Illuminés de Bavière
Les Illuminés de Bavière (ou parfois Illuminati de Bavière) (en allemand Illuminatenorden) sont une société secrète allemande du XVIIIe siècle qui se réclamait de l'Aufklärung et plus généralement de la philosophie des Lumières.
Illuminés de Bavière | ||
Symbole des Illuminés de Bavière, 1776, avec la chouette de Minerve | ||
Autres appellations | Illuminés de Bavière, Illuminati de Bavière |
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Création | ||
Créateur(s) | Adam Weishaupt | |
Personnes-clés | Adolph Knigge | |
Fondée le par le philosophe et théologien Adam Weishaupt à Ingolstadt, elle eut à faire face à des dissensions internes avant d'être interdite par un édit du gouvernement bavarois en 1785 et de disparaître peu après.
De nombreux mythes et théories du complot ont prétendu que l'ordre survécut à son interdiction et qu'il serait responsable, entre autres, de la Révolution française, de complots contre l'Église catholique romaine ainsi que de la constitution du nouvel ordre mondial.
Histoire
Création
Cette société, mouvement éphémère de libres penseurs, rationalistes et progressistes, la mouvance la plus radicale du siècle des Lumières[1] a été fondée le par Adam Weishaupt, professeur de droit canonique à l'université d'Ingolstadt, dans le royaume de Bavière, où l’Électeur conservateur Charles Théodore succéda en 1777 au progressiste et éclairé Maximilien III Joseph. Weishaupt avait l'idée de créer un Ordre où le savoir serait partagé et où des connaissances ésotériques pourraient être transmises aux membres des grades les plus élevés. Tout d'abord École secrète[2], le groupe fut d'abord baptisé Bund der Perfektibilisten (Cercle des Perfectibilistes) puis Illuminatenorden (Ordre des Illuminés)[3].
Le but de cette société était d'encourager le perfectionnement de l'humanité selon les principes de liberté, d'égalité et de fraternité[4]. D'après l'historien Stéphane François, Adam Weishaupt avait pour objectif, dans une Allemagne catholique « dominée par l’ordre des Jésuites, très conservateur, qui formaient les futures élites de l’État », de « devancer [les] forces conservatrices en formant une élite progressiste », et en particulier de lutter contre la Rose-Croix d’or d’ancien système, société secrète « paramaçonnique de nature conservatrice »[5].
Organisation
Cette organisation pyramidale ne se réclame pas de la franc-maçonnerie, que son fondateur observe avec un certain dédain. Weishaupt y porte le titre de « général » et est assisté par un « Conseil suprême » formé de ses premiers compagnons, qu'il appelle « aréopagites »[6]. Seule la direction de l'organisation connaît ses secrets et ses objectifs matérialistes et anticléricaux. Les nouveaux recrutés, les « Novices » doivent observer une période probatoire d'environ deux ans avant d'accéder au grade de « Minerval » après une initiation qui reprend des thèmes et des dénominations de l'antiquité. Le recrutement reste limité à la Bavière et ne dépasse pas quelques dizaines de membres jusqu'en 1780, date à laquelle Weishaupt décide de renforcer son organisation en reprenant certaines formes maçonniques et en infiltrant quelques loges allemandes, notamment la loge « A la Prudence » dans laquelle il entra en février 1777 bien qu'elle défendît des conceptions mystiques très différentes des siennes, et la loge « Théodore au Bon Conseil » de Munich à laquelle s'affilièrent deux autres membres dirigeants de son ordre[6].
Réorganisation : apport de Knigge
Alors que le projet n'attire d'abord que « peu de personnes, surtout des proches et d’anciens élèves » d'Adam Weishaupt, le baron Adolf von Knigge, membre des Lumières, rejoint le mouvement en 1780[5]. Franc-maçon depuis 1773, il réorganise l'ordre des illuminaten en trois classes :
- Première classe – Pépinière :
- Cahier préparatoire
- Noviciat
- Minerval
- Illuminé Mineur
- Deuxième classe – Franc-maçonnerie :
- Apprenti
- Compagnon
- Maître
- Illuminé majeur ou Novice écossais
- Illuminé dirigeant ou Chevalier écossais
- Troisième classe – Mystères :
- Petits Mystères - Prêtre
- Petits Mystères - Régent ou Prince
- Grands Mystères - Mage
- Grands Mystères - Roi
Knigge donne à l'ordre une direction philosophique moins anticléricale et plus rousseauiste, fondée sur un idéal d'ascétisme et de retour de l'homme à l'état de nature[7].
De plus, « il décide qu’il faut investir les loges maçonniques pour y recruter de nouveaux membres », et « cible non pas de futurs fonctionnaires, mais des personnes qui sont déjà en poste », stratégie qui permet aux Illuminés de passer « de quelques dizaines de membres à plus de 1500 »[5].
Le est constituée une Grande Loge provinciale. La société atteint alors son apogée, se répandant dans les pays rhénans, en Autriche et en Suisse. Cependant, le conflit entre Knigge et Weishaupt s'envenime, et le premier, que le second accuse de « fanatisme religieux » se retire en avril 1784 en publiant un mémoire condamnant les conceptions anticléricales de Weishaupt et de la majorité des dirigeants de l'ordre[6].
