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Kanzashi

Les kanzashi (ç°Ș) sont des ornements traditionnels japonais, portĂ©s dans les cheveux pour agrĂ©menter les coiffures des femmes. Certains modĂšles, comme les longues Ă©pingles en mĂ©tal, pouvaient aussi ĂȘtre utilisĂ©s comme armes d’auto-dĂ©fense[1].

Un tsumami kanzashi de janvier porté par une maiko.

Dans le monde occidental, le terme kanzashi désigne aussi les fleurs de tissu plié appelées au Japon tsumami kanzashi, ou les techniques utilisées pour confectionner ces fleurs.

Histoire

Les kanzashi apparaissent au Japon durant l’ùre Jomon. À cette pĂ©riode, un fin bĂąton ou une Ă©pingle Ă©taient supposĂ©s possĂ©der des pouvoirs mystiques, et ils Ă©taient utilisĂ©s pour Ă©loigner de leur porteur les esprits malĂ©fiques. Cette Ă©poque voit aussi l’apparition de l’ancĂȘtre du peigne ornemental japonais.

Sous l’ùre Nara, de nombreux Ă©lĂ©ments de la culture chinoise sont importĂ©s au Japon, comme le zan (qui s’écrit avec le mĂȘme caractĂšre chinois que kanzashi) et d'autres ornements de coiffures. Au cours de la pĂ©riode Heian, le style traditionnel de coiffure Ă©volue : alors que les cheveux Ă©taient auparavant attachĂ©s en chignon sur le haut de la tĂȘte, ils sont dĂ©sormais portĂ©s longs, et Ă©ventuellement attachĂ©s plus bas. Le terme kanzashi commence alors Ă  ĂȘtre utilisĂ© comme mot gĂ©nĂ©rique pour tous les ornements de coiffure, dont les peignes et les Ă©pingles. Puis, durant la pĂ©riode Azuchi-Momoyama, les coiffures changent Ă  nouveau, passant de la taregami (枂é«Ș), consistant Ă  arborer de longs cheveux raides, Ă  la plus grande variĂ©tĂ© de styles, dĂ©signĂ©e sous le nom de « coiffure japonaise » (æ—„æœŹé«Ș, nihongami) qui emploie de plus en plus d’ornements.

L’usage des kanzashi se gĂ©nĂ©ralise au cours de la pĂ©riode d'Edo, alors que les coiffures deviennent plus imposantes et plus complexes et arborent un plus grand nombre d’ornements. Les diffĂ©rents corps d’artisanat produisent des ouvrages finement dĂ©corĂ©s, dont certains peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme armes dĂ©fensives (comme des Ă©pingles en mĂ©tal sculptĂ©)[1]. L’art des kanzashi culmine Ă  la fin de cette pĂ©riode, avec la crĂ©ation de nombreux styles et modĂšles d’ornements.

De nos jours, les kanzashi sont le plus souvent portĂ©s avec des costumes traditionnels par les mariĂ©es, les femmes portant quotidiennement ces costumes, comme les geishas, les tayĆ« et les yujo, ou encore les pratiquantes de la cĂ©rĂ©monie du thĂ© japonaise et de l'ikebana. Cependant, certaines jeunes femmes japonaises souhaitant ajouter une touche d’élĂ©gance et d’originalitĂ© Ă  des tenues professionnelles peuvent opter pour les kanzashi.

Les types et styles de kanzashi possĂšdent chacun des significations, ce qui permet Ă  un connaisseur de dĂ©duire de la coiffure d’une geisha son statut et d’autres informations, Ă  partir des ornements choisis et de leurs positions. Les maiko (apprenties geishas) portent gĂ©nĂ©ralement des kanzashi plus nombreux et plus Ă©laborĂ©s que leurs aĂźnĂ©es et leurs coiffures suivent des traditions strictes, avec des motifs prĂ©cis formĂ©s par ces ornements.

