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Le Monarque, son fils, son fief

Le Monarque, son fils, son fief est un roman politique à clef de Marie-Célie Guillaume, directrice de cabinet de Patrick Devedjian, président du conseil général des Hauts-de-Seine, qui décrit de façon acérée le combat que se sont livrés, de façon souterraine mais violente, le président de la République en exercice, Nicolas Sarkozy, et Patrick Devedjian, qui lui a succédé à la présidence de ce conseil général.

Le Monarque, son fils, son fief
Auteur Marie-CĂ©lie Guillaume
Pays France
Genre Roman Ă  clef
Éditeur Éditions du Moment
Lieu de parution Paris
Date de parution 14 juin 2012
Nombre de pages 234
ISBN 978-2354171605

Paru en librairie le , soit entre les deux tours des élections législatives, le livre rencontre le succès commercial et figure, plusieurs semaines consécutives, dans les meilleures ventes de sa catégorie[1].

Trame générale du récit et parti stylistique de l’ouvrage

Rédigé dans un style romanesque, l’ouvrage reproduit des événements et des dialogues réels pour la plupart[2], qui donne une vision de la gestion par Nicolas Sarkozy (le Monarque[3]), de son « fief » (les Hauts-de-Seine) dans lequel son fils Jean Sarkozy (Le Dauphin[3]) tente d'entamer une carrière politique dans le sillage de son père.

Le livre s’ouvre en 2007, sur la désignation à la tête du département de Patrick Devedjian, obtenue avec l’aval de Nicolas Sarkozy qui, nouvellement élu à la présidence de la République, refusait à son vieil ami Devedjian le maroquin de Garde des Sceaux qu’il lui avait auparavant promis[4]. Il se conclut trois ans plus tard, en 2010, sur la victoire de Patrick Devedjian, réélu dans le même fauteuil de président du conseil général, ayant triomphé des nombreuses manœuvres que Nicolas Sarkozy et ses amis locaux ont conduites, selon l’auteur du récit, pour l’en évincer.

L’ouvrage dĂ©crit ces manĹ“uvres dans un rĂ©cit Ă©maillĂ© de menaces verbales et physiques, complots et règlements de compte[2], orchestrĂ©s par « Le Monarque Â», son fils « Le Dauphin Â», et leurs alliĂ©s au sein de la PrincipautĂ© (le conseil gĂ©nĂ©ral[5]).

Pour donner à son récit une coloration littéraire recherchée, en même temps qu’un anonymat qui le protège d’éventuelles poursuites judiciaires, l’auteur ne donne aucun nom propre réel, ni de lieux, ni de personnes. Ainsi, le département des Hauts-de-Seine devient « la Principauté[3]», la France « le Vieux pays »[3] et Neuilly-sur-Seine « Rockyville »[3].

Les observateurs attentifs de la vie politique nationale et locale dĂ©couvrent, derrière des pseudonymes transparents, le portait caricatural et dĂ©nonciateur de nombreux responsables[6] locaux ou nationaux de l’UMP sous l’« Ă¨re Sarkozy Â». L’ouvrage atteste en lui-mĂŞme du climat de guerre interne qui secoue la droite dans les Hauts-de-Seine et dĂ©voile ce qui constitue, selon l'auteur, la face sombre de Nicolas Sarkozy[7].

À noter qu’un chapitre de l’ouvrage a soulevé une émotion particulière. Intitulé Rocky et le monologue du périnée, ce chapitre met en scène une pulsion sexuelle de « Rocky », alias le « Monarque », demandant — et obtenant — une faveur sexuelle à l’élue d’une grande ville du Sud de la France venue solliciter du président de la République une subvention pour un nouveau musée de sa ville.

Minimisant d’abord l’importance de ce rĂ©cit — « une scène microscopique[8] » — Marie-CĂ©lie Guillaume esquive les questions sur la vĂ©racitĂ© du rĂ©cit, en expliquant que « Ce sont des choses qui existent. Dans les milieux du pouvoir, certains hommes se permettent des choses. Toutes les femmes qui sont dans cet environnement sont exposĂ©es Ă  des situations Â» de ce type[8].

