces, notamment dans les campagnes[1].
Toutefois, si le roi conserve une totale immunité, aussi bien sur le plan civil que pénal[4], il se doit de remplir son rÎle dans le respect de la constitution[5].
Ainsi, s'il doit ĂȘtre informĂ© de la conduite des affaires publiques et convoque en audience deux fois par mois le gouvernement[6], la composition de ce dernier incombe au Premier ministre et doit ĂȘtre approuvĂ©e par au moins la moitiĂ© des membres de lâAssemblĂ©e nationale. Le chef de lâexĂ©cutif est bien pour sa part dĂ©signĂ© par le souverain, mais la Constitution impose qu'il soit choisi parmi les dĂ©putĂ©s du parti ayant remportĂ© les Ă©lections[7]. Le roi doit Ă©galement signer tous les Kret (« dĂ©crets »), mais ils doivent Ă©maner du Conseil des ministres[8], de mĂȘme que la nomination des hauts fonctionnaires[9].
Concernant l'AssemblĂ©e, c'est lui qui la convoque au dĂ©but de chaque lĂ©gislature[10] et il est le seul mandatĂ© Ă prononcer sa dissolution sur proposition du Premier ministre et aprĂšs accord de son prĂ©sident[11]. Il signe Ă©galement les Kram (« lois ») votĂ©s[8] et peut adresser des messages au Parlement qui ne peut faire lâobjet dâun dĂ©bat[12].
Il peut aussi saisir le Conseil constitutionnel pour vĂ©rifier la conformitĂ© dâune loi en projet[13] ou dĂ©jĂ adoptĂ©e[14] ou consulter cet organe â dont il nomme trois des neuf membres[15] â pour tout projet de rĂ©forme des institutions[16], quâelle soit initiĂ©e par le Premier ministre, le prĂ©sident de lâAssemblĂ©e nationale ou de son propre chef[17].
En tant que commandant suprĂȘme des forces armĂ©es[18], il prĂ©side le haut conseil de la dĂ©fense nationale. Ă ce titre, il est le seul habilitĂ© Ă dĂ©clarer la guerre â aprĂšs toutefois approbation des deux chambres du Parlement[19] â ou l'Ă©tat d'urgence, aprĂšs avis du Premier ministre et des prĂ©sidents du SĂ©nat et de l'AssemblĂ©e nationale[20].
En politique étrangÚre, c'est lui qui a la charge de recevoir les lettres de créance des ambassadeurs[21] et de signer les traités internationaux une fois ceux-ci ratifiés par les deux chambres[22].
Sur le plan judiciaire, en tant que président du Conseil supérieur de la magistrature[23], il signe tous les actes « de nomination, de mutation ou de révocation » des juges et procureurs[9]. Il bénéficie également du droit de grùce ou de commutation des peines prononcées par les tribunaux[24].
Le roi dĂ©cerne Ă©galement les titres honorifiques (Samdech)[25] et prĂ©side le congrĂšs national qui se rĂ©unit une fois par an Ă lâinvitation du premier ministre[26], permettant « aux citoyens de s'informer directement des diverses affaires d'intĂ©rĂȘt national, de soulever des problĂšmes et de soumettre des vĆux aux autoritĂ©s de l'Ătat »[27].
Parmi ses rĂŽles de monarque constitutionnel figure aussi celui d'ĂȘtre l'arbitre « suprĂȘme pour garantir le fonctionnement rĂ©gulier des pouvoirs publics »[28]. Câest Ă ce titre quâil intervient par exemple aprĂšs chaque Ă©lection lĂ©gislative, lorsque la contestation des rĂ©sultats crĂ©e une crise qui bloque les institutions[29].
La couronne cambodgienne quant Ă elle n'est pas hĂ©rĂ©ditaire mais Ă©lective. Le nouveau roi est dĂ©signĂ© par le Conseil du trĂŽne, de nos jours constituĂ© du Premier ministre, des chefs des ordres Maha Nikaya et Dhammayuttika Nikaya ainsi que des prĂ©sident et vice-prĂ©sidents de l'AssemblĂ©e nationale et du SĂ©nat. Le Conseil se rĂ©unit dans la semaine suivant la mort ou lâabdication du roi pour en dĂ©signer un nouveau parmi des candidats dâascendance royale. Durant ce laps de temps, ou en cas de maladie grave du roi attestĂ©e par des mĂ©decins nommĂ©s par le Premier ministre et le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale, la rĂ©gence est assurĂ©e par le prĂ©sident du SĂ©nat ou, si celui-ci est Ă©galement dans lâimpossibilitĂ© d'exercer cette mission, par le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale[30].
Royaume du Fou-nan
Dynastie founanaise, Ire dynastie (Vayadhapura)
Ordre | Roi | Nom personnel | RĂšgne |
01 | Soma | LiÇyĂš æłè (Neang Neak) |
TĂŽt au Ier siĂšcle |
02 | Kaundinya I | HĂčntiĂĄn æ··ćĄĄ (Preah Tong) |
68- fin du Ier siĂšcle |
03 | Inconnu | HĂčnpĂĄnkuĂ ng æ··ç€æł | IIe siĂšcle |
04 | Inconnu | HĂčnpĂĄnkuĂ ng (km) | IIe siĂšcle |
05 | Inconnu | PĂĄnpĂĄn (km) ç€ç€ | dĂ©but du IIIe siĂšcle |
06 | Srei Meara | FĂ n ShÄ«mĂ n èćž«è | 205â225 |
07 | Inconnu | FĂ n JÄ«nshÄng (km) èéç | 225 |
08 | Inconnu | FĂ n ZhÄn (km) èæ | 225-240 |
09 | Inconnu | FĂ n XĂșn (km) èć° | 240-287 |
10 | Inconnu | Inconnu | aprĂšs 287 |
11 | Inconnu | TiÄnzhĂș ZhÄntĂĄn ææȘ | IVe siĂšcle |
12 | Inconnu | Inconnu | IVe siĂšcle |
13 | Kaundinya II (km) | QiĂĄochĂ©nrĂș ćéłćŠ | Ve siĂšcle-434 |
14 | Srindravarman I (km) | ChĂlĂtuĂłbĂĄmĂł ææąšéè·æ© | 434â435 |
15 | Inconnu | Inconnu | Inconnu |
16 | Inconnu | Inconnu | Inconnu |
17 | Jayavarman Kaundinya | ShĂ©yĂ©bĂĄmĂł ćéłćŠéè¶è·æ© | 484â514 |
18 | Rudravarman | LiĂștuĂłbĂĄmĂł çéè·æ© | 514â550 |
Guerre Fou-nan-Chenla: 550â627 | |||
19 | Sarvabhauma | Inconnu | 550-? |
20 | Inconnu | Inconnu | 550â627 |
Ses successeurs deviennent vassaux du Royaume du Chenla. Ils fuient vers l'IndonĂ©sie oĂč ils Ă©tablirent la dynastie Sailendra.
- à Java : la famille issue des Sailendra, les Sanjaya régna sur Java en fondant le Royaume de Mataram au VIIIe siÚcle, aprÚs avoir renversé la famille régnante à Kalingga pour régner, de 674 jusqu'à sa chute. S'ensuit la fuite de la famille pour fonder Mataram en 732.
- à Sumatra : Balaputra, prince héritier du royaume de Mataram accÚde au pouvoir du royaume de Sriwijaya. La dynastie Sailendra de Sriwijaya va subsister jusqu'en 1025, date à laquelle les Chola d'Inde méridionale capturent Sriwijayapura.
