La Celle-sur-Loire
La Celle-sur-Loire est une commune française située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.
La Celle-sur-Loire | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loire, Vignobles et Nohain | ||||
Maire Mandat |
Danielle Roy 2020-2026 |
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Code postal | 58440 | ||||
Code commune | 58044 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cellois, Celloise | ||||
Population municipale |
804 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 28′ 23″ nord, 2° 55′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 132 m Max. 233 m |
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Superficie | 21,17 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Cosne-Cours-sur-Loire (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Cosne-Cours-sur-Loire | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Localisation
La Celle-sur-Loire se situe sur l'ancienne nationale 7, à environ 7 kilomètres au nord de Cosne-Cours-sur-Loire.
Communes limitrophes
Sury-près-Léré (Cher) |
Neuvy-sur-Loire | |||
Léré (Cher) |
N | Arquian Saint-Vérain | ||
O La Celle-sur-Loire E | ||||
S | ||||
Boulleret (Cher) |
Myennes | Cosne-Cours-sur-Loire |
Urbanisme
Typologie
La Celle-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,1 %), prairies (26,6 %), forêts (20 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), eaux continentales[Note 3] (7,8 %), zones urbanisées (5,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
C'est à la présence d'un oratoire consacré dès le VIIIe siècle à saint Rémi que le village doit son nom : Cella sancti Remigii (La Celle-Saint-Rémi) [8].
Ce village a connu dans le passé une histoire assez remarquable au fil des siècles.
On peut notamment signaler la voie romaine, encore visible en direction de Neuvy-sur-Loire.
Les textes nous apprennent que c'est ici que Pépin Le Bref, père de Charlemagne et époux de Berthe au Grand Pied, reçoit à Pâques 768 des envoyés du calife de Bagdad Al-Mansur, peut-être sur le site du château des Barres dont on voit encore des traces à l'entrée du village.
Au Moyen Âge, un grand port fut fondé en bords de Loire pour le commerce prospère de cette époque. Les Saint-Vérain furent seigneurs de La Celle-sur-Loire et d'Asnois.
L'église datant des XVIe et XVIIe siècles a subi à de nombreuses reprises de terribles inondations de la Loire.
Sous le Premier Empire, les maréchaux Bertrand et Macdonald séjournèrent régulièrement à La Celle-sur-Loire. Bien que d'origine écossaise, la famille Macdonald était installée dans la commune de Sancerre, toute proche. Lui-même résidait dans le château de Courcelles-le-Roi à Beaulieu-sur-Loire. Il aimait le calme de la commune, et il est intervenu en faveur de ses habitants.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2020, la commune comptait 804 habitants[Note 4], en diminution de 5,19 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Voie romaine dite "vieille route impériale", au nord du bourg. Elle conserve une portion pavée.
- Château des Barres, au sud du bourg. Il n'en subsiste qu'une motte entourée d'un fossé.
- Église Saint-Hilaire, vitraux 4e quart XVIe , 1er quart XVIIe siècle[13].
- Villa des Vernes dit le Château. À présent atelier de fabrication de bijoux.
- Musée paysan de Cadoux, installé dans une grange du XVe siècle, au bord de la D 907, ancienne N 7.
- Bords de Loire aménagés pour les pêcheurs, sentier naturaliste au départ du lieu-dit le Port.
- Petit pont sur la rivière l'Œuf.
- La vieille route impériale.
- Vestiges du château des Barres.
- L'église Saint-Hilaire.
- L'église Saint-Hilaire.
- L'église Saint-Hilaire.
- L'église Saint-Hilaire.
- Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Les maréchaux d'empire Étienne Jacques Joseph Macdonald et Antoine Joseph Bertrand.
- Le grand cuisinier Henri Trottier de l'Auberge nivernaise. L'Auberge nivernaise était tenue par Henri Trottier. Ce maître-cuisinier de France, formateur, personnage haut en couleur et « figure » appréciée de toute la population reçut pendant des années de nombreuses célébrités : le peintre Utrillo, sa mère Suzanne Valadon, Elsa Triolet, compagne d'Aragon, mais aussi des célébrités de la télévision française : Léon Zitrone, Guy Lux, Achille Zavatta, Jean Richard, les Martin Circus...
- Le folkloriste Jean Drouillet (1911-2005) y avait sa résidence secondaire.
- Eric Taffoureau-Millet (-) s'est illustré dans le domaine artistique, en organisant la promotion de « Valotte » (voir valotte (en)) qui fut à la fois le premier album de Julian Lennon et le premier album enregistré au Manoir de Valotte, studio d'enregistrement situé à Saint-Benin-d'Azy. Ce succès mondial a fortement contribué au tourisme local et régional (nombreux reportages de chaînes TV internationales et émissions de radios à partir de La Celle-sur-Loire).
Eric collabore pour leurs biographies avec Serge Gainsbourg, Vince Taylor au Valotte Records Studio (Le Domaine de La Garenne a reçu Michelle Mc Cartney, Miss France 1989, et nombre de groupes rock anglais ; chanteur avec le groupe anglais The London Buses,no 1 du TOP 100 UK, et devient "Man of The Decade USA" dans les années 9O. Il produit à Londres des concerts au Marquee Club, Dingwall's, Camden Palace. Eric était issu d'une très ancienne famille. Charles et Jeanne Millet, ses arrière-grands-parents, vivant au domaine de la Garenne, au lieu-dit les Potiers, furent connus comme maraîchers et leur matériel fut offert au Musée paysan de Cadoux (calèche et accessoires de la ferme). Leur fils, Gérard Millet, contribua bénévolement à la restauration de nombreux chemins. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, populaire auprès des Cellois, il est, hélas, décédé dans un attentat comme policier dans les années 5O en service commandé, recevant à titre posthume la médaille d'Acte de Service et Dévouement. L'épouse de Gérard, Renée Millet, assura dans les années 3O la direction de chantiers pour l'électrification des campagnes. Eric Taffoureau-Millet, passionné d'histoire, est donateur des musées Galliera, Arts et traditions populaires de Paris, Musée national du sport au Parc des Princes. Engagé dans le droit handicap depuis plus de dix ans, il a présenté sa candidature aux élections présidentielles de 2002 et 2007 pour « ATTENTION!HANDICAP » (passages à LCI, en longues interviews avec Michel Field, et aussi Paul Wermus, Françoise Laborde, Paul Amar de France Télévisions). Il est aussi l'auteur du projet de loi déposé au parlement « PROGRES HANDICAP »contre les discriminations. Il est membre de la SACEM et de la Société des gens de lettres de France.
Voir aussi
Bibliographie
- Touchard-Lafosse (Georges), La Loire historique, pittoresque et biographique : de la source de ce fleuve à son embouchure dans l'océan, tome III, Paris, éd. Adolphe Delahays Libraire, 1858 Disponible en ligne
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- c.f. page 158 dans : La Loire historique, pittoresque et biographique : de la source de ce fleuve à son embouchure dans l'océan, tome III
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- La Celle sur Loire sur le site Patrimoine de France