D’après l’enquête de certains journalistes, c’est ce récit qui aurait suscité la plus vive colère de Nicolas Sarkozy. « Sarkozy n'a pas digéré la scène du livre qui se passe dans son bureau. Il veut la peau de Devedjian », déclare au Monde un élu UMP[2]. « Il passe [notamment] une soufflante à la présidente du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine, Isabelle Caullery, qui, tétanisée, préfère démissionner »[9].

Les incidences politiques de la publication de l’ouvrage

D’autres Ă©lus altosĂ©quanais acceptent de servir de relais Ă  la colère de l’ex-prĂ©sident. « Ce livre est un torchon qui nous salit, nous et nos amis nationaux Â», dĂ©clare ainsi Yves Menel, conseiller gĂ©nĂ©ral UMP de Garches[10].

Jean Sarkozy accuse Patrick Devedjian d’avoir coécrit le livre[11] et d'autres[2] de l'avoir, à tout le moins, inspiré. La plupart des élus, qui se sont reconnus dans les portraits au vitriol qu’en a tracés Marie-Célie Guillaume, accusent le président du conseil général de soutenir sa plus directe collaboratrice[10].

Plusieurs réunions sont convoquées au sein de la majorité départementale (UMP et Nouveau Centre) pour débattre de l’opportunité de demander la démission de Patrick Devedjian de la présidence du conseil général et des possibilités, pour l’obtenir, de bloquer le fonctionnement de la collectivité[9]. Ne retenant pas cette solution extrême, la majorité des élus adopte tout de même une motion de défiance à l’égard de Patrick Devedjian.

Pour se dégager des pressions qui s’exercent sur lui, Patrick Devedjian désavoue officiellement sa directrice de cabinet. Marie-Célie Guillaume, elle-même, affirme n’avoir pas soumis son texte avant parution à la relecture de son supérieur. Celui-ci réussit ainsi à désarmer l’opposition qui commençait à se former au sein de sa majorité et, notamment, à gérer sans trouble public apparent la séance suivante du conseil général[10].

Licenciement de l'auteur mais succès du livre en librairie

Patrick Devedjian se garde de critiquer le livre sur le fond, se bornant à souligner qu'il n'en est pas l'auteur. Il livre toutefois ce commentaire laconique : «C'est un livre de femme qui décrit un climat fait par des hommes au cerveau reptilien empreint d'une grande brutalité naturelle... »[12].

Mais, alors qu'il avait par le passé refusé à plusieurs reprises de la licencier, Patrick Devedjian doit cette fois sous la pression, mettre fin aux fonctions de sa directrice de cabinet, concédant qu’il ne lui est plus possible de travailler avec les conseillers généraux que son livre a critiqués de façon si aiguë[13].

L’ouvrage se vend très bien, faisant l’objet d’un tirage Ă  60 000 exemplaires, soutenu par une prĂ©sence mĂ©diatique très active de Marie-CĂ©lie Guillaume[14]. La presse Ă©trangère fait Ă©cho Ă  ce succès de librairie. Ainsi The Guardian s'Ă©tonne-t-il des faits relatĂ©s tout autant que du succès de l’ouvrage : « La France se dĂ©lecte des contes sordides d'un Sarkozy Ă  peine dĂ©guisĂ© »[15].

Malgré son licenciement du conseil général, Marie-Célie Guillaume ne s'éloigne pas de Patrick Devedjian, puisqu'elle est reprise quelques mois par lui comme collaboratrice à l’Assemblée nationale[16]. En , la « femme de l'ombre de Patrick Devedjian »[17] réapparaît « à la manœuvre tout au long de l'élection partielle » qui aboutit à sa réélection dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine[18].

