La Celle-Condé
La Celle-Condé est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
La Celle-Condé | |||||
Église Saint-Denis. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | CC Arnon Boischaut Cher | ||||
Maire Mandat |
Daniel Gaillard 2021-2026 |
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Code postal | 18160 | ||||
Code commune | 18043 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
194 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 6,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 47′ 41″ nord, 2° 11′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 147 m Max. 198 m |
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Superficie | 30,94 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaumeillant | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
Les villes et villages proches de La Celle-Condé sont : Villecelin à 4,01 km, Lignières à 4,65 km, Montlouis à 4,75 km, Saint-Baudel à 5,38 km, Chezal-Benoît à 6,45 km.
Le territoire communal est arrosé par la rivière Arnon.
Localisation
Chezal-Benoît | Villecelin | |||
N | Montlouis | |||
O La Celle-Condé E | ||||
S | ||||
Saint-Hilaire-en-Lignières | Lignières |
Urbanisme
Typologie
La Celle-Condé est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,8 %), prairies (41,4 %), forêts (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), eaux continentales[Note 2] (0,3 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 156, alors qu'il était de 158 en 2013 et de 156 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 69,9 % étaient des résidences principales, 20,5 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1% d'entre eux des maisons individuelles[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à La Celle-Condé en 2018 en comparaison avec celle du Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (20,5 %) supérieure à celle du département (7,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,9 % en 2013), contre 67,1 % pour le Cher et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Celle-Condé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnon et l'Étang Villiers. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[9] - [7].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 157 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 157 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Histoire
Au début du XVIIIe siècle, la communauté de La Celle, comme de nombreuses communes de la région, est en crise démographique, puisqu’elle passe de 75 feux en 1709 à 61 en 1726[12]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[13].
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée La Celle, porte temporairement le nom de La Celle-sur-Arnon[14].
En 1844, la commune voisine de Condé se trouve partagée entre La Celle, Lignières et Montlouis ; la population se trouve ainsi augmentée d'une centaine d'habitants environ (540 âmes au recensement de 1841 et 640 à celui de 1846) et la commune change de nom pour devenir La Celle-Condé[14].
En 1892, Pierre Gilet est élu avec toute sa liste maire de la commune, battant le maire précèdent ; l'affaire fait grand bruit car cette victoire est symbolique : le maire rejeté s’appelle Charles de Bourbon-Lignières.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Saint-Amand-Montrond du département du Cher.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Lignières[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Châteaumeillant
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Cher.
Intercommunalité
La Celle-Condé est membre de la communauté de communes Arnon Boischaut Cher, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2011 par la fusion de deux anciennes intercommunalités, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Économie
- La ressource principale est l'agriculture. L'élevage étant l'activité dominante (bovins, ovins, caprins). On compte une dizaine d'exploitations.
- Un artisan ébéniste, un producteur de fromages chèvre et vache fermiers, une chambre d'hôtes classée 3 épis.
- Le Pôle du Cheval et de l'Âne est situé sur le territoire de commune. Il regroupe un ensemble de bâtiments, le domaine des Amourettes, et l'hippodrome de Lignières, inauguré en 2006 et qui remplace l'ancien champ de courses situé sur la commune de Lignières.
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[19].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2020, la commune comptait 194 habitants[Note 3], en diminution de 7,62 % par rapport à 2014 (Cher : −3,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- La croix de carrefour de La Celle Condé. Cette croix, sur la place devant la mairie, date du XVIe siècle. Elle porte sur le devant un crucifix, et sur l'arrière une Vierge à l'Enfant. Le chapiteau porte l'inscription « François Brazie » sans date.
- Château du Plessis inscrit au titre des monuments historiques en 1948[23]. Le château, fermé au public, doit évoluer en une maison d'hôtes[24].
- Église Saint-Denis de Condé, classée monument historique en 1862[25] - [26].
- Église Saint-Germain de La Celle-Condé, inscrit au titre des monuments historiques en 1998[27].
- Crypte de l'église Saint-Denis.
- Chevet de l'église Saint-Denis.
- Croix de carrefour.
- Crucifix sur la croix de carrefour.
- Église Saint-Germain, après restauration.
Personnalités liées à la commune
- Charles de L'Aubespine, marquis de Châteauneuf, est né le à La Celle-Condé. Homme politique français, connu par ses contemporains sous le nom de « Châteauneuf » ou de « garde des sceaux de Châteauneuf ». Il devient abbé des Préaux, puis de Massay et de Noirlac à Bruère-Allichamps.
- Jacques Monsieur, négociant d'armes international, propriétaire du domaine des Amourettes dans les années 1990, domaine ensuite racheté par le Conseil général du département du Cher et devenu le Pôle du Cheval et de l'Âne[28].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- La Celle-Condé sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de La Celle-Condé (18043) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « La Celle-Condé », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « La Celle-Condé » sur Géoportail.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Site de l'Insee
- 18043 #chiffre-cle-3 « Chiffres clés - Logement en 2018 à la La Celle-Condé » (consulté le ).
- 18043 #chiffre-cle-3 « Chiffres-clés - Logement en 2018 à la La Celle-Condé - Section LOG T2 » (consulté le ).
- 18043 #chiffre-cle-3 « Chiffres-clés - Logement en 2018 à la La Celle-Condé - Section LOG T7 » (consulté le ).
- 18 #chiffre-cle-3 « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cher » (consulté le ).
- #chiffre-cle-3 « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de La Celle-Condé », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (n° 114), p. 168
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Celle-Condé », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Pierre Chartendrault », Espaces souvenirs (consulté le ).
- Michel Benoît, « Pourquoi le maire de La Celle-Condé s'est-il suicidé », France Bleu Berry,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Guillaume Blanc, « Ex-premier adjoint, Daniel Gaillard enfile l'écharpe tricolore de maire de La Celle-Condé : Daniel Gaillard, qui assurait l'intérim depuis trois mois et la disparition tragique d'Alain Manssens, est le nouveau maire de La Celle-Condé », Le Berry républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00096752, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jean-David Jugurtha, « Lignières : Le château du Plessis a séduit de nouveaux propriétaires », L'Écho du Berry, Édition de la Châtre et du Boischaut-Sud,‎ , p. 25.
- Notice no PA00096753, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Berry Roman: en Berry: ma campagne a du style, Berry province.com », p. 35
- Notice no PA18000010, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les armes secrètes de M Monsieur », sur liberation.fr, (consulté le ).