Le tsumami kanzashi a Ă©tĂ© officiellement dĂ©signĂ© comme un artisanat traditionnel de la rĂ©gion de Tokyo en 1982[2]. Les artisans professionnels initiĂ©s selon les traditions passent par une pĂ©riode d’apprentissage pouvant durer de cinq Ă  dix ans. Leur nombre dans le pays a fortement diminuĂ©, passant de quinze Ă  cinq de 2002 Ă  2010 selon des estimations[3] - [4]. Cependant, les techniques de pliage servant Ă  crĂ©er les fleurs du tsumami kanzashi se sont rĂ©pandues, grĂące Ă  des livres d’explications, des kits et des tutoriels proposĂ©s par exemple par le MusĂ©e du tsumami kanzashi du quartier de Shinjuku. Certains Ă©lĂšves ont contournĂ© le systĂšme d'apprentissage traditionnel et se sont Ă©tablis comme artisans professionnels indĂ©pendants de tsumami kanzashi au Japon[5].

Types de kanzashi

Épingles en laiton plaquĂ© or, broche kanzashi, pĂ©riode inconnue.

Les matiĂšres premiĂšres pour la fabrication de kanzashi sont nombreuses ; on compte parmi elles le bois laquĂ©, des mĂ©taux plaquĂ©s d’or ou d’argent, l’écaille de tortue ou la soie, et plus rĂ©cemment des matiĂšres plastiques. Les premiers kanzashi en bakĂ©lite sont dĂ©sormais des piĂšces de collection prisĂ©es.

Il existe plusieurs styles de kanzashi, qui peuvent ĂȘtre combinĂ©s dans des arrangements traditionnels reprĂ©sentant des fleurs ou des saisons. Aujourd'hui, seules les maiko portent encore ces arrangements complexes.

Styles de kanzashi

Ogi-bira kanzashi.
Un kogai et un kushi.
  • Bira-bira : Ă©galement appelĂ© « style flottant » ou « pendant », composĂ© soit de bandes de mĂ©tal attachĂ©es par de petits anneaux au corps de l'ornement, tintant les unes contre les autres au grĂ© des mouvements de la tĂȘte (ce qui est parfois accentuĂ© par de petites cloches) ; soit de longues chaĂźnes de fleurs de soie, appelĂ©es shidare.
  • Kogai : constituĂ© de deux piĂšces de bekko (Ă©caille de tortue naturelle ou artificielle), ou d'autres matĂ©riaux comme la cĂ©ramique ou le metal ; il dispose d’un dĂ©cor Ă  chaque extrĂ©mitĂ©. Le mot kogai signifie « Ă©pĂ©e » et se rĂ©fĂšre Ă  la forme de deux piĂšces composent le kanzashi : une Ă©pĂ©e et son fourreau. Ils sont souvent vendus avec un peigne kushi assorti.
  • Tama : des Ă©pingles portant une boule, ou perle de couleur, Ă  leur extrĂ©mitĂ©. Selon la tradition, un tama rouge est portĂ© d’octobre Ă  mai et un tama vert de juin Ă  septembre.
  • Kushi : il s’agit des peignes kanzashi, gĂ©nĂ©ralement de forme arrondie ou rectangulaire et fabriquĂ©s en Ă©caille de tortue ou en bois laquĂ©. Ils sont souvent incrustĂ©s de nacre ou de dorures, et placĂ©s dans un mage (un macaron ou un chignon). La partie pleine du peigne est souvent large, pour laisser de la place aux motifs dĂ©coratifs, qui s’étendent frĂ©quemment sur les dents du peigne. Les « peignes-fleur », ou hanagushi, sont rĂ©alisĂ©s en collant des pĂ©tales de soie pliĂ©e sur une base en bois, et constituent une alternative populaire et moins formelle au kushi.
  • Dome kanoko : accessoires fortement incrustĂ©s d’élĂ©ments prĂ©cieux, proches du bijou ; ils peuvent comporter de l'or, de l'argent, de l'Ă©caille de tortue, du jade, du corail, des perles ou des pierres semi-prĂ©cieuses. Leur forme la plus commune est  arrondie, mais on trouve aussi des fleurs et des papillons parmi les plus populaires. Le kanoko est portĂ© Ă  l'arriĂšre de la wareshinobu, la coiffure de la jeune maiko, et possĂšde deux Ă©pingles qui maintiennent fermement le bijou dans le mage.
  • ƌgi : aussi appelĂ© « style princesse », dĂ©signe une Ă©pingle mĂ©tallique portant de fins fils mĂ©talliques. La tĂȘte de l’épingle est en forme d’éventail et peut porter un kamon. Ils sont gĂ©nĂ©ralement portĂ©s par les maiko dans les cheveux, juste au-dessus de leur tempe. Les nouvelles maiko en portent deux au premier jour de leur initiation (misedashi).
  • Tachibana : composĂ© de deux Ă©pingles d’argent, il est portĂ© par les maiko avec leur coiffure wareshinobu.
  • Hirauchi : porte une dĂ©coration plate et ronde.
  • Maezashi : Ă©galement appelĂ© dome bira, il se porte sur le bira-bira.
  • Miokuri : formĂ© de bandes de mĂ©tal ouvragĂ©.
  • Bonten : ornement en argent, rond, avec une touche de rose.
  • Kanoko : tube de tissu vivement colorĂ©.
  • Chirimen tegarami : un nƓud de tissu, en forme de triangle.