- Ă Bali : de 914 Ă 947, menacĂ©s par la famille Isyana, les Sanjaya partent pour Bali et fondent la dynastie Warmadewa oĂč ils instaurent l'Hindouisme religion d'Ă©tat. En 914, Sri Kesari Warmadewa proclame le royaume Ă Bali. Les Warmadewa deviennent les Jaya en 1133, nom dynastique conservĂ© jusqu'Ă la mort de Sri Astasura Ratna Bumi Banten en 1337, et la conquĂȘte par l'empire de Majapahit en 1343.
Royaume du Chenla
Dynastie du Chenla, IIe dynastie (Sambor Prei Kuk)
Le royaume du Chenla correspond à la domination chinoise de la péninsule indochinoise. (En khmer, chen, chinois, et la, départ).
- 550-555 : Shruta Varman
- 555-560 : Shreshtha Varman II
- 560-575 : Vira Varman
- 575-580 : Kambuja-raja Lakshmi (reine)
- 580-598 : Bhava Varman Ier
- 598-610 : Mahendra Varman
- 611-635 : Içanavarman Ier
- 635-657 : Bhava Varman II
- 657-681 : Jayavarman Ier ááááááááááážáĄ
- 681-713 : JayadevĂź (reine)
- 602-802, guerre des deux Chenla.
- 716-730 : Pushkaraksha
- 730-760 : Shambhuvarman
- 760-780 : Rajendravarman Ier áá¶áá·áááááá¶áááááááĄ
- 780-781 : Mahipativarman
- 781-800 : (Inconnu)
Empire khmer
Dynastie du Chenla de Terre, continuité de la dynastie précédente (Vat Phou)
- 802-834 : Jayavarman II ááááááááááážáą
- 834-877 : Jayavarman III ááááááááááážáŁ
- 877-889 : Indravarman Ier á„ááááááááááááážáĄ
- 889-910 : Yaçovarman Ier ááááááááááážáĄ
- 910-922 : Harshavarman Ier á áááááááááážáĄ
- 922-928 : Içanavarman II áŠáá¶ááááááááážáą
- 928-941 : Jayavarman IV ááááááááááážá€
- 941-944 : Harshavarman II á áááááááááážáą
- 944-968 : Rajendravarman II áá¶áá·áááááá¶áááááááą
- 968-1001 : Jayavarman V ááááááááááážá„
- 1001-1002 : UdayÄdityavarman Ier á§ááá¶áá·ááááááááááážáĄ
- 1002-1011 : Jayaviravarman áááážáááááá Ă Yaçodhapura
- 1002-1050 : Suryavarman Ier ááŒááááááááááážáĄ (usurpateur)
- 1050-1066 : UdayÄdityavarman II á§ááá¶áá·ááááááááááážáą
- 1066-1080 : Harshavarman III á áááááááááážáŁ
- 1080-1113 : Nripatindravarman Ă Angkor
- 1080-1107 : Jayavarman VI ááááááááááážáŠ Ă MahĂźdharapura (usurpateur)
Dynastie de MahidharapurĂą, IIIe dynastie (Phnom Rung)
- 1107-1112 : Dharanindra Varman Ier
- 1113-1150 : Suryavarman II ááŒááááááááááážáą
- 1150-1160 : Dharanindra Varman II
- 1160-1166 : Yaçovarman II ááááááááááážáą
- 1166-1177 : TribhuvanĂąditya-Varman mandarin usurpateur
- 1177-1181 : Occupation par le ChampÄ
- 1181-1218 : Jayavarman VII ááááááááááážá§
- 1218-1243 : Indravarman II á„ááááááááááááážáŁ
- 1243-1295 : Jayavarman VIII ááááááááááážáš
- 1295-1308 : Indravarman III á„ááááááááááááážáŁ
- 1308-1327 : Indrajayavarman
- 1327-1336 : Jayavarman IX ááááááááááážá© Parameçvara
- 1336-1340 : Neay Trasac Paem Chay (usurpateur)
- 1340-1346 : Nippean Bat (Nirvana Pada)
- 1346-1347 : Sithean Reachea (Sidhanta Raja)
- 1347-1352/1353 : Lampong Reachea (Sri Lampang Raja)
- 1352-1357 : 1re prise d'Angkor et occupation par le royaume d'Ayutthaya
- 1353-1355 : Chau Bassat fils de Ramathibodi Ier roi du royaume d'Ayutthaya
- 1355-1355 : Chau Baat fils de Ramathibodi Ier roi du Royaume d'Ayutthaya (3 mois)
- 1355-1357 : Chau Kampang Pisey fils de Ramathibodi Ier roi du Royaume d'Ayutthaya
