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Hans-Olaf Henkel

Hans-Olaf Henkel, né le à Hambourg, est un directeur d’entreprise, essayiste et homme politique allemand. Il a exercé diverses fonctions en tant que chef d'entreprise, puis a été entre 1995 et 2000 président du Bundesverband der Deutschen Industrie (BDI, la confédération patronale allemande). Il a d'autre part été, de 2001 à 2005, président de la Leibniz-Gemeinschaft, une société scientifique.

Hans-Olaf Henkel
Illustration.
Hans-Olaf Henkel en janvier 2014.
Fonctions
Député européen
–
(5 ans)
Élection 25 mai 2014
LĂ©gislature 8e
Groupe politique CRE
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Hambourg (Allemagne)
Nationalité Allemande
Parti politique AfD (2013-2015)
LKR (2015-2018)
Indépendant depuis 2018

De 2013 à 2015, il est membre du parti eurosceptique Alternative pour l'Allemagne (AfD) et a été élu député européen sur les listes de ce parti en 2014.

Biographie

Vie privée et formation

À l’âge de cinq ans, Hans-Olaf Henkel perdit son père, qui avait été avant la Seconde Guerre mondiale représentant général pour le compte de l’industrie papetière, et qui périt en Hongrie vers la fin de la guerre. Orphelin de père, il grandit à Poppenbüttel, dans la banlieue nord de Hambourg, auprès de sa mère et de ses grands-parents. Son beau-père était le chanteur populaire Richard Germer (1900–1993), alors fort prisé de la population hambourgeoise[1].

Après avoir fréquente un total de quatorze écoles différentes, et obtenu la mittlere Reife (certificat d’études moyennes délivré à l’issue de dix années de scolarité), il accomplit chez la firme Kuehne + Nagel à Hambourg un stage d’apprentissage en vue du titre d’expert en services logistiques. À partir de 1960, il suivit, en cours du soir, à l’université des Sciences économiques et politiques de Hambourg (Hamburger Universität für Wirtschaft und Politik, anciennement Académie d'économie sociale, établissement à l’époque encore proche du monde syndical) des formations en gestion d’entreprise et en macroéconomie, ainsi qu’en sociologie.

En 2004, il divorça de sa femme Marlene, avec qui il avait eu trois enfants. Il convola en secondes noces avec la professeure d’université Bettina Hannover en 2005[2]. Il est le père de deux fils et de deux filles[3].

Parcours professionnel

Il entra au service d’IBM Allemagne en 1962, exerça diverses fonctions de gestion au sein de l’entreprise, avant d’être nommé en 1987 président du comité de direction. De à , il fut PDG d’IBM Europe, Moyen-Orient et Afrique, dont le siège était établi à Paris. De 1995 à 2000, il fut (à titre bénévole) président de l’organisation patronale Bundesverband der Deutschen Industrie (litt. Fédération professionnelle de l’industrie allemande, en abrégé BDI, équivalent allemand du MEDEF en France), et se signala bientôt par son franc-parler et ses points de vue controversés.

Entre 2001 et 2005, Henkel fut président de la société scientifique Leibniz-Gemeinschaft. Lorsque le chimiste Ernst Theodor Rietschel prit sa succession en , une nouvelle espèce de papillon, le Bracca olafhenkeli, fut, en guise de cadeau d’adieu, nommé en son honneur[4]; l’on institua en outre le prix Hans-Olaf-Henkel, destiné à récompenser à intervalles de deux ans une action remarquable en matière de politique scientifique, dont le premier lauréat fut en 2007 Benno Parthier, ancien président de la Leopoldina.

Depuis 2006, Henkel conseille la Bank of America en tant que senior advisor pour l’aire germanophone, concourant ainsi à consolider la position de cette banque sur le marché allemand des investissements[5].

Henkel est membre des conseils de surveillance de Bayer AG (Leverkusen), de Continental AG (Hanovre), de la DASA (Munich), de SMS GmbH (Düsseldorf), de Ringier AG (Zofingue, Suisse) et de Heliad Equity Partners (Francfort-sur-le-Main et Zurich). Henkel est également membre du comité de gestion de la Ligue allemande des familles (Deutscher Familienverband).

Depuis , il enseigne comme professeur agrégé à la chaire de gestion internationale d’entreprise de l’université de Mannheim, y dispensant des cours de Management dans un monde globalisé[6].