Répression
À partir de 1782, « certains francs-maçons hostiles aux Illuminés dénoncent leur présence au sein des loges »[5].
En 1784, Joseph Marius von Babo, dans sa lettre Ueber Freymaurer, a accusé l'ordre bavarois des Illuminés de Bavière de vouloir commettre un complot contre l'État, et a été l'une des premières raisons de l'interdiction officielle et de l'autodissolution de l'ordre et de la persécution de ses membres[8].
Le , l'électeur de Bavière, Charles Théodore, bannit toutes les sociétés secrètes, ce qui inclut les Illuminati et la franc-maçonnerie. En février 1785, Weishaupt est destitué de sa chaire universitaire et banni de Bavière. Il se réfugie alors à Gotha, sous la protection du duc de Saxe[6], l'électeur Frédéric-Auguste III, (que Napoléon fera Frédéric-Auguste Ier, roi de Saxe).
C'est alors le journaliste Johann Bode qui devient de fait le chef de l'ordre. En 1787, il se rend en France, à Strasbourg, puis à Paris[9], où il rencontre des membres des « Philalèthes ». Selon son « Journal de voyage », certains d'entre eux constitueront alors un noyau secret de « Philadelphes », ressemblant aux Illuminaten allemands[10].
Traqués, assimilés à des criminels, les Illuminés de Bavière disparaissent totalement du Sud de l'Allemagne dès 1786, seuls quelques foyers résistent en Saxe jusqu'en 1789[6].
Membres
D’après une liste complète des membres sûrs et supposés de l'ordre des Illuminés de Bavière (ne sont donnés ici que les noms de membres sûrs)[11].
- Jacob Friedrich von Abel (1751-1829), alias Pythagoras Abderites, philosophe et professeur à Stuttgart.
- Edmund Ackermann, alias Sextus Quintilius Varus, commerçant à Mayence.
- Christian Heinrich Aldenbruck, alias Petrus Waldus, conseiller de la chambre haute à Cologne.
- Martin Ambach von Grienfelden, alias Antonius Liberalis, chanoine.
- Ferdinand d'Antoine, alias Hermogenes, compositeur à Bonn.
- Ferdinand Maria von Baader (1747-1797), alias Celsus, affilié le 13 décembre 1778, médecin de la duchesse-mère de Bavière, philosophe allemand et naturaliste, membre de la Bayerische Akademie der Wissenschaften (Académie bavaroise des sciences), aréopagite de l'ordre.
- Jens Immanuel Baggesen (1764-1826), alias Immanuel, écrivain et traducteur danois, mort à Hambourg, surnommé « le Wieland danois. »
- Karl des Barres, alias Archelaus, commandant à Neuwied.
- Joseph Barth (1746-1818), alias Osiris, affilié le 17 décembre 1778, célèbre ophtalmologiste allemand au service de l'empereur Joseph II.
- August Johann Georg Karl Batsch (1761-1802), alias Florian, professeur à Iéna.
- Freiherr Thomas Franz Maria de Bassus (it) (1742-1815), alias Hanibale, affilié en décembre 1778, mécène du compositeur Johann Simon Mayr (1763-1845) et éditeur, membre de la loge maçonnique « Théodore au Bon Conseil » de Munich et aréopagite de l'ordre[12].
- Rudolph Zaccharias Becker (1752-1822), alias Henricus Stephanus, écrivain, journaliste, enseignant et éditeur allemand.
- Sebastian Beer, alias Dürer, peintre à Munich.
- Comte Anton von Belcredi, alias Minutius Rufus, suprême superviseur impérial et royal de la cour à Brunn.
- Ansel Franz von Bentzel (1738-1785), alias Thomas Morus, chancelier de la cour et curateur de l'université de Mayence.
- Freiherr Johann Baptist von Bentzel, alias Arnulfus Imperator, conseiller du gouvernement de la cour à Mayence et ensuite à Vienne.
- Franz Paul von Berger, alias Cornelius Scipio, conseiller de cassation à Munich, aréopagite de l'ordre.
- Ludwig Georg Bleibtreu, alias Favorinus, employé de bureau à Neuwied.
- Alois Blumauer (1755-1798), alias Hermionius, jésuite et franc-maçon, poète et dramaturge.
- Johann Joachim Christoph Bode (1730-1793), alias Aemilius, éditeur allemand des œuvres de Goethe et Herder, il fut le chef de fait des Illuminés de Bavière après Weishaupt.
- Freiherr Philipp von Boos zu Waldeck und Montfort, alias Alcuinus, chambellan à Mayence.
- Ignaz von Born (1742-1791), alias Furius Camillus, minéralogiste et métallurgiste allemand.
- Joseph Brannten, alias Helvidius Perseus/Priscus, commerçant à Aix-la-Chapelle.
- Franz Xaver Bronner (1758-1850), alias Aristoteles, écrivain, ensuite à Aarau.
- Johann Michael von Brunner, alias Macedonius, lieutenant et assesseur à Neuwied.
