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Gonfaron

Gonfaron est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Gonfaron
Gonfaron
Église de Gonfaron.
Blason de Gonfaron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Var
Maire
Mandat
Thierry Bongiorno
2020-2026
Code postal 83590
Code commune 83067
DĂ©mographie
Gentilé Gonfaronnais
Population
municipale
4 352 hab. (2020 en augmentation de 1,16 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 108 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 19′ 17″ nord, 6° 17′ 23″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 766 m
Superficie 40,42 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Gonfaron
(ville-centre)
Aire d'attraction Le Luc
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Luc
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Gonfaron
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Gonfaron
Liens
Site web mairie-gonfaron.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Gonfaron, village du Centre Var situé à 10 km de Le Luc, à 22 de Le Thoronet, à 24 de Brignoles et à 44 de Toulon[1], est membre de la communauté de communes Cœur du Var.

    Écarts :

    • lieu-dit Aille[2] ;
    • lieu-dit Saint-Jacques[3].

    GĂ©ologie et relief

    Le village est adossĂ© Ă  la colline de la Roquette, Ă  environ 200 m d'altitude. Il est nichĂ© au pied du massif des Maures dont la face Nord et les crĂŞtes culminantes, Notre-Dame-des-Anges et la Sauvette, dominent la rĂ©gion, Ă  l'extrĂ©mitĂ© ouest de la plaine des Maures.

    Sismicité

    La commune est située en zone 2, sismicité faible[4].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    La commune est traversée par l'Aille, un affluent de l'Argens, ainsi que par plusieurs de ses affluents[5], et ses 5 ruisseaux : de la Nasque, des Bourganières, de Front Fraye et de la Haute Sauvette[6].

    Ressource en eau des contreforts de la Sainte-Baume

    Dans le secteur Cœur du Var, les communes de Gonfaron, Les Mayons, Le Cannet des Maures, Le Luc et Le Thoronet, appartenant au territoire Cœur de Var, n’ont pas été intégrées au secteur « Ouest Cœur de Var ». Ces cinq communes sont desservies par le syndicat d’Entraigues, dont les ressources en eau relève d’un autre contexte géographique.

    • Le secteur « Ouest CĹ“ur de Var » regroupe six communes (Cabasse, Flassans-sur-Issole, Besse-sur-Issole, Pujet-Ville, Carnoules et Pignans)[7].

    Climat

    Le climat de la commune est classés Cfb dans la classification de Köppen et Geiger : méditerranéen et montagnard[8].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Gonfaron
    Flassans-sur-Issole Le Luc Le Luc
    Pignans Gonfaron Les Mayons
    Pignans Collobrières Les Mayons

    Voies routières

    La commune est traversée par l'autoroute A57. la sortie la plus proche est la Sortie 11, entre Carnoules et Pignans. La route départementale RD 97, reliant Le Luc à Toulon, passe par le centre du village.

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur

    Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![9].

    Lignes SNCF

    La gare de Gonfaron est desservie par les TER Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur, sur la ligne de Marseille-Saint-Charles Ă  Vintimille.

    Intercommunalité

    Gonfaron est membre de la communautĂ© de communes CĹ“ur du Var de 37 829 habitants, crĂ©Ă©e en janvier 2002[10].

    Les onze communes composant la communauté de communes en 2012 sont (par ordre alphabétique) :

    Urbanisme

    Typologie

    Gonfaron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Gonfaron, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[14] et 15 006 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Luc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    La commune est dotée d'un plan local d'urbanisme[19] - [20].

    Elle a une superficie de 4 042 ha. Actuellement, la partie « village » bâtie sur la colline se compose de petites rues et ruelles entrecoupĂ©es d'escaliers ou de porches qui conduisent immanquablement vers la chapelle Saint-Quinis. La partie basse entoure la nationale et la place de la Victoire. C'est lĂ  que se situe la majoritĂ© des commerces et l'animation.

    Tout autour et plus au sud, il y a d'abord des « quartiers » de résidences entourées de jardins. Plus loin, dans les campagnes, de nouveaux lotissements se construisent jusqu'au pied du massif des Maures.

    En matière d'urbanisme intercommunal, qui fixe les orientations générales et objectifs, la commune de Gonfaron fait partie intégrante du schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la communauté de communes Cœur du Var[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), cultures permanentes (27,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones urbanisées (4,6 %), terres arables (0,9 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Gonfaronus, Gonfanonus (bas latin), Gonfanonem (1039), Confanone (1062), Gonfarone (1341), Gonfaron (1793). Son nom en provençal est Gonfaron (écriture classique) et Gounfaroun (écriture mistralienne) et leur prononciation identique avec le -r intervocalique roulé presque comme un -l[25].

    Histoire

    Préhistoire

    Les premières traces d'habitat sur la commune ont été retrouvées dans deux grottes, de la colline de la Roquette. Elles remontent à l'âge du bronze. Proche de ses grottes se trouvent les restes d'un oppidum ligure[26].

    Antiquité

    Des traces d'occupation romaine, datant de 100 av. J.-C., ont été retrouvées le long de la route reliant Gonfaron à Flassans-sur-Issole[26].

    Moyen Ă‚ge

    Le village faisait partie de la seigneurie de Pignans. En 1481, Charles V d'Anjou, alors comte de Provence, désigne Louis XI comme héritier. À son décès, la commune, comme l'ensemble de la Provence, est alors rattachée à la France[26].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Maire en 1920[27] ? Oscar Carrassan Rad. Conseiller général du canton de Besse-sur-Issole (1919 → 1925)
    Jules Cheilan[28] - [29] (1925-2011)
    Jean de Bengy[30] (1939-2004) PS Haut fonctionnaire du Ministère de la Culture
    Président du SIVOM du Centre Var
    Yves Orengo[31] UMP-DVD 9e vice-président de la CC Cœur du Var (2001 → 2014)
    En cours
    (au 25 mai 2020)
    Thierry Bongiorno (1967- ) UMP-LR Chef d'entreprise BTP
    3e vice-président de la CC Cœur du Var (2014 → 2020)
    1er vice-président de la CC Cœur du Var (2020 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Budget et fiscalité 2020

    Mairie de Gonfaron.

    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :

    • total des produits de fonctionnement : 4 102 000 â‚¬, soit 937 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 3 869 000 â‚¬, soit 883 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 514 000 â‚¬, soit 117 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 596 000 â‚¬, soit 136 â‚¬ par habitant.
    • endettement : 1 271 000 â‚¬, soit 290 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 19,90 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 18,42 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 73,82 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2018 : MĂ©diane en 2018 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 19 640 â‚¬[33].

    Politique environnementale

    Une nouvelle station d'épuration d'une capacité de 6350 équivalent-habitants a été réalisée[34] - [35] - [36] - [37].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 4 352 habitants[Note 3], en augmentation de 1,16 % par rapport Ă  2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1021 2951 3231 3991 5961 6731 8101 7731 882
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1012 4912 4572 4802 3392 1752 0852 5772 524
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5552 2322 2412 0482 1152 1642 0351 7061 627
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 7522 1332 3082 2772 5662 8053 4813 7134 107
    2014 2019 2020 - - - - - -
    4 3024 3294 352------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements :

    • La commune de Gonfaron compte[42] :
      • une Ă©cole maternelle, l'Ă©cole publique Jules-Serre,
      • une Ă©cole primaire publique, l'Ă©cole Jean-Aicard,
    • Le collège de rattachement des Gonfaronnais est le collège Pierre-de-Coubertin au Luc-en-Provence.
    • Le lycĂ©e de rattachement est le lycĂ©e Raynouard Ă  Brignoles.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[43] :

    • Un centre de santĂ© comptant trois mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, kinĂ©, infirmières, ostĂ©opathes, podologue, pĂ©dicure est implantĂ© dans la commune[44].
    • Pharmacies Ă  Gonfaron, Pignans.
    • HĂ´pitaux Ă  Le Luc, Pierrefeu-du-Var, Bormes-les-Mimosas.
    • Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer.
    • HĂ´pital privĂ© Toulon Hyères-Saint Jean[45] Ă  43 km.

    Cultes

    La paroisse catholique romaine de l'Immaculée Conception est une paroisse du diocèse de Fréjus-Toulon, son curé est le père Krzysztof KLYSIAK[46].

    La Salle du Royaume (Temple des Témoins de Jéhovah), située chemin de la Gare.

    Économie

    L'activité agricole à travers son patrimoine :

    • Moulin Ă  farine[49] ;
    • CoopĂ©rative vinicole dite CoopĂ©rative les MaĂ®tres Vignerons de Gonfaron[50] ;

    Autres activités :

    • Tuilerie, puis ferme[51].
    • L'industrie de liège dans le massif des Maures[52].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Patrimoine civil

    La légende de l'âne volant

    Carte postale ancienne.

    La commune est surtout connue pour la légende de l'âne volant. Cette légende lie le village à saint Quinis, son saint patron. La chapelle qui surplombe le village porte d'ailleurs le nom de chapelle de Saint-Quinis. La mention de « Âne volant » est reprise tant dans des enseignes de magasin que des noms d'associations locales.

    La fête de l'âne volant se fête en avril. En fin de journée, l'âne édifié à cette occasion est brûlé. Au cours du temps, plusieurs versions de la légende son nées. La légende la plus réputée est celle-ci : le village est surmonté par une chapelle portant le nom de son saint patron, saint Quinis. La tradition voulait que les habitants se réunissent pour une procession vers la chapelle, il était donc demandé aux habitants de nettoyer les rues par lesquelles passerait le cortège. En 1645, un Gonfaronnais « grincheux » refusa, on ne sut jamais pourquoi, de faire cette besogne de propreté et s'écria simplement : « Si saint Quinis trouve le passage trop sale, il n'aura qu'à sauter par-dessus ! ». Selon certains, il ajouta quelques propos désobligeants.

    Le pays où les ânes volent dans le caveau de dégustation de la cave.

    La municipalité fit procéder d'autorité au travail nécessaire. La fête eut lieu dans la joie et la bonne humeur, mais l'incident resta pourtant dans la mémoire des habitants... Quelque temps après, le vieil homme revenant de la campagne sur son âne, descendait les pentes de la Carnaraute (nom local de la montagne qui domine Gonfaron au nord). Or sa bête, énervée par les taons, prit soudain une allure précipitée. À tel point que, quittant son chemin, elle fit un vol plané au-dessus du ravin tandis que son piteux cavalier était projeté rudement sur le sol. Connue aussitôt, sa mésaventure fit la joie et la risée de tout le pays, et chacun de s'écrier : « C'est bien fait, saint Quinis l'a puni, son âne a volé ».

    Cette légende, quelle qu'en soit la version retenue, est directement liée à une expression familière, « à Gonfaron les ânes volent / à Gounfaroun leis ai volon », destinée à indiquer à son interlocuteur que l'on n'en croit rien, que l'on n'est pas dupe de ce qui vient d'être dit. L'expression d'origine en provençal joue sur l'homophonie entre Gounfaroun et gounfaloun ou gounfaroun, mot qui signifie bannière. Et une bannière vole dans le vent, comme l'âne de la légende[82] - [83].

    La vie de saint Quinis

    Maître-autel de la cathédrale Saint-Quenin à Vaison-la-Romaine.
    Abside triangulaire de la chapelle de saint Quenin Ă  Vaison-la-Romaine.

    Saint Quinis, patron de Gonfaron, est né à Vaison-la-Romaine (Vaucluse) vers l’an 500. On le nommait "Quenin" ou "Quinidius" (en latin). Ses parents étaient chrétiens, très pieux et son père occupait un poste important à la municipalité. Sa mère fit un jour un pèlerinage à Arles et là, elle entendit une voix lui annonçant qu’elle aurait un fils qui serait évêque et ferait beaucoup de conversions de pécheurs et de miracles[84].

    Quinis fut baptisé à sa naissance et élevé dans la religion chrétienne par de très bons maîtres. Très bon élève, il apprit en classe : la grammaire, le latin, le calcul, la musique. Quand il fut plus grand, l’évêque de Vaison l’envoya compléter son instruction au monastère des Îles de Lérins (îles en face de Cannes), qui existe toujours. Les moines y tenaient une école très connue et très bonne où l’on formait des savants, des prêtres et même des évêques[85].

    Quinis partit donc et passa par Avignon, Brignoles, Besse-sur-Issole, Gonfaron. Il traversait les villes et les campagnes, couchant chez les paysans ou dans les auberges. Il prêchait l’évangile de Jésus avec charité et douceur aux personnes qu’il rencontrait sur son chemin. Il parlait aux laboureurs, aux vignerons, aux bergers, aux bûcherons et leur apprenait la charité et l’amour de Dieu. Il leur conseillait d’abandonner les cultes païens, hérités des Romains[85].

    Comme le Vaisonnais avait séjourné à Gonfaron et converti la population, celle-ci fit construire une chapelle, en son honneur, au Xe siècle. Située en haut du vieux village ; elle subit de nombreux avatars. Elle fut détruite, une première fois, au XVIe siècle au cours des guerres de Religion et restaurée en 1638 puis en 1849, un peu plus bas que l’ancienne. Pourtant, une quarantaine d’années de nouveaux travaux de réfection s'imposèrent, enfin au XXe siècle une ultime rénovation fut nécessaire. Chaque année, au mois de février, les paroissiens du village fête leur saint lors d'une neuvaine. Celle-ci a perduré quant à la fête de l’âne, elle se déroule fin mars, et la statue de saint Quinis l'accompagne en procession jusqu'à la chapelle[86].

    Personnalités liées à la commune

    • Le peintre Janusz de Rola a vĂ©cu Ă  Gonfaron de 1981 Ă  sa mort. Un pont[87] porte d'ailleurs son nom.
    • Le pilote Henri Julien (en), nĂ© en 1927, qui crĂ©a en 1968, l'Ă©curie de course automobile AGS Automobiles Gonfaronnaises Sportives. Cette marque participa Ă  d'innombrables compĂ©titions en Formule France, Formule Renault, Formule 3, Formule 2, Formule 3000, et mĂŞme Formule 1 de 1986 Ă  1991. C'est sur son initiative que fut fondĂ© le Circuit du Var au Luc que l'Ă©quipe utilise toujours. AGS survit Ă  son dĂ©part de la Formule 1, dès 1992 germe l'idĂ©e d'utiliser le matĂ©riel de l'Ă©quipe dans le cadre de stages de pilotage haut de gamme. En 2002, AGS a mĂŞme conçu des toutes nouvelles Formule 1 rĂ©pondant Ă  la rĂ©glementation technique en vigueur : les SH01, SH02, SH03 et deux biplaces. Outre ces dernières et les anciennes JH24, l'entreprise propose aussi de piloter dans le cadre de ses stages des anciennes Arrows, Prost Grand Prix, Jordan Grand Prix ainsi qu'une Peugeot 905. Henri Julien est aussi dĂ©tenteur du record du monde de l'heure des Racer 500 le 3/9/1997 Ă  la vitesse de 222,557 km/h en collaboration avec son ami Bernard Boyer[88].
    • Jeannine LeĂŻd, conservatrice des valeurs gonfaronnaises et de l'histoire de ce village[89]. L'association Les Amis de Saint-Quinis a pour but de venir en aide aux plus dĂ©munis mais aussi Ă  l'amĂ©lioration de la vie des paroissiens.
    • Lucien Sapin, peintre et sculpteur est arrivĂ© Ă  Gonfaron Ă  l'âge de 6 mois. Très jeune, il fera de la sculpture son mĂ©tier. Chef d'atelier des Marbres Français, il dirige 32 ouvriers ; attachĂ© au musĂ©e du Louvre au titre de meilleur ouvrier de France, il restaure : La grande galerie du Louvre avec son Ă©quipe de spĂ©cialistes en ce qui concerne la marbrerie, et le pavillon de Flore. ChargĂ© de mission par le ministère de la Culture, il travaille dans les musĂ©es Ă©trangers. Il visite des carrières et sĂ©lectionne des marbres pour les restaurations futures[90].
    • Fernand Briano, leveur de liège, Ă  qui le musĂ©e du liège de Gonfaron[91] consacre un encart, puis pompier bĂ©nĂ©vole oĂą il applique des contre feux, système interdit actuellement[92], et toute sa vie il forme les jeunes Ă  la chasse, passion qu'il a pratiquĂ© jusqu'Ă  90 ans. Il Ĺ“uvra aussi Ă  la RĂ©sistance de Gonfaron durant la Seconde Guerre mondiale oĂą il fut maquisard; il alimentait ses collègues abritĂ©s dans un cabanon dans les Maures, notamment[93].

    HĂ©raldique

    La commune porterait[94] :

    De gueules à la hure de sanglier en chef et au renard argenté en pointe, les deux au naturel

