Kilstett
Kilstett est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Kilstett | |
Maison alsacienne. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Rhénan |
Maire Mandat |
Francis Laas 2020-2026 |
Code postal | 67840 |
Code commune | 67237 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
2 503 hab. (2020 ) |
Densité | 363 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 40âČ 35âł nord, 7° 51âČ 24âł est |
Altitude | Min. 126 m Max. 131 m |
Superficie | 6,9 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Kilstett (ville isolée) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Brumath |
LĂ©gislatives | NeuviĂšme circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Kilstettois et Kilstettoises.
GĂ©ographie
Kilstett est située à environ 15 km au nord de Strasbourg. Le village possÚde une gare SNCF sur la ligne Strasbourg - Lauterbourg, entre La Wantzenau et Gambsheim. Il est situé sur la Véloroute Rhin EV 15 (1 320 km) qui relie la source du Rhin, située à Andermatt en Suisse, à son embouchure à Rotterdam. Le risque de conurbation entre La Wantzenau, Kilstett et Gambsheim est élevé selon l'ADEUS[1]. La construction d'un lotissement au nord de la ville de La Wantzenau, au lieu-dit Schwemmloch[2], en direction de Kilstett, renforce cette hypothÚse.
Communes limitrophes
Weyersheim (CC Basse-Zorn) | Gambsheim | Gambsheim | ||
HĆrdt (CC Basse-Zorn) | N | |||
O Kilstett E | ||||
S | ||||
La Wantzenau (Eurométropole) | La Wantzenau |
Urbanisme
Typologie
Kilstett est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Kilstett, une unité urbaine monocommunale[6] de 2 510 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (82,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (77,4 %), zones urbanisĂ©es (18,5 %), forĂȘts (3,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[11].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[12].
Histoire
Bataille de Kilstett (janvier 1945)
En janvier 1945, pendant la Seconde Guerre mondiale, une contre-offensive lancĂ©e par l'armĂ©e allemande pour tenter de reprendre Strasbourg fut stoppĂ©e lors de la bataille de Kilstett. Les Allemands lancent l'opĂ©ration « Nordwind » pour reprendre Strasbourg : les combats ont lieu au nord et au sud de la ville et Kilstett est le lieu de dĂ©fense de ses accĂšs : les Allemands sont contenus quand la 1re ArmĂ©e dĂ©cide de faire venir des Vosges des Ă©lĂ©ments d'artillerie du 67e RA, en appui Ă la Wantzenau et HĆrdt, pour protĂ©ger le 3e rĂ©giment de Tirailleurs AlgĂ©riens, le 7e chasseurs, le 1er rĂ©giment de Marche de la LĂ©gion ĂtrangĂšre, et le 3e Spahis[13] - [14].
« Le au matin, alors que la 1re armĂ©e française est tout entiĂšre au contact dans la poche de Colmar, de Lattre, ayant reçu l'ordre d'inclure Strasbourg dans la zone de son armĂ©e, dĂ©cide aussitĂŽt d'y envoyer le gĂ©nĂ©ral Guillaume avec sa 3e DIA. Mais cette grande unitĂ©, alors sur la ligne des crĂȘtes vosgiennes, ne pourra rejoindre que le en fin de journĂ©e. Or la menace sur Strasbourg se prĂ©cise. Dans la nuit du 4 au 5 - selon un renseignement F.F.I. -, l'ennemi a entrepris la construction d'un pont devant Gambsheim afin de permettre Ă ses blindĂ©s de traverser le Rhin. Le gĂ©nĂ©ral Schwartz, gouverneur militaire de Strasbourg, affirme qu'il se battra jusqu'au bout. Il ne dispose cependant que de trĂšs faibles forces : 4 escadrons de la garde rĂ©publicaine mĂ©diocrement armĂ©s, Ă effectif trĂšs rĂ©duit (moins de 350 hommes) et des F.F.I. strasbourgeois. Les 4 unitĂ©s de la garde rĂ©publicaine (...) constituaient, sous les ordres du chef d'escadron Daucourt, un groupement articulĂ© en 2 sous groupements :
- le 3e et le 5e escadron d'une part ;
- le 4e et le 8e escadron d'autre part.
Chaque escadron avait créé un groupe franc qui patrouillait la nuit ou tenait des observatoires avancés vers le Rhin.