- 1352/1353-1357/1359: SoriyoteĂŻ Ier (Sri Suriya Daya)
- 1357/1359-1366 : Soriyovong Ier ou Sri Suriya Varman Ier
- 1366-1373 : Barom Reamea Ier ou Paramarama Ier
- 1373-1394 : DhammĂąsoka Reachea ou Dhammasokaraja
- 1394-1401 : 2e prise d'Angkor et seconde occupation par le royaume d'Ayutthaya
- 1394-1401 : Chau Indraburi Radjadhiraja ou Ento Reachea, fils de Preah Chau Ramaraja Ramaratcha roi du royaume d'Ayutthaya
- 1401-1417 : Soriyovong II ou Sri Suriyavamsa ou Sri Suriya Varman II
- 1417-1421 : Barom Soka Reachea ou Parama Sokaraja.
Angkor est officiellement abandonnée comme résidence royale en 1431.
Royaume du Cambodge
La liste des souverains du royaume du Cambodge ci-aprĂšs a Ă©tĂ© Ă©tablie Ă partir des « Chroniques Royales » souvent compilĂ©es tardivement jusquâau XVIIIe siĂšcle[note 1]. Si les versions des Ă©vĂ©nements quâelles rapportent sont globalement cohĂ©rentes les chronologies enregistrent des diffĂ©rences parfois notables d'une dizaine d'annĂ©es.
Par ailleurs les rois sont nommĂ©s; par leur nom personnel « Cau Bana Tan », « Ang Em » , leurs noms de rĂšgne sous sa forme khmĂšre « Preah Thommo Reachea V » « Barom Reacha V » ou sanskrite « Sri Dharmaraja V », « Paramaraja V ». De plus des membres de la famille royale soutenus par les cours voisines et rivales du Siam ou du ViĂȘt Nam sont considĂ©rĂ©s par les divers documents comme des prĂ©tendants, des rĂ©gents ou mĂȘme de vĂ©ritables souverains. Les rois et reines suivants sont tous issus de la IIIe dynastie.
Monarque | Dates Personnelles | Dates de RĂšgne |
---|---|---|
Ponhea Yat | 1396-1471 | 1417-1462 |
Noreay Ramathuppdey | ????-1468 | 1462-1468 |
Reachea Ramathuppdey | ????-1484 | 1468-1477 |
SoriyoteĂŻ II | ????-1479 | 1472-1477 |
Thommo Reachea Ier | 1446-1494 | 1474-1494 |
Damkhat Sokonthor | 1473-1512 | 1504-1512 |
Neay Kan (usurpateur) | 1476-1529 | 1512-1529 |
Ang Chan Ier | 1486-1566 | 1516-1566 |
Barom Reachea Ier | 1510-1576 | 1566-1576 |
Satha Ier | 1539-1596 | 1576-1596 |
Chey Chettha Ier | 1575-1596 | 1584-1596 |
Preah Ram Ier (usurpateur) | ????-1596 | 1594-1596 |
Ram II (usurpateur) | ????-1597 | 1596-1597 |
Barom Reachea II | 1579-1599 | 1597-1599 |
Barom Reachea III | 1554-1600 | 1599-1600 |
Kaev Hua Ier | 1573-1611 | 1600-1602 |
Barom Reachea V | 1548-1619 | 1603-1618 |
Chey Chettha II | 1573-1627 | 1618-1627 |
Outey (RĂ©gent) | 1577-1642 | 1627-1642 |
Thommo Reachea II | 1602-1632 | 1627-1632 |
Ang Tong Reachea | 1602-1640 | 1630-1640 |
Batom Reachea Ier | 1615-1642 | 1640-1642 |
Ramathipadi Ier | 1620-1659 | 1642-1659 |
Barom Reachea VI | 1628-1672 | 1658-1672 |
Chey Chettha III | 1639-1673 | 1672-1673 |
Kaev Hua II | 1652-1677 | 1673-1674 |
Ang Nan (RĂ©gent) | 1654-1691 | 1674-1675 |
Chey Chettha IV (1er rĂšgne) | 1656-1725 | 1675-1695 |
Outey Ier | 1672-1696 | 1695-1696 |
Chey Chettha IV (2e rĂšgne) | 1656-1725 | 1696-1699 |
Ang Em (1er rĂšgne) | 1674-1731 | 1699-1701 |
Chey Chettha IV (3e rĂšgne) | 1656-1725 | 1701-1702 |
Thommo Reachea III (1er rĂšgne) | 1690-1747 | 1702-1704 |
Chey Chettha IV (4e rĂšgne) | 1656-1725 | 1704-1707 |
