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Le Castellard-MĂ©lan

Le Castellard-Mélan, anciennement Le Castellard-Melan, est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le Castellard-MĂ©lan
Le Castellard-MĂ©lan
La chapelle Notre-Dame et les ruines du castel au second plan.
Blason de Le Castellard-MĂ©lan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Chantal Bardin
2020-2026
Code postal 04380
Code commune 04040
DĂ©mographie
Gentilé Castellardiens
Population
municipale
62 hab. (2020 en diminution de 4,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 11′ 18″ nord, 6° 07′ 32″ est
Altitude Min. 776 m
Max. 1 840 m
Superficie 25,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Digne-les-Bains-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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Le Castellard-MĂ©lan
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Le Castellard-MĂ©lan

    Le nom de ses habitants est Castellardiens[1].

    GĂ©ographie

    Le village du Castellard est situĂ© Ă  1 050 m d’altitude[2], dans la vallĂ©e du Graves. Le hameau de MĂ©lan est situĂ© sur un col donnant dans un vallon parallèle, les deux dĂ©bouchant dans la vallĂ©e de Duyes.

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Le Castellard-Mélan et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes du Castellard-MĂ©lan sont Authon, Hautes-Duyes, Thoard, Entrepierres, Saint-Geniez.

    Relief

    La montagne de MĂ©lan dĂ©passe les 1 700 m Ă  la Grande Aiguille (1 708 m), et est franchie par le col de Font-Belle (vers Authon).

    Environnement

    La commune compte 1 158 ha de bois et forĂŞts[1].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Ouest auquel appartient Le Castellard-Mélan est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[3], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[4]. La commune du Castellard-Mélan est également exposée à trois autres risques naturels[4] :

    • feu de forĂŞt,
    • inondation (dans la vallĂ©e des Graves),
    • mouvement de terrain : l’ancienne commune du Castellard est presque entièrement concernĂ©e par un alĂ©a moyen Ă  fort[5].

    La commune du Castellard-Melan n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[6].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[6] et le Dicrim n’existe pas non plus[7].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle liés à la nature du sol : en 1994 pour des inondations, glissements de terrain et coulées de boue, et en 2007 à cause de la sécheresse ayant entraîné elle aussi des mouvements de terrain[4]. Le tremblement de terre ressenti de la manière la plus sensible dans la commune est celui du 17 février 1947, avec une intensité macro-sismique de IV sur l’échelle MSK et un épicentre situé dans le Piémont[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Castellard-Mélan est une commune rurale[Note 1] - [9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), prairies (2,1 %), terres arables (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    La localité du Castellard apparaît pour la première fois dans les textes vers 1200 (sous la forme Castellarium). Le nom vient du terme occitan castelar, qui désigne un château[16] - [17]. Le d final n'est pas étymologique.

    Celle de Mélan apparaît pour la première fois dans les textes vers 1200 également (Melancum). Sans en être sûr, Ernest Nègre propose comme origine le terme occitan d’origine gauloise amelan, soit l’amélanchier, une espèce alpestre de néflier (dont le fruit est l’amelanco)[18] - [19]. Charles Rostaing estime que le toponyme Mélan est antérieur aux Gaulois[20], les Fénié expliquant Melan par un oronyme (terme décrivant le relief) formé sur la racine préceltique Mel*[21].

    Le 1er janvier 2011, l'orthographe du Castellard-Melan est changée en Castellard-Mélan[22].

    Le nom de ses habitants est Castellardiens[1].

    Histoire

    Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de Mallemoisson. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[23].

    Au Moyen Âge, les Barras ont construit deux châteaux forts au Castellard (XIIIe siècle)[2]. Ils sont seigneurs de Melan du XIVe siècle à 1789[17], et prélèvent un péage sur la route de Sisteron à la vallée de la Bléone[24]. L’église Sainte-Madeleine dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette église[25].

    Les deux communautés relevaient de la viguerie de Digne. L’actuelle chapelle de la Madeleine, située sur l’ancienne limite entre les deux communes, était possédée en indivision par les deux communautés, et était église paroissiale pour les deux. Chaque 22 juillet, les deux communautés se retrouvaient pour le pèlerinage commun, pèlerinage qui s’est maintenu après la construction des églises paroissiales aux deux villages, vers le XVIe ou le XVIIe siècle[26].

