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Guy Banister

Guy Banister, né le 7 mars 1901 à Monroe et mort le 6 juin 1964 à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), est un ancien détective privé. Il est également ancien membre de l'ONI (Office Naval Intelligence, les services secrets de la Marine Américaine), ancien inspecteur de la Police de Dallas et ancien agent du FBI. Il était propriétaire d'une agence de détectives privés à La Nouvelle Orléans, située au 531 Lafayette Street.

Guy Banister
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour

Son action fut mise en lumiĂšre Ă  la suite de l'enquĂȘte du procureur Jim Garrison en 1966 sur l'assassinat de John F. Kennedy le et de Lee Harvey Oswald, son assassin prĂ©sumĂ© qui fut prĂ©sent de juin Ă  Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans Ă  proximitĂ© des locaux de son agence.

Il fut Ă©galement un des sujets d'enquĂȘte de la commission parlementaire d'enquĂȘte sur les assassinats de John Fitzgerald Kennedy et de Martin Luther King, le House Select Committee on Assassinations ou HSCA menĂ©e par la congrĂšs des Etats-Unis de 1978 Ă  1979[1].

Biographie

Jeunesse

Guy Banister naüt dans la campagne de l'État de la Louisiane, le . Il est le dernier enfant d'une famille de sept[1].

Forces de l'ordre

Il commence sa carriùre professionnelle au sein de la division criminelle de la police de la ville de Monroe, dans l’État de Lousiane.

En 1934, il intÚgre le département spécial de la Justice (qui deviendra le FBI), dirigé par J. Edgar Hoover. Il y travaille durant 20 ans, dont 17 en tant qu'agent spécial sur la zone de Chicago. Il est notamment en relation avec l'agent Robert Maheu, qui dirigera également deux agences de détectives privés à Las Vegas et à Washington. Pendant ses fonctions, il sert d'intermédiaire entre la CIA et le Crime organisé et entretient des liens avec Sam Giancana, patron de l'outfit de Chicago, afin de lutter contre le régime de Fidel Castro à Cuba[2].

À ce poste, il participe dans les annĂ©es 1930 Ă  la traque de l'ennemi public John Dillinger[3].

Il prend sa retraite de l'agence fédérale à l'ùge de 53 ans.

Membre de la police de La Nouvelle Orléans

Il devient membre de la police de La Nouvelle-Orléans en 1954 et occupe le poste d'intendant de la division de lutte contre la corruption visant les membres de la ville[1]. Il est contraint de démissionner à la suite d'accusations pour malfaisance portées contre le maire de la ville[1] et aprÚs avoir menacé un serveur avec son arme au Old Absinthe House[3].

Il fonde ensuite sa propre sociĂ©tĂ© : une agence de dĂ©tectives privĂ©s nommĂ©e Associated Banister Inc, situĂ©e jusqu'Ă  la fin de l'annĂ©e 1961 dans les locaux du Balter Building Office, puis Ă  partir de 1962, au sein du Neiman Building au 531 Lafayette Street Ă  la Nouvelle OrlĂ©ans. Son agence est situĂ©e en plein cƓur du quartier des services de renseignements, oĂč se trouvent notamment les antennes du FBI, de l'ONI et de la CIA[4] - [5].

Associated Banister Inc.

Anti communiste convaincu, il Ă©tait Ă©galement membre de la John Birch Society, sociĂ©tĂ© politique d'extrĂȘme droite prĂŽnant la suprĂ©matie blanche. Il Ă©tait Ă©galement liĂ© au groupe paramilitaire dit des minutemen.

Guy Banister Ă©tait aussi chargĂ© des opĂ©rations anti-castristes appointĂ©es par la CIA et le FBI dans la lutte opposant les États-Unis au rĂ©gime du leader Fidel Castro Ă  Cuba en place depuis .

Son agence de dĂ©tectives privĂ©s, en rĂ©alitĂ© une couverture Ă  l'exemple de celle de Robert Maheu Ă  Las Vegas[6], servait Ă©galement de lieu de rassemblement aux cubains anti-castristes, entrainĂ©s militairement par la CIA, ainsi qu'au Cuban Revolutionary Council (ou CRC), formation politique anti-castriste, dirigĂ© par Sergio Arracha Smith, lui-mĂȘme financĂ© par le parrain de la Nouvelle OrlĂ©ans Carlos Marcello[4].