Hana kanzashi

Le hana kanzashi est la cascade de fleurs caractĂ©ristiques des maiko. Les fleurs sont construites par la technique du tsumami, qui consiste Ă  plier et pincer Ă  l’aide de pinces fines des carrĂ©s de soie, qui forment les pĂ©tales. Ceux-ci sont ensuite assemblĂ©s pour former les fleurs, qui comportent entre 5 et 75 pĂ©tales ou plus, selon la fleur reproduite. Un hana kanzashi est un assemblage de ces fleurs, et peut parfois inclure des bira-bira ou de longues chaĂźnes de pĂ©tales, conçues pour ressembler aux fleurs pendants de la glycine. GĂ©nĂ©ralement, ils se portent par paires, avec un kanzashi de chaque cĂŽtĂ© de la tĂȘte, souvent avec un kushi assorti et/ou plusieurs fleurs supplĂ©mentaires Ă©parpillĂ©es sur les cheveux. Les fleurs sont munies de supports de mĂ©tal ou de carton, attachĂ©s Ă  un fil et regroupĂ©s pour crĂ©er des bouquets ou des arrangements floraux. Des Ă©tamines peuvent ĂȘtre ajoutĂ©es par souci du dĂ©tail, grĂące Ă  l’utilisation de mizuhiki, une ficelle fine mais solide fabriquĂ©e Ă  partir de papier washi, souvent colorĂ©e, et utilisĂ©e pour les travaux dĂ©coratifs.

Les geishas, et plus encore les maiko, portent des hana kanzashi différents selon le mois de l'année.

Kanzashi des saisons

Exemples de kanzashi portés par les maiko selon les différents mois de l'année.

Les traditions japonaises prĂ©conisent d’adapter le type de kanzashi Ă  la saison. Cela concerne principalement les geishas et maiko, qui sont les seules femmes japonaises Ă  porter des kanzashi assez souvent pour que les motifs saisonniers soient significatifs. Comme les maiko portent des coiffures et des kanzashi plus Ă©laborĂ©s que les geishas, les arrangements saisonniers sont encore plus importantes pour elles.