    Durant la Révolution, la commune de Melan compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[27]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune du Castellard, qui s’appelait auparavant Châtelard, change de nom pour Rocher-Sec[28].

    Les habitants d’Authon se sont longtemps rendu en pèlerinage à la Baume de Saint-Vincent, chaque 29 juin jusqu’en 1843, puis le dimanche de la Trinité[29].

    La Deuxième République, amenée par la révolution de 1848, est une période mouvementée dans l’histoire de la commune. Après des promesses de démocratisation et de république sociale, c’est une république conservatrice qui s’installe, réprimant le camp progressiste. Dès 1848, Pierre Magnan est condamné pour avoir pris comme enseigne Le café des montagnards à Mélan (par référence à la Montagne de 1792-93)[30]. Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en application de l’article 110 de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Mélan, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[31]. L’un des deux condamnés est Pierre Magnan. Après avoir participé à l’insurrection départementale contre le coup d'État, il s’est caché dans les montagnes. Condamné par contumace, il est poursuivi sans relâche par la gendarmerie et finalement arrêté en mai près de Feissal (actuelle commune d’Authon), avant d’être déporté en Algérie[30].

    Comme de nombreuses communes du département, Le Castellard et Melan se dotent d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, une école dispensant une instruction primaire aux garçons fonctionne déjà dans chacun des deux villages[32]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne les concernent[33] - [34]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles des deux communes sont scolarisées.

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les villages du Castellard et de Melan sont détruits par les Allemands qui pensaient que les villageois soutenaient les maquisards[35].

    Les deux communes du Castellard et de Melan ont fusionné en 1973[36]. La nouvelle commune porte le nom de « Le Castellard-Melan » jusqu'au 1er janvier 2010 où l'orthographe est modifiée en « Le Castellard-Mélan »[37].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires de Melan jusqu'en 1973[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Ernest Giraud
    1954 Arthur Goddefroy
    1971 Jacqueline Arnaud
    Liste des maires du Castellard jusqu'en 1973[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 Duval Faudon
    1947 Gentil Arnaud
    1959 Marcel Roux
    1971 René Julien
    Liste des maires du Castellard-MĂ©lan depuis 1973[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1973 1989 René Julien Agriculteur
    1989 1993 René Hesliere
    1993 1995 Maurice Goddefroy Agriculteur
    1995 2008 Joseph Vindeirinho
    2008 2020 Jacques Julien
    2020 En cours Chantal Bardin

    Intercommunalité

    Le Castellard-Mélan a fait partie, de 1992 à 2016, de la communauté de communes des Duyes et Bléone. Celle-ci a fusionné avec d'autres communautés de communes pour constituer la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération, existant depuis le .

    DĂ©mographie

    Le Castellard

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].

    En 2020, la commune comptait 62 habitants[Note 3], en diminution de 4,62 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution démographique du Castellard, puis du Castellard-Mélan [ modifier ]
    1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    172197199175175195207177167
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    186174176165160171174147120
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    132118110888682706164
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    584747555252555565
    2018 2020 - - - - - - -
    6362-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Évolution démographique du Castellard, puis du Castellard-Mélan
    1315 1471
    20 feux26 feux
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[17].)

    Dans l'histoire démographique du Castellard, la crise des XIVe et XVe siècles (peste noire et guerre de Cent Ans) et le long mouvement de croissance jusqu'au début du XIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1856. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, Le Castellard enregistre la perte de la moitié de ses effectifs du maximum historique de 1841[42]. La baisse de population se poursuit jusqu'aux années 1970, la fusion avec Melan permettant simplement de stabiliser la décrue. Depuis, la population semble stabilisée autour d'une cinquantaine d'habitants.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Melan

    Évolution démographique de Melan
    1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831
    29 feux0195162lacune169118150
    1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
    205181175170168172169165
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    167144145108105937273
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    6038283219121110
    Population sans doubles comptes pour 1962 et 1968
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[19], EHESS[43])

    L'histoire démographique de Melan est marquée par la crise des XIVe et XVe siècles (peste noire et guerre de Cent Ans) qui provoque un abandon complet du terroir. À la fin du XVe siècle, elle entame une longue croissance jusqu'au premier tiers du XIXe siècle. La période d'« étale » est quasiment inexistante (identifiée par Christiane Vidal en 1836-1841), l'exode rural commençant presque aussitôt après que le maximum historique ait été atteint. La baisse, plus précoce à Melan qu'au Castellard, est aussi plus rapide, puisque dès 1896, Melan enregistre la perte de la moitié de ses effectifs du maximum historique de 1836[44]. La baisse de population ne s'interrompt ensuite plus, jusqu'à la fusion avec Le Castellard.

