Josep Grau-Garriga
Josep Grau-Garriga, né à Sant Cugat del VallÚs, le , et mort le , à Saint-Mathurin-sur-Loire[1] (Maine-et-Loire), est un artiste peintre et licier espagnol.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs | |
Pseudonyme |
Garriga, Josep Grau |
Nationalité | |
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Formation |
Ăcole de la Llotja Escola de Belles Arts de Barcelona (d) |
Fratrie |
TomĂ s Grau i Garriga (d) |
Biographie
Josep Grau-Garriga passe son enfance dans le milieu paysan. Adolescent, câest la guerre civile puis le franquisme. Ătudes de peinture et de gravure Ă lâAcadĂ©mie royale catalane des beaux-arts de Saint-Georges Ă Barcelone entre 1946 et 1952.
AttirĂ© par la peinture murale, il commence des fresques Ă lâErmitage de Sant Crist de Llaceres en 1953. Son style est encore un mĂ©lange dâart roman, dâinfluences de Rouault et des grandes fresques mexicaines de lâentre deux-guerres de Siqueiros et Rivera.
En 1955, Miquel Samaranch, directeur de la manufacture de tapisserie de Sant Cugat, engage un mouvement qui deviendra lâĂcole catalane de tapisserie. Il fait appel au jeune Grau-Garriga pour diriger lâatelier expĂ©rimental. Il va Ă Paris pour rencontrer Jean Lurçat. Ă Paris il dĂ©couvre le mouvement des peintres abstraits Fautrier, Dubuffet, Soulages, ainsi que les premiĂšres Ćuvres de Antonio Saura ou Antoni TĂ pies. Il fait la connaissance de Denise Majorel, de la galerie La Demeure, place Saint-Sulpice Ă Paris, qui sera un des principaux centres de la Nouvelle tapisserie[2].
En revenant Ă Sant Cugat, il fait venir de Madrid des liciers, des peintres et des sculpteurs. Ces artistes feront des projets, Grau-Garriga et ses liciers en font des tapisseries. Il abandonne assez vite la technique traditionnelle dâAubusson, pour travailler directement sur son mĂ©tier de haute-lice sans carton. Il transforme la tapisserie avec ses disciples, en ajoutant de nouvelles matiĂšres, en inventant de nouvelles façons de les assembler. Il mĂ©lange des textures, innove avec des contrastes de couleurs, son style est nĂ©. Il sera lâun des chefs de file de cette Ă©cole de tapisserie catalane.
Il dit Ă ce moment :
« La tapisserie est le complĂ©ment logique de lâarchitecture. [âŠ] Je ne me satisfais pas du seul langage des formes et des couleurs. Je dĂ©sire la suggestive sensualitĂ© des reliefs tissĂ©s dans la trame irrĂ©guliĂšre, ou au contraire exaltĂ©s par les rythmes rigoureux des fils de chaĂźnes[3]. »
En 1965, la seconde biennale de tapisserie de Lausanne reçoit 85 Ćuvres de La Nouvelle Tapisserie. Grau-Garriga avec ses amis catalans figurent en bonne place. De nouvelles formes apparaissent, la tapisserie se fait en trois dimensions, sâaffranchit de son support mural, de nouvelles matiĂšres aussi, mĂ©tal, plastique et autres. Il sâagit maintenant dâart textile. Ce mouvement s'essouffle vite. En 1995, la derniĂšre biennale de Lausanne marquera la fin de ce mode dâexpression.
En 1970, le futur conservateur du musĂ©e des Beaux-Arts de Houston, au Texas, vient Ă Barcelone, il rencontre Grau-Garriga, projette avec lui une exposition qui sera inaugurĂ©e en 1971 Ă Houston. Il quitte Sant Cugat et part pour les Ătats-Unis, le Canada, lâAmĂ©rique du Sud. Il fait des confĂ©rences et des ateliers ou sĂ©minaires avec les Ă©tudiants dans plusieurs universitĂ©s, France, Ătats-Unis, Canada, Mexique, Uruguay. Ses interventions se traduisent souvent par des « installations » dans ces lieux, rĂ©alisĂ©es avec les Ă©tudiants.
