Igé (Orne)
Igé est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 597 habitants[Note 1].
Igé | |
Le chùteau de Lonné. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes des Collines du Perche Normand |
Maire Mandat |
Isabelle Thierry 2020-2026 |
Code postal | 61130 |
Code commune | 61207 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
597 hab. (2020 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 19âČ 28âł nord, 0° 31âČ 17âł est |
Altitude | Min. 90 m Max. 180 m |
Superficie | 27,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Ceton |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Igéen |
GĂ©ographie
La commune se situe dans la rĂ©gion naturelle du Perche et appartient au nouveau canton de Ceton qui a incorporĂ© depuis 2015 des communes de l'ancien canton de BellĂȘme.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Belleme_sapc », sur la commune de Saint-Martin-du-Vieux-BellĂȘme, mise en service en 1997[9] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 826,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et Ă 34 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă 10,9 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Igé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (80 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (51,9 %), prairies (25,1 %), forĂȘts (19,9 %), zones urbanisĂ©es (1,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,9 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siÚcle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Rupe Ialgeo (sans date)[23].
Albert Dauzat, Ernest NĂšgre et RenĂ© Lepelley qui ne citent aucune forme ancienne, preuve qu'ils n'en connaissent pas, ont vu dans ce nom de lieu une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum au sens de « lieu de, propriĂ©tĂ© de »[24] - [25] - [26]. Pour cela, ils se basent sur le fait que la terminaison -Ă© au sud ouest de la Normandie, dans le Maine, en Anjou et plus gĂ©nĂ©ralement Ă l'ouest, est gĂ©nĂ©ralement explicable par ce suffixe. Seul Ernest NĂšgre compare avec une forme ancienne dâIgĂ© (SaĂŽne-et-Loire, Ibiacus 887) dont le -Ă© final rĂ©sulte effectivement de l'Ă©volution phonĂ©tique du suffixe -(i)acum[25].
Le premier Ă©lĂ©ment Ig- reprĂ©senterait un anthroponyme gaulois ou gallo-romain tel quâIvius[24] - [26] ou Aevius[25].
Le gentilé est Igéen.
Histoire
Un camp protohistorique de type éperon barré a été découvert par Jusset de Bellesme au lieu-dit le Croche-Melier[27].
En 1817, Igé (1 321 habitants en 1806[28]) absorbe Marcilly (204 habitants[29]), au sud-est de son territoire.
Igé et sa voisine Saint-Cosme-en-Vairais forment le troisiÚme noyau important de l'émigration percheronne vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle, aprÚs Mortagne-au-Perche et Tourouvre. Bien que n'ayant pas d'ouverture directe sur la mer, le Perche a envoyé au cours du XVIIe siÚcle un bon nombre de ses habitants pour la colonisation de la Nouvelle-France. Artisans, bûcherons, laboureurs venus du Perche ont été parmi les premiers colons à arriver en Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[31].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[33].
En 2020, la commune comptait 597 habitants[Note 8], en diminution de 10,23 % par rapport Ă 2014 (Orne : â3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %). IgĂ© a comptĂ© jusqu'Ă 1 880 habitants en 1841.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau de Lonné, des XVIIe, XIXe et XXe siÚcles, partiellement inscrit au titre des monuments historiques en 2000[35].
- Ăglise Notre-Dame de Marcilly, du XIIe siĂšcle, inscrite au titre des monuments historiques en 1971[36].
- Manoir de Bray, du XVIIe siĂšcle, et sa chapelle, partiellement inscrits au titre des monuments historiques en 1977[37].
- Motte castrale de Garenne-de-la-Motte, du Moyen Ăge, inscrite au titre des monuments historiques en 1975[38].
- Ăglise Saint-Martin, dotĂ©e d'une tour romane.
- PresbytÚre, bùti en 1830, au milieu d'un parc arboré[39].
- Pyramide d'Igé, 1735, monument marquant la limite entre la généralité d'Alençon et la généralité de Tours.
- Maison dite Henri IV, du XVIe siĂšcle[40], plus ancienne demeure de l'ancien canton de BellĂȘme.
- L'Ă©glise Notre-Dame de Marcilly.
- Le manoir de Bray.
- Le clocher de l'Ă©glise Saint-Martin.
- La pyramide de généralités.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Gadois (vers 1594 Igé - 1667 Montréal), premier habitant de Montréal[41].
- Le comte Nicolas d'Orglandes, président du conseil général de l'Orne et député, achÚte le chùteau de Lonné en 1800[42].
- Le comte Albert de Balleroy (1828 Ă IgĂ© - 1872), dĂ©putĂ© du Calvados[43], peintre spĂ©cialisĂ© dans les scĂšnes de chasse, partagea un atelier rue Lavoisier avec Ădouard Manet[44].
- Jean Descarries (ou Descaris) dit le Houx (1621 Igé - 1687 Montréal).
- Jean Leduc (~1621 IgĂ© - 1702 MontrĂ©al) Jean Descarries et Jean Leduc furent les deux premiers Français qui s'Ă©tablirent Ă Notre-Dame-de-GrĂące (MontrĂ©al), le . Vers la fin du XVIIe siĂšcle, le nord du Vieux-MontrĂ©al Ă©tait une immense forĂȘt sâĂ©talant au pied du mont Royal, entourĂ©e de marĂ©cages et de ruisseaux. Descarries et Leduc reçoivent chacun trente arpents de terre Ă Notre-Dame-de-GrĂące, un vaste territoire que traverse aujourd'hui la rue Atwater jusquâĂ Lachine. Les Descarries furent longtemps ancrĂ©es dans le secteur. Par exemple, Daniel-JĂ©rĂ©mie DĂ©carie (1836-1904) fut maire de Notre-Dame-de-GrĂące de 1877 Ă 1904 et son fils, l'avocat JĂ©rĂ©mie-Louis DĂ©carie (1870-1927), fut un parlementaire quĂ©bĂ©cois. En mai 1912, on dĂ©signe officiellement boulevard DĂ©carie lâaxe commercial qui traverse Notre-Dame-de-GrĂące.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Belleme_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre IgĂ© et Saint-Martin-du-Vieux-BellĂȘme », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
- « Station Météo-France Belleme_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Igé et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Philippe Siguret, Histoire du Perche, Ceton, Fédération des amis du Perche, , 606 p. (ISBN 2-900122-27-9), p. 98-99.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, , p. 359a.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, GenÚve, (lire en ligne), p. 515.
- RenĂ© Lepelley, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de communes de Normandie, CondĂ©-sur-Noireau, Ăd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 152.
- Notice no IA00001514, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Marcilly », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
- « Isabelle Thierry a été élue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Igé (61130) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Domaine de Lonné », notice no PA61000023, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Ăglise de Massilly », notice no PA00110824, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
- « Manoir de Bray », notice no PA00110825, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Motte féodale dite Garenne-de-la-Motte », notice no PA00110826, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Laurence de Calan, PresybtÚres du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Présence du Perche", juillet 2012, p. 61. [ (ISBN 978-2-900122-983)]
- « maison dite Henri IV - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur inventaire-patrimoine.normandie.fr (consulté le )
- « les Gadois, une famille pionniÚre originaire d'Igé » (consulté le ).
- Jean-Claude Martin, « d'Orglandes (Nicolas-François-Dominique Camille) », dans Notables du premier Empire, éditions du CNRS, (ISBN 2-271-05664-0), p. 117.
- « Site de l'Assemblée nationale » (consulté le ).
- « Site du chùteau de Balleroy » (consulté le ).