Cette structure permettait de dissimuler les opĂ©rations illĂ©gales de la CIA sur le sol amĂ©ricain. En effet, fondĂ©e en 1947, la CIA (succĂ©dant Ă  l'Office of Strategic Services ou OSS, fondĂ© en 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale Ă  la suite de l'attaque de Peal Harbour en dĂ©cembre 1941) avait l'interdiction formelle d'intervenir sur le sol des États-Unis d'AmĂ©rique, rĂŽle dĂ©volu exclusivement au FBI de J. Edgar Hoover[4].

À ce titre, Guy Banister a participĂ© Ă  la logistique de l'opĂ©ration montĂ©e par la CIA tout au long de l'annĂ©e 1960 du dĂ©barquement de la baie des Cochons sur l'ordre du prĂ©sident Dwight D. Eisenhower et suivi par le vice-prĂ©sident Richard Nixon. LancĂ©e en , cette opĂ©ration visait Ă  faire dĂ©barquer une troupe de 1 500 Cubains formĂ©s, Ă©quipĂ©s et dirigĂ©s par les États-Unis afin de restaurer un rĂ©gime plus compatible avec les intĂ©rĂȘts amĂ©ricains[7]. Son agence sert Ă©galement de zone d'entreposage d'armes et de munitions dans ce cadre suivant un axe gĂ©ographique Miami, La Nouvelle-OrlĂ©ans Dallas [3]. Son bureau permit de stocker des munitions militaires dans le cadre de la prĂ©paration de l'opĂ©ration par la CIA. Il participe au soutien de l'Association les Amis de la DĂ©mocratie Cubaine[1], chargĂ©e de rĂ©cupĂ©rer des fonds pour le Cuban Revolutionnary Council. Elle fournit du matĂ©riel dont des camions achetĂ©s auprĂšs de la concession Ford le dans le cadre de l'opĂ©ration de la Baie des Cochons lancĂ© en [8].

C'est grùce à ce soutien actif qu'il est amené à travailler directement en lien avec le pilote David Ferrie qui effectue des livraisons d'armes à Cuba et qui partage son anti-communisme profond[1]. Ce dernier intervenait dans les opérations anti-castristes en tant que pilote, spécialisé dans les opérations aériennes périlleuses de livraison d'armes pilotées par la CIA. Il fut l'un des meilleurs livreurs d'armes pour Cuba. Il était également en lien avec le parrain Carlos Marcello et également Sam Giancana qui utilisÚrent ses compétences pour le trafic de stupéfiant par voie aérienne[6]. En , Guy Banister est amené à défendre David Ferrie, en liaison avec son avocat, G. Wray Gill, face aux accusations portées à son encontre par la compagnie aérienne Eastern Airlines qui l'a licencié pour outrage contre nature et dont le procÚs a lieu durant l'été 1963 et au cours duquel il témoigne pour la défense[1].

En parallĂšle, il participe Ă  nouveau avec l'avocat G. Wray Gill, Ă  la dĂ©fense du parrain de la Nouvelle OrlĂ©ans Carlos Marcello qui Ă©tait menacĂ© d'une nouvelle expulsion du territoire des États-Unis[1]. En effet, le , Carlos Marcello, parrain de La Nouvelle-OrlĂ©ans, qui travaillait en parallĂšle avec la CIA pour Ă©liminer Fidel Castro et avait contribuĂ© Ă  l'Ă©lection de John F. Kennedy, avait Ă©tĂ© expulsĂ© des États-Unis vers le Guatemala sur dĂ©cision de l'attorney gĂ©nĂ©ral, et frĂšre de John Fitzgerald Kennedy, Robert Kennedy. Cette dĂ©cision avait d'ailleurs ulcĂ©rĂ© les agents opĂ©rationnels de la CIA qui avaient pour objectif d'Ă©liminer le leader cubain et de provoquer la chute de son rĂ©gime[4] - [6]. Il put revenir sur le territoire de maniĂšre clandestine mais une trĂšs forte possibilitĂ© d'expulsion se profilait pour le procĂšs qui devait se tenir en .

Enfin, spécialiste des opérations d'infiltrations, Guy Banister recrutait également des étudiants sur le Campus de l'université de Louisiane afin soit de recruter des membres pour le CRC soit d'identifier ceux favorables au régime cubain[1].