Grau-Garriga veut donner une dimension politique, historique Ă son travail. Il intĂšgre quelques-uns de ses vĂȘtements dans des tapisseries comme des autoportraits, Il provoque des interventions, des manifestations, des projets dâenvironnement, Ă lâoccasion dâĂ©vĂšnements politiques (en 1968) ou historiques (en 1989). En 1987, il fait un projet dâenvironnement pour la commune dâEncamp en PrincipautĂ© dâAndorre Ă lâoccasion dâune exposition de ses travaux. Ses propositions consistent Ă occuper des espaces libres, des façades, des pignons aveugles, de traiter des sols avec des matĂ©riaux quâil connaĂźt, des fibres, des peintures. Les dessins sont exposĂ©s, et font la couverture dâun catalogue[4].
En 1989, la ville dâAngers lui demande des propositions pour cĂ©lĂ©brer le bi-centenaire de la rĂ©volution française. Toutes ses propositions sont acceptĂ©es : un environnement pour mettre en scĂšne le rĂŽle dĂ©fensif du chĂąteau dâAngers avec une exposition dans la chapelle, une crĂ©ation Ă lâabbaye du Ronceray d'Angers sur le thĂšme de la dĂ©claration des droits de lâhomme, une exposition de peintures au MusĂ©e des Beaux-Arts, et des tapisseries et des sculptures dans le MusĂ©e de la tapisserie contemporaine. Toutes ces crĂ©ations font appel Ă la culture angevine, issue de la rĂ©volution française et des guerres vendĂ©ennes.
Angers possĂšde une Ă©cole des Beaux-Arts avec une formation pour les arts textiles, et le musĂ©e Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine. Le chĂąteau d'Angers abrite la tenture de l'Apocalypse et quand Jean Lurçat l'a dĂ©couverte en 1937, il a dĂ©cidĂ© de donner une rĂ©plique moderne Ă cette Ćuvre : Le Chant du monde Ă panneaux de 4,40 m de haut tissĂ©es entre 1957 et 1965.
Josep Grau-Garriga rencontre Anne Ă Angers en 1989, qui deviendra sa femme, et sâinstalle dĂ©finitivement en Anjou, Ă Saint-Mathurin-sur-Loire dans une ancienne Ă©cole. Il amĂ©nage un grand atelier de peinture et un autre dans une grange, pour les tapisseries. Le thĂšme des droits de lâhomme sera repris Ă PĂ©rouges en 1992 autour de lâarbre de la libertĂ©. Des encres et des aquarelles apparaissent dans son Ćuvre, des autoportraits. 1999 : exposition de gravures Ă TrĂ©lazĂ©. En 2002, le musĂ©e Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine dâAngers, et l'abbaye du Ronceray d'Angers font une exposition de ses Ćuvres. Le musĂ©e de Beaufort-en-VallĂ©e lui commande une crĂ©ation in-situ. Une monographie de 300 pages sera publiĂ©e par les Ă©ditions du Cercle d'art.
Grau-Garriga fera, aprĂšs ces expositions, une importante donation au musĂ©e Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, Ă Angers, oĂč une salle entiĂšre lui sera consacrĂ©e.
2009 : Exposition « De l'ombre Ă la lumiĂšre, tapisseries catalanes de Picasso Ă Grau-Garriga » au musĂ©e Jean-Lurçat. Cette exposition rassemble plusieurs artistes catalans, et trace lâhistoire de lâĂ©cole de tapisserie catalane Ă partir de la manufacture de San Cugat. Abbaye de Saint-Florent-le-Vieil : exposition d'Ćuvres rĂ©centes ou inĂ©dites. Elle donne lieu Ă lâĂ©dition dâun catalogue.
2010 : une exposition de dessins lui est consacrĂ©e au cabinet dâarts graphiques du musĂ©e des beaux-arts d'Angers.
Josep Grau-Garriga meurt le Ă Angers. Il Ă©tait en train de travailler au Portail de la Paix Ćuvre monumentale pour l'Ă©glise de Saint-Mathurin-sur-Loire, son village d'adoption. Cette Ćuvre inachevĂ©e sera malgrĂ© tout dĂ©finitivement montĂ©e au printemps 2012. Il n'aura pas vu la sortie du livre Tango, peintures du monde aux Ă©ditions Aencrages & Co (poĂšmes de Yves Jouan, peintures de Josep Grau-Garriga), paru en .
