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Le Châtellier (Orne)

Le Châtellier est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 404 habitants[Note 1].

Le Châtellier
Le Châtellier (Orne)
L'église Notre-Dame-d'Assomption.
Blason de Le Châtellier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Argentan
Intercommunalité Flers Agglo
Maire
Mandat
Didier Langlin
2020-2026
Code postal 61450
Code commune 61102
Démographie
Gentilé Castelliérains
Population
municipale
404 hab. (2020 en diminution de 4,49 % par rapport à 2014)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 33″ nord, 0° 34′ 54″ ouest
Altitude Min. 175 m
Max. 275 m
Superficie 8,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Flers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Flers-1
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Le Châtellier
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Le Châtellier
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Le Châtellier

    Géographie

    Cette commune du Passais est aux confins du Bocage flérien, du Domfrontais et du pays d'Houlme, en Bocage normand. Son bourg est à km au sud-ouest de Messei, à km au sud de Flers, à 12 km au nord-est de Domfront et à 21 km au nord-ouest de La Ferté-Macé[1].

    Le bourg se situe sur l'axe Flers-Domfront.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 921 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Bomer-les-Forges », sur la commune de Saint-Bômer-les-Forges, mise en service en 1997[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 099,6 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 57 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Châtellier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,9 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), forêts (10,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), terres arables (3,6 %), zones urbanisées (0,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Castellers en 1199[24] et Castellarium au XVe siècle[25].

    Les toponymes issus comme celui-ci de l'ancien français chastel/castel ont généralement pour origine une forteresse médiévale[26]. Même origine que Le Catelier[27] (Seine-Maritime).

    Le gentilé est Castelliérain.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 ? Daniel Guicheteau
    juin 1995 mars 2001 Pierre Doffenies SE Acheteur
    mars 2001[28] mars 2008 Jocelyne Lecrosnier SE Institutrice
    mars 2008[29] En cours Didier Langlin[30] SE Agent technique de clinique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[30].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 404 habitants[Note 9], en diminution de 4,49 % par rapport à 2014 (Orne : −3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).Le Châtellier a compté jusqu'à 517 habitants en 1911.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    314237368352378413436471484
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    487495459444419409409407392
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    376420517454491447409365385
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    390356331356349343373408418
    2020 - - - - - - - -
    404--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-d'Assomption, en pierre, refaite au XIXe siècle Elle est en forme de croix et est munie d'un petit clocher sur le pignon de la nef.
    • Vieille croix de l'ancien cimetière, près de l'église. Cette croix (XIIIe siècle ?), représentée par une estampe de Jean-Victor Schnetz (1787-1870) (probablement au musée de Flers) a été démontée et mise en lieu sûr en 1996 par le maire de l'époque, pour assurer la sécurité des pèlerins de la chapelle des Roches.
    • Chapelle des Roches, lieu réputé être le plus ancien lieu de pèlerinage de l'Orne, au mois de mai.
    • Moulin Rouge, sur la Halouze[35].
    • Cité minière Lebardier, construite en 1908[36].

    Activité et manifestation

    Sport

    L'Avenir du Châtellier fait évoluer une équipe de football en division de district[37].

    Héraldique

    Blason de Le Châtellier Blason
    D'azur à deux cotices ondées et abaissées d'argent, accompagnées en chef d'une rose de jardin tigée et feuillée de deux pièces du même posée en bande; à la bordure crénelée d'or; au franc-quartier de gueules chargé de deux léopards d'or, armés et lampassés d'azur.
    Détails
    Les léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie.
    Armoiries réalisées par Jean-François Binon et adoptées le 22 janvier 2006.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Saint-Bomer-les-Forges - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Le Châtellier et Saint-Bômer-les-Forges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Saint-Bomer-les-Forges - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Le Châtellier et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duFlers », sur insee.fr (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1467.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    26. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 128..
    27. Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie (suite), vol. 2, Annales de Normandie, , p. 7.
    28. « Jocelyne Lecrosnier présente sa liste complète », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    29. « Guy Langlin, nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    30. Réélection 2014 : « Le Châtellier (61450) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. « Moulin à farine, minoterie », notice no IA00061162, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. « Cité ouvrière », notice no IA00061011, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. « Av. Le Châtellier », sur Site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le ).

    Liens externes

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