Liens de Lee Harvey Ostwald avec Banister à La Nouvelle Orléans

Lee Harvey Ostwald fut présent à La Nouvelle Orléans pendant la période mai-. Il effectue alors une série d'actions le reliant à l'agence de détectives privés de Guy Banister. Ayant créé la structure politique dont il est le seul et unique membre le Fair Play for Cuba Commite ou FPCC, il effectue l'impression de tracts et de 500 cartes d'adhérents. Plusieurs de ces tracts seront retrouvés sur le campus de l'université de Tulane[3].

Le , Lee Harvey Oswald fut arrĂȘtĂ© par la police de la Nouvelle OrlĂ©ans Ă  la suite d'une bagarre sur la voie publique l'opposant Ă  trois anti-castristes, au cours de la distribution de prospectus pro-castristes en faveur de Cuba [5]. ConfisquĂ©s par la police, les prospectus affichaient comme adresse de contact l'adresse du 544 Camp Street New OrlĂ©ans l'adresse de la seconde entrĂ©e de l'agence de dĂ©tectives de Guy Banister[4] - [1].

ÉvĂ©nements du 22 novembre 1963

Le soir du , Guy Banister eut une grave altercation sur l'assassinat de John F. Kennedy avec son collaborateur de longue date, le détective Jack Martin qui intervenait à sa demande sur des opérations de filature ou de prise d'informations[1].

Ce fait fut confirmé par Delphine Roberts, secrétaire de son agence depuis longue date. Imbibé d'alcool, et face aux reproches que lui faisait Jack Martin concernant son attitude positive à la suite du décÚs du président, et sous le prétexte de vol dans ses dossiers à l'agence, Guy Banister agressa ce dernier au moyen de son arme, un revolver 357 magnum lui assénant plusieurs coups de crosse sur le crùne[9] - [1].

GrĂące Ă  l'intervention de la secrĂ©taire de Guy Banister, qui empĂȘcha une aggravation de l'altercation, Jack Martin est admis au Charity Hospital sĂ©rieusement blĂ©ssĂ© et prĂ©vient la police. Cependant il refuse de porter plainte considĂ©rant Guy Banister comme un pĂšre[4] - [1].

EnquĂȘte de la commission Warren

Guy Banister est interrogé par le Secret Service et le FBI dans les mois qui suivent l'assassinat de John F. Kennedy le . Aucune connexion ou relation, n'est alors découverte avec les actions de Lee Harvey Ostwald[1] aucune question ne lui étant posée à ce sujet et ce, bien qu'une carte de bibliothÚque au nom de David Ferrie fut retrouvée le pendant la garde à vue de l'ancien marine [4].

La Commission Warren qui enquĂȘta sur l'activitĂ© politique de Lee Harvey Oswald, dont [1]les informations avait Ă©tĂ© centralisĂ©es par le F.B.I de J. Edgar Hoover, considĂ©ra qu'il n'existait pas de lien reliant l'ancien marine aux activitĂ©s menĂ©es au sein du 544 Camp Street[1].

Mort

Guy Banister meurt le , des suites d'une thrombose coronarienne.

À sa mort, l'ensemble de ses dossiers furent saisis par les autoritĂ©s ou transmis par sa veuve, Mary Banister Wilson notamment auprĂšs du dĂ©partement de Police de la Nouvelle OrlĂ©ans[1].

Selon le procureur indĂ©pendant Jim Garrison, qui mena une enquĂȘte Ă  partir de 1966, sur les agissements de Lee Harvey Ostwald Ă  la Nouvelle OrlĂ©ans, seules furent retrouvĂ©es les Ă©tiquettes des dossiers saisies par la police de l'État et comportant les indications suivants : C.I.A 20-10, munitions et armes 32-1, programme de droits civiques de J.F.K 15-6, ComitĂ© de soutien Ă  Cuba 23-7, AmĂ©rique latine 23-1, destruction base missiles - Turquie et Italie 15-16[8].

L'enquĂȘte du procureur de La Nouvelle-OrlĂ©ans, Jim Garrison

Ce dernier avait précédemment fait interpeller, le , David Ferrie, l'ancien pilote de ligne reconverti dans la livraison d'armes sur les opérations anti-castristes de la CIA en lien avec l'officine du détective privé anti-communiste Guy Banister, sur une information transmise par le détective privé Jack Martin qui avait révélé que le pilote connaissait Lee Harvey Oswald, lui aussi présent au sein de cette officine[8].