Nommée un temps collaboratrice politique de Patrick Devedjian auprès du conseil général des Yvelines[19], Marie-Célie Guillaume succède en à Katayoune Panahi, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, en qualité de directrice générale de Defacto, établissement public de gestion du quartier d’affaires de La Défense (premier quartier d’affaires européen), dont Patrick Devedjian exerce la présidence, sans que les maires sarkozystes concernés ne s'y opposent[20] - [21]. Cet emploi étant habituellement tenu par un Ingénieur des Ponts, certains ont pu critiquer la faiblesse de son expérience administrative, lors de sa nomination à cet emploi de DG d'un établissement public de cette importance.

Galerie des portraits

De nombreux critiques du livre relèvent avec amusement la « galerie de politiques dont toute ressemblance avec des personnages existants ne saurait ĂŞtre fortuite »[9]. Ils soulignent aussi le caractère caricatural et très critique de ces portraits, parmi lesquels « seuls surnagent Â»[9] quelques rares figures positives.

Les héros positifs

  • L’ArmĂ©nien : Patrick Devedjian[9], prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral des Hauts-de-Seine. Selon les Ă©poques du rĂ©cit, il est aussi secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'UMP, ministre de la Relance, prĂ©sident de l'EPAD, Ă©cartĂ© de ce poste par une limite d'âge dont Nicolas Sarkozy empĂŞcha Ă  trois reprises la modification favorable attendue.
  • Baronne, l'auteur elle-mĂŞme[9], qui se dĂ©nomme ainsi par allusion Ă  son père, le baron Alain Guillaume, ambassadeur de Belgique[22]. Ă€ l'Ă©poque du rĂ©cit, directrice de cabinet du prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral.
  • FĂ©e Clochette : Emmanuelle Guinaudeau[23], chef de cabinet du prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral.
  • Le Chinois : personnage non public qui sert de confident et de mentor Ă  Baronne.

« La Cour du Monarque et son gouvernement Â»

  • Le Monarque, ou Rocky : Nicolas Sarkozy[7], ex-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral ; au moment du rĂ©cit, prĂ©sident de la RĂ©publique en exercice. Un journaliste Ă©tranger a relevĂ© que, par exception au principe d'anonymisation des personnages du roman, l'Ă©diteur n'a pas hĂ©sitĂ© Ă  remplacer le « O » du mot « Monarque » sur la couverture du livre par un profil du visage de l'ancien prĂ©sident « qui ne laisse guère de place au doute »[12].
  • La première Première dame : CĂ©cilia Sarkozy, devenue CĂ©cilia Attias.
  • La deuxième Première dame : Carla Bruni, devenue Carla Sarkozy-Bruni.
  • PrĂ©fet Tigellin : Claude GuĂ©ant[7], au moment du rĂ©cit secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ÉlysĂ©e. Marie-CĂ©lie Guillaume aurait choisi ce nom en rĂ©fĂ©rence Ă  Tigellin, prĂ©fet du prĂ©toire et principal conseiller de l'empereur romain NĂ©ron[24].
  • MaĂ®tre Jourdain : Henri Guaino[25], au moment du rĂ©cit « plume Â», conseiller spĂ©cial du prĂ©sident de la RĂ©publique.
  • Conseiller aux cultes : Patrick Buisson[25], au moment du rĂ©cit conseiller du prĂ©sident de la RĂ©publique, chargĂ© d'affaires que semble Ă©voquer le pseudonyme choisi par Marie-CĂ©lie Guillaume.
  • Langue de VIP : Pierre Charon[25], au moment du rĂ©cit conseiller du prĂ©sident de la RĂ©publique.
  • Langue de bois : Franck Louvrier[25], Ă  l'Ă©poque du rĂ©cit porte-parole du prĂ©sident de la RĂ©publique.
  • Cheftaine : Emmanuelle Mignon[25], Ă  l'Ă©poque du rĂ©cit conseillère (dĂ©missionnaire) du prĂ©sident de la RĂ©publique. Ci-devant camarade de classe de Baronne.
  • Sherpa Marly : Jean-David Levitte, Ă  l'Ă©poque du rĂ©cit conseiller diplomatique et « sherpa Â» du prĂ©sident de la RĂ©publique.
  • @fdebeauce : François Fillon, Ă  l'Ă©poque du rĂ©cit, Premier ministre de Nicolas Sarkozy, qui possède un temps un compte Twitter avec ce pseudonyme.
  • Muet d'Orsay : Bernard Kouchner, au moment du rĂ©cit ministre des Affaires Ă©trangères.
  • Gazelle du SĂ©nĂ©gal, Rama Yade, au moment du rĂ©cit secrĂ©taire d'État aux Affaires Ă©trangères, puis aux Sports, plus tard candidate battue dans les Hauts-de-Seine, malgrĂ© l'appui de Patrick Devedjian qui s'opposait ainsi Ă  un dĂ©putĂ© sarkozyste local (Manuel Aeschlimann, finalement battu par un candidat PS).
  • Belle-Amie : Rachida Dati, ainsi dĂ©nommĂ©e pour transposer sur le personnage et ses relations avec Nicolas Sarkozy, le monde romanesque du Bel-Ami de Maupassant. Ă€ l'Ă©poque du rĂ©cit Garde des sceaux du gouvernement Fillon, poste que Nicolas Sarkozy avait pourtant (d'après le rĂ©cit) promis de longue date Ă  Patrick Devedjian.
  • Hareng Saur : Éric Cesari[23], ci-devant directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au conseil gĂ©nĂ©ral[26] (toujours rĂ©munĂ©rĂ© par le conseil gĂ©nĂ©ral sous Patrick Devedjian). Dès 2010, P. Devedjian accusait Éric Cesari d'orchestrer la manĹ“uvre politique contre lui[27]. Directeur gĂ©nĂ©ral de l'UMP[26], il est dans le rĂ©cit le porteur des messages menaçants du Monarque Ă  l'intention de Baronne.

« La PrincipautĂ© — les Ă©lus et responsables politiques des Hauts-de-Seine Â»

  • Le Dauphin : Jean Sarkozy[11], fils du « Monarque Â», au moment du rĂ©cit prĂ©sident du Groupe UMP - Nouveau Centre au conseil gĂ©nĂ©ral. Échoue Ă  conquĂ©rir la prĂ©sidence de l'EPAD, Ă  la suite d'une vive Ă©motion de l'opinion publique, alimentĂ©e discrètement et efficacement par Patrick Devedjian et Marie-CĂ©lie Guillaume.
  • Don LĂ©onard : Charles Pasqua[7], ci-devant prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral. Au moment du rĂ©cit, prĂ©sident du PĂ´le Universitaire LĂ©onard de Vinci (d'oĂą son nom dans l'ouvrage) et sĂ©nateur des Hauts-de-Seine. Cerveau cachĂ©, dans le rĂ©cit, de la plupart des complots anti-Devedjian.
  • Les ThĂ©nardier : Patrick et Isabelle Balkany[7], respectivement, au moment du rĂ©cit, dĂ©putĂ©-maire de Levallois-Perret et vice-prĂ©sidente (battue Ă  la fin du rĂ©cit) du conseil gĂ©nĂ©ral, dĂ©peints l'un et l'autre sous des traits picaresques.
  • TrĂ©panĂ© du Local : Alain-Bernard Boulanger[11], maire de Villeneuve-la-Garenne, Ă  l'Ă©poque du rĂ©cit premier vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral. Dans le rĂ©cit, opposant versatile Ă  Patrick Devedjian, toujours finalement retournĂ© par lui. Marie-CĂ©lie Guillaume a laissĂ© entendre que ce surnom, très peu flatteur, aurait Ă©tĂ© attribuĂ© par Nicolas Sarkozy lui-mĂŞme[28].
  • CinglĂ© Pichrocole : Philippe Pemezec[7], maire du Plessis-Robinson, successivement, Ă  l'Ă©poque du rĂ©cit, dĂ©putĂ© puis vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral. SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral (nommĂ©) de l'UMP dĂ©partementale. En vient Ă  commettre une agression contre Marie-CĂ©lie Guillaume[7] - Ă©pisode couvert dans le rĂ©cit - au sujet de laquelle celle-ci a dĂ©posĂ© une main-courante au commissariat de Nanterre.
  • L’Humoriste AttitrĂ© : AndrĂ© Santini[25], dĂ©putĂ©-maire d'Issy-les-Moulineaux.
  • Culbuto du Centre : HervĂ© Marseille[29], maire centriste de Meudon, Ă  l'Ă©poque du rĂ©cit vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral. ÉlĂ©ment inconstant de l'opposition Ă  Patrick Devedjian.
  • Lesieur Homais : Jean-Jacques Guillet, dĂ©putĂ© et, Ă  l'Ă©poque du rĂ©cit, vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral puis maire de Chaville. En rivalitĂ© idĂ©ologique de trente ans avec Patrick Devedjian. PrĂ©sident (Ă©lu, contre Patrick Devedjian) de l'UMP dĂ©partementale. Ainsi dĂ©nommĂ© par allusion au pharmacien de Madame Bovary.
  • Le Doyen d'Ă‚ge: Charles Ceccaldi-Raynaud[25], Ă  l'Ă©poque du rĂ©cit conseiller gĂ©nĂ©ral de Puteaux et supplantĂ© dans « sa Â» mairie par sa fille, laquelle obtiendra la prĂ©sidence de l'EPAD, tirant parti du « match nul Â» entre Patrick Devedjian et Jean Sarkozy en rivalitĂ© pour ce poste.
  • Chihuahua : Thierry Solère[9], vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral. Élu, en 2012, dĂ©putĂ© de Boulogne-Billancourt, contre Claude GuĂ©ant, il est, au moment du rĂ©cit, la cheville ouvrière de l'Ă©quipe rĂ©unie autour de Jean Sarkozy.

Les protagonistes de Rockyville - Neuilly-sur-Seine

  • Gominet : David Martinon[25], candidat de Nicolas Sarkozy Ă  la mairie de Neuilly. Mis en Ă©chec finalement par Jean-Sarkozy, Arnaud TeulĂ© et Marie-CĂ©lie MĂ©nard.
  • RecalĂ© : Arnaud TeulĂ©, conseiller Ă  l’ÉlysĂ©e chargĂ© des questions rĂ©servĂ©es (Neuilly / Hauts-de-Seine[26]). ÉcartĂ© de la candidature au conseil gĂ©nĂ©ral (par Jean Sarkozy) comme Ă  la mairie de Neuilly (par Jean-Christophe Fromantin).
  • Dioraddict : Marie-CĂ©cile MĂ©nard, conseillère gĂ©nĂ©rale UMP de Neuilly, battue en 2010 par Jean-Christophe Fromantin.
  • Braconnier : Jean-Christophe Fromantin[25], maire puis dĂ©putĂ© (divers droite) de Neuilly-sur-Seine.

Les autres acteurs

  • Madame de P., hĂ©roĂŻne involontaire mais « comprĂ©hensive Â»[30] de l'incident sexuel avec Nicolas Sarkozy. Marie-CĂ©lie Guillaume affirme avoir rendu mĂ©connaissable cette Ă©lue « maire d'une ville de 150 000 habitants ceinte de magnifiques remparts classĂ©s monuments historiques, prĂ©sidente d'une agglomĂ©ration de 265 000 habitants »[31].
  • Duchesse Aquarel : BĂ©atrice JĂ©rĂ´me[23], journaliste au Monde.
  • Papillon Kabyle : SaĂŻd Mahrane[23], journaliste au Point.