L'Ćuvre de Grau-Garriga
La tapisserie
L'Ćuvre de Josep Grau-Garriga a marquĂ© l'histoire de la tapisserie. Pour lui, ĂȘtre fidĂšle Ă Jean Lurçat, ce n'Ă©tait pas le copier. Comme Lurçat, il lui fallait Ă©crire une nouvelle page de l'histoire de l'art. C'est ce qu'il a fait en Ă©tant parmi les premiers Ă s'atteler directement Ă la matiĂšre textile et en introduisant d'autre matiĂšres (liĂ©es Ă d'autres catĂ©gories artistiques comme la photographie ou la peinture, Ă l'industrie, Ă la nature...) au sein mĂȘme de ses tapisseries. Sur ce plan comme sur d'autres (les dimensions, le cadre...), il Ă©tait un crĂ©ateur en renouvellement permanent.
Les environnements
Josep Grau Garriga vient terminer sa vie au bord de la Loire. MalgrĂ© tous les endroits quâil a visitĂ©s dans le monde, il nâa jamais trouvĂ© ailleurs ce quâil rencontre au bord de Loire. Câest comme une retraite monastique pour lui, pour se concentrer sur lui-mĂȘme et ĂȘtre en contact permanent avec la nature. Il a tout ce quâil lui faut pour accomplir son travail et si son travail nâest pas valable (sans quoi il se sentirait coupable). Il trouve que la lumiĂšre de cette vallĂ©e est unique ; câest dâailleurs la premiĂšre chose qui l'a attirĂ© ici : la lumiĂšre.
Collection privée
La collection Grau-Garriga de Dominique Ătienne, constituĂ©e du vivant de l'artiste, reprĂ©sente 50 ans de la vie de celui-ci. DĂ©butant par une peinture de 1958 quand Grau-Garriga a travaillĂ© avec Jean Lurçat Ă Saint-CĂ©rĂ© dans le Lot, elle comprend 13 Ćuvres dont 4 majeures :
- 1 tapisserie : Mal Avarany (Mauvais Présage) de 1973
- 3 peintures : Darrera Mirada (Dernier regard) de 1992 ; Dialeg (Dialogue) de 1994 ; Gestacio (Gestation) de 2005
La collection illustre le thĂšme du fatalisme Ă travers la maison sans fenĂȘtre (les collages textiles de Grau-Garriga ne seraient que des maisons sans fenĂȘtre). Elle fait Ă©cho Ă la tenture de l'Apocalypse d'Angers.
Principales Ćuvres
Tapisserie
- 1959 : TĂȘte de Christ 93 x 100 cm
- 1964 : Passion 340 x 240 cm
- 1966 : La Terre 330 x 210 cm
- 1966 : Faucheur 121 x 111 cm
- 1967 : Ăvocation orientale 170 x 215 cm
- 1968 : Union dans la forme 150 x 245 cm
- 1969 : ĆcumĂ©nisme 350 x 400 cm
- 1970 : Lit d'enfants 250 x 200 cm
- 1972 : Porte Cathare 250 x 140 cm
- 1973 : Mauvais Présage 118 x 194 cm
- 1973 : Soir d'avril[5] 255 x 325 cm
- 1973 : Front d'Aragon[6] 240 Ă 300 cm
- 1973 : Du pays 300 x 700 cm
- 1973 : Aux quatre vents 300 x 150 x 125 cm
- 1973 : Manifestacio 162 x 127 cm
- 1974 : Printemps 120 x 85 cm
- 1977 : Brume d'automne 185 x 265 cm
- 1980-1981 : Sisal, rouge et noir 550 x 1300 cm
- 1984 : La Crosta 220 x 210 cm
- 1985 : Llum de Maig 370 x 300 cm
- 1986 : Hores de llum i de foscor 320 x 700 cm
- 1989 : Sentiers de l'Eldorado 240 x 290 cm
- 1990 : Trois dans la lumiĂšre 325 x 220 cm
- 1997 : Verds d'Africa 300 x 320 cm
- 2001 : Com Flors 163 x 125 cm
- 2001 : Amb fruit o sense 240 x 450 cm
- 2001 : Al pare 450 x 200 cm
Tapisserie-sculpture
- 1972 : Hommage Ă George Orwell[7] 260 Ă 200 Ă 80 cm