L'enquĂȘte de 1966

L'Ă©quipe de Jim Garrison retraça les derniers mois de la vie de Lee Harvey Oswald et plus prĂ©cisĂ©ment les mois d'Ă©tĂ©, de mai Ă  aoĂ»t en 1963, passĂ©s Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans. Elle retrouva le lieu des agissements de l'ancien marine, c'est-Ă -dire l'agence de dĂ©tectives privĂ©s de Guy Banister, dans laquelle il avait Ă©voluĂ© et qui l'avait dirigĂ© durant les mois d'Ă©tĂ© de 1963. Au sein de cette entitĂ© Ă©voluait Ă©galement David Ferrie, en tant qu'instructeur pour les Cubains anti-castristes, que le procureur avait dĂ©jĂ  interrogĂ© au cours de sa premiĂšre enquĂȘte en 1963, lui permettant de resserrer plus Ă©troitement l'Ă©tau autour de l'ancien pilote en 1966[8].

C'est au vu des actions anti-castristes avĂ©rĂ©es de l'officine du dĂ©tective privĂ©, Guy Banister, Ă  proximitĂ© du quartier de la communautĂ© du renseignements que le procureur concentra une partie de son enquĂȘte. Il mit en lumiĂšre que l'officine de Guy Banister ne respectait pas l'arrĂȘt de l'opĂ©ration Mangouste de dĂ©stabilisation du rĂ©gime cubain dĂ©cidĂ© en par l'administration de John Fitzgerald Kennedy pour apaiser les relations amĂ©ricano-cubaines Ă  la suite de la grave crise des missiles d'octobre 1962[4]. Le FBI intervint sur ordre de la Maison Blanche pour faire fermer les camps d'entraĂźnements dĂ©volus aux anti-castristes[3] - [10].

L'enquĂȘte du House of Representatives Select Committee on Assassinations 1976-1979

Le House Select Committee on Assassinations, ou HSCA (nom complet U.S. House of Representatives Select Committee on Assassinations), en français : ComitĂ© restreint de la Chambre sur les assassinats, est une commission d'enquĂȘte crĂ©Ă©e par la Chambre des reprĂ©sentants des États-Unis (l'une des deux chambres du CongrĂšs amĂ©ricain) en 1976 pour enquĂȘter sur l'assassinat de John F. Kennedy et celui de Martin Luther King.

FondĂ© en 1976, le HSCA enquĂȘta jusqu'en 1978 et remit son rapport en 1979. Il faisait suite aux consĂ©quences du grave scandale du Watergate en 1973 et aux rĂ©sultats publics de la Commission Church de 1975 qui rĂ©vĂšla les agissements illĂ©gaux des agences fĂ©dĂ©rales de renseignements, dont le FBI et la CIA, sur le territoire des Etats-Unis. Elle mena Ă©galement une enquĂȘte qui rĂ©vĂ©la les dĂ©ficiences de leurs enquĂȘtes menĂ©s en 1963 et leurs rĂ©sultats transmis Ă  la Commission Warren concernant l'assassinat de John Fitzerald Kennedy[4] - [11].

À partir des mĂȘmes Ă©lĂ©ments de dĂ©part et rĂ©-interrogeant les tĂ©moins vivants ayant travaillĂ© avec Guy Banister, le HSCA a mis en lumiĂšre des Ă©lĂ©ments qui avaient Ă©tĂ© non transmis par le FBI ou la CIA ou ignorĂ©s par la commission Warren et notamment les liens reliant l'ancien Marine Lee Harvey Oswald au pilote David Ferrie et au dĂ©tective privĂ© Guy Banister[1].

À la diffĂ©rence de la Commission Warren, du Secret Service et du FBI qui avaient conclu Ă  un intĂ©rĂȘt mineur dans leur enquĂȘte de cet aspect de la vie de l'ancien marine sans creuser davantage au motif que leur enquĂȘte n'avait pas rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence de Lee Harvey Ostwald au 544 Camp Street, le HSCA rĂ©vĂ©la au contraire plusieurs tĂ©moins qui confirmĂšrent la prĂ©sence de Lee Harvey Oswald au sein de l'antenne illĂ©gale de la CIA dont les frĂšres Allen et Daniel Campbell, anciens marines recrutĂ©s par Guy Banister, sa secrĂ©taire Delphine Roberts ou encore son propre frĂšre[1].

