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Les Jeunes RĂ©publicains

Les Jeunes Républicains (anciennement Jeunes populaires) est le mouvement de jeunesse du parti politique français Union pour un mouvement populaire (UMP), devenu Les Républicains (LR) en 2015.

Les Jeunes RĂ©publicains
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Organisation
Président
Guilhem Carayon (d) (depuis )
Vice-présidente
Charlotte Vaillot
Secrétaire général
Théo Michel
TrésoriÚre
Hanane Menssouris
Affiliation
Idéologie
Positionnement

Histoire

DĂ©buts

Lors de la création de l'UMP, en 2002, la question est posée d'une structure politique pour prendre la suite des Jeunes RPR.

En fĂ©vrier 2003 les Jeunes Populaires sont officiellement crĂ©Ă©s par Alain JuppĂ©, alors prĂ©sident de l'UMP. À sa tĂȘte, il nomme l'ancienne responsable des Jeunes avec Alain Madelin, Marie GuĂ©venoux. De novembre 2002 Ă  fĂ©vrier 2003, la transition fut prise en charge par MichaĂ«l Bullara, le dernier secrĂ©taire national du RPR chargĂ© de la jeunesse.

À l'Ă©tĂ© 2004, lors de l'universitĂ© d'Ă©tĂ© d'Avoriaz, alors qu'Alain JuppĂ© vient de dĂ©missionner de la prĂ©sidence de l'UMP, Marie Guevenoux mit en place un rĂšglement intĂ©rieur qui fut validĂ© par les nouveaux Ă©lus du Conseil national des jeunes. Au mĂȘme moment, elle se fit Ă©galement Ă©lire prĂ©sidente des Jeunes populaires pour une durĂ©e de deux ans par le mĂȘme Conseil national (par 68 % des voix, avec 92,5 % de participation, face Ă  son adversaire, Mathieu Teillet).

Ce changement de statuts a permis aux Jeunes populaires de devenir membres à part entiÚre du YEPP (Youth of the European People's Party), la branche jeune du Parti populaire européen (PPE). Par le passé, en raison de l'aspect non-démocratique de la nomination d'un responsable, les Jeunes populaires n'étaient que des observateurs dans cette organisation.

  • Logo en 2003.
    Logo en 2003.
  • Logo de 2003 Ă  2015.
    Logo de 2003 Ă  2015.

Campagne pour la présidentielle de 2007

Nicolas Sarkozy saluant des Jeunes Populaires lors du meeting de Strasbourg, le 21 février 2007.

En novembre 2004, Nicolas Sarkozy prend la tĂȘte de l'UMP et le changement de prĂ©sident devient inĂ©vitable aux yeux des sarkozystes, Marie GuĂ©venoux Ă©tant une proche d'Alain JuppĂ©. Au dĂ©but de l'annĂ©e 2005, Marie Guevenoux met un terme Ă  son contrat de travail avec l'UMP et remet sa dĂ©mission de son poste de prĂ©sidente lors de l'universitĂ© d'Ă©tĂ© de La Baule en septembre 2005.

Fabien de Sans Nicolas devient le nouveau président des Jeunes Populaires. Marie Guevenoux ayant été élue pour deux ans, c'est un président d'intérim qui est désigné pour un an par le Bureau national des Jeunes Populaires. Fabien de Sans Nicolas est alors membre du Bureau national des Jeunes Populaires et ancien responsable des jeunes de la fédération de l'IsÚre, proche d'Alain Carignon. Il est soutenu pour la présidence des Jeunes Populaires par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Il est élu à l'unanimité du Bureau national.

En août 2006, Fabien de Sans Nicolas seul candidat à sa succession est réélu président pour deux ans par 89 % des voix avec 62 % de participation du Conseil national.

Les Jeunes Populaires prennent part Ă  la campagne pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007, fournissant leur force militante Ă  l'UMP. Un comitĂ© de soutien, « Les jeunes de France avec Sarkozy », est crĂ©Ă©. Un meeting, regroupant prĂšs de 10 000 jeunes selon les organisateurs, fut organisĂ© au ZĂ©nith de Paris en mars 2007.

Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy

Président à partir de 2005, Fabien de Sans Nicolas ne peut se présenter à sa propre succession, atteint par la limite d'ùge. De nombreuses candidatures se font jour : Benjamin Lancar, Matthieu Guillemin, Aurore Bergé et Louis-Alexandre Osinski.

AprÚs une controverse interne relayée par plusieurs journaux, les listes des trois principaux protagonistes fusionnent, Aurore Bergé et Matthieu Guillemin décidant finalement de se joindre à Benjamin Lancar. Le , avec 54 % de participation du Conseil national des Jeunes Populaires, ce dernier est élu président par 75 % des voix face à Louis-Alexandre Osinski[10].

À l'Ă©tĂ© 2010, Benjamin Lancar est candidat Ă  sa succession malgrĂ© un bilan critiquĂ© par ses dĂ©tracteurs, qui l'accusent de verrouiller sa rĂ©Ă©lection[11]. Des fraudes en sa faveur sont dĂ©noncĂ©es lors de l'Ă©lection des CNJP, et deux actions en annulation ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es, provoquant un rappel Ă  l'ordre de la part du sĂ©nateur Patrice GĂ©lard, prĂ©sident de la commission de contrĂŽle aux Ă©lections internes de l'UMP[12]. L'Ă©lection d'un conseiller national dans le dĂ©partement de Seine-Saint-Denis a Ă©tĂ© annulĂ©e par la justice[13]. Il est rĂ©Ă©lu le avec 78,20 % des voix.

Vacance de la présidence et changement de nom du parti

Benjamin Lancar dĂ©missionne en , Ă  la suite de son admission Ă  l’ENA. Une Ă©lection pour la prĂ©sidence des Jeunes Populaires Ă©tait de toute maniĂšre prĂ©vue aprĂšs le CongrĂšs de l'Union pour un mouvement populaire de 2012, qui se tenait en novembre (Ă  l’origine, elle Ă©tait prĂ©vue avant, en juillet). NĂ©anmoins, la contestation des rĂ©sultats du scrutin entre Jean-François CopĂ© et François Fillon et la direction provisoire mise en place jusqu’à une prochaine Ă©lection qui aura lieu en , la prĂ©sidence des Jeunes populaires est pour l'instant vacante et l'Ă©lection reportĂ©e sine die. Les candidats putatifs Ă  la prĂ©sidence des Jeunes sont pour le moment le pro-CopĂ© Jonas Haddad et les pro-Fillon Aurore BergĂ©, Mahmoud Tall, MichaĂ«l Vaqueta et MickaĂ«l Camilleri[14].

DĂ©but 2014 est mise en place une direction collĂ©giale transitoire jusqu'Ă  l'Ă©lection d'un nouveau prĂ©sident des Jeunes (date non prĂ©cisĂ©e), oĂč prennent place[15] :

  • Guillaume Blanchard (RDJ de Seine-et-Marne)
  • Augustin BƓuf (RDJ de Seine-Maritime)
  • Pierre-Henri Bovis (maire-adjoint d'AchĂšres - Yvelines)
  • Marine Brenier (RDJ des Alpes-Maritimes)
  • Matthieu Dap (RDJ de Meurthe-et-Moselle)
  • Pierre-Henri Dumont (maire de Marck)
  • Fabrice Durand (RDJ des Bouches du RhĂŽne)
  • ClĂ©ment Forestier (RDJ des Hauts-de-Seine)
  • Sophie Fraissignes (dĂ©lĂ©guĂ©e nationale Jeunes Pro)
  • Jonas Haddad (secrĂ©taire national de l'UMP chargĂ© de l'entrepreneuriat)
  • SĂ©bastien Leblanc (secrĂ©taire dĂ©partemental adjoint de la fĂ©dĂ©ration du Nord)
  • Pierre Liscia (responsable des Jeunes pop du 18e arrondissement de Paris)
  • Florian MaĂźtre (RDJ Savoie)
  • Marie-Astrid de Montmarin (RDJ des Yvelines)
  • Robin RĂ©da (RDJ de l'Essonne, maire de Juvisy-sur-Orge)
  • Bastien RĂ©gnier (conseiller national - conseiller municipal dĂ©lĂ©guĂ© Ă  Pornic)
  • Émilie Rochefort (RDJ du Calvados)
  • Elsa Schalck (RDJ du Bas-Rhin)
  • Andrea SĂ©gura (RDJ de Haute SaĂŽne)
  • StĂ©phane Tiki (secrĂ©taire national)
  • Nicolas Tryzna (RDJ du Val-de-Marne)
  • JĂ©rĂ©my Visconti (RDJ de l'Oise)

Fin 2014, Nicolas Sarkozy est élu président de l'UMP. Il ambitionne de créer un nouveau parti politique de droite d'ici quelques mois, ainsi qu'un nouveau mouvement de jeunes. Le , le précédent bureau est confirmé dans ses fonctions et Stéphane Tiki est nommé président des Jeunes Populaires[16]. Le , aprÚs que son statut de sans-papiers a été révélé, il annonce « se mettre en congé » de la présidence du mouvement[17]. Nicolas Sarkozy entend initialement réinstaller Stéphane Tiki lorsque sa situation sera régularisée. Cependant, la direction du parti annonce par la suite son choix de faire élire le prochain président des Jeunes UMP par les adhérents du mouvement[18]. L'élection est finalement prévue pour le mois de septembre avec un dépÎt des listes fin juillet. Une seule liste est déposée, menée par Marine Brenier, ce qui provoque des tensions au sein du mouvement, notamment concernant le verrouillage de l'élection[19] - [20]. Marine Brenier est officiellement élue présidente le , dans un contexte de forte abstention (77,1 %) et avec prÚs d'un tiers de votes blancs[21].

Un remaniement du bureau national des Jeunes Républicains a lieu en , qui est critiqué par plusieurs militants, évoquant une « purge », un « déni de démocratie » ou encore « une chasse aux sorciÚres »[22] - [23].

Le , Marine Brenier est dĂ©mise de ses fonctions de prĂ©sidente des Jeunes rĂ©publicains, notamment en raison de son rapprochement avec Emmanuel Macron et du fait que, statutairement, elle est trop ĂągĂ©e pour ĂȘtre encore membre du mouvement de jeunesse LR[24].

Alors qu'un congrĂšs doit Ă©lire le nouveau prĂ©sident du parti en , des militants jeunes, inquiets de la probable nomination dans la foulĂ©e d'Aurane Reihanian (chef des jeunes avec Wauquiez) demandent qu'une Ă©lection du prĂ©sident des Jeunes RĂ©publicains ait lieu, comme le prĂ©voient les statuts[25]. Le , l'ex-dĂ©putĂ©e Laurence ArribagĂ© et le maire de Rillieux-la-Pape Alexandre Vincendet sont chargĂ©s de mener une mission sur la direction des Jeunes RĂ©publicains, toujours vacante. Un bureau collĂ©gial transitoire est alors nommĂ© Ă  la tĂȘte du mouvement, composĂ© de[26] :

  • Omar Ben Adbderahmen (prĂ©sident des RĂ©publicains de Sciences Po).
  • Edwina EtorĂ© (RDJ du Val-d'Oise).
  • ClĂ©mence Lambert (RDJ du Pas-de-Calais).
  • Sandra Raponi (RDJ des Alpes-de-Haute-Provence).
  • Aurane Reihanian (RDJ de l’Ain et responsable des Jeunes avec Wauquiez).
  • Laure Thibault (RDJ du Val-de-Marne).
  • Thomas Tihy (proche de Bruno Retailleau).