Thommo Reachea III (2e rĂšgne) | 1690-1747 | 1707-1710 |
Ang Em (2e rĂšgne) | 1674-1731 | 1710-1722 |
Satha II (1er rĂšgne) | 1702-1749 | 1722-1729 |
Ang Em (3e rĂšgne) | 1674-1731 | 1729-1730 |
Satha II (2e rĂšgne) | 1702-1749 | 1730-1738 |
Thommo Reachea III (3e rĂšgne) | 1690-1747 | 1738-1747 |
Thommo Reachea IV | 1706-1748 | 1747-1747 |
Ang Tong (RĂ©gent) | 1692-1757 | 1747-1749 |
Satha II (3e rĂšgne) | 1702-1749 | 1749-1749 |
Chey Chettha V | 1709-1755 | 1749-1755 |
Ang Tong (RĂ©gent) | 1692-1757 | 1755-1757 |
Outey II | 1739-1777 | 1758-1775 |
Ang Non II | 1739-1779 | 1775-1779 |
Ang Eng | 1772-1796 | 1779-1796 |
Pok (RĂ©gent) | ????-1806 | 1796-1806 |
Ang Chan II | 1792-1834 | 1806-1834 |
Ang Mey | 1815-1874 | 1834-1841 |
Ang Duong (1er rĂšgne) | 1796-1860 | 1841-1844 |
Ang Duong (2e rĂšgne) | 1796-1860 | 1845-1859 |
Norodom Ier | 1834-1904 | 1859-1904 |
Sisowath | 1840-1927 | 1904-1927 |
Sisowath Monivong | 1875-1941 | 1927-1941 |
Norodom Sihanouk (1er rĂšgne) | 1922-2012 | 1941-1955 |
Norodom Suramarit | 1896-1960 | 1955-1960 |
Norodom Sihanouk (2e rĂšgne) | 1922-2012 | 1993-2004 |
Norodom Sihamoni | 1953- | 2004- |
Notes et références
Notes
- Ces Chroniques Royales ont Ă©tĂ© traduites en français dĂšs le XIXe siĂšcle par Jean Moura (1827-1885), AdhĂ©mard LeclĂšre (1853-1914) et Francis Garnier, elles sont publiĂ©es par lâĂcole française dâExtrĂȘme-Orient
Références
- Jean-Marie Crouzatier, Transitions politiques en Asie du Sud-Est : les institutions politiques et juridictionnelles du Cambodge, Toulouse, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, , 182 p. (ISBN 9782361701048, présentation en ligne), partie I, chap. 1 (« Un destin idéalisé - L'empire khmer mythifié »), p. 24-25
- Marie-Alexandrine Martin, Le mal cambodgien : histoire d'une société traditionnelle face à ses leaders politiques, 1946-1987, vol. 4, Hachette, coll. « Histoire des gens », , 304 p. (ISBN 978-2-01-012251-4), p. 76-91
- Alain Forest, Le Cambodge et la colonisation française : Histoire d'une colonisation sans heurts (1897 - 1920), vol. 1, Ăditions L'Harmattan, coll. « Centre de documentation et de recherches sur l'Asie du Sud-Est et le monde insulindien », , 546 p. (ISBN 9782858021390), chap. III (« Le roi, les gĂ©nies et le Bouddha »), p. 39-42
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 7
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. XV (« De la portée, de la révision et de l'amendement de la Constitution »), article 150
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 20
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. X (« Du gouvernement royal »), article 119
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 28
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 21
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. VII (« De l'Assemblée nationale »), article 82
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. VII (« De l'Assemblée nationale »), article 78
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 18
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. XII (« Du Conseil constitutionnel »), article 140