De mĂȘme, Delphine Roberts, la secrĂ©taire de Guy Banister, a tĂ©moignĂ© que Lee Harvey Oswald Ă©tait allĂ© en compagnie de David Ferrie dans un camp d'entraĂźnement pour les exilĂ©s cubains anti-castristes, (camps qui furent par la suite, fermĂ©s par le FBI sur ordre de la prĂ©sidence de J.F.K pour respecter l'accord de neutralitĂ© sur Cuba Ă  la suite de la crise des missiles d'octobre de 1962). De mĂȘme, elle signala que Guy Banister se mit en colĂšre en prĂ©sence de James Arthus et Sam New man quand il apprit que Lee Harvey Oswald employait l'adresse du 544 Camp Street sur ses tracts[1].

Le HSCA, qui reprit les apports du procureur Jim Garrison, ne put Ă©galement retrouver l'intĂ©gralitĂ© des dossiers de Guy Banister dont certains Ă©taient manquants lors de leur transfert vers la police de l'État de Louisiane et d'autres avaient Ă©tĂ© dĂ©truits comme celui portant sur le Fair Play for Cuba Committee, crĂ©Ă© par Lee Harvey Oswald et dont il Ă©tait l'unique membre[1].

L'officier de Police Joseph Cambre de l'Etat de Louisiane témoigna devant le HSCA que dans ce dossier figurait l'interview que donna Lee Harvey Oswald à la radio WDSU le 21 Août 1963, contre Carlos Bringuier membre du DRE (Student Revolutionnary Directorate une association d'étudiants cubains anti castristes, créé, financé et dirigé par la CIA[12]) qui avait suivi l'altercation du lors de la distribution de tracts pro castristes sur la voie publique[1].

Le HSCA conclut que Guy Banister Ă©tait informĂ© des activitĂ©s de distribution de tracts de Lee Harvey Oswald au cours de l'Ă©tĂ© de l'annĂ©e 1963. Le comitĂ© d'enquĂȘte parlementaire conclut que la connexion entre David Ferrie et Lee Harvey Oswald Ă©tait prouvĂ©e bien que la nature de leur relation n'est pu ĂȘtre clairement dĂ©finie[1]. Le HSCA rappela Ă©galement que David Ferrie et Lee Harvey Oswald se connaissaient depuis 1955 lors d'une formation dans le Civil Air Patrol[1].

Culture populaire

Il est interprété dans le film J.F.K du réalisateur américain OIiver Stone sorti en 1991, et qui relate ces événements, par l'acteur Edward Asner.

Références

  1. (en) House of Representatives Select Committee on Assassinations, Report, Volume X : Section XIII : 544 Camp Street and Related Events, Washington, US Government Printing Office, , 210 p. (lire en ligne), p. 123-130
  2. (en) House Selected Committee on Assassinations, HSCA Report, Volume X : Las Vegas Wiretap Incident, Washington, US Printing Government Office, , 210 p., p. 152-153
  3. (en) Anthony Summer, Not in Your Lifetime, Londres, Heading, , 630 p.
  4. Thierry LENTZ, L'assassinat de John F. Kennedy : histoire d'un mystùre d'État, Paris, Edition Nouveau Monde, , 446 p.
  5. (en) James W. Douglass, JFK and the Unspkeable, New York, Touchstone, , 518 p.
  6. Samuel Giancana, Notre Homme Ă  la Maison Blanche, Paris, Robert Laffont, , 366 p.
  7. Fabrice Drouelle, « Affaires sensibles : 17 avril 1961 - La baie des cochons », sur https://www.franceinter.fr (consulté le )
  8. Jim Garrison, J.F.K Affaire non classée, Paris, J'ai lu, , 319 p.
  9. Devant le HSCA Jack Martin déclara qu'il avait dit à Guy Banister : "Qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas me tuer comme tu as tué John Kennedy ?" (voir HSCA Rapport X Hearing, mars 1979, US Government Printing Office p.130).
  10. (en) House Select Committee on Assassinations, HSCA Report, Volume X : The Ingredients of an Anti-Castro Cuban Conspiracy, Washington, US Government Printing Office, , 210 p. (lire en ligne), p. 5-18
  11. (en) US Senate, « Church Committee: Book V - The Investigation of the Assassination of President John F. Kennedy: Performance of the Intelligence Agencies, Washington, US Goverment Printing Office, , 106 p. (lire en ligne)
  12. (en) Marrs Jim, Crossfire, New York, Basic Books, , 612 p.
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