Engagement en faveur des droits de l’homme

Hans-Olaf Henkel est depuis 1996 membre de l’organisation de dĂ©fense des droits de l’homme Amnesty International (AI), Ă  laquelle il reverse volontairement le montant des recettes tirĂ©es de la vente de ses livres et de ses prestations dans les mĂ©dias[7]. En outre, Ă  l’occasion de son 60e anniversaire, il fit don Ă  AI de 150 000 Deutsche Mark, somme assortie de la prière « de renforcer les efforts en faveur des droits des femmes, surtout dans le monde musulman ». En revanche, il rĂ©pudie le droit au travail, inscrit dans la DĂ©claration universelle des droits de l'homme, au motif que ce droit, au mĂŞme titre que le vie Ă©ternelle, n’est pas susceptible d’être garanti[7].

Henkel s’efforça d’améliorer la situation des droits de l’homme à Cuba et tenta en particulier d’y obtenir l’abolition de la peine de mort. Il eut à cet effet des entretiens réguliers avec Fidel Castro[7]; cependant, le dialogue avec Castro fut rompu en 2003, lorsque celui fit incarcérer 75 dissidents et leva le moratoire sur la peine de mort, conduisant à l’exécution de trois hommes reconnus coupables de terrorisme. Henkel protesta contre cette pratique[8].

Henkel s’érigea aussi en défenseur de l’artiste chinois persécuté Ai Weiwei, lançant en 2011 le dénommé appel de Berlin, dans lequel était exigée la libération de l’artiste, alors emprisonné dans un lieu non identifié[9] - [10]. Dans le même contexte, Henkel critiqua le peu d’engagement en faveur des droits de l’homme et de la démocratie dont feraient preuve selon lui les entreprises allemandes implantées en Chine[11].

Henkel se dit convaincu que, quel que soit le pays, le libre-échange et l’économie de marché entraînent nécessairement une amélioration de la situation des droits de l’homme et une consolidation des droits démocratiques[12] - [7] - [13].

Combat Ă©lectoral et travail parlementaire

Dès avant d’être cofondateur de l’association eurocritique Wahlalternative 2013, Henkel appuyait déjà l’association Freie Wähler, lorsque celle-ci était encore opposée à l’euro. Dans son billet hebdomadaire Henkel Trocken, il ne cessait d’émettre des jugements critiques sur la politique de sauvetage de l’euro menée par le gouvernement fédéral allemand. En 2013, il se proposait, conjointement avec Hubert Aiwanger et Stephan Werhahn, de conduire les Freie Wähler au Bundestag[14]. S’il soutint le FDP lors des élections parlementaires anticipées de 2005[15], en en revanche, il jugeait le FDP promis à un piètre avenir étant donné l’« aversion pour le principe du libéralisme » qu’aurait ce parti.

En 2013, Henkel est l’un des fondateurs de Wahlalternative 2013, qui donnera naissance ensuite au parti politique Alternative pour l'Allemagne (Alternative für Deutschland, AfD)[16]. On apprit en que quelques semaines auparavant Henkel avait rejoint l’AfD et qu’il souhaitait figurer sur la liste des candidats en vue des élections européennes de 2014[17]. Il occupa effectivement la deuxième place sur la liste des candidats de l’AfD pour les européennes de 2014, et fut nommé en outre, lors du congrès du parti en mars, porte-parole suppléant du parti.

En 2014, Henkel est élu membre du Parlement européen, où il est président suppléant de la Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie (ITRE) et membre de la Sous-commission des droits de l'homme (DROI). Il est en outre membre suppléant de la Commission des affaires étrangères du Parlement européen (AFET) et membre de la Délégation (allemande) aux relations avec le Japon (D-JP) et de la Délégation aux relations avec la république populaire de Chine (D-CN).

Le , il décide de quitter l'AfD à la suite de l'élection de Frauke Petry à la tête du parti[18].

Après avoir rempli son mandat de cinq ans, il ne se représente pas en 2019.

Prises de position politiques

Dans ses écrits et lors de ses apparitions publiques, Hans-Olaf Henkel défend des points de vue favorables au libéralisme économique et à une politique centrée sur l’offre, se faisant en particulier l’avocat de la mondialisation, se prononçant pour la réforme du fédéralisme en Allemagne (entrée en vigueur en 2006), prônant « moins d’État dans l’État » et plus de « compétition », et fustigeant « l’égalitarisme à outrance » (Gleichmacherei[19]). Concernant la mondialisation, il utilise souvent, lors de ses conférences, l’image du « triangle sympathique », dont les côtés figurent l’économie de marché, la démocratie et les droits de l'homme[20]. Il préconise de réduire à un minimum l’État-providence et de baisser les impôts. L’évolution vers une union monétaire européenne telle que voulue et promue jusqu’ici n’est pas propice à l’intégration de l’Europe, mais conduit selon lui plutôt vers une sorte d’UERSS[21].

