Landeronde
Landeronde est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.
Landeronde | |||||
L'église Notre-Dame-de-l’Assomption en . | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | La Roche-sur-Yon-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Angie Leboeuf 2020-2026 |
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Code postal | 85150 | ||||
Code commune | 85118 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Landeronnais | ||||
Population municipale |
2 336 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 128 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 39′ 32″ nord, 1° 34′ 12″ ouest | ||||
Altitude | 55 m Min. 29 m Max. 72 m |
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Superficie | 18,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de la Roche-sur-Yon-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
GĂ©ographie
Le territoire municipal de Landeronde s'étend sur 1 827 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 55 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 29 et 72 mètres[1] - [2].
Landeronde se situe à 12 kilomètres de La Roche-sur-Yon et à 9 kilomètres de La Mothe-Achard.
Urbanisme
Typologie
Landeronde est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (34,8 %), prairies (23,2 %), zones urbanisées (6,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom de Landeronde vient du terme « lande » qui a désigné d'abord un espace boisé non cultivé, puis une surface impropre à la culture, ce qui est son sens actuel. Ce terme est souvent utilisé avec divers déterminants, ici la forme de cette lande : ronde[10]. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Bonne-Lande[11]. En poitevin, la commune se nomme Landerunde[10].
Histoire
Comme chez sa voisine Beaulieu-sous-la-Roche, il a été retrouvé à Landeronde de nombreux objets en pierre polie, principalement des haches, montrant que le peuplememt de la région est ancien[12]. Landeronde est aussi l'un des rares lieux du bocage vendéen où l'on a retrouvé des traces d'implantations romaines : la substruction d'une villa à la Bâtardière, un balneum avec hypocauste à la Rochette. La première trace écrite de Landeronde remonte au XIè siècle à travers son église, ecclesiam de Landa Rotunda[13]. Cette paroisse était sous le contrôle de l'abbaye de Talmont[14]. En 1568, lors des guerres de Religion, l'église est incendiée par les protestants. Sur le plan féodal, la plus grande partie de la paroisse relève de la seigneurie, puis principauté, de la Roche-sur-Yon, soit directement, soit par l'intermédiaire de la seigneurie du Gué de Sainte-Flaive. Les petits seigneurs locaux sont ceux des Forges, de la Noue, de la Gourderie, de la Bâtardière[12]. Lors de la Révolution, le curé de Landeronde, Voysin, refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé ; son maire, Mercier de la Noue, refuse de constituer une garde nationale et une liste des hommes aptes au service armé[12]. Le 1er mars 1793, Landeronde se trouve au centre d'une zone qui se soulève, refusant le recrutement de jeunes hommes pour l'armée. La répression est immédiate et violente. Quelques jours plus tard, les hommes de Landeronde, sous la conduite de Pairaud, se joignent à l'insurrection générale qui débute la guerre de Vendée[12]. Aux XIXe - XXe siècles, Landeronde est une commune rurale à la démographie peu dynamique (un peu plus de 1000 habitants en 1872, 822 habitants en 1975). C'est à partir de la fin des années 1970 que la population commence à augmenter du fait de la construction de lotissements pavillonnaires dans le bourg. Landeronde profite ainsi de la proximité de La Roche-sur-Yon et du dynamisme de cette partie de la Vendée. En 1994, lors de la création de la communauté de communes du Pays-Yonnais (aujourd'hui La Roche-sur-Yon-Agglomération), Landeronde décide d'ailleurs d'intégrer cette intercommunalité plutôt que celle du canton de la Mothe-Achard dont elle faisait partie. La commune dépasse les 2000 habitants en 2006.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2020, la commune comptait 2 336 habitants[Note 4], en augmentation de 2,5 % par rapport à 2014 (Vendée : +4,62 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 175 hommes pour 1 160 femmes, soit un taux de 50,32 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, d'origine romane, remaniée à de nombreuses reprises, notamment entre le XIIIe et le XVIe siècle, tout en lui conservant une grande simplicité[12]. Ses trois retables du XVIIIe siècle sont classés monuments historiques[26].
- École publique de Landeronde : groupe scolaire « Il était une fois ». Un restaurant scolaire municipal et une garderie municipale se situent au sein même de l'école[27].
- École privée Jeanne-d'Arc : catéchèse, garderie interne et cantine[27].
- Salle omnisports : football (U.S.L.S.G. Union sportive Landeronde Saint-Georges), basket-ball (Renards Basket Club Landeronde), tennis, tennis de table, badminton.
- Salle communale André-Astoul.
- Logis de la Noue.
- Château des Forges.
- Discothèque « L'Eloge » (club gay friendly).
Personnalités liées à la commune
André Astoul
Artiste peintre vendéen, né le 8 novembre 1886 à La Roche-sur-Yon et décédé le 3 février 1950 à Landeronde. André Astoul était peintre de portraits, de paysages et de scène de genre. La salle communale de Landeronde porte son nom, ainsi qu'une rue du centre de la commune, face à l'église. Il existe également une rue André-Astoul à La Roche-sur-Yon.
Pierre Nicollon des Abbayes
Général royaliste de la guerre de Vendée, né le à Landeronde et décédé le à Landeronde. Pierre Nicollon des Abbayes s'y est illustré à la Bataille de L'Aiguillon, lors de l'échauffourée de Landeronde[28],et en empêchant le pillage de la ville de Bourbon-Vendée le 21 juillet 1815[29].
La rue de la mairie porte son nom.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- RĂ©Ă©lu en mars 2008.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Commune 12648 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Landeronde », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jen-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste éditions, (ISBN 2-84561-263-X)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- CC. FF. Noël et Étienne-Joseph, de l'Institut Saint-Gabriel, Dictionnaire géographique et topographique de la Vendée - Canton de la Mothe-Achard, 1953-1965 (lire en ligne)
- « Dictionnaire des communes », sur www.archives.vendee.fr
- « Fichier historique du diocèse de Luçon - Les paroisses - Landeronde »
- [PDF] Bulletin spécial n° 124, Amicale philatélique yonnaise, octobre 2009
- « Landeronde : M. Idier élu maire », Ouest-France,‎ .
- « Landeronde : Mme Marie-Madeleine Poupeau élue maire », Ouest-France,‎ .
- « André Bulteau élu nouveau maire avec 14 voix », Ouest-France,‎ .
- Site de la Maison des Communes de Vendée consulté le 18 mai 2009
- « Landeronde. Angie Lebœuf est la nouvelle maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Landeronde (85118) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
- « Église Notre-Dame-de-l'Assomption », sur www.patrimoine-religieux.fr (consulté le )
- « Bulletin municipal janvier 2014 ».
- Échaufourrée à Landeronde,
- Biographie de Pierre Nicollon des Abbayes