  • Janvier : la conception du kanzashi de janvier varie d'une annĂ©e Ă  l'autre et recouvre en gĂ©nĂ©ral les thĂšmes de bons prĂ©sages et du Nouvel An japonais. Le motif shƍchikubai est un choix populaire, combinant le pin (shƍ), le bambou (chiku) et les fleurs d’ume (bai). Les couleurs, vert, rouge et blanc, sont celles habituellement associĂ©es aux cĂ©lĂ©brations. Les variantes frĂ©quentes incluent des motifs de moineaux (suzume), de toupies et de raquettes d’un jeu de volant traditionnel (hagoita).
  • FĂ©vrier : gĂ©nĂ©ralement des fleurs d’ume aux dĂ©tails d’un rose profond, ou parfois rouge ; ces fleurs sont visibles partout au Japon Ă  ce moment de l’annĂ©e, et symbolisent l’amour naissant et l’approche du printemps. Un autre thĂšme, moins rĂ©pandu, reprend le moulin Ă  vent et la boule de fleurs (kusudama) portĂ©s pour la fĂȘte de Setsubun.
  • Mars : fleurs de colza blanches et jaunes (nanohana), papillons, ainsi que des fleurs de pĂȘcher (momo), des narcisses (suisen), des camĂ©lias (tsubaki) et des pivoines (botan). Un kanzashi plus rare, prĂ©sentant les poupĂ©es utilisĂ©es lors de la fĂȘte de Hina Matsuri, peut aussi ĂȘtre vu durant le mois de mars.
  • Avril : fleurs de cerisier aux accents d’un rose doux (sakura), mĂȘlĂ©es de papillons et de lanternes bonbori, pour signaler l’approche de l’étĂ©. La floraison des cerisiers Ă  cette pĂ©riode de l’annĂ©e est un Ă©vĂ©nement culturel majeur au Japon. On voit aussi souvent des kanzashi prĂ©sentant un simple papillon (cho) fait de ficelle mizuhiki dorĂ©e ou argentĂ©e.
  • Mai : fleurs de glycine violettes (fuji), et d’iris (ayame) bleues ou roses. L’iris reprĂ©sente le point culminant du printemps, tandis que la glycine est souvent associĂ©e Ă  la cour impĂ©riale (les Ă©vĂ©nements destinĂ©s Ă  l’observation de la glycine Ă©taient prisĂ©s par la noblesse japonaise depuis l’ùre Heian).
  • Juin : des feuilles de saule vertes (yanagi) associĂ©es Ă  des fleurs de dianthus (nadeshiko), ou plus rarement des fleurs d’hydrangea (ajisai). Le saule est traditionnellement associĂ© aux geishas, de plus, il s’agit d’un arbre qui adore la pluie, ce qui est appropriĂ© pour ce mois de la saison des pluies, tout comme la couleur bleue de l’hydrangea.
  • Juillet : les kanzashi mettent en Ă©vidence des Ă©ventails, gĂ©nĂ©ralement du style rond uchiwa, mais aussi parfois repliables (sensu). Ils renvoient Ă  la fĂȘte de Gion Matsuri, qui se dĂ©roule Ă  cette pĂ©riode. Il s’agit d’un Ă©vĂ©nement cĂ©lĂšbre, qui se tient Ă  Gion, le quartier des geisha de Kyoto, et se compose de parades avec des sanctuaires mobiles (mikoshi), et de danses. Les Ă©ventails sont alors un Ă©lĂ©ment crucial pour se rafraichir lors des Ă©tĂ©s japonais chauds et humides. Les motifs du kanzashi des maiko changent tous les ans, selon le thĂšme du festival, mais les plus communs sont les libellules ou des lignes courbes reprĂ©sentant des tourbillons d’eau. D’autres kanzashi portĂ©s en juillet reprĂ©sentent des feux d’artifice ou des gouttes de rosĂ©e sur l’herbe (tsuyushiba).
  • AoĂ»t : de grandes fleurs de belle-de-jour (asagao), ou de l’herbe susuki ressemblant Ă  une boule d’épines. Les maiko les plus ĂągĂ©es portent des pĂ©tales argentĂ©s doublĂ©s de blanc, tandis que ceux des plus jeunes sont doublĂ©s de rose.
