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Golshifteh Farahani

Rahavard Farahani, dite Golshifteh Farahani (en persan : ÚŻÙ„ŰŽÛŒÙŰȘه ÙŰ±Ű§Ù‡Ű§Ù†ÛŒ), nĂ©e le Ă  TĂ©hĂ©ran, est une actrice et chanteuse franco-iranienne.

Golshifteh Farahani
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Golshifteh Farahani lors du Festival de Cannes en 2018.

Biographie

Jeunesse et révélation

Rahavard Farahani est nĂ©e en 1983 Ă  TĂ©hĂ©ran[1] : elle est la fille de l'acteur et metteur en scĂšne de thĂ©Ăątre Behzad Farahani (en) et de la comĂ©dienne et peintre[1] Fahimeh Rahimnia. Son pĂšre, opposant de gauche au chah puis Ă  l’ayatollah Khomeyni[2], lui donne un second prĂ©nom persan unique, en complĂ©ment de son prĂ©nom officiel Rahavard, composĂ© de gol, « la fleur », et shifteh, « Ă©prise », qui signifie « Ă©prise de la fleur »[3]. Elle a une sƓur et un frĂšre aĂźnĂ©s : Shaghayegh Farahani (en), actrice ; Azarakhsh Farahani, musicien et peintre[1].

Golshifteh Farahani est une enfant virtuose : jonglant avec les gammes au piano dÚs l'ùge de 6 ans[2], elle intÚgre à 12 ans une école de musique. Sélectionnée pour se présenter au conservatoire de Vienne, elle refuse cette possibilité.

Entre-temps, elle tourne son premier film, Le Poirier, drame romantique du rĂ©alisateur iranien Dariush Mehrjui qui lui vaut le prix de la meilleure actrice au Festival du film de Fajr. Elle n'a que 14 ans, mais elle est rĂ©solue Ă  rester dans le cinĂ©ma[2]. DĂšs lors, la jeune fille trilingue (persan, anglais, français) enchaĂźne les tournages, alignant dix-neuf films en dix ans. Adolescente, elle est attaquĂ©e Ă  l’acide en pleine ville par un homme qui la jugeait insuffisamment « couverte ». Elle est protĂ©gĂ©e par son sac Ă  dos et son manteau, l'acide ne causant que quelques brĂ»lures Ă  la main[2]. Pour pouvoir se promener librement dans TĂ©hĂ©ran, elle dĂ©cide de se raser la tĂȘte et de s'habiller comme un garçon[4].

Le public Ă©tranger, notamment français, la dĂ©couvre en 2003 dans le film Deux Anges de Mamad Haghighat, qui cĂ©lĂšbre la passion d'adolescents iraniens pour la musique, et Boutique de Hamid Nematollah, oĂč son rĂŽle d'Eti lui vaut le prix de la meilleure actrice au Festival des trois continents de Nantes.

La comédienne à la conférence de presse pour M for Mother, en novembre 2006.

Elle participe ensuite Ă  l'aventure de Bab'Aziz, le prince qui contemplait son Ăąme, incarne le rĂŽle-titre de Niwemang (Demi-lune, titre français), road movie de Bahman Ghobadi autour de la musique kurde — censurĂ© en Iran —, puis une femme enceinte, contaminĂ©e par les armes chimiques pendant le conflit Iran-Irak, dans M comme mĂšre (2006).

Revue en 2007 dans Chacun son CinĂ©ma, collectif prestigieux de trente-trois courts-mĂ©trages, Golshifteh Farahani voit sa cote internationale s'envoler en 2008 avec Mensonges d'État. En dĂ©crochant, au cĂŽtĂ© de Leonardo DiCaprio, le rĂŽle fĂ©minin du thriller de Ridley Scott, elle devient la premiĂšre actrice iranienne Ă  franchir les portes d'Hollywood depuis la rĂ©volution islamique de 1979[5].

L’aventure irrite le pouvoir qui lui signifie, en , une interdiction temporaire de sortie du territoire et lui confisque son passeport[5]. Elle rĂ©ussit cependant Ă  quitter le pays pour rejoindre les tournages oĂč elle est engagĂ©e, mais vit ensuite en exil, de peur de regagner son pays[5] - [6].

CarriĂšre internationale

L'actrice à la cérémonie des Césars 2014.

Golshifteh Farahani termine le tournage du film Au prix du sang de Roland Joffé, et vit alors à Paris avec son mari, Amin Mahdavi.

En 2009, elle est Ă  l’affiche d'À propos d'Elly d'Asghar Farhadi dans le rĂŽle principal de Sepideh. Le film reçoit l'ours d'argent du meilleur rĂ©alisateur lors de la Berlinale 2009[7].

En 2011, elle partage l'affiche avec Louis Garrel et Vincent Macaigne dans La RÚgle de trois, troisiÚme court-métrage de Louis Garrel qui reçoit le prix Jean-Vigo du court-métrage.

En 2012, elle partage l'affiche du téléfilm franco-anglo-américain Just Like a Woman avec Sienna Miller, sous la direction de Rachid Bouchareb. Puis en 2013, elle est la vedette du drame kurde My Sweet Pepper Land, d'Hiner Saleem, qui est présenté au Festival de Cannes, dans la collection « Un Certain Regard ».

En 2013, Ă  la Mostra de Venise, elle est membre du jury du prix Horizon prĂ©sidĂ© par Paul Schrader. La mĂȘme annĂ©e, elle fait partie du jury du Festival international du film de Marrakech prĂ©sidĂ© par Martin Scorsese.

L'annĂ©e 2014 est marquĂ©e par la sortie de trois films : elle figure dans la distribution du film biographique français Eden, de Mia Hansen-LĂžve ; elle tient le premier rĂŽle fĂ©minin du drame politique amĂ©ricain Rosewater, premiĂšre rĂ©alisation de l'animateur de tĂ©lĂ©vision, humoriste et satiriste amĂ©ricain Jon Stewart ; elle prĂȘte ses traits Ă  NĂ©fertari dans le blockbuster Exodus: Gods and Kings, qui lui permet de retrouver Ridley Scott.

D'autres retrouvailles sont pour l'annĂ©e suivante, celles avec Louis Garrel et Vincent Macaigne pour Les Deux Amis, premier long-mĂ©trage de Louis Garrel. La mĂȘme annĂ©e, elle tient le premier rĂŽle d'une co-production internationale indĂ©pendante, Go Home, de Jihane Chouaib.

Toujours en 2015, la revue Égoïste publie en couverture une photo de Golshifteh Farahani nue, prise deux ans plus tît par Paolo Roversi[8] - [1].

Trois nouveaux films sortent en 2016 : elle donne la rĂ©plique Ă  Antonio Banderas pour le drame historique franco-espagnol Altamira, de Hugh Hudson ; puis elle prĂȘte ses traits Ă  Mme de RĂ©an dans Les Malheurs de Sophie, de Christophe HonorĂ©, d'aprĂšs l'Ɠuvre Ă©ponyme de la comtesse de SĂ©gur ; enfin, elle partage l'affiche du remarquĂ© drame indĂ©pendant amĂ©ricain Paterson avec Adam Driver, devant la camĂ©ra de Jim Jarmusch.

En mai de la mĂȘme annĂ©e, elle monte sur les planches pour la premiĂšre fois et interprĂšte Anