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Gouvernement royal d'union nationale du Kampuchéa

Le Gouvernement royal d'union nationale du KampuchĂ©a (GRUNK), Ă©galement appelĂ© Gouvernement royal d'union nationale du Cambodge ou Gouvernement royal d'union nationale cambodgienne (GRUNC), Ă©tait un gouvernement en exil animĂ© par le prince Norodom Sihanouk, ancien chef d'État du Royaume du Cambodge renversĂ© en .

Basé à Pékin, le GRUNK revendiquait la souveraineté sur le Cambodge, alors plongé en pleine guerre civile. Il était représenté dans le pays par la guérilla du Front uni national du Kampuchéa, qui comprenait les Khmers rouges, et par les Khmers Rumdo (en), sihanoukistes. En , les Khmers rouges prirent la capitale, mettant un terme à la guerre civile, mais le GRUNK n'exerça ensuite qu'un pouvoir purement fictif et disparut l'année suivante lors de la démission de Norodom Sihanouk et de son Premier ministre.

Historique

Contexte

Au cours des annĂ©es 1950 et 1960, le prince Norodom Sihanouk, dirigeant politique du Royaume du Cambodge, mĂšne une politique neutraliste dans le cadre de la guerre froide. La neutralitĂ© du Cambodge, membre du Mouvement des non-alignĂ©s, est cependant de plus en plus difficile Ă  tenir dans le contexte de la guerre du ViĂȘt Nam, Sihanouk Ă©tant de surcroĂźt rĂ©tif Ă  l'alignement sur les États-Unis. Au milieu de la dĂ©cennie, les relations diplomatiques avec les États-Unis sont rompues, et le Cambodge se rapproche de la RĂ©publique populaire de Chine et du Nord ViĂȘt Nam, Sihanouk espĂ©rant prĂ©server son rĂ©gime alors que la victoire des communistes en Asie du Sud-Est lui semble inĂ©luctable. En 1969, prĂ©occupĂ© par les consĂ©quences des agissements du Việt Cộng au Cambodge et par l'insurrection des Khmers rouges, Sihanouk tente de se rapprocher Ă  nouveau des occidentaux, et rappelle au poste de premier ministre le pro-amĂ©ricain Lon Nol. Mais l'extrĂȘme tension politique au Cambodge ne lui laisse pas le temps d'inflĂ©chir sa politique : le , alors que Sihanouk est Ă  l'Ă©tranger pour tenter d'obtenir que l'URSS et la Chine appellent les communistes vietnamiens et cambodgiens Ă  la modĂ©ration, le vice-premier ministre Sisowath Sirik Matak et Lon Nol rĂ©unissent les parlementaires, qui votent la destitution du prince.

Norodom Sihanouk se trouve Ă  l'aĂ©roport de Moscou, sur le point de partir pour PĂ©kin, quand il apprend son renversement. D'abord incertain, il a des entretiens avec le premier ministre chinois Zhou Enlai et l'ambassadeur de France Étienne Manac'h, envisageant dans un premier temps de se retirer en France dans sa villa de Mougins. Il prend finalement la dĂ©cision de ne pas renoncer et, dans un message diffusĂ© par Radio PĂ©kin, dĂ©nonce les auteurs de ce qu’il qualifie de coup d'État et annonce son intention de lutter pour la « justice »[1].

La naissance

Le premier ministre nord-vietnamien, PháșĄm Văn Đồng, se rend Ă  PĂ©kin et propose Ă  Norodom Sihanouk de coopĂ©rer avec les Khmers rouges. Il rencontre Ă©galement Pol Pot, qui se trouverait lui aussi Ă  PĂ©kin. Le 23 mars, Sihanouk se dĂ©cide et annonce la constitution d'un mouvement politique, le Front uni national du KampuchĂ©a (FUNK), s'adressant Ă  ses compatriotes en leur demandant de prendre les armes contre le gouvernement de Lon Nol. Les forces armĂ©es du FUNK seront placĂ©es sous l'autoritĂ© du Gouvernement royal d'union nationale du KampuchĂ©a. L'« appel du 23 mars » de Sihanouk aurait Ă©tĂ©, Ă  son insu, lĂ©gĂšrement retouchĂ© par Pol Pot. Zhou Enlai prĂ©voit une rencontre entre Sihanouk et Pol Pot mais, le 26 mars, ce dernier se contente de faire transmettre au prince un message de soutien prĂ©tendument signĂ© par Khieu SamphĂąn, Hou Yuon et Hu Nim, les chefs officiels du mouvement khmer rouge, et censĂ©ment envoyĂ© depuis une base de rĂ©sistance situĂ©e au Cambodge[2].

En avril 1970, Thiounn Mumm, qui sĂ©journait en France depuis 1955, rejoignait Sihanouk Ă  PĂ©kin. Dans les quatre annĂ©es qui allaient suivre, Mumm et son frĂšre Prasith donnaient une caution intellectuelle au monarque et lui attiraient le soutien de membres des classes Ă©duquĂ©es cambodgiennes Ă  l’étranger[3].

Le 10 avril, Khieu Samphùn, Hou Yuon et Hu Nim, surnommés les trois fantÎmes depuis leurs disparitions de Phnom Penh et que beaucoup pensaient liquidés par la police de Sihanouk, faisait leur premiÚre déclaration publique depuis 1967 dans laquelle ils apportaient leur soutien au front dirigé par Sihanouk et demandaient aux paysans cambodgiens de rejoindre les maquis[4].

Les 24 et 25 avril, Sihanouk est l'invitĂ© de Zhou Enlai Ă  une confĂ©rence tenue Ă  Canton, oĂč il dĂ©clare prendre la tĂȘte de la « lutte des peuples indochinois contre l'impĂ©rialisme amĂ©ricain ». Le 5 mai, Ă  l'incitation des Chinois, le GRUNK est officiellement constituĂ©[5]. Il comprend vingt-deux ministres et vice-ministres, mais toujours Ă  la demande des Chinois, le cabinet Ă©tait composĂ© pour moitiĂ© de membres de la rĂ©sistance Ă©tabli au Cambodge, ce qui lui permet de se dĂ©clarer comme officiant depuis le territoire khmer et de rejeter l’appellation de gouvernement en exil. Ainsi, Ă  cĂŽtĂ© de Sihanouk, chef de l’État, on retrouve Penn Nouth, l'un de ses fidĂšles, premier ministre, Keat Chhon (en), vice-ministre rattachĂ© au bureau du premier ministre, Thiounn Mumm, ministre de l’économie et des finances ou Thiounn Prasith, ministre de la coordination. Ces personnalitĂ©s, basĂ©es Ă  PĂ©kin, partagent les responsabilitĂ©s avec une dizaine de membres « de l’intĂ©rieur » parmi lesquels on retrouve Khieu SamphĂąn est nommĂ© vice-premier ministre, ministre de la dĂ©fense et chef des forces armĂ©es, Hu Nim ministre de l'information et Hou Yuon ministre de l'intĂ©rieur, Vorn Vet (ja), vice-ministre de l’intĂ©rieur ou Ieng Thirith, vice-ministre de l’Éducation et de la jeunesse[6]. Les Chinois sont, par ailleurs, les seuls durant l'annĂ©e 1970 Ă  entretenir des contacts directs avec les dirigeants du Parti communiste du KampuchĂ©a prĂ©sents sur le territoire du Cambodge[7].

Le GRUNK a pour siĂšge le Youyi binguan (HĂŽtel de l'amitiĂ©), un complexe de bureaux et de logements situĂ© au Nord-Ouest de PĂ©kin, construit dans les annĂ©es 1950 pour hĂ©berger les conseillers soviĂ©tiques. Sihanouk lui-mĂȘme loge dans l’ancienne lĂ©gation française, rue de l’anti-impĂ©rialisme, prĂšs de la Place Tian'anmen, et mĂšne grand train aux frais de l'État chinois[8]. Le gouvernement est reconnu d'emblĂ©e, outre la Chine, par la CorĂ©e du Nord, Cuba, le Nord ViĂȘt Nam et plusieurs États du tiers-monde[9]. L'URSS le reconnaĂźt en , tout en maintenant sa reprĂ©sentation diplomatique Ă  Phnom Penh, puis le reconnaĂźt comme seul reprĂ©sentant du Cambodge en octobre 1973[10]. À la fin de 1975, 62 pays ont reconnu le GRUNK[11].

Outre les Khmers rouges, le GRUNK est représenté au sein du FUNK par les Khmers rumdo et un ensemble de groupes de maquisards issus des populations Khmer Loeu[12].

En mai 1970, Thiounn Mumm prĂ©sente un avant-projet de programme politique. Ce document proclame l’unitĂ© de tous les Cambodgiens au sein du front, afin de dĂ©faire l’impĂ©rialisme et la « clique Lon Nol – Sirik Matak ». Il cache son inspiration socialiste ainsi que son alliance avec le Việt Cộng et ne livre que peu d’indication sur le plan Ă  suivre Ă  long terme. Il n'attribue aucun rĂŽle Ă  Sihanouk une fois la guerre finie, mais donne certains Ă©lĂ©ments de la politique qui sera appliquĂ©e par le KampuchĂ©a dĂ©mocratique, tels que l’appel Ă  autarcie, la primautĂ© du collectif sur l’intĂ©rĂȘt personnel et l’invocation des « bonnes traditions de la civilisation angkorienne »[13].

L’ensemble des frais Ă©taient pris en charge par le gouvernement chinois qui en Ă©change exigeait que la moitiĂ© des fonds soient destinĂ©s aux maquis qui opĂ©raient au Cambodge. Ce partage du financement fut rapidement suivi par celui des tĂąches. Alors que sur le terrain, la faction khmĂšre rouge prit rapidement le contrĂŽle, la diplomatie Ă©tait confiĂ©e Ă  Sihanouk. Si, vu de l’extĂ©rieur, les deux factions semblaient voguer de concert, en fait, la fracture allait s’accentuer avec le temps, amenant Ă  la disparition de la composante sihanoukiste une fois la victoire de la coalition acquise[14].

La guérilla

Durant l'Ă©tĂ©, Sihanouk est jugĂ© par contumace Ă  Phnom Penh par un tribunal militaire et convaincu d’avoir « incitĂ© les communistes Ă  commettre une agression » et d’avoir « incitĂ© les soldats cambodgiens Ă  rejoindre l’ennemi ». Ces accusations portent sur des faits postĂ©rieurs Ă  sa dĂ©position et ne concernent pas les pĂ©riodes oĂč il avait Ă©tĂ© chef de l’État et oĂč, de par la constitution, il ne pouvait pas ĂȘtre inquiĂ©tĂ©. Il est dĂ©mis de sa citoyennetĂ© et condamnĂ© Ă  mort. La peine capitale est aussi requise contre 17 autres membres du front uni national du KampuchĂ©a, dont la princesse Monique, considĂ©rĂ©e comme l’ñme de la conspiration, et 11 autres Ă  vingt ans d’emprisonnement[15].

En octobre, un dĂ©serteur nord vietnamien avouait qu’un organisme de conseil avait Ă©tĂ© mis en place pour dĂ©velopper l’influence du PCK au Cambodge en incitant les cadres locaux Ă  s’approprier les postes clĂ©s au sein du FUNK et en leur proposant une formation[16].

Alors qu’à Phnom Penh, la rĂ©publique khmĂšre avait Ă©tĂ© proclamĂ©e le , Ă  PĂ©kin, le gouvernement royal ne se livre qu’à des activitĂ©s restreintes et, Ă  la fin de 1970, transfĂšre le pouvoir sur le terrain aux dirigeants du PCK. Parmi eux, Saloth SĂąr prend en charge l’armĂ©e rebelle et Nuon Chea devient conseiller politique[17].

De par ses contacts Ă  l’étranger, le prince s’avĂšre un porte-drapeau bien utile, mais ses discours et ses occupations sont Ă©troitement contrĂŽlĂ©s. À PĂ©kin, il part de temps en temps en voyages diplomatiques financĂ©s par le gouvernement chinois[18]. En 1972, il avouera que dĂšs septembre 1970, c’était les dirigeants khmers rouges qui dĂ©tenaient la rĂ©alitĂ© du pouvoir[19]. En fait s’il se dĂ©clare marxiste et fait rĂ©guliĂšrement rĂ©fĂ©rence Ă  « ses communistes », ceux qui conduisent la guerre en son nom n’ont que mĂ©pris pour lui et la vie luxueuse qu’il mĂšne Ă  PĂ©kin[20].

Sihanouk et son Ă©quipe demeurent en fait isolĂ©s du terrain durant la guerre civile cambodgienne : le « chef de l'État » ne reçoit que des rares messages, signĂ©s par Khieu SamphĂąn au nom de la « faction intĂ©rieure ». En 1971, Ieng Sary arrive Ă  PĂ©kin comme « reprĂ©sentant spĂ©cial de l'IntĂ©rieur », chargĂ© d'assurer un lien avec les Chinois et les Nord-vietnamiens. Les relations entre lui et Sihanouk sont rapidement dĂ©testables : le prince, qui estime que le reprĂ©sentant khmer rouge est lĂ  pour le surveiller, prend plaisir Ă  l'humilier[21].

Durant l’annĂ©e 1971, le parti communiste du KampuchĂ©a tente d’affaiblir la position de Norodom Sihanouk dans les campagnes cambodgiennes. Un document affirmait qu’il n’était pas nĂ©cessaire d’afficher les portraits du prince et que, sans dĂ©nier son faible apport Ă  la rĂ©volution, il fallait expliquer subtilement au peuple que toutes les rĂ©alisations rĂ©centes devaient plus Ă  la lutte armĂ©e qu'Ă  l’action du monarque dĂ©chu[22].

En , alors que les combats se poursuivent au Cambodge malgré la signature des accords de paix de Paris, Ieng Sary accompagne Norodom Sihanouk et son épouse Monique dans un voyage sur la piste HÎ Chi Minh : le chef du GRUNK visite les zones sous contrÎle khmer rouge, réalisant ainsi un coup de propagande. Il est néanmoins tenu à l'écart de la population[23].

Les forces armées du FUNK et, essentiellement, des Khmers rouges, gagnent du terrain face à celles de la République khmÚre et, le , Phnom Penh est prise. Dans les premiers mois de leur pouvoir, les Khmers rouges ne forment pas de véritable gouvernement. Officiellement, le GRUNK dirige le Cambodge, mais Norodom Sihanouk et Penn Nouth se trouvent toujours à Pékin : l'équipe gouvernementale existe essentiellement sur le papier. Sont nommés vice-premiers ministres Vorn Vet (ja) (économie), Ieng Sary (affaires étrangÚres) et Son Sen (défense) mais le processus de composition du gouvernement s'enlise, du fait de l'incertitude sur le statut de Sihanouk. Ce dernier ne revient au Cambodge que le 9 septembre, en compagnie de son épouse et de Penn Nouth, pour un bref séjour durant lequel il ne semble pas avoir pris conscience de la réalité de la situation. Il effectue ensuite une tournée diplomatique internationale, et prend la parole à l'ONU en faisant l'éloge du nouveau pouvoir[24]. Le 9 octobre, un début d'équipe gouvernementale est constitué, avec Khieu Samphùn comme « responsable du Front et du gouvernement royal »[25].

La victoire et la dissolution

Au cours de l'annĂ©e 1975, les dirigeants khmers rouges commencent Ă  omettre de citer l'adjectif « royal » dans le nom du gouvernement, et n'informent pas Sihanouk de la rĂ©daction en cours d'une constitution[26]. En novembre, tout le personnel du GRUNK est rappelĂ© au Cambodge : la plupart disparaissent ensuite au cours des purges khmĂšres rouges. Le 31 dĂ©cembre Sihanouk revient dĂ©finitivement au Cambodge, et semble cette fois avoir rĂ©alisĂ© l'ampleur des ravages effectuĂ©s par les Khmers rouges. PrivĂ© de tout pouvoir, virtuellement prisonnier, il prĂ©side le le conseil des ministres qui promulgue officiellement la constitution du nouveau rĂ©gime, le KampuchĂ©a dĂ©mocratique. Se dĂ©cidant Ă  ne plus fournir de caution aux Khmers rouges, Sihanouk remet sa dĂ©mission le 10 mars mais celle-ci est refusĂ©e le temps que les membres du parlement soient Ă©lus, puis finalement acceptĂ©e et rendue publique le 2 avril[27]. Le 6 du mĂȘme mois, Penn Nouth remet Ă  son tour sa dĂ©mission, mettant un terme Ă  l'existence du GRUNK[28]. Le FUNK cesse Ă©galement d'exister. Sihanouk et Penn Nouth sont par la suite maintenus en dĂ©tention jusqu'en 1979, date Ă  laquelle les Khmers rouges sont chassĂ©s du pouvoir par l'invasion vietnamienne du Cambodge.

La tentative de renaissance

En 1982, les Khmers rouges forment avec Sihanouk une nouvelle coalition contre le régime pro-vietnamien, sous le nom de Gouvernement de coalition du Kampuchéa démocratique. Cette alliance dure jusqu'aux accords de Paris de 1991, qui constituent la premiÚre étape du processus de paix au Cambodge.

Notes et références

  1. Philip Short (trad. Odile Demange), Pol Pot : Anatomie d'un cauchemar [« Pol Pot, anatomy of a nightmare »], Denoël éditions, , 604 p. (ISBN 9782207257692), p. 256-257
  2. Philip Short (trad. Odile Demange), Pol Pot : Anatomie d'un cauchemar [« Pol Pot, anatomy of a nightmare »], Denoël éditions, , 604 p. (ISBN 9782207257692), p. 257-259
  3. (en) David Porter Chandler, The Tragedy of Cambodian History : Politics, War, and Revolution Since 1945, Yale University Press, , 414 p. (ISBN 9780300057522, présentation en ligne), chap. 6 (« Sliding toward Chaos 1970 - 1975 »), p. 206
  4. « Le massacre d’une centaine de Vietnamiens Ă  Prasot semble avoir Ă©tĂ© le fait de forces khmĂšres », Le Monde,‎
  5. François Ponchaud, Une BrÚve Histoire du Cambodge, Nantes/Laval, Siloë, , 142 p. (ISBN 978-2-84231-417-0, présentation en ligne), p. 65-66
  6. Jean-Marie CambacérÚs, Sihanouk : le roi insubmersible, Le Cherche midi, coll. « Documents », , 459 p. (ISBN 9782749131443, présentation en ligne), « Les années noires 1970-1991 », p. 170
  7. Philip Short (trad. Odile Demange), Pol Pot : Anatomie d'un cauchemar [« Pol Pot, anatomy of a nightmare »], Denoël éditions, , 604 p. (ISBN 9782207257692), p. 260
  8. Jean-Marie CambacérÚs, Sihanouk : le roi insubmersible, Le Cherche midi, coll. « Documents », , 459 p. (ISBN 9782749131443, présentation en ligne), « Les années noires 1970-1991 », p. 170-171
  9. Philip Short (trad. Odile Demange), Pol Pot : Anatomie d'un cauchemar [« Pol Pot, anatomy of a nightmare »], Denoël éditions, , 604 p. (ISBN 9782207257692), p. 261
  10. Ros Chantrabot, La RĂ©publique khmĂšre : 1970-1975, L'Harmattan, , 216 p. (ISBN 9782738419309), p. 205
  11. Raoul Marc Jennar, Les clés du Cambodge, Maisonneuve & Larose, , 328 p. (ISBN 978-2-7068-1150-0), p. 75
  12. (en) Wim Swann, 21st Century Cambodia : View and Vision, Global Vision Publishing House, , 372 p. (ISBN 9788182202788), p. 162
  13. (en) Malcolm Caldwell et Lek Tan, Cambodia in the Southeast Asian war, vol. 310, Monthly Review Press, coll. « Modern Reader », , 446 p. (ISBN 9780853451716), p. 373-383
  14. Jean-Marie CambacérÚs, Sihanouk : le roi insubmersible, Le Cherche midi, coll. « Documents », , 459 p. (ISBN 9782749131443, présentation en ligne), « Les années noires 1970-1991 », p. 171
  15. (en) David Porter Chandler, The Tragedy of Cambodian History : Politics, War, and Revolution Since 1945, Yale University Press, , 414 p. (ISBN 9780300057522, présentation en ligne), chap. 6 (« Sliding toward Chaos 1970 - 1975 »), p. 204
  16. (en) Ben Kiernan, How Pol Pot came to power : colonialism, nationalism, and communism in Cambodia, 1930-1975, Yale University Press, , 430 p. (ISBN 978-0300102628, présentation en ligne), p. 311
  17. (en) Elizabeth Becker, When the War Was Over : Cambodia and the Khmer Rouge Revolution, PublicAffairs, coll. « History / Asian Studies », , 632 p. (ISBN 978-1891620003, présentation en ligne), p. 145
  18. (en) Prince Norodom Sihanouk, Peter Schier, Manola Schier-Oum et Waldtraut Jarke, Prince Sihanouk on Cambodia : interviews and talks with Prince Norodom Sihanouk, vol. 141, Hambourg, Instituts fĂŒr Asienkunde, coll. « Mitteilungen », , 134 p. (ISBN 9783889100139), p. 23
  19. Prince Norodom Sihanouk et Jean Lacouture, L'Indochine vue de PĂ©kin : Entretiens, Le Seuil, , 185 p., p. 129
  20. (en) Donald Lancaster, Joseph Jermiah Zasloff, Allan E. Goodman et al., Indochina in Conflict : A Political Assessment, Lexington Books, , 227 p. (ISBN 9780669815399), p. 127
  21. Philip Short (trad. Odile Demange), Pol Pot : Anatomie d'un cauchemar [« Pol Pot, anatomy of a nightmare »], Denoël éditions, , 604 p. (ISBN 9782207257692), p. 310-312
  22. (en) Ben Kiernan, How Pol Pot came to power : colonialism, nationalism, and communism in Cambodia, 1930-1975, Yale University Press, , 430 p. (ISBN 978-0300102628, présentation en ligne), p. 336
  23. Philip Short (trad. Odile Demange), Pol Pot : Anatomie d'un cauchemar [« Pol Pot, anatomy of a nightmare »], Denoël éditions, , 604 p. (ISBN 9782207257692), p. 312-314
  24. Philip Short (trad. Odile Demange), Pol Pot : Anatomie d'un cauchemar [« Pol Pot, anatomy of a nightmare »], Denoël éditions, , 604 p. (ISBN 9782207257692), p. 393-394, 426-427
  25. Ben Kiernan (trad. Marie-France de Paloméra), Le génocide au Cambodge, 1975-1979 : race, idéologie et pouvoir [« The Pol Pot regime: race, power, and genocide in Cambodia under the Khmer Rouge, 1975-79 »], Gallimard, coll. « NRF essais », , 730 p. (ISBN 978-2-07-074701-6), p. 121-122
  26. Philip Short (trad. Odile Demange), Pol Pot : Anatomie d'un cauchemar [« Pol Pot, anatomy of a nightmare »], Denoël éditions, , 604 p. (ISBN 9782207257692), p. 428
  27. Philip Short (trad. Odile Demange), Pol Pot : Anatomie d'un cauchemar [« Pol Pot, anatomy of a nightmare »], Denoël éditions, , 604 p. (ISBN 9782207257692), p. 429-432
  28. Raoul Marc Jennar, Les clés du Cambodge, Maisonneuve & Larose, , 328 p. (ISBN 978-2-7068-1150-0), p. 78

Voir aussi

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