Iodure d'ytterbium(II)
L'iodure d'ytterbium(II) est un composé chimique constitué des éléments ytterbium et iode. C'est un solide jaune qui se dissout dans l'eau en formant des solutions toutes aussi jaunes. L'iodure d'ytterbium(II) a été synthétisé conjointement à l'iodure de samarium(II), (SmI2), comme réactif en synthÚse organique.
Iodure d'ytterbium(II) | |
__ Yb2+ __ Iâ structure cristalline du l'iodure d'ytterbium(II) |
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Identification | |
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Nom UICPA | diiodoytterbium |
Synonymes |
diiodure d'ytterbium |
No CAS | |
No ECHA | 100.214.149 |
PubChem | 4227090 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | poudre jaune[1] |
Propriétés chimiques | |
Formule | YbI2 |
Masse molaire[2] | 426,863 ± 0,005 g/mol I 59,46 %, Yb 40,54 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | ~999 °C[3] |
Cristallographie | |
SystĂšme cristallin | trigonal |
Classe cristalline ou groupe dâespace | P3m1 (no 164) |
ParamĂštres de maille | a = 448 pm c = 696 pm[4] |
Précautions | |
SGH[3] | |
H315, H319, H335, P261 et P305+P351+P338 |
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
Préparation
La préparation de l'iodure d'ytterbium(II) est réalisée par décomposition thermique de l'iodure d'ytterbium(III)[1] :
Une autre préparation en conditions douces consiste en la réaction de l'ytterbium métallique et de l'1,2-diiodoéthane dans le tétrahydrofurane (THF)[5]. Bien que le réaction soit menée à température ambiante, la sensibilité des produits et réactifs est telle qu'il est nécessaire de travailler en condition strictement anhydre et sous gaz inerte. En présence d'oxygÚne, une oxydation rapide vers l'ytterbium(III) a lieu. Celle-ci est visuellement reconnaissable par le changement de couleur de vert à jaune :
Propriété
L'iodure d'ytterbium(II) est trÚs sensible à l'air et à l'humidité. Il est oxydé rapidement à l'air en ytterbium(III) et ses solutions aqueuses se décomposent rapidement avec un dégagement d'hydrogÚne, une décoloration totale et précipitation d'iode élémentaire. En milieu acide, le réaction devient incontrÎlable[1].
((de
)) YbI2 sintert bei 0,01 Torr ab etwa 780 °Câ = YbI2 commence Ă ramollir(?) vers 780 °C Ă 0,01 Torr et vers 920 °C, donne une masse fondue visqueuse. Commence alors une disproportionation en Yb et YbI3. Vers 800 °C, un sublimĂ© jaune d'YbI2 est observĂ© sur les parois du contenant ce qui masque partiellement la dismutation. Le point de fusion de l'iodure d'ytterbium(II) ne peut donc ĂȘtre dĂ©terminĂ© de façon exacte[1] - [6].
Utilisation
L'iodure d'ytterbium(II), comme l'iodure de samarium(II) (SmI2), est utilisé comme réactif réducteur et de couplage dans diverses synthÚses organiques[5].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en allemand intitulĂ© « Ytterbium(II)-iodid » (voir la liste des auteurs).
- G. Jantsch, N. Skalla, H. Jawurek, Zur Kenntnis der Halogenide der seltenen Erden. V. â Ăber die Halogenide des Ytterbiums, Zeitschrift fĂŒr anorganische und allgemeine Chemie, 1931, vol. 201, pp. 207â220. DOI 10.1002/zaac.19312010119.
- Masse molaire calculĂ©e dâaprĂšs « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- Fiche Sigma-Aldrich du composĂ© Ytterbium(II) iodide, powder, â„99.9% trace metals basis, consultĂ©e le 19/05/2016., (PDF)
- W. Döll, W. Klemm, Messungen an zwei- und vierwertigen Verbindungen der seltenen Erden. VI. Ăber die Struktur einiger Dihalogenide., Zeitschrift fĂŒr anorganische und allgemeine Chemie, 1939, vol. 241, pp. 239â258. DOI 10.1002/zaac.19392410211.
- P. Girard, Jean-Louis Namy, Henri Kagan, Divalent Lanthanide Derivatives in Organic Synthesis. 1. Mild Preparation of SmI2 and YbI2 and Their Use as Reducing or Coupling Agents, J. Am. Chem. Soc., 1980, vol. 102(8), pp. 2693â2698. DOI 10.1021/ja00528a029.
- Gmelins Handbuch der anorganischen Chemie, System Nr. 39, Band C 6, pp. 199â200.
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Kagan, Jean-Louis Namy, Lanthanides in organic synthesis, Tetrahedron, 1986, vol. 42(24), p. 6573â6614. DOI 10.1016/S0040-4020(01)82098-6.
- Patrick G. Steel, Recent developments in lanthanide mediated organic synthesis, J. Chem. Soc., Perkin Trans. 1, 2001, p. 2727â2751. DOI 10.1039/a908189e.