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Itinéraires
    2. « Ecart Aille », notice no IA00127338, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    3. « Ecart Saint-Jacques », notice no IA00127349, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    4. La commune est située en zone de sismicité faible
    5. Cours d'eau sur la commune ou à son aval (rivière, canal...)
    6. Hydrographie
    7. Identification et caractérisation de la ressource majeure à préserver pour l’alimentation en eau potable, juillet 2011
    8. Table climatique
    9. Réseau régional de transports en commun
    10. Communes appartenant au Groupement Fiscalisé : Communauté de communes Cœur du Var et les Comptes des communes : Commune Gonfaron
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Gonfaron », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Luc », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Plan local d'urbanisme
    20. PLU sur www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/
    21. "CĹ“ur du Var"
    22. Schéma de cohérence territoriale, État d’avancement dans le département du Var : Cœur du var : Gonfaron
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Frédéric Mistral, Lou Tresor dou Felibrige, https://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=gounfaroun
    26. histoire de Gonfaron
    27. Le 5 juin 1920, il inaugure le monument aux morts de la commune
    28. « Ancien maire de Gonfaron, Jules Cheilan est décédé », Nice-Matin,‎ (lire en ligne)
    29. [PDF] « Jules Cheilan nous a quittés », sur mairie-gonfaron.fr, Gonfaron Infos n°30, , p. 7
    30. « Municipales à Gonfaron : Yves Orengo adoube son dauphin Thierry Bongiorno », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
    31. Les comptes de la commune
    32. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    33. Station d'Ă©puration Gonfaron/Village
    34. Gonfaron. Station d'Ă©puration
    35. Service : Gonfaron / assainissement collectif
    36. Poste de refoulement Gonfaron Reyran - Communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. Établissements d'enseignements
    42. Professionnels et établissements de santé
    43. centre de santé
    44. Hôpital privé Toulon Hyères-Saint Jean
    45. Paroisse de l'Immaculée Conception de Gonfaron
    46. « moulin à huile place Frédéric Mistral », notice no IA00127330, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. « moulin à huile rue Marceau », notice no IA00127331, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. « Moulin à farine », notice no IA00127344, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire normalisé
    49. « Coopérative vinicole dite Coopérative les Maîtres Vignerons de Gonfaron », notice no IA00127329, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire normalisé ; enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
    50. « Tuilerie, puis ferme », notice no IA00127355, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire normalisé
    51. L'industrie du liège dans le massif des Maures du début du XIXe siècle à la fin du XXe siècle. Apogée et déclin d'une industrie rurale provençale, pp. 10-19-23
    52. « Eglise paroissiale Notre-Dame-de-L'Immaculée-Conception », notice no IA00127318, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    53. Gonfaron – église de l’Immaculée Conception
    54. Notice no PM83000337, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église de l'Immaculée Conception
    55. « Chapelle Saint-Quinis », notice no IA00127319, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. Notice no PM83000336, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle Saint-Quinis
    57. « Chapelle Saint-Sépulcre », notice no IA00127353, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    58. « Chapelle Notre-Dame-du-Figuier », notice no IA00127345, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    59. « Croix monumentale dite Croix de mission », notice no IA00127320, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. Le monument aux morts
    61. « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00127322, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00127323, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. Notice no IM83000666, base Palissy, ministère français de la Culture monument aux morts, de la guerre de 1914-1918, Saint-Pons
    64. Notice no IM83000665, base Palissy, ministère français de la Culture monument aux morts, de la guerre de 1914-1918, place de la Victoire
    65. « beffroi rue du Président Wilson », notice no IA00127325, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. La fresque de l'âne volant
    67. « parc du château des Houerts », notice no IA83000396, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable)
    68. « fontaine avenue du 11 Novembre 1918 », notice no IA83000758, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. « fontaine place du 8 Mai 1945 », notice no IA00127332, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. « fontaine place Aimé Mario », notice no IA00127333, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    71. « fontaine rue Albert 1er », notice no IA83000756, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    72. « borne-fontaine avenue Foch », notice no IA83000794, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    73. « fontaine place Frédéric Mistral », notice no IA00127334, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    74. « fontaine place Gambetta », notice no IA00127335, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    75. « fontaine Grand rue », notice no IA00127336, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    76. « fontaine place Jean Giono », notice no IA00127337, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    77. « lavoir ; remise de matériel d'incendie », notice no IA83000759, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    78. « fontaine rue Marceau », notice no IA83000757, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    79. « fontaine rue du Président Wilson », notice no IA83000792, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    80. « fontaine rue de la Treille », notice no IA83000793, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    81. Lou tresor dĂłu felibrige, Fr. Mistral, vol. 2 p. 70 de l'Ă©dition CPM de 1979.
    82. Zou, boulégan ! expressions familières de Marseille et de Provence, Philippe Blanchet, Bonnetton 2000.
    83. La chapelle de saint Quinis
    84. Vie de saint Quenin
    85. Histoire de la chapelle de saint Quinis
    86. Pont
    87. RĂ©union des anciens de l'Ă©curie AGS, en octobre 2012
    88. Jeannine LeĂŻd : gardienne des traditions
    89. Un peintre sculpteur Ă  Gonfaron
    90. Écomusée du Liège
    91. L'Oiseau et le Trésor, par Didier Briano, p.115
    92. Albin Roux originaire de Gonfaron, maquisard au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP)
    93. Coeur du Var Plaine des Maures : Gonfaron , Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

    Voir aussi

    Bibliographie

    La grotte de Gonfaron

    Articles connexes

    Liens externes

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