En Allemagne, il est fréquemment sollicité à intervenir dans des émissions-débats politiques à la radio ou à la télévision en tant qu’interviewé et invité, ou à titre de membre fondateur du Konvent für Deutschland, association parrainée par de grandes entreprises, des fondations privées et des particuliers, laquelle association, selon ce qu’elle affirme elle-même, œuvre, sous la direction de l’ancien président fédéral Roman Herzog, pour une « réforme de la capacité de réforme » de l’Allemagne. Il est en outre un collaborateur extérieur régulier du quotidien Handelsblatt, pour lequel il rédige chaque lundi un billet appelé Henkel Trocken (qu’on pourrait traduire par Henkel crûment, sans ambages)[22], de l’hebdomadaire Focus, et des quotidiens Die Welt et Hamburger Abendblatt. Enfin, il a écrit des articles pour le compte de Bild et de Junge Freiheit[23].

En 2008, dans le souci que soient créées, dans un système à cinq partis, des conditions de gouvernement un tant soit peu stables, Henkel appela de ses vœux l’instauration du scrutin uninominal majoritaire à deux tours majoritaire en République fédérale d’Allemagne[24].

En , par la voie d’une lettre ouverte, Henkel remercia Thilo Sarrazin, alors codirecteur de la Banque fédérale d'Allemagne, pour l’entretien très controversé qu’il avait accordé au pendant allemand de la revue Lettre internationale ; Henkel y assura qu’il soutenait sans restriction aucune (Ich unterstütze ohne jedes Wenn und Aber) les thèses de Sarrazin et qu’y compris les formulations utilisées par celui-ci ne lui paraissaient nullement déplacées (Er hat sich auch in der Ausdrucksweise nicht vergriffen)[25].

En , dans un article paru dans Focus, Henkel proposa, pour faire face à la crise de la dette dans plusieurs pays d’Europe (Grèce d’abord, puis Irlande et Espagne), de scinder l’euro en deux unités monétaires distinctes; il y aurait ainsi un

  • euro nord dur, auquel devraient selon lui adhĂ©rer, outre l’Allemagne, des pays tels que les pays du Benelux, l’Autriche, la Finlande et Ă©galement l’Irlande, et oĂą l’on s’attacherait Ă  respecter la stabilitĂ© de la devise et Ă  maintenir une discipline budgĂ©taire (Festhalten an Geldwertstabilität und Haushaltsdisziplin), Ă  cĂ´tĂ© d’un
  • euro sud mou, placĂ© sous l’égide de la France et s’accordant avec « le penchant pour la dĂ©pense et le talent d’improvisation monĂ©taire » (Ausgabenfreude und währungstechnisches Improvisationstalent) de ces pays.

La mise en place d’un euro Ă  part permettrait Ă  ces pays, certes au prix d’un certain degrĂ© d’inflation, de maintenir leur Ă©conomie en Ă©tat de marche, voire de la dynamiser. Dans le mĂŞme article, Henkel critique le gouvernement fĂ©dĂ©ral et la chancelière Angela Merkel, qualifiant la mise en Ĺ“uvre des plans de sauvetage de l’euro d’« opĂ©ration d’escamotage Â» (eine Nacht-und-Nebelaktion) et reprochant aux gouvernants allemands d’avoir rompu les traitĂ©s et accords conclus par les gouvernements prĂ©cĂ©dents et d’avoir massivement enfreint la loi, allant jusqu’à appeler « putsch Â» cette manière de procĂ©der[26].

Critiques

Début , l’économiste américain James K. Galbraith critiqua l’affirmation de Henkel que personne n’eût prédit la crise financière de 2007. Galbraith, qui taxe Henkel « d’étroitesse d’esprit fondamentale » (fundamental narrowed-mindedness), d’endogamie intellectuelle et « d’incompétence », rappelle que trois écoles d’économie au moins avaient lancé des mises en garde contre la survenue d’une crise majeure, et réfute la thèse de Henkel selon laquelle la crise a été provoquée par la charité naïve et mal ordonnée (Gutmenschentum) de certains politiciens américains[27]. Henkel rédigea une réplique, dans laquelle il cite à l’appui de sa thèse selon laquelle une charité mal placée fut bien à l’origine de la bulle immobilière américaine et, de là, à la crise financière mondiale, le cas des programmes d’encouragement à la propriété du logement mis en place sous Bill Clinton et George W. Bush, ainsi que l’interdiction, prévue dans le Community Reinvestment Act de 1977 sous Jimmy Carter, de la pratique dite redlining, laquelle consistait à ne pas accorder de crédit hypothécaire dans certaines zones urbaines (délimitées par une ligne rouge sur la carte). Cette dernière disposition empêcherait les banques, quand elles doivent apprécier la solvabilité de chacun, de faire la distinction entre les quartiers habités par des citoyens aisés et les quartiers déshérités.