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. XII (« Du Conseil constitutionnel »), article 141
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. XII (« Du Conseil constitutionnel »), article 137
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. XII (« Du Conseil constitutionnel »), article 143
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. XV (« De la portée, de la révision et de l'amendement de la Constitution »), article 151
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 23
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 24
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 22
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 25
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 26
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. XI (« Du pouvoir judiciaire »), article 134
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 27
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 29
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. XIV (« Du CongrÚs national »), article 148
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. XIV (« Du CongrÚs national »), article 147
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), article 9
- Jean-Marie Crouzatier, Transitions politiques en Asie du Sud-Est : les institutions politiques et juridictionnelles du Cambodge, Toulouse, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, , 182 p. (ISBN 9782361701048, présentation en ligne), partie II, chap. 3 (« Un régime politique ambigu - Un parlementarisme déséquilibré »), p. 105
- Constitution du Royaume du Cambodge du 24 septembre 1993 : Amendée en février 2008 (lire sur Wikisource), chap. II (« Du roi »), articles 11 à 13
Annexes
Articles connexes
Lien externe
Bibliographie
- Chroniques royales du Cambodge de 1417 Ă 1595. Ăcole française d'ExtrĂȘme-Orient, Paris 1988 (ISBN 2855395372).
- Chroniques royales du Cambodge de 1594 Ă 1677. Ăcole française d'ExtrĂȘme-Orient, Paris 1981 (ISBN 2855395372).
- George CĆdĂšs, Les Ătats hindouisĂ©s d'Indochine et d'IndonĂ©sie Paris 1964.
- Achille Dauphin-Meunier, Histoire du Cambodge, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? n° 916 », .
- Anthony Stokvis, Manuel d'histoire, de gĂ©nĂ©alogie et de chronologie de tous les Ătats du globe, depuis les temps les plus reculĂ©s jusqu'Ă nos jours, prĂ©f. H. F. Wijnman, Ă©ditions Brill , Leyde 1888, rĂ©Ă©dition 1966, Volume I, Part 1: Asie, chapitre XIV §.9 « Kambodge » et tableau gĂ©nĂ©alogique n° 34 p. 336-339.
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- Bernard-Philippe Groslier avec la collaboration de C. R. Boxer. Angkor et le Cambodge au XVIe siĂšcle d'aprĂšs les sources portugaises et espagnoles. Presses universitaires de France (Paris) 1958.
- AdhĂ©mard LeclĂšre Histoire du Cambodge depuis le Ier siĂšcle de notre Ăšre, d'aprĂšs les inscriptions lapidaires : les annales chinoises et annamites et les documents europĂ©ens des six derniers siĂšcles. Ăditeur P. Geuthner, 1914.
- Jean Moura Le royaume du Cambodge deux tomes : Ă©diteur E. Leroux Paris 1883.