- 1972 : Martyr 250 Ă 180 cm
- 1972 : Trophée 1789 250 à 120 à 20 cm
- 1972 : Naissance d'un Roi[8] 250 Ă 120 Ă 140 cm
- 1975 : Expansion 350 Ă 320 Ă 150 cm
- 1977 : De la GrĂšce antique 100 Ă 44 cm
- 1973 : Tronc de Guernica 235 Ă 100 Ă 90 cm
- 1997 : Home 380 Ă 120 Ă 80 cm
- 1998 : Dona 380 Ă 120 Ă 80 cm
Environnements
- 1973 : Monument à l'Espoir (présenté à l'abbaye de Sant Cugat Del VallÚs) 550 à 230 à 450 cm
- 1973 : Marge en haut (galerie René-Métras, Barcelone)
- 1972-1976 : Retable de Pendus (abbaye de Montmajour, monastĂšre de Sant Cugat) 1 200 Ă 600 Ă 250 cm
- 1979 : Monument aux faucheurs (place de Sant Jaume, Barcelone) 1 350 Ă 900 Ă 600 cm
- 1982 : Cité de Carcassonne
- 1984 : Le Castillet, Perpignan
- 1984 : Gijon (province d'Oviedo)
- 1984 : Grenade
- 1985 : Cathédrale de Sant Nicolas, Alicante
- 1987 : Cathédrale de Manresa, Barcelone
- 1989 : ChĂąteau d'Angers
Ćuvres « classiques »
- 1944 : Pla del Vinyet (huile sur toile) 33 Ă 46 cm
- 1944 : Muntanya de Sant Pere (huile sur toile) 59 Ă 72 cm
- 1944 : Color carbassa (huile sur toile) 61 Ă 50 cm
- 1945 : Paysage (huile sur bois) 28 Ă 37 cm
- 1945 : ForĂȘt du VallĂšs (huile sur bois) 33 Ă 45,5 cm
- 1946 : La Place (huile sur bois) 36 Ă 27 cm
- 1948 : Mediterrani (peinture Ă la colle sur toile) 81 Ă 100 cm
- 1948 : Bodego (huile sur toile) 38 Ă 46 cm
- 1948 : El Claustre de Sant Cugat 75 Ă 105 cm
- 1949 : Autoretrat (huile sur toile) 34 Ă 29 cm
- 1958 : Les Tours St Laurent (colle et pigments sur papier) 25,5 Ă 36,5 cm
En techniques mixtes
- 1968 : Fin 74 x 93 cm
- 1969 : Lents automnes 81 x 100 cm
- 1971 : Comme des ombres 130 x 162 cm
- 1975-1976 : NĂ©es des cendres 162 x 130 cm
- 1976 : Inquisiteur 100 x 81 cm
- 1976 : Utopie 97 x 146 cm
- 1980 : RĂȘve de Vie et de Mort d'Emiliano Zapata 154 x 204 cm
- 1980 : Acrate 165 x 155 cm
- 1980 : Ă un peintre baroque 162 x 130 cm
- 1985 : Infanta 195 x 97 cm
- 1986 : La Por 162 x 245 cm
- 1988 : Esther Mirant 130 x 195 cm
- 1990 : Retable des peintres inconnus 195 x 400 cm
- 1991 : Etude de Christ 130 x 195 cm
- 1992 : Darrera Mirada[9] 97 x 195 cm
- 1994 : Dialeg[10] 114 x 162 cm
- 1994 : Jordi 205 x 230 cm
- 1998 : PriĂšre 189 x 195 cm
- 2000 : Arrels 162 x 130 cm
- 2001 : Sense resposta 195 x 260 cm
- 2002 : ScĂšne de Vie et de Mort[11] 204 x 310 cm
- 2005 : Gestacio 195 x 133 cm
- 2005 : Una nit a ciutat 133 x 203 cm
- 2006 : Miratge 200 x 200 cm
- 2006 : Retorn 150 x 150 cm
- 2008 : Crépuscule
- Une Ćuvre sur la Loire
- Un Saint Georges terrassant le Dragon
Peintures murales
- 1949 : Al Camp 240 Ă 350 cm
- 1953-1956 : fresques de l'ermitage du Christ de Llaceres, Sant Cugat del VallĂšs (province de Barcelone)
- 1958-1962 : fresques du sanctuaire de Paretdelgada, La Selva Del Camp (province de Tarragone)
- 1964 : fresques Ă©glise de Santa Maria del Mar, Salou
- 2012 : fresque Ă©glise de Saint-Mathurin-sur-Loire
Vitraux
- 1971 : Grille-collage réalisée au moyen d'outils agricoles, Ermitage dels Sants Metges, Sarral (province de Tarragone)
- 2010 : Chapelle du Rosseau, Trélazé (Maine-et-Loire)