Pour cette mission trĂšs dangereuse, le chef d'escadron Daucourt dĂ©signe les 4e et 8e escadrons, renforcĂ©s par un peloton du 5e escadron, soit Ă peine 200 hommes. Liaison est aussitĂŽt prise avec les F.F.I. locaux et avec un Ă©lĂ©ment amĂ©ricain qui se trouve encore lĂ en arriĂšre-garde du repli amorcĂ©. (...) La progression aidĂ©e par les F.F.I. de Kilstett dĂ©marre Ă 15 h 15, sur un terrain dĂ©couvert et absolument plat. Ă 600 mĂštres du premier objectif - Bettenhoffen - les premiers Ă©lĂ©ments sont pris sous le feu d'armes automatiques. Plusieurs gardes rĂ©publicains sont blessĂ©s. MalgrĂ© l'absence totale de feux de soutien ami, la progression continue sous un violent tir d'artillerie et de mortiers. Le lieutenant Cambours, commandant le 4e escadron, tombe mortellement frappĂ©. Son adjoint, le lieutenant PerrĂ© est griĂšvement blessĂ©. Les escadrons manĆuvrent pour dĂ©border la rĂ©sistance allemande. Vers 16 h 30, les tirs d'artillerie ennemis s'intensifient, tuant 3 gardes rĂ©publicains et en blessant encore plusieurs autres. MalgrĂ© tout, la progression se poursuit. 2 blessĂ©s refusent de se faire Ă©vacuer. Il s'agit du garde Barjolet, le visage ravagĂ© par un Ă©clat d'obus et du garde Martin, qui, un Ćil crevĂ© et un bras fracassĂ©, doit faire l'objet d'un ordre ferme pour aller se faire soigner. En dĂ©pit de l'opposition acharnĂ©e de l'ennemi, les abords de Bettenhoffen sont atteints. Cependant, devant la supĂ©rioritĂ© Ă©crasante des tirs adverses et la diminution inquiĂ©tante des munitions, le repli est dĂ©cidĂ©. Les gardes dĂ©crochent sous un feu d'enfer et viennent se rĂ©installer dĂ©fensivement devant Kilstett, ramenant avec eux les blessĂ©s et mourants. La nuit tombe, troublĂ©e de rafales de mitrailleuses et d'explosions d'obus, tandis que de menaçants grondements de chars ennemis laissent prĂ©sager l'attaque au petit jour. Celle-ci ne se produira cependant pas. Les Allemands ont Ă©tĂ© « bluffĂ©s » par l'ardeur combative des gardes et par ailleurs, l'artillerie amĂ©ricaine alertĂ©e, a dĂ©truit le pont en construction devant Gambsheim, interdisant ainsi aux panzers la traversĂ©e du Rhin. En lieu et place d'une attaque allemande, c'est une compagnie amĂ©ricaine arrivĂ©e le Ă 7 h qui tente aussitĂŽt, avec 3 chars et la garde rĂ©publicaine en accompagnement, de poursuivre l'opĂ©ration commencĂ©e la veille. Cette colonne ne peut percer mais ramĂšne une centaine de prisonniers allemands. Les gardes les font parler et apprennent avec stupĂ©faction - mais non sans fiertĂ© - qu'avec 200 hommes Ă peine ils ont rĂ©ussi Ă tenir en Ă©chec la tĂȘte de pont ennemie comprenant 1 600 combattants aguerris (...). Ce renseignement exalte le moral de tous sans cependant estomper le lourd tribut des pertes subies :
- 1 officier tué : lieutenant Georges Cambours ;
- 3 gardes tuĂ©s : Ămile Barbin, Fernand Kember et IrĂ©nĂ©e Lannoy ;
- 1 officier trÚs griÚvement blessé : lieutenant Perré (devenu général en 1977) ;
- 15 gradés et gardes blessés, la plupart griÚvement.
(...) La gendarmerie a fait élever, avec le concours des habitants du village, une stÚle solennellement inaugurée le et devant laquelle la gendarmerie d'Alsace célÚbre chaque année les combats de par une prise d'armes commémorative. »
â Extrait de l'article rĂ©digĂ© par le lieutenant colonel (er) Lallemant Claude "Kilstett, 5 janvier 1945, La gendarmerie gardienne du serment de Koufra", SNAAG Magazine no 274, avril 2006, p. 17-18)
Contrairement à ce qui est dit ci-dessus, ce n'est pas une compagnie américaine qui est arrivée en renfort au matin du mais des éléments de la 8e compagnie de marche du Tchad, unité de la 2e D.B. du général Leclerc. Au cours des combats furent tués, entre autres, l'adjudant Groetz et le caporal Saussier. à l'origine, la 8e compagnie du régiment de marche du Tchad fut créée avec une unité de F.F.I. du XVe arrondissement de Paris nommée « Escadron de Vaugirard ».
Ă l'issue de la bataille, le gĂ©nĂ©ral de Lattre de Tassigny, commandant en chef de la 1re ArmĂ©e française, cite Ă lâordre de l'ArmĂ©e le 2e bataillon du 3e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens de la 3e DIA et Ă l'ordre du corps l'armĂ©e, son 3e bataillon :
« Magnifique bataillon qui, sous les ordres du chef de bataillon de ReyniĂšs, sâest montrĂ© aussi ardent et manĆuvrier dans lâattaque quâobstinĂ© et inĂ©branlable dans la dĂ©fense. [...] Les 7 et , sâest rĂ©solument portĂ© Ă lâattaque de Bettenhoffen dĂ©fendu par un ennemi puissamment retranchĂ©. Est parvenu au prix de pertes sĂ©vĂšres Ă mordre dans les dĂ©fenses avancĂ©es du village, Ă faire 53 prisonniers. BloquĂ© par des tirs violents des armes automatiques ennemies, ne sâest retirĂ© de ses positions de dĂ©part que sur ordre et dans un ordre parfait, en brisant net les tentatives de poursuites de lâennemi. Dans la nuit du 21 au , renforcĂ© par la 6e compagnie, a rĂ©sistĂ© victorieusement dans Kilstett, Ă lâattaque de deux bataillons allemands appuyĂ©s par des chars âPantherâ et une puissante artillerie. ComplĂštement encerclĂ©, a rĂ©sistĂ© maison par maison, permettant ainsi Ă la contre-attaque menĂ©e dans la matinĂ©e du dâarriver Ă temps pour rĂ©tablir notre position. AussitĂŽt dĂ©gagĂ© a participĂ©, malgrĂ© sa fatigue, au nettoyage de Kilstett et de ses abords. A Ă©tĂ© ainsi lâun des meilleurs artisans de la dĂ©route du rĂ©giment de Marbach, qui a laissĂ© de nombreux cadavres et 4 chars sur le terrain, et 250 prisonniers entre ses mains. Par sa rĂ©sistance farouche, par son ardeur, a mis dĂ©finitivement un terme aux ambitions allemandes sur Strasbourg. »
â Citation Ă l'ordre du Corps d'ArmĂ©e attribuĂ©e au 3e bataillon du 3e R.T.A. lors de la bataille de Kilstett et de la dĂ©fense de Strasbourg
« Magnifique Bataillon qui, sous les ordres du chef de bataillon Destremau, n'a cessĂ© de se distinguer par son habiletĂ© manĆuvriĂšre et sa tĂ©nacitĂ©. [...] Vient Ă nouveau de prouver sa valeur dans la rĂ©gion nord de Strasbourg. Le , en dĂ©gageant au cours d'une brillante contre-attaque le 3/3 R.T.A. encerclĂ© dans Kilstett par deux Bataillons allemands appuyĂ©s par des panzers. Le , en s'emparant de Gambsheim Ă la suite d'une remarquable manĆuvre d'inïŹltration, a permis ainsi de mettre dĂ©finitivement Strasbourg Ă l'abri des visĂ©es allemandes. »
â Citation Ă l'ordre de l'ArmĂ©e attribuĂ©e au 2e bataillon du 3e R.T.A. lors de la bataille de Kilstett et de la dĂ©fense de Strasbourg, Ordre n° 1064 le 20 aoĂ»t 1945
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[18].
En 2020, la commune comptait 2 503 habitants[Note 4], en diminution de 2,38 % par rapport Ă 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Monument à la mémoire des combattants de la bataille de Kilstett, rue des Hirondelles.
- Monument des 5 Disparus, place du Souvenir-Français.
- Monument de la Garde, à l'entrée sud du village.
- Plaque en mĂ©moire de la Task force Linden, rue de la ForĂȘt.
- L'Ă©glise Saint-Jean.
- Les calvaires.
Personnalités liées à la commune
- Aloïse Alphonse Schott (de) (1857-aprÚs 1918), médecin et parlementaire au Landtag d'Alsace-Lorraine né à Kilstett.
- Germain Sprauer (1920-1999), homme politique né à Kilstett.
HĂ©raldique
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Les armes de Kilstett se blasonnent ainsi (depuis 2003) : |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- [PDF] ADEUS: référentiel paysage Ried-Nord sur bas-rhin.fr Voir pp. 67 et 79.
- Schwemmloch sur sers.eu
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Kilstett », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Bataille de Kilstett (site de la ville)
- Amicale des anciens de la Résistance combattante du Bas-Rhin (ARC), La résistance et les combattants de la libération du Bas-Rhin. : Les FFI du commandant François, Strasbourg, , « Résistance sous l'occupation »
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'Ătat (consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- L'Armorial des villes et villages de France, http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=10209
- Site officiel de la Commune, http://www.kilstett.fr/tourisme_et_patrimoine/blason_31.php