Les noms de lieux et institutions

Références

  1. Guillaume Atgé, « La Sarkozie en ligne de mire du palmarès », L'Express, (consulté le )
  2. Béatrice Jérôme, « Les Hauts-de-Seine, heurs et malheurs du fief des Sarkozy », Le Monde, (consulté le )
  3. Source: cf. paragraphe "Galerie de portraits" (ci-dessous)
  4. Chapitre 1 de l'ouvrage "les promesses n'engagent que ceux qui les croient"
  5. Sources : Cf. le chapitre « galerie de portraits » ci-dessous.
  6. Sources: cf. paragraphe "Galerie de portraits" (ci-dessous)
  7. Béatrice Jérôme, « La "face sombre de l'ancien monarque" Sarkozy vue des Hauts-de-Seine », sur Le Monde, (consulté le )
  8. « Un livre peint Sarkozy en « monarque » demandant une faveur sexuelle à une élue », francetv.info, (consulté le )
  9. Julien Martin, « L'histoire secrète du livre qui embrase la Sarkozie », Le Nouvel Observateur, (consulté le )
  10. Florence Hubin, « Patrick Devedjian évite le putsch », Le Parisien, (consulté le )
  11. Sophie de Ravinel, « Hauts-de-Seine : Jean Sarkozy répond à Patrick Devedjian », sur Le Figaro, (consulté le )
  12. Marc Thibodeau, « Sarkozy mis à nu », sur lapresse.ca, (consulté le )
  13. Voir ci-dessus la « galerie de portraits
  14. Valérie Mahaut, « La Baronne du 9-2 fait un carton plein », Le Parisien, (consulté le )
  15. (en) Angelique Chrisafis, « France revels in sordid tales of barely disguised Sarkozy depicted in bestseller », sur The Guardian, (consulté le )
  16. Ségolène de Larquier, « La Baronne du 9-2 toujours au Palais Bourbon », Le Point, (consulté le )
  17. Virginie Le Guay, « La femme dans l'ombre de Patrick Devedjian », Paris Match, (consulté le )
  18. « La femme dans l'ombre de Patrick Devedjian », sur parismatch.com
  19. « Déclaration d'intérêts et d'activités de Patrick Devedjian, auprès de la HATVP, déposée le 28/01/2014. » (consulté le )
  20. Marie-Célie Guillaume nommée Directrice Générale http://www.ladefense.fr/fr/marie-celie-guillaume-nommee-directrice-generale
  21. Le come-back de Marie-CĂ©lie Guillaume - Le Parisien du 26/01/2014 http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-come-back-de-Marie-Celie-Guillaume-650217
  22. Le JDD du 7/7/2012|http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Portrait-de-Marie-Celie-Guillaume-la-baronne-qui-s-attaque-a-la-Sarkozie-526673
  23. Mélanie Talcott, « Le Monarque, son Fils, son Fief de Marie-Célie Guillaume », sur lombreduregard.com, (consulté le )
  24. « Le Monarque, son fils, son fief », sur lasenteurdel-esprit.hautetfort.com, (consulté le )
  25. Rachida El Azzouzi, « Dans les Hauts-de-Seine, il manquait «une droite saine» », sur Mediapart, (consulté le )
  26. « 9-2, les coulisses du département bling-bling (3) », sur bakchich.info, (consulté le )
  27. Jim Jarrassé, « Devedjian accuse Sarkozy d'avoir orchestré sa défaite », sur Le Figaro, (consulté le )
  28. Bruno Jeudy, « "Sarkozy n’a cessé de demander ma tête" », sur Le Journal du dimanche, (consulté le )
  29. « MORCEAUX CHOISIS », sur Le Parisien, (consulté le )
  30. Extrait de l'ouvrage, chapitre « Rocky ou le monologue du pĂ©rinĂ©e », page 100
  31. Extrait de l'ouvrage, chapitre "Rocky ou le monologue du périnée", page 98
  32. « Un livre raconte les coulisses de la bataille entre Devedjian et Sarkozy », sur Charente libre, (consulté le )
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