- 2012 : inauguration vitrail Porte de la paix
Musées
Grau-Garriga est présent dans plusieurs musées du monde parmi lesquels :
- Musée des Beaux-Arts de Houston
- Metropolitan Museum of Art de New York (1 tapisserie[12])
- Musée d'art contemporain de Séville
- Musée d'art moderne de la ville de Paris (tapisserie)
- Musée Tamayo au Mexique
- Musées d'Angers (des tapisseries et une peinture)
- Musées de Marseille et d'Arles (musée Réattu)
- Musée Goya de Castres
- Musée des beaux-arts de la ville de Saint-LÎ
- Fonds rĂ©gional dâart contemporain de Lorraine (1 peinture[13])
- FRAC d'Ăle-de-France (1 tapisserie)
- MACBA (musée d'art contemporain) de Barcelone (1 tapisserie)
- Musée du chùteau de Montbéliard (L'Art décapitat, technique mixte sur toile)
Expositions
Expositions individuelles
- 1964. Sala Gaspar. Barcelone
- 1967. Sala d'Exposicions DirecciĂł Gral. de Belles Arts. Madrid
- 1968. Sala F. Domingo. Sao Paulo (Brasil)
- 1968. Galeria La Demeure. Paris
- 1970. The CĂłrdoba Museum. Lincoln. Massachusetts. (EUA)
- 1970. Musée des Beaux-Arts de Houston. Houston. (EUA)
- 1971/75. The Birmingham Museum of Fine Arts. Birmingham. (EUA)
- 1971/73/74/83. Arras Gallery. Nova York (EUA)
- 1972. Sala del Consell de les Valls. Andorre la Vielle (Principauté d'Andorre)
- 1972. Galeria Antoñana. Caracas (Venezuela)
- 1973. Galeria René Metrås. Barcelone
- 1973. Museu TĂšxtil. Terrassa
- 1974. Los Ăngeles Country Museum. Los Ăngeles. (EUA)
- 1981. Palau de la UNESCO. ParĂs
- 1982/85. Claustres del Reial Monestir. Sant Cugat del VallĂšs
- 1982. Cité de Carcassonne. Carcassonne (France)
- 1985. Musée du chùteau de Montbéliard
- 1987. Museu Rufino Tamayo. MĂšxic D.F
- 1988. Palau Robert. Barcelona
- 1989. Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine. Angers (France)
- 1990. Museu d'HistĂČria. Sabadell
- 1990/96/99. Canals, Galeria d'Art. Sant Cugat
- 1992. Centre Cultural Can MulĂ . Mollet del VallĂšs
- 1992. Galeria Punto. ValĂšncia
- 1992. Centre Cultural Francesc d'Abidja. Abidja (Costa d'Ivori)
- 1993. Temple Roma. Vic
- 1999. Galeria Benassar. Madrid
- 1999. Galeria Blanquerna. Madrid
- 1999. Galerie Xavier Delannoy, La Garde-Freinet- France
- 2002. Abbaye du Ronceray et Musée Jean Lurçat d'Angers - France
- 2009. Abbaye de Saint-Florent-le-Vieil[14]
- 2010. Musée des beaux-arts d'Angers, cabinet d'arts graphiques
- 2015. Galeria Michel Soskine Inc. Madrid. " Grau Garriga , Formas Tejidas, Fiber sculpture of the 70's-90's
- 2018 Michel Soskine Inc. Madrid : " Josep Grau Garriga"
Expositions de groupe
- 1989. Pintura Catalana Contemporà nia, exposition itinerante, Uruguay et Brésil
- 1989. Institut français de Barcelone
- 1990. VIIIe Salon d'Art contemporain, Bourg-en-Bresse (France)
- 1990. Halle au Bleau, Saint-Malo (France)
- 1991. Commune di Vizenza, Vizenza
- 1997. Espace Pignon, Lille (France)
- 1998. Espace Mantero, Como (Italie)
- 1999. Festival Estival, Trélazé
- 1982/2000. Biennal Mostra d'Art Contemporani CatalĂ , Canals, Galeria d'Art. Sant Cugat. Itinerant.