- Duc Ferdinand de Brunswick-Lunebourg (1721-1792), alias Aaron, affilié en 1783.
- Johann Stephan Val. Burkard, alias Sextus Empiricus médecin de la ville de Mayence
- Philipp Karl Burkart, alias Cleanthe, vicaire à Mayence.
- Wilhelm von dem Busche, alias Bayard[13].
- Johann Adam Caprano, alias Arioviste, juriste à Mayence.
- Comte Johann Philipp von Cobenzl, alias Numa Pompilius Romanus, vice-chancelier impérial à Vienne, aréopagite de l'ordre.
- Comte Ludwig von Cobenzl, alias Arrian, à Eichstatt.
- Comte Johann Baptist von Coronini alias Bembo, à Mayence.
- Johann Sulpitius Cosandey, alias Xenophon, professeur à Munich.
- Marquis Constantin von Costanzo, alias Diomedes, conseiller gouvernemental à Munich, aréopagite de l'ordre[14].
- Charles-Théodore de Dalberg (1744-1817), alias Baco von Verulam , Archevêque Électeur de Mayence.
- Joseph von Delling, alias Pansa, chanoine à Freising.
- Nepomuk von Delling, junior, alias Plinius minor, conseiller de la ville de Munich.
- Arnold Gerhard Denecke, alias Gelon, avocat et conseiller de la ville de Brême.
- Baron Philippe-Frédéric de Dietrich (1748-1793), alias Omarius, maire de Strasbourg, guillotiné.
- Johann Maximilian Georg von Dillis (1759-1841), alias Timagoras, peintre de paysages.
- Franz Dietrich von Ditfurth (1738-1813), alias Minos, juriste, assesseur à la chancellerie de Wolfenbüttel.
- Theodor Dorner (ou Thaddäus), alias Scaliger, secrétaire à Munich.
- Anton Joseph Dorsch (1758-1819), alias Ptolemäus Lathurus, professeur de théologie à Mayence.
- Anton Drexel (1753-1830), alias Pythagoras, bibliothécaire à Ingolstadt.
- Friedrich Ferdinand Drück (1754-1807), alias Heraklit, professeur d'histoire de l'Antiquité à Stuttgart.
- Franz Paul de Duffrene (ou Dufresne), alias Maevius, conseiller de la cour à Munich.
- Alois Duschl, alias Confucius / Deucalion, répétiteur à Ingolstadt.
- Karl von Eckartshausen (1752-1803), alias Aetilius Regulus, écrivain allemand ; il est notamment l'auteur d'un traité déiste qui eut un grand succès au XIXe siècle, intitulé Gott ist die reinste Liebe (Dieu est le plus pur amour) (1790).
- Baron Ludwig von Ecker (ou Egkher) (1757-1826), alias Pericles, conseiller de la cour à Amberg.
- Johann Joseph Eichhoff (1762-1804), alias Desiderius, cuisinier des Princes-Electeurs à Bonn.
- Johann Peter Eichhoff, alias Hephaestion, rédacteur du Intelligenzblatt de Bonn.
- Baron Markus von Erdt, alias Theseus, conseiller de la cour à Munich.
- Johann Christian Ehrmann (1749-1827), alias Hierophilus, médecin à Francfort.
- Rudolf Esser, aias Godofredus a Valla, commerçant à Aix-la-Chapelle.
- Sigismund Falgera (1752-1790), alias Attis, pianiste, violoniste et compositeur allemand; en 1784 il se transfère à Paris, où il devient membre de la loge "Les Amis Réunis"[15].
- Johann Georg Feder (1740-1821), alias Marcus Aurelius, professeur de philosophie à l'université de Göttingen et, à la fin de sa vie, directeur du Pageninstitut.
- Johann Baptist Fischer, alias Menippus, bourgmeiller de la ville d'Ingolstadt.
- Wilhelm Fischer, alias Scipio Africanus, lieutenant à Brunn.
- Franz Lefort, alias Dolabella, avocat d'office à Brunn.
- Ludwig Fronhofer alias Raimundus Lullus, (1746-1800), professeur et conseiller d'école à Munich.
- Johann Fuchs, alias Mohrhof, copiste à 'Neuwied.
- Baron Johann Nepomuk von Füll, alias Phyloctetes, de Munich.
- Johann Ludwig Gebra, alias Buxtorff, précepteur à Neuwied.
- Joseph Gerstner, alias Odin, médecin de la ville d'Eidistatt.
- Ignaz Glückselig, alias Curius Dentatus, Ignaz, administrateur des tabacs à Brunn.
- Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832), alias Abaris, affilié le 11 février 1783, poète.
- Freiherr Friedrich Carl von Greiffenklau zu Vollrats, alias Hegesias, à Mayence.
- Christian von Groggen, alias Anacreon, avocat à Neuburg.
- Ludwig A. von Grolmann (1741-1809), alias Gratian, conseiller du gouvernement à Gießen.
- Georg Grünberger (1749-1820), alias Archytas, professeur et conseiller de la censure des livres à Munich.
- Freiherr Ferdinand von Gumpenberg, alias Protheus, conseiller de la cour à Munich.
- Klemens Ferdinand von Hachenberg, alias Quintus Sextius, lieutenant général de Hesse à Neuwied.
- Kasimir von Haeffelin (1737-1827), alias Philo Biblicus, président du conseil spirituel et évêque de la cour à Munich.
- Noble Sebastian von Handl, alias Zoppirus, commandant à Burghausen.
- Franz Phil. von Hartmann, alias Van Espen, chanoine à Aix-la-Chapelle.
- Comte Hugo Franz von Hatzfeld, alias Tankred d'Hauteville, président de la chambre à Worms.
- Karl Heinrich von Haym, alias Secundus Atheniensis, commandant à Neuwied.
- Johann Gottfried von Herder (1744-1803) alias Damasus Pontifex, nommé doyen de la loge de Weimar en 1783, philosophe et poète.
- Johann Heinrich Herget, alias Lutherus, copiste à Neuwied.
- Placidus Herler, alias Vicentius Caraffa, bénédictin de Donauwörth.
- Jakon Anton Hertel, alias Marius, chanoine de la cathédrale de Sainte-Marie à Munich, aréopagite de l'ordre.
- Landgrave Charles de Hesse-Cassel (1744-1836), alias Aaron.
- Johann Georg Hof, alias Airon, conseiller de la cour de justice et commissaire scolaire à Mayence.
- Andreas Josef Hofmann (1753-1849), alias Aulus Persius, professeur à Mayence.
- Franz von Paula von Hoheneicher alias Alcibiades, conseiller de la chambre haute à Freising.
- Baron Christoph von Hohenfeld(s) (mort en 1822), alias Newton, conseiller d'État à Trèves.
- Johann Baptist Horix (1730-1792), alias John Milton, conseiller secret et professeur à Mayence et ensuite à Vienne.
- Freiherr Max von Hornstein, alias Vitus Vespasian, membre de la chambre à Munich.
- Franz Xaver von Hueber, alias Theocritus, conseiller de la chambre haute à Munich.
- Xaver Hutter, alias Apuleius, directeur d'école à Straubing.
- Prince Wolfgang Ernst II. zu Isenburg und Büdingen (de)(1735-1803), duc d'Isembourg et Offenbach-sur-le-Main[16].
- Friedrich Heinrich Jacobi (1743-1819), alias Sully, conseiller gouvernemental à Düsseldorf.
- Johann Sigismund von Jung (1745-1824), alias Columella, juriste à Straubing.
- Freiherr Adolph Knigge (1752-1796), alias Philo, franc-maçon, philosophe et écrivain allemand.
- Comte Franz Anton von Kolowrat (1778-1861), alias Julius, maire de Prague, franc-maçon, député des loges de Bohême au convent de Wilhelmsbad en 1782[17].
- Franz Georg Lang, alias Tamerlan, conseiller de la cour à Eidistatt.
- Johann Adam Lang, alias Hugo Grotius, juriste à Mayence.
- Comte Maximilian Emanuel von Lerchenfeld, alias Epaminondas, général à Munich.
- Comte Franz Xaver von Lerchenfeld-Siessbach, alias Cleomedes, conseiller de la cour à Munich.
- Comte Maximilian von Lodron, alias Numa Pompilius graecus, conseiller de révision à Munich.
- Bartholomaus von Löwenich, alias Albuceda, commerçant à Burtscheid bei Aachen.
- Isaak von Löwenich, alias Maimonides, commerçant à Burtscheid bei Aachen.
- Peter von Löwenich, alias Amphyction, commerçant à Burtscheid bei Aachen.
- Franz Konrad Macké (1756-1844), alias Johann Reuchlin, commissaire de police, puis bourgmestre de Mayence.
- Reichsfreiherr (Freiherr du Saint-Empire) Theodor Mändl von Deutenhofen, alias Colbert, conseiller de la chambre haute à Munich.
- Franz Gottfried von Malcomesius alias Apollonius Thyanens, lieutenant à Neuwied.
- Augustin Martini, alias Crantor, préfet de la Trivialschule de Mayence.
- Anton von Massenhausen, alias Ajax, conseiller de la cour à Munich.
- Jakob Mauvillon (1743-1794), alias Agesilaus/Arcesilas, professeur à Cassel-Braunsdtweig.
- Simon Mayr (1763-1845), alias Aristotiles, compositeur, professeur de musique des filles du baron de Bassus[18].
- Baron Ferdinand von Meggenhofen, alias Sulla, auditeur de régiment à Burghausen.
- Cristoph Meiners (1747-1810), alias Dicearch, professeur de philosophie à l'université de Göttingen.
- Noble Max von Merz, alias Tiberius, patricien de Ravensburg.
- Comte Franz von Metternich-Winneberg (1746-1818), alias Ximenez, ministre plénipotentiaire impérial à Coblence.
- Matthias Metternich (1758-1825), alias Thuisco, professeur de mathématiques à Mayence.
- Anton Michl, alias Solon, intendant à Freising.
- Johann Friedrich Mieg (1700-1788), alias Epictet, membre du consistoire évangélique d'Heidelberg.
- Comte Joseph von Montalbano, alias Cassius, capitaine français, conseiller de la cour à Munich.
- Baron Maximilian von Montgelas (1759-1838), alias Musaeus, conseiller de la cour, puis ministre en Bavière.
- Joseph Mühlbauer, alias Archilogus/Ardzilachus, secrétaire du conseil ecclésiatique à Munich.
- Friedrich Münter, (1761-1830), alias Syrianus, ecclésiastique danois, fondateur de la Loge de Naples Philantropia[19], puis évêque luthérien de Seeland.
- Johann Karl August Musäus (1735-1787), alias Priscillian, professeurr à Weimar.
- Christian Gottlob Neefe (1748-1798), alias Glaucus, organiste de la cour à Bonn.
- Clemens von Neumayr (1766-1829), alias Adonis, de Burghausen.
- Friedrich Nicolai (1733-1811), alias Lucian, homme de lettres et libraire à Berlin, affilié en 1783.
- Thomas Nidermayr, alias Sueton, curé à Willing.
- Balthasar Ockel, alias Hercules, conseiller de la cour suprême impériale de justice à Wetzlar.
- Johann Philipp Ostertag (1734-1801), alias Hierotheus, recteur du gymnase de Ratisbonne.
- Comte Friedrich Ferdinand von Pappenheim, alias Alexander, gouverneur d'Ingolstadt.
- Johannes Pastor, alias Albertus Magnus, commerçant à Aix-la-Chapelle.
- Joseph Paul, alias Typogranes, secrétaire à Freising.
- Comte Joseph von Peglioni, alias Demaratus/Democratus, général à Munich.
- Friedrich Karl Peletier, alias Maternus, de Cologne.
- Johann Nepomuk Pernat (1734?-1794), alias Antisthenes, conseiller ecclésiastique à Munich.
- Johann Heinrich Pestalozzi (1746-1827), alias Alfred, pédagogue suisse.
- Joseph Karl von Pettenhofen (1754?-1784), alias Pylades, conseiller ecclésiastique à Munich.
- Freiherr Xaver von Pettenhofen (1754-1815), alias Orestes, conseiller de la cour et conseiller ecclésiastique à Munich.
- Thomas Pfest, alias Cicero, étudiant à Ingolstadt.
- Jean Baptiste le Picard, alias Fenelon, commerçant à Aix-la-Chapelle.
- Comte Nikolaus von Portia, alias Xenocrates, conseiller de la cour à Mannheim.
- Caspar Radl, alias Cadmus, valet de chambre à Munich.
- Freiherr Erasmus von Rasco, alias Achilles, colonel à Munich.
- Karl Leonhard Reinhold (1757-1823), alias Decius, philosophe, il prit la tête des Illuminés de Bavière après la mort de Bode[20].
- Karl Remy, alias Diogenes Cynicus, commerçant à Neuwied.
- Vitus Renner, alias Anaximander, professeur à Munich.
- Johann Friedrich Richter, alias Oregius, commerçant à Aadien.
- Baron Johann Hermann von Riedesel, alias Ptolemäus Lagus, assesseur à la cour suprême impériale de justice à Wetzlar.
- Midiael von Riedl, alias Euclides, conseiller de la cour à Munich.
- Franz Anton Ries, alias Parmenio, musicien de la cour à Bonn.
- Ludwig Röntgen, alias Averroes, pasteur luthérien à Neuwied.
- Jakob Elias Roques de Maumont, alias Theon, Jakob Elias, lieutenant à Neuwied.
- Kaspar Ruef (1748-1805), alias Fabius, professeur à Fribourg-en-Brisgau.
- Freiherr Franz von Satzenhofen, alias Artaxerxes, officier à Munich.
- Georg Conrad Sauer (1754-1797), alias Attila, chancelier de St. Emmeram à Ratisbonne.
- Comte Petronius von Savioli, alias Perseus, conseiller financier à Ratisbonne.
- Comte Alexander von Savioli-Corbelli (1742-1811), alias Brutus, conseiller de la cour à Munich, aréopagite de l'ordre[21].
- Duc Ernest II de Saxe-Gotha-Altenbourg (1745 - 1804), alias Quintus Severus, mécène amoureux des beaux-arts, franc-maçon, grand maître de la Landesloge de Saxe.
- Joseph Leonhard Schaff(n)er, alias Marcellinus, juriste à Biburg.
- Klemens August von Schall, alias Anaxagoras, capitaine à Bonn.
- Freiherr Klemens August von Schall, alias Chabrias, conseiller de la cour à Bonn.
- Karl Theodor G. Scheidt, alias Linus, médecin à Kettwig.
- Philipp Ernst Scheppler, alias Leo Armenus, juriste à Mayence.
- Johann Georg Schlosser (1739-1799), alias Dion/Mahomed, juge, juriste et avocat, affilié en 1782.
- Franz Schmelzer, alias Manetho, chanoine et vicaire à Mayence.
- Freiherr Philipp von Schmid, alias Horatius, chanoine à Straubing.
- Euloge Schneider (1756-1794), moine franciscain, devenu accusateur auprès du tribunal criminel de Strasbourg pendant la Révolution française[22].
- Freiherr Friedrich von Schröckenstein, alias Mahomet, chanoine à Eidistatt.
- Franz Thomas von Schönfeld (1753-1794), de son vrai nom Moses Dobruška[23].
- Valentin Schumann, alias Gustav Wasa, chanoine à Mayence.
- Comte Joseph Anton von Seeau, alias Apollo, intendant à Munich.
- Prosper Seifert, alias Livius, augustin à Brunn.
- Comte Max Joseph von Seinsheim (1751-1803), alias Alfred, vice-président du gouvernement de l'Oberland à Munich.
- Xaver Fernand Semer, alias Cortez, professeur à Ingolstadt.
- Johann Friedrich Simon, alias Hazon, professeur à Neuwied puis à Strasbourg.
- Nikolaus Simrock (1751-1832), alias Jubal, éditeur de musique et musicien de la cour à Bonn.
- Joseph Socher (1755-1834), alias Hermes Trismegistos. inspecteur scolaire à Landsberg/Haching.
- Joseph von Sonnenfels (1732-1817), alias Fabius - Numa Pompilius romanus, juriste et écrivain. Il quitta l'ordre en 1786[24].
- Ludwig Th. Spittler (1752-1810), alias Bayle, professeur et historien à Göttingen, plus tard ministre d'état.
- Freiherr Friedrich Lothar von Stadion (1761-1811), alias Romulus, plus tard ministre plénipotentiaire à Munich.
- Comte Johann Martin zu Stolberg-Rossla (1728-1795), alias Ludovicus Germanicus/Campanella de Neuwied.
- Maximilian Stoll (1742-1788), médecin.
- Comte Alois Ludwig von Taufkirch, alias Agesilaus, commandant à Wasserburg.
- Comte Anton von Törring zu Seefeld (1725-1812), alias Ulysses, président de la chambre de la cour, conseiller secret à Munich.
- Marquis Donato Tommasi (it) (1761-1831), alias Giano Gioviano Pontano, franc-maçon, fondateur de la Loge de Naples Philantropia, premier ministre du Royaume des Deux-Siciles[25].
- Ernst Leopold Tropenegro, alias Coriolanus, conseiller de commerce à Munich.
- Joseph von Utzschneider (1763-1840), alias Hellenicus Lesbius, professeur et conseiller de la cour à Munich, secrétaire intime de la duchesse-mère de Bavière.
- Comte Philipp Franz von Waldersdorf (1739-1810), alias Walsingham, chanoine à Trèves, puis évêque de Spire.
- Adam Weishaupt (1748-1830), alias Spartacus, professeur de droit canonique à l'université d'Ingolstadt, fondateur, en 1776, du Bund der Perfektibilisten, préfiguration de l'Illuminatenorden, plus tard conseiller de la cour à Gotha.
- Johann Georg Wendelstadt, alias Eucharius, conseiller de la cour et médecin à Neuwied.
- Erasmus von Werner, alias Menelaus, conseiller de révision à Munich.
- Johann von Wlaskowitz, alias Aurelius Cotta, premier lieutenant à Brünn.
- Franz Xaver Woschika alias Astiages, musicien à Munich.
- Gottfried Würschmidt, alias Abraham, chanoine et curé à Mayence.
- Karl Kasimir Wundt (1744-1784), alias Raphael, professeur à Heidelberg.
- Franz Xaver von Zwack (1755-1843), alias Cato, président du gouvernement de Munich et Spire, aréopagite de l'ordre.
Théories conspirationnistes
Malgré la faible durée de vie de l’organisation (une décennie)[26], les Illuminati de Bavière ont toujours eu une image ténébreuse dans l’histoire populaire, à cause des écrits de leurs opposants. Les allégations lugubres de théories conspirationnistes qui ont façonné la vision de la franc-maçonnerie ont pratiquement occulté les Illuminati. En 1798, l’abbé Augustin Barruel publia les Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme qui soulignaient la théorie d’une grande conspiration regroupant les Templiers, les Rosicruciens, les Jacobins et les Illuminati. Simultanément et de manière indépendante, un Maçon écossais et professeur d’histoire naturelle, John Robison sortait en 1798 Les Preuves d’une conspiration contre l’ensemble des religions et des gouvernements d’Europe. Quand il vit le travail similaire réalisé par Barruel, il ajouta une multitude de notes pour compléter son essai. Robison prétendait montrer la preuve d’une conspiration des Illuminati œuvrant au remplacement de toutes les religions par l’humanisme et de toutes les nations par un gouvernement mondial unique.
La génèse de la théorie du complot s'appuie principalement sur :
- Dès 1786, Ernst August von Göchhausen, dans son livre Révélations sur le système politique cosmopolite, dénonça un complot maçonnique sous infiltration des Illuminés de Bavière manipulés par les jésuites et prédit d'« inévitables révolutions mondiales »[27] trois ans avant le déclenchement de la révolution française.
- En 1789, Jean-Pierre-Louis de Luchet, marquis de La Roche du Maine, dit aussi « le marquis de Luchet », publie son Essai sur la Secte des Illuminés[28] où il dénonce les dirigeants des Illuminés de Bavière comme contrôlant l'espace maçonnique européen en général et français en particulier[29].
- en 1798, l’abbé Augustin Barruel publia les Mémoires pour servir à l’histoire du Jacobinisme[30] qui soulignaient la théorie d’une grande conspiration regroupant les templiers, les rosicruciens, les francs-maçons, les jacobins et les illuminati[31]. Barruel attribue la paternité de la société des Illuminati autant à Adam Weishaupt qu'à Emmanuel Swedenborg, mystique suédois ; il affirme qu'elle existe toujours, qu'elle demeure très influente sur la franc-maçonnerie et qu'elle a pour projet la destruction de tout ordre et de toute religion[32]. Jean-Joseph Mounier lui apporte une réponse en 1801 en publiant De l'Influence attribuée aux philosophes, aux francs-maçons et aux illuminés sur la Révolution de France ; il se voit accusé par Barruel d'être un agent des Illuminati[32].
- en 1798, simultanément et de manière indépendante, un franc-maçon écossais, professeur d’histoire naturelle, John Robison sortait Les Preuves d’une conspiration contre l’ensemble des religions et des gouvernements d’Europe[33]. Quand il vit le travail similaire réalisé par Barruel, il ajouta une multitude de notes pour compléter son essai. Robison prétendait montrer la preuve d’une conspiration des Illuminati œuvrant au remplacement de toutes les religions par l’humanisme et de toutes les nations par un gouvernement mondial unique.
Œuvres
Les écrits originaux des Illuminés de Bavière ont été republiés en deux volumes :
- (de) Die Illuminaten I – Originalschriften Der Illuminaten, 352 p., (ISBN 978-3937592015) présentation en ligne.
- (de) Der Ächte Illuminat, Die Illuminaten II, 288 p., (ISBN 9783937592152) présentation en ligne.
Traduite en français, une collection complète a été publiée en 2017 :
- L’École secrète de sagesse : Rituels et doctrines authentiques des Illuminés, édition établie par Reinhard Markner et Josef Wäges, traduit par Lionel Duvoy, Paris, Dervy, 2017 (ISBN 979-10-242-0136-8).
Ainsi que la correspondance :
- (de) Die Korrespondenz des Illuminatenordens vol. 1, 1776-81, édité par Reinhard Markner, Monika Neugebauer-Wölk et Hermann Schüttler, Tübingen, Max Niemeyer, 2005, vol. 2, Berlin, De Gruyter, 2013.
Un écrit de Weishaupt a été traduit en français :
- Adam Weishaupt, Introduction à mon apologie suivi de Le véritable Illuminé ou les vrais rituels primitifs des Illuminés, en ligne (ISBN 978-2-918863-03-8).
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Illuminati » (voir la liste des auteurs).
- Jacques Mitterrand, article « Franc-maçonnerie », Encyclopédie Universalis, 1992, t. 9, p. 935.
- Les francs-maçons, une société secrète, Marco Carini. Parragon Books Ltd, Queen Street House. 4 Queen Street. Bath BH1 1 HE, Royaume-Uni. (ISBN 978-1-4054-9748-0), page 77.
- (de) Franz Xaver von Zwack, « Beurkundete Geschichte des Illuminaten-Ordens », Wikisource.
- Cf. A. Weishaupt, Rede an die neu aufzunehmenden Illuminatos dirigentes (1782) : « Wer also allgemeine Freiheit einführen will, der verbreite allgemeine Aufklärung : aber Aufklärung heißt nicht Wort- sondern Sachkenntniß, ist nicht Kenntniß von abstracten, speculativen, theoretischen Kenntnissen, die den Geist aufblasen, aber das Herz um nichts bessern. » (« Que celui qui veut instaurer la liberté universelle diffuse les Lumières universelles. Or les Lumières ne désignent pas un savoir conceptuel, mais un savoir pratique, ce n'est pas un savoir fait de connaissances abstraites, spéculatives ou théoriques qui gonflent l'esprit d'orgueil, sans améliorer le cœur. »)
- Stéphane François, « Un mythe contemporain : les Illuminati », dans Jean-Loïc Le Quellec & Catherine Robert, L’Anthropologie pour tous. Actes du colloque du 6 juin 2015, Saint-Benoist-sur-Mer, (lire en ligne), pp. 86-93
- (Iafelice 2008, p. 417-419)
- René Le Forestier, Les Illuminés de Bavière et la Franc-Maçonnerie allemande, Paris, 1915, p. 257.
- Joseph Marius von Babo, Ueber Freymaurer. Erste Warnung. Hartl, München 1784. (Digitalisat)
- "Arrivé le 24 juin 1787 à Paris, soit un mois après la clôture du Convent des Philalèthes", Arnaud de la Croix, Les Illuminati : La réalité derrière le mythe, Bruxelles, , p. 84.
- (Beaurepaire 2008, p. 89)
- (de) Franz Xaver von Zwack, Geschichte des Illuminaten-Ordens : Richard van Dülmen, Der Geheimbund der Illuminaten. Darstellung, Analyse, Dokumentation, Stuttgart : Bad Cannstatt, (lire en ligne), p. 329-341.
- (it) Massimo Lardi, Il barone de Bassus, L'ora d'oro, Poschiavo 2009, (ISBN 978-88-904405-1-9).
- Einige Originalschrifte des Illuminaten Ordens..., Munich, 1787
- Fils cadet du duc de Paganica, sa vie est retracée en détail dans l'ouvrage de Loris Di Giovanni et Elso Simone Serpentini, “La Libera Muratoria in Abruzzo dal XVIII al XX secolo” , Artemia Nova Editrice,2020, 542 pages.
- P. Dinon, "Le Illuminés de Bavière et leur influence d'après les thèses de Mr. Le Forestier", Etudes, 1919, p. 175 set suiv.
- " le duc régnant étant franc-maçon et Illuminé." Arthur Mandel, Le Messie Militant ou La Fuite du Ghetto. Histoire de Jacob Frank et du mouvement frankiste, Archè, Milan, 1989, p. 163.
- Alain Marchiset et Pierre Mollier, "Martinès dans la quête maçonnique du XVIIIe siècle : le cas des Philalèthes", Renaissance traditionnelle, 2012, n. 165-166 janvier-avril, p. 16, n. 24.
- Massimo Lardi, Il barone de Bassus, L'ora d'oro, Poschiavo 2009, p. 285-293.
- Nico Perrone, La Loggia della Philantropia. Un religioso danese a Napoli prima della rivoluzione. Con la corrispondenza massonica e altri documenti, Palermo, Sellerio éd., 2006.
- Lambros Couloubaritsis, La complexité de la Franc-Maçonnerie. Approche Historique et Philosophique, Bruxelles, 2018, Ed. Ousia, p. 367.
- (it) Furio Bacchini, La vita rocambolesca del conte Alessandro Savioli Corbelli (1742-1811), Pendragon éd., Bologne, 2011.
- Arthur Mandel, Le Messie Militant ou La Fuite du Ghetto. Histoire de Jacob Frank et du mouvement frankiste, Archè, Milan, 1989, p. 336.
- " Le Messie Militant ou La Fuite du Ghetto. Histoire de Jacob Frank et du mouvement frankiste, Archè, Milan, 1989, p. 140.
- "Sonnenfels est devenu un traître de l'Ordre", Lettre de Ignaz von Born à Friedrich Münter datée du 2 juillet 1786, citée par Jan Assmann, Religio duplex. Comment les Lumières ont réinventé la religion des Égyptiens, Paris, Aubier 2013, p. 297.
- Nico Perrone, La Loggia della Philantropia. Un religioso danese a Napoli prima della rivoluzione. Con la corrispondenza massonica e altri documenti, Palermo, Sellerio éd., 2006.
- Pierre-André Taguieff, La Foire aux Illuminés : Ésotérisme, théorie du complot, extrémisme, Éditions Mille et une Nuits, 2005. (ISBN 2-84205-925-5), p. 14
- Ernst August von Göchhausen, Enthüllungen des Systems der Weltbürger-Politik, Rom, 1786.
- Jean-Pierre Luchet, marquis de la Roche du Maine, Essai sur la Secte des Illuminés, Paris, 1789, consultable sur google books
- Michel-André Iafelice, Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de Poche, article « Illuminaten »
- consulter l'ouvrage sur le site de la BNF.
- Charles Porset, Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le livre de poche, 2008, article "Barruel", p. 66.
- Philippe Huneman, « Illuminati, un complot mondial à l'état pur », Philosophie Magazine, no 96, , p. 28-37
- En livre numérique gratuit (fr) : "Preuves de conspirations contre toutes les religions et… ", traduit de l'anglais d'après la troisième édition, 1798. Sur google.fr/books.
Voir aussi
Sources imprimées
- François Labbé ( éd.), Correspondances maçonniques, 1777-1783 : franc-maçonnerie, illuminisme, Rose-Croix d'or, Stricte observance, Paris, Éditions Honoré Champion, coll. « Les dix-huitièmes siècles » (no 183), , 350 p. (ISBN 978-2-7453-2851-9, présentation en ligne).
Bibliographie
- René Le Forestier, Les Illuminés de Bavière et la Franc-Maçonnerie Allemande (1915, 729 p.), L'Arche (éditeur), 2001, 730 p. (ISBN 978-8872522332).
- Reinhard Markner-Josef Wäges (Sous la direction de), L’École secrète de sagesse, Rituels et doctrines authentiques des Illuminés, Paris, Dervy, 2017.
- Geneviève Béduneau, Arnaud de L'Estoile, Bernard Fontaine, Richard D. Nolane, Les Illuminati (essai), 2013.
- Michel-André Iafelice, Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de Poche, , 982 p. (ISBN 978-2-253-13032-1)article « Illuminaten »
- Pierre-Yves Beaurepaire, Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de Poche, , 982 p. (ISBN 978-2-253-13032-1)article « Bode »