L’élection par les adhĂ©rents se dĂ©roule le et oppose la liste « GĂ©nĂ©ration RĂ©publicains » d’Aurane Reihanian[27] et la liste « Demain, Ensemble » du tandem Charles-Henri Alloncle (ancien chef de « NouS les Jeunes » : les Jeunes avec Sarkozy) / Flora Sabbagh (ancienne porte parole jeune de la campagne de Laurent Wauquiez)[28]. Aurane Reihanian est Ă©lu mais son adversaire l'accuse de fraudes, aprĂšs la publication d'un enregistrement par la JDD d'Aurane Reihanian en train de discuter de « ce qui semble ĂȘtre une mĂ©thode pour frauder Ă  l’élection pour la prĂ©sidence des Jeunes RĂ©publicains »[29] - [30]. Charles-Henri Alloncle saisit alors la Haute autoritĂ© de LR[31] - [32] - [33]. Cinquante cadres des Jeunes rĂ©publicains demandent sa destitution[34] - [35]. L’équipe de Charles-Henri Alloncle dĂ©pose un recours[36] - [37]. Le , la Haute autoritĂ© des RĂ©publicains valide l'Ă©lection de la liste « GĂ©nĂ©ration RĂ©publicains » d'Aurane Reihanian[38].

En août 2020, le mouvement jeune n'aurait que 500 adhérents à jour de cotisation, contre 3000 en 2018[39] et 15 000 en 2015[21].

En 2021, le scrutin visant à désigner le nouveau président de l'organisation oppose Guilhem Carayon (faisant alliance avec Théo Michel, qui deviendra secrétaire général du mouvement jeune), fils de l'ancien député Bernard Carayon, et Sébastien Canovas. D'aprÚs Le Figaro, la campagne se déroule dans des conditions houleuses, virant « à la foire à l'empoigne. Menaces, attaques personnelles, diffusion de vidéos compromettantes ou création de comptes anonymes sur Twitter pour décrédibiliser l'adversaire... »[40]. Tenant d'une ligne plus conservatrice, Guilhem Carayon l'emporte avec 62 % des voix, ce qui est considéré comme « un camouflet pour la direction du parti », dont de nombreux cadres soutenaient son adversaire[41].

De 2021 Ă  2022, le mouvement jeune, sous la direction de Guilhem Carayon, passe de 1 500 Ă  17 000 adhĂ©rents[42]. En 2023, le refus du parti de voter la motion de censure du gouvernement entraĂźne une vague de dĂ©parts au sein du mouvement jeune. Plusieurs sections dĂ©partementales annoncent leur dissolution[43].

Direction

Historique des présidents

Résultats des élections à la présidence

Organisation

Les Jeunes populaires rassemblent tous les adhĂ©rents UMP ĂągĂ©s de 16 Ă  29 ans. Le mouvement a, Ă  sa tĂȘte, un prĂ©sident Ă©lu pour deux ans. Tous les adhĂ©rents de l'UMP de moins de 30 ans sont inscrits automatiquement chez les Jeunes Populaires. Une fois le cap des 30 ans atteint, les adhĂ©rents sont radiĂ©s du mouvement de jeunesse.

Son fonctionnement repose sur une organisation dĂ©centralisĂ©e. Ce fonctionnement est confirmĂ© en 2004 avec l'Ă©tablissement de statuts garantissant l'Ă©lection du prĂ©sident des Jeunes populaires par les conseillers nationaux des Jeunes populaires (CNJP), eux-mĂȘmes Ă©lus par l'ensemble des adhĂ©rents.

Au niveau local cependant, les responsables dĂ©partementaux jeunes (RDJ) sont nommĂ©s par le prĂ©sident des Jeunes Populaires en accord avec le secrĂ©taire dĂ©partemental de la fĂ©dĂ©ration UMP. Un responsable dĂ©partemental ne peut donc ĂȘtre nommĂ© si le parti ne le souhaite pas. Inversement, le RDJ ne peut pas ĂȘtre nommĂ© sur ordre du secrĂ©taire dĂ©partemental. Dans la rĂ©alitĂ©, il s'agit le plus souvent d'un accord entre les parties.

Les Jeunes populaires ne revendiquent pas leur autonomie par rapport au parti. Fabien de Sans Nicolas dĂ©clara : « Je me suis toujours battu pour que la tentation d’autonomie ne l’emporte pas. Vous aspirez tous Ă  avoir des responsabilitĂ©s Ă  l’UMP. »

En juin 2006, le rĂšglement intĂ©rieur des Jeunes populaires a Ă©tĂ© modifiĂ©, Ă  la suite d'une proposition faite par Fabien de Sans Nicolas, approuvĂ©e Ă  plus de 87 % des conseillers nationaux, avec un taux de participation de 79 %. DĂ©sormais, le Conseil national sert toujours Ă  Ă©lire le prĂ©sident des Jeunes populaires, et ses membres participent Ă  l'orientation politique du mouvement au sein de commissions thĂ©matiques dĂ©centralisĂ©es. Il ne vote donc plus le plan d'action de l'annĂ©e Ă  venir, ce pouvoir Ă©tant transfĂ©rĂ© Ă  la Commission exĂ©cutive des Jeunes populaires regroupant principalement les responsables dĂ©partementaux jeunes. Dans le mĂȘme temps, le Bureau national est dĂ©sormais Ă©lu sur la mĂȘme liste que le prĂ©sident.

En 2006, est crĂ©Ă© Ă  l'initiative de Benjamin Lancar l'UMP Grandes-Écoles, qui revendique 2 000 Ă©tudiants prĂ©sents sur la trĂšs grande majoritĂ© des grandes Ă©coles françaises.

En 2008, les Jeunes populaires annoncent la création de quatre structures destinées aux étudiants et aux lycéens :

  • L'UMP Campus, dirigĂ©e actuellement par Pierre-Henri Bovis, rassemble les trois structures Ă©tudiantes :
    • UMP Facs, dirigĂ©e par Laurent Dubois, qui rassemble tous les Ă©tudiants en universitĂ© de l'UMP.
    • UMP FiliĂšres Pro', fondĂ©e par Geoffroy Baudot, qui rassemble tous les Ă©tudiants en FiliĂšres Pro et technologiques de l'UMP, aujourd'hui sans responsable.
    • UMP Grandes-Écoles consacrĂ©e aux Ă©tudiants des grandes Ă©coles, et grands Ă©tablissements français. FondĂ©e par l'ancien prĂ©sident des Jeunes Populaires, Benjamin Lancar, elle est dirigĂ©e actuellement par Charles-Henri Alloncle.
  • L'UMP LycĂ©es, qui rassemble tous les lycĂ©ens de l'UMP.

Depuis 2003, les universités d'été du mouvement sont organisées quasiment chaque année à la fin des vacances d'été (fin août-début septembre). Lors de celles-ci, les personnalités du parti sont conviées.

  • UMP Campus.
    UMP Campus.
  • UMP Facs.
    UMP Facs.
  • UMP FiliĂšres Pro'.
    UMP FiliĂšres Pro'.
  • UMP Grandes Écoles.
    UMP Grandes Écoles.

Conseil national

Le Conseil national est composé de membres élus par les militants et de membres de droit. Le Conseil national représente 10 % du nombre des adhérents des Jeunes Populaires et est en quelque sorte le parlement des Jeunes Populaires. Contrairement au Conseil national de l'UMP, eu égard au trop grand nombre de membres (plusieurs milliers), il n'est que trÚs peu réuni, la derniÚre édition a eu lieu à La Baule en septembre 2005.

Les membres élus sont les représentants de chaque département. Chaque département a un nombre de siÚges à pourvoir proportionnel au nombre de militants à jour de cotisation, 10 % des adhérents jeunes. Les membres de droit sont les membres de l'équipe nationale, les responsables départementaux, ainsi que les membres du comité de contrÎle (comité qui veille au bon fonctionnement des Jeunes Populaires). Ce Conseil national élit le président du mouvement tous les deux ans et doit donner son accord pour certaines réformes (le rÚglement intérieur par exemple) ou certains plans d'action au travers de votes organisés par Internet.

Représentation locale

Les Jeunes Républicains sont présents dans tous les départements français. Chaque fédération départementale des Républicains a un responsable départemental (RDJ) chargé d'animer la fédération départementale pour les jeunes. Le responsable départemental est membre de droit du Conseil national des Jeunes Populaires mais également du Conseil national de l'UMP (le parlement de l'UMP).

Le Bureau national des Jeunes Populaires peut nommer un, ou le cas échéant, deux adjoints (RDJA) sauf exception avec l'accord du secrétaire départemental s'il l'estime nécessaire. De plus, le RDJ a l'entiÚre responsabilité de l'organisation des Jeunes Populaires au sein du département. Ainsi, le mode de fonctionnement et les animations des jeunes militants sont établies par le RDJ.

Les RDJ sont nommĂ©s pour deux ans renouvelables deux fois. Quand un RDJ dĂ©missionne ou qu'un terme est mis Ă  ses fonctions, il est remplacĂ© de la mĂȘme maniĂšre qu'il a Ă©tĂ© nommĂ©, c’est-Ă -dire par le Bureau national, pour la fin de son mandat.

Des membres du Bureau national, les responsables de zone, sont chargés de veiller au bon fonctionnement des départements.

En 2009, sous l'impulsion de Benjamin Lancar, les Jeunes Populaires décident de mieux représenter les jeunes des délégations de l'UMP hors de France, et les regroupent donc au sein d'une structure: Les Jeunes Populaires de l'étranger. Son responsable est de fait le « RDJ » de la Fédération des Français de l'Etranger (FFE) de l'UMP qui regroupe les délégations UMP hors de France. AprÚs avoir été initiée par Jean-Michel Crovesi, cette structure est aujourd'hui sous la responsabilité de Samuel Laufer, et regroupe des Jeunes Populaires résidant dans prÚs d'une quinzaine de pays.

Notes et références

  1. « L'UMP devient « Les Républicains », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  2. « Les Républicains » : comment Sarkozy veut dépasser la logique de parti », sur lessechos.fr, (consulté le ).
  3. (es) « Sarkozy apela a las esencias republicanas para reconquistar el poder », sur abc.es, (consulté le ).
  4. (en) « Hollande and Sarkozy are battling for the French Presidency — but France doesn't want either of them », sur uk.businessinsider.com, (consultĂ© le ).
  5. (en) « The ‘Republican Party’ is coming to France », sur washingtonpost.com, (consultĂ© le ).
  6. https://www.mediapart.fr/journal/france/141019/les-republicains-sont-l-un-des-partis-conservateurs-les-plus-en-perdition
  7. (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe », sur parties-and-elections.eu.
  8. Pierre-Henri Picard, « Fillon, le triomphe du libéral-conservatisme », sur Causeur, .
  9. Jannick Alimi, « Libéral et conservateur : le programme de François Fillon pour la France », sur Le Parisien, .
  10. Source : L'Express.
  11. « Les manƓuvres du prĂ©sident des Jeunes UMP pour ĂȘtre rĂ©Ă©lu » AccĂšs payant, Mediapart, (consultĂ© le ).
  12. « Les jeunes de l'UMP votent dans un climat délétÚre », Le Monde, 21 août 2010.
  13. « UMP : soupçons de fraudes massives chez les Jeunes Pop' », Rue89, 23 juillet 2010.
  14. Anne-Laëtitia Béraud, « L'élection des Jeunes Populaires UMP reportée sine die », in 20minutes.fr, 24 janvier 2013
  15. « Bureau transitoire des Jeunes Populaires », in u-m-p.org, 8 février 2014.
  16. « UMP : Et le nouveau président des Jeunes Populaires est... », 20minutes.fr, 17 décembre 2014.
  17. « Sans titre de séjour, Stéphane Tiki « se met en congé » de la présidence des jeunes UMP », sur lemonde.fr, .
  18. Tristan Quinault-Maupoil, « Les futurs «Jeunes républicains» éliront leur président », lefigaro.fr, 12 mai 2015.
  19. Tristan Quinault-Maupoil, « Les Jeunes Républicains moquent l'élection «soviétique» de leur présidente », lefigaro.fr, 9 juillet 2015.
  20. Tristan Quinault Maupoil, « L'élection du président des Jeunes républicains avancée, Tiki écarté », lefigaro.fr, 9 septembre 2015.
  21. Tristan Quinault-Maupoil, « Marine Brenier, élue présidente des Jeunes Républicains dans la douleur », lefigaro.fr, 10 septembre 2015.
  22. Étienne Baldit, « Des Jeunes RĂ©publicains crient au scandale dĂ©mocratique aprĂšs une rĂ©organisation dĂ©cidĂ©e par le parti », lelab.europe1.fr, 16 fĂ©vrier 2017.
  23. Guillaume Petit, « Jeunes Républicains : un remaniement au profit des fillonistes passe mal », lci.fr, 16 février 2017.