- 2011. Musée textile Jean-Lurçat, Angers, De l'ombre à la lumiÚre, tapisseries catalanes de Pïcasso à Grau-Garriga
- 2013. Abbaye de Saint-Florent-le-Vieil, Sortir du cadre
- 2013. Musée d'art moderne de la ville de Paris, Décorum tapis et tapisseries d'artistes
- Octobre 2017. Galerie Duchoze, Rouen, Roger-Edgar Gillet, Josep Grau-Garriga, Abraham Hadad, Ben-Ami Koller, Bengt Lindström, Roberto Matta, Ernest Pignon-Ernest, Jean Rustin, Christian SauvĂ©, Tony SouliĂ©âŠ[15]
- 2018. Tissage/Tressage... quand la sculpture défile, Fondation Villa Datris
Notes et références
- « Grau-Garriga : la Loire est en deuil » sur angersmag.info.
- Francesc Miralles, LâĂcole catalane de tapisserie, extraits, traduction Beatrice MaĂźtre, dossier de presse de lâexposition : « De l'ombre Ă la lumiĂšre », musĂ©e Jean Lurçat Ă Angers, 2011.
- AndrĂ© Kuenzi, La Nouvelle Tapisserie, Ăditions de Bonvent, GenĂšve, 1974, p. 100 et s.
- (ca) Pilar Parcerisas, Grau-Garriga, Ădition Comunne dâEncamp, PrincipautĂ© dâAndorre, 1987.
- Tapisserie comparée aux Paysages de Jean-Baptiste Corot par Arnau Puig, critique d'art espagnol.
- PiĂšces de vĂȘtement intĂ©grĂ©es pour la premiĂšre fois.
- Tapisserie comparĂ©e au BĆuf Ă©corchĂ© de Rembrandt par Arnau Puig.
- Tapisserie d'une grande complexité technique selon Arnau Puig.
- Peinture pouvant ĂȘtre interprĂ©tĂ©e comme une rĂ©fĂ©rence au Christ mort de Philippe de Champaigne.
- Portrait pouvant ĂȘtre comparĂ© Ă Gabrielle d'EstrĂ©es.
- Peinture pouvant ĂȘtre comparĂ©e au Jugement Dernier.
- Tapisserie du Met de New York.
- Peinture du FRAC de Lorraine.
- Exposition « Grau-Garriga à l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil ».
- Rouen Tourisme, Exposition Galerie Duchoze, 2017
Voir aussi
Bibliographie
- Grau-Garriga, tapisseries d'Ăcole catalane, La Demeure, 1968
- Grau-Garriga, musée des Beaux-Arts de Houston, Philippe de Montebello, 1970
- Grau-Garriga, Arnau Puig, Ăditions Cercle d'art, monographie de 1986
- Grau-Garriga, Christian Delacampagne, Ăditions Cercle d'art, 2000
- Grau-Garriga, Gilbert Lascault, Ăditions Cercle d'art, 2002
- Grau-Garriga, Els anys a sant Cugat (1929-1957), Ramon Grau Soldevila, Cossetania Edicions, 2005
- ECCE HOMO 02.06, Grau-Garriga, Ajuntament de Sitges, 2006
- Grau-Garriga Ă Saint-Florent-le-Vieil, Ăditions PACA, 2009
- Grau-Garriga a Tarragona, Viena, 2010
- Abécédaire vidéo : Le Petit Lexique de Grau-Garriga, François-Xavier Alexandre, 2010
- Josep Grau-Garriga, dessins récents (2002-2010), Patrick le Nouëne, 2010
- Grau-Garriga, dessins 1942-2010, MichĂšle Gazier, Dilecta, 2011
- Tango, peintures du monde, Ă©ditions Ăncrages & Co, sur des textes d'Yves Jouan, 2012
Liens externes
- Site officiel catalan de Grau-Garriga
- Encyclopédie Larousse de la peinture
- Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains
- Le Petit Lexique de Grau-Garriga
- VidĂ©o de l'exposition « Grau Garriga i els artistes de l'Escola Catalana de TapĂs »
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :