AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Illifaut

Illifaut [ilifo] (Illifav en breton) est une commune du département des CÎtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Illifaut
Illifaut
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂŽtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre
Maire
Mandat
Dominique Viel
2020-2026
Code postal 22230
Code commune 22083
DĂ©mographie
Gentilé Illifautais, Illifautaise
Population
municipale
674 hab. (2020 en diminution de 4,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 25 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 08â€Č 49″ nord, 2° 20â€Č 50″ ouest
Altitude 115 m
Min. 67 m
Max. 123 m
Superficie 26,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Broons
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Illifaut
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Illifaut
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂŽtes-d'Armor
Voir sur la carte topographique des CĂŽtes-d'Armor
Illifaut
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Illifaut

    GĂ©ographie

    Illifaut est une commune de Bretagne, à 20 min du site de Brocéliande. La commune comporte 135 ha de terres boisées.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune d'Illifaut .

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 783 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Merdrignac », sur la commune de Merdrignac, mise en service en 1998[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 931,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et Ă  48 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  12,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Illifaut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (95,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (75,4 %), prairies (15,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,4 %), forĂȘts (1,9 %), zones urbanisĂ©es (1,6 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Li Fou et Faut au XIe siÚcle, Ilifau en 1199[21].

    Illifaut vient du breton iliz (Ă©glise) et de fau (hĂȘtre)[22].

    Histoire

    Moyen Âge

    La paroisse d'Illifaut, enclavĂ©e dans l'Ă©vĂȘchĂ© de Saint-Malo, faisait partie du doyennĂ© de Bobital relevant de l'Ă©vĂȘchĂ© de Dol et Ă©tait sous le vocable de saint Samson.

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts d'Illifaut porte les noms de 78 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale[23].

    Un soldat originaire d'Illifaut, Joseph Jehannet[24], du 118e régiment d'infanterie fut fusillé pour l'exemple le à Senlis-le-Sec (Somme) pour « abandon de poste par mutilation volontaire »[25].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts d'Illifaut porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale dont Marcel Delalande, quartier-maĂźtre chauffeur dĂ©cĂ©dĂ© le lors du naufrage du cuirassĂ© Bretagne Ă  Mers el-KĂ©bir ; Gabriel Delalande, rapatriĂ© sanitaire aprĂšs avoir Ă©tĂ© prisonnier en Allemagne et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Illifaut ; Henri Paigier, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Grosbliederstroff (Moselle) et Élise Pellerin, dĂ©cĂ©dĂ©e lors du bombardement de Saint-Hilaire-du-HarcouĂ«t (Manche) le [23].

    L'aprĂšs-Seconde-Guerre-mondiale

    Trois soldats originaires d'Illifaut sont décédés lors de la guerre d'Indochine : Louis Chardevel[26], Victor Gillet[27] et Georges Voidic[28].

    Un soldat originaire d'Illifaut, Abel Gaidier, du 6e régiment d'infanterie, est décédé le à Médéa (Algérie)[23].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1963 1991 Émile TregouĂ«t
    1991 juin 1995 Roger Leduc
    juin 1995 mars 2014 Bernard Tempier Retraité
    mars 2014 En cours
    (au 4 juillet 2020)
    Dominique Viel [29]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Agriculteur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9919031 0511 0591 0821 0771 0071 0801 149
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2091 1951 2361 2241 2441 3001 3821 4471 495
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5091 5031 5201 2931 2891 2851 1901 0841 094
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 048960844812757632675687702
    2018 2020 - - - - - - -
    680674-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Samson.
    • Le pardon de Sainte-Amoulliette.
    • Le tumulus.
    • Le chĂąteau de la BriĂšre - XIXe siĂšcle - PrivĂ©
    • Le chĂąteau de la Ville Tual - XIXe siĂšcle - privĂ©
    • L'Ă©glise Saint-Samson.

    Personnalités

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Merdrignac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Illifaut et Merdrignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Merdrignac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Illifaut et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 74, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
    22. « Étymologie et Histoire de Illifaut », infobretagne (consultĂ© le ).
    23. Memorialgenweb.org - Illifaut : monument aux morts
    24. Joseph Jehannet, né en 1888 à Illifaut
    25. Anne Lessard, « 14-18. 51 fusillés bretons et toujours pas de réhabilitation », sur Le Telegramme, (consulté le ).
    26. Louis Chardevel, adjudant au 3e régiment de tirailleurs marocains, mort pour la France le à Haïphong (Tonkin)
    27. Victor Gillet, soldat au 151e régiment d'infanterie, mort pour la France le à Binh Phu (Viet-Nam)
    28. Georges Voidic, soldat au 151e régiment d'infanterie, mort accidentellement en service le à Tot Noth (Viet-Nam)
    29. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le )
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.