  24. « Macron-compatible, la députée Marine Brenier démise de ses fonctions de présidente des Jeunes populaires », nicematin.com, 11 juillet 2017.
  25. Étienne Baldit, « Jeunes LR : inquiets de la "nomination" d'un pro-Wauquiez Ă  leur tĂȘte, des militants rĂ©clament une Ă©lection auprĂšs de la Haute autoritĂ© », lelab.europe1.fr, 4 dĂ©cembre 2017.
  26. Ludovic Vigogne, « Laurent Wauquiez remet de l’ordre chez les Jeunes RĂ©publicains », lopinion.fr, 25 avril 2018.
  27. « GĂ©nĂ©ration RĂ©publicains » d’Aurane Reihanian Ă  l’élection de 2018
  28. « Demain, Ensemble » de Charles-Henri Alloncle / Flora Sabbagh Ă  l’élection de 2018
  29. « Le poulain de Wauquiez enregistrĂ© en train de discuter de la meilleure façon de frauder », Le JDD,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  30. Le Point.fr, « Aurane Reihanian, le poulain de Laurent Wauquiez, dans la tourmente », Le Point,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  31. Jeunes Républicains : Aurane Reihanian, soutien de Wauquiez, élu mais accusé de fraude, Le Monde, 14 octobre 2018.
  32. « L'Ă©lection du prĂ©sident des jeunes LR entachĂ©e d'accusations de fraude », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  33. « Jeunes LR : le soutien de Wauquiez remporte une Ă©lection contestĂ©e », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  34. « 50 cadres des Jeunes LR rĂ©clament la destitution d'Aurane Reihanian, Ă©lu Ă  la tĂȘte du mouvement », le JDD,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  35. « 50 cadres des Jeunes rĂ©publicains demandent la destitution de leur nouveau patron », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne)
  36. « Jeunes LR : le candidat battu dĂ©pose un recours contre l'Ă©lection du proche de Wauquiez », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  37. « LR Recours contre l’élection d’Aurane Reihanian », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  38. « LR valide l'Ă©lection d'un proche de Wauquiez Ă  la tĂȘte des jeunes », sur FIGARO, (consultĂ© le )
  39. Christine Ollivier, « Avec à peine 500 adhérents de moins de 35 ans, la droite cherche désespérément à mobiliser les jeunes », sur Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  40. « Election Ă  la tĂȘte des Jeunes RĂ©publicains : un miroir des luttes internes du parti », sur Le Figaro,
  41. Quentin Laurent, « Les RĂ©publicains : la ligne droitiĂšre l’emporte chez les jeunes, un camouflet pour la direction du parti », sur Le Parisien, (consultĂ© le ).
  42. Wally Bordas, « Guilhem Carayon en quĂȘte de son premier mandat », Le Figaro,‎ 4-5 juin 2022, p. 5 (lire en ligne).
  43. Victor Boiteau, « Chez les Jeunes LR, amertume et tentation Le Pen », sur Libération,
  44. Le dernier Président des Jeunes RPR fonde les Jeunes de l'UMP et en assure la transition et les premiers mois d'existence.
  45. Nommée présidente en février 2003 par la direction de l'UMP, seulement élue en septembre 2004 par le Conseil national.
  46. Assure l'intérim de septembre 2005 à août 2006 à la suite de la démission de Marie Guevenoux, puis élu en août 2006 par le Conseil national.
  47. Tristan Quinault Maupoil, « Marine Brenier, élue présidente des Jeunes Républicains dans la douleur » sur Le Figaro, 10 septembre 2015
  48. Jeunes UMP : Lancar largement réélu
  49. « Résultats 1er tour », sur republicains.fr, (consulté le ).
  50. « Guilhem Carayon largement Ă©lu Ă  la tĂȘte des Jeunes rĂ©publicains », sur lejournaldici.com, (consultĂ© le ).

Voir aussi

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