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 23 personnes, dont 1 chômeur[45]. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (14 sur 22)[46] et travaillent majoritairement hors de la commune (16 actifs sur 22)[46].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait trois établissements actifs au sens de l’Insee, sans emploi salarié[47].

    Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en légère augmentation dans les années 2000, passant de quatre à cinq, partagées entre élevages ovins et grandes cultures[48]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 298 ha à 475 ha, alors que le nombre d’exploitations était divisé par deux (de neuf à quatre)[49]. La SAU s’est effondré lors de la dernière décennie, à 257 ha[48].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait un établissement, n’employant aucun salarié[47].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait trois établissements (avec un seul emploi salarié), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif, qui ne salarient personne[47].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre plus de cinq touristes accueillis par habitant[50]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    • plusieurs meublĂ©s[51] ;
    • des chambres d’hĂ´tes[52] ;
    • un hĂ©bergement collectif avec plusieurs centaines de places[53].

    Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil[54] : au nombre de 25, elles représentent la moitié des logements de la commune. Cinq d’entre elles possèdent plus d’un logement[55] - [56].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La dernière tour du château du Castellard, qui faisait 20 mètres de haut, s’est effondrée le 31 janvier 1977, le château est définitivement en ruines[57].

    L’église du Castellard, sous le vocable de Notre-Dame selon Raymond Collier et l’Atlas historique de la Provence, de Saint-Étienne selon la DRAC : entre les murs et le plafond, une partie du mur est courbée : cette partie est colorée, peinte en trompe-l'œil de draperies et de motifs végétaux. Le plafond est orné d’une rosace, le chœur est peint de rinceaux et de rosaces (XVIIIe ou XIXe siècle[58] - [17]). La cloche date de 1642[59], elle est classée au titre objet[60].

    La chapelle Saint-Pierre, à Mélan[19], se trouve près de la grotte Saint-Vincent, sur le versant oriental de la montagne de Melan, et était l’objet d’un pèlerinage[26]. La chapelle Sainte-Madeleine peut voir sa fondation remonter au XIe siècle[26].

    La cloche de l’église principale de Mélan date de 1686[59] ; elle est également classée[61].

    Le vieux village de Mélan, qui était en ruines, est rénové depuis 1960 par le mouvement Scouts et guides de France : il leur sert de centre d’accueil, d’activité et de formation.

    Sites naturels

    HĂ©raldique

    Blason de Le Castellard-MĂ©lan Blason
    D'or à un château de gueules ouvert, ajouré et maçonné de sable[62].
    DĂ©tails
    Armes parlantes.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Brunet, « Cantons de Digne-les-Bains », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013.
    2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
    3. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    4. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 5 juillet 2012
    5. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95.
    7. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 5 juillet 2011.
    8. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Le Castellard-Melan », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 5 juillet 2012
    9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 26710, p. 1469.
    17. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 169.
    18. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations prĂ©celtiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 3996, p. 272.
    19. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 183.
    20. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise », carte 11 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
    21. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 23..
    22. Le Castellard-MĂ©lan sur le site de l'insee
    23. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22.
    24. Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », carte 12 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
    25. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 72.
    26. Daniel Thiery, « Le Castellard-Melan », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 20 décembre 2010, consulté le 5 juillet 2012
    27. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
    28. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 charles.bouyssi.free.fr, consulté le 18 novembre 2008.
    29. Irène Magnaudeix, Pierres assisses, pierres mouvantes : Usages et représentations de la pierre par les habitants du Haut-Vançon, Mane, Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2004. (ISBN 2-906162-73-6), p. 41.
    30. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « La chasse à l’insurgé », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 83-87.
    31. Joannet, Pinatel, « Arrestations-condamnations », op. cit., p. 72.
    32. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    33. Labadie, op. cit., p. 16.
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