Peu après, dans une lettre ouverte de ce mĂŞme mois de , William K. Black, professeur d’économie et de droit Ă  l’universitĂ© du Missouri Ă  Kansas City, engagea le prĂ©sident de la Bank of America, Walter E. Massey, Ă  licencier le « consultant bancaire raciste » Hans-Olaf Henkel[28]; il fit observer en particulier que le redlining avait Ă©tĂ© prohibĂ© dès 1968 par le Civil Rights Act de 1964, et qu’il Ă©tait dès lors absurde d’admettre que 30 ans après son adoption cette loi eĂ»t subitement dĂ©clenchĂ© une crise financière ; de plus, l’on n’a point ici l’habitude, poursuivit-il, de lire des considĂ©rations nostalgiques sur le bon vieux temps raciste, oĂą les pouvoirs publics et les milieux d’affaires marchaient main dans la main afin d’empĂŞcher que des prĂŞts immobiliers fussent accordĂ©s Ă  des Noirs[29]; mieux encore, en tant que prĂ©sident de l’association professionnelle de l’industrie allemande, Henkel est devenu, du fait de ses recommandations politiques tendant Ă  une dĂ©rĂ©gulation, l’un des architectes allemands de la crise financière[28].

Ĺ’uvres

  • Die Euro-LĂĽgner. Unsinnige Rettungspakete, vertuschte Risiken – so werden wir getäuscht. Heyne, Munich 2013, (ISBN 978-3-453-20058-6).
  • Rettet unser Geld! Deutschland wird ausverkauft – Wie der Euro-Betrug unseren Wohlstand gefährdet. Heyne, Munich 2010, (ISBN 978-3-453-18284-4).
  • Die Abwracker. Wie Zocker und Politiker unsere Zukunft verspielen. Heyne, Munich 2009, (ISBN 978-3-453-16829-9).
  • Kampf um die Mitte. Mein Bekenntnis zum BĂĽrgertum. Droemer, Munich 2007, (ISBN 978-3-426-27423-1).
  • Die Kraft des Neubeginns. Deutschland ist machbar. Droemer, Munich 2004, (ISBN 3-426-27349-7) / Knaur, Munich 2005, (ISBN 978-3-426-77836-4).
  • Die Ethik des Erfolgs. Econ, Munich 2002, (ISBN 3-430-14286-5) / Ullstein, Munich 2004, (ISBN 3-430-15515-0).
  • Die Macht der Freiheit. Erinnerungen. Econ, Munich 2000, (ISBN 3-430-15515-0) / Ullstein, MĂĽnchen 2002, (ISBN 3-548-75077-X) / Ullstein, Munich 2004, (ISBN 3-548-84007-8).
  • Thomas Brand (Hrsg.): Forschung erfolgreich vermarkten. Ein Ratgeber fĂĽr die Praxis. Springer, Berlin 2002, (ISBN 3-540-44078-X).
  • Jetzt oder nie. Ein BĂĽndnis fĂĽr Nachhaltigkeit in der Politik . Siedler, Berlin 2001, (ISBN 3-88680-665-0).

RĂ©compenses et distinctions

  • 1991 Monnaie commĂ©morative Karmarsch de l’universitĂ© de technologie de Hanovre
  • 1992 Doctorat honoris causa de l’universitĂ© technique de Dresde
  • 1992 Ă–komanager des Jahres (Ă©cogestionnaire de l’annĂ©e), titre dĂ©cernĂ© par la revue Capital et par le WWF
  • 1992 Prix d’innovation de l’économie allemande de la revue Wirtschaftswoche
  • 1995 LaurĂ©at du prix (de dĂ©rision) Dinosaure de l'annĂ©e dĂ©cernĂ© par l’association Ă©cologique Naturschutzbund Deutschland
  • 1998 Ordre national de la Croix du Sud dĂ©cernĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique brĂ©silienne
  • 1999 Ordre du TrĂ©sor sacrĂ©, attribuĂ© par l’empereur du Japon
  • 2000 Commandeur de la LĂ©gion d’honneur (France)
  • 2001 Prix d’éloquence Cicero pour le meilleur orateur en Ă©conomie
  • 2002 Ordre du MĂ©rite de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d'Allemagne, octroyĂ© par la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d'Allemagne, mais dĂ©clinĂ© par Henkel pour motif de tradition hansĂ©atique lui faisant interdiction d’accepter des rĂ©compenses de « seigneurs Ă©trangers » (tradition remontant au XIIIe siècle)
  • 2003 Prix international du livre Corine, pour son ouvrage Die Ethik des Erfolgs
  • 2003 Prix Ludwig-Erhard du journalisme Ă©conomique
  • 2006 Prix allemand des PME (Deutscher Mittelstandspreis) de l’éditeur markt intern, en rĂ©compense notamment de sa prise de position contre l’obligation faite aux PME allemandes de s’affilier aux chambres d’industrie et de commerce[30]
  • 2007 MĂ©daille Friedrich A. von Hayek
  • New York Programming Award pour son Ă©mission domincale de jazz sur la radio berlinoise Jazzradio 101.9.

Depuis 2007, la Leibniz-Gemeinschaft décerne tous les deux ans le prix Hans-Olaf-Henkel de la politique scientifique, qui vise à distinguer des actions remarquables en faveur des sciences en Allemagne. D’autre part, la nouvelle espèce de papillon Bracca olafhenkeli a été ainsi nommée en son honneur.

Notes et références

  1. WELT, « "Wach auf!" », Die Welt,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Ein Jahr nach der Scheidung hat Hans-Olaf Henkel seine Allerliebste geheiratet B.Z.-Berlin du 21 septembre 2005
  3. GQ Starportrait: Hans-Olaf Henkel
  4. Bracca Olafhenkeli
  5. Henkel conseille la Bank of America
  6. Chaire de gestion internationale d’entreprise, université de Mannheim
  7. « amnesty.de/umleitung/2000/deu0… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  8. (de) Carsten Volkery, « Kuba-Politik: Ex-BDI-Chef Henkel attackiert Schmusekurs gegenüber Castro », Spiegel Online,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  9. (de) « Berliner Appell für chinesischen Künstler: "Lasst Ai Weiwei frei!" », Die Tageszeitung,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (de) « "Berliner Appell" für Ai Weiwei : Intellektuelle fordern Freilassung », sur tv.de, n-tv NACHRICHTEN, (consulté le ).
  11. « monopol-magazin.de/artikel/201… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  12. Hans-Olaf Henkel, « China: Ai Weiwei kämpft auch für unsere Freiheit », Die Welt,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (de) « Hans-Olaf Henkel über Euro, Demokratie und Markt : "Schäuble hat mich sehr enttäuscht" », sur tv.de, n-tv NACHRICHTEN, (consulté le ).
  14. La campagne anti-euro des Freie Wähler Welt Online du 30 mai 2012
  15. La campagne électorale du FDP pour l’élection du Bundestag 2005 (PDF, S. 20; 1,3 MB)
  16. zu den Gründern zählen u. a., Wahlalternative 2013, consulté le 20 septembre 2012.
  17. Adhésion remarquée : Henkel rejoint le parti Alternative pour l’Allemagne, Focus, le 8 janvier 2014.
  18. (de) « Henkel verlässt die AfD », sur faz.net, (consulté le )
  19. Peut aussi se comprendre comme uniformisation Ă  outrance (Ă  propos de choses)
  20. Hans-Olaf Henkel: Das sympathische Dreieck, NZZ Podium du 4 février 2010 (PDF; 51 kB)
  21. (de) Hans-Olaf Henkel, « Henkel trocken », Handelsblatt,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  22. https://www.handelsblatt.com/meinung/kolumnen/?p4672922=2
  23. (de) Margareth Gorges, « None Von der deutschen Tea Party zur Henkel-Partei », Der Freitag,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Henkel für Mehrheitswahlrecht, stern.de, février 2008
  25. Lettre ouverte de Henkel Ă  Thilo Sarrazin, welt.de, septembre 2009
  26. focus.de du 27 novembre 2010 : L’ex-président du BDI Henkel : sortir de la crise de la dette grâce à l’euro-nord et à l’euro- sud
  27. "There is No Return to Self-Sustaining Growth": An Interview with James K. Galbraith. In: newdeal20.org, 2. Februar 2010 (en anglais).
  28. William K. Black: Open Letter to BofA Chairman: Racist Bank Adviser in Germany Must Go. In: HuffPost, 8. Februar 2010 (en anglais).
  29. William K. Black: Herr Henkel´s Hall of Shame. Dans : HuffPost, 5 février 2010
  30. Deutscher Mittelstandspreis 2006

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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