  • Septembre : fleurs de platycodon (kikyo), dont les tons violets sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©s Ă  l’automne. Elles sont souvent associĂ©es Ă  une variĂ©tĂ© japonaise du trĂšfle.
  • Octobre : chrysanthĂšmes (kiku). Ces fleurs sont trĂšs populaires au Japon, et symbolisent la famille impĂ©riale. Les maiko les plus avancĂ©es portent une grande fleur, et les plus jeunes un assortiment de petites fleurs. Les couleurs les plus rĂ©pandues sont les suivantes : rose, blanc, rouge, jaune et violet.
  • Novembre : des grappes de feuilles d’automne, notamment d’érable palmĂ©, ou Ă©rable japonais. Les feuilles d’érables rougeoyantes sont l’équivalent automnal de la floraison des cerisiers dans la culture japonaise. Les feuilles de ginkgo ou de liquidambar sont aussi reprĂ©sentĂ©es.
  • DĂ©cembre : des gĂąteaux de riz, mochi, traditionnellement confectionnĂ©s Ă  cette pĂ©riode par les Japonais, qui s’en servent pour dĂ©corer des arbres, les petits gĂąteaux reprĂ©sentant des fleurs blanches. Il est donc de bon augure de porter des kanzashi reprĂ©sentant des mochibana, fleurs confectionnĂ©es Ă  partir de ces gĂąteaux de riz. Les kanzashi de dĂ©cembre comprennent Ă©galement deux maneki, les plaques nominales utilisĂ©es par les acteurs de kabuki, initialement vierges. Les maiko se rendent au thĂ©Ăątre Minamiza pour demander des autographes Ă  leurs deux acteurs prĂ©fĂ©rĂ©s. De plus, les maiko les plus ĂągĂ©es portent des kanzashi figurant des feuilles de bambou, tandis que les plus jeunes portent divers porte-bonheurs colorĂ©s.
  • Nouvel An : pour ces festivitĂ©s, les maiko et les geishas portent des branches de riz non dĂ©cortiquĂ©, du cĂŽtĂ© gauche pour les geishas et droit pour les maiko. Elles arborent aussi des ornements en forme de colombes, dĂ©pourvues d’yeux. La tradition veut que les geishas et les maiko dessinent un des deux yeux, et demandent Ă  une personne chĂšre Ă  leurs yeux de complĂ©ter le second, afin de leur porter chance pour la nouvelle annĂ©e.
  • Fleurs de prunier dans les cheveux d’une maiko en fĂ©vrier.
    Fleurs de prunier dans les cheveux d’une maiko en fĂ©vrier.
  • Coiffure de mai d'une maiko avec kanzashi de glycine.
    Coiffure de mai d'une maiko avec kanzashi de glycine.
  • Coiffure de juin d'une maiko avec kanzashi de saule.
    Coiffure de juin d'une maiko avec kanzashi de saule.
  • Coiffure et kanzashi de dĂ©cembre avec les deux maneki vides.
    Coiffure et kanzashi de décembre avec les deux maneki vides.
  • Kanzashi de dĂ©cembre avec les deux maneki remplis.
    Kanzashi de décembre avec les deux maneki remplis.

Références

  1. (en) Serge Mol, Classical Weaponry of Japan : Special Weapons and Tactics of the Martial Arts, Kodansha International, , 217 p. (ISBN 978-4-7700-2941-6, lire en ligne).
  2. « Tsumami Kanzashi Museum », www.gotokyo.org (consulté le 19 mars 2019).
  3. Nakata Hiroko.
  4. "Photos: La traditionnelle touche décorative" « Copie archivée » (version du 20 janvier 2011 sur Internet Archive), Le Mainichi Daily News, le 10 juillet 2010, consulté le 14 février 2012.
  5. Ryoko, traduction anglaise par Kevin Mcgue.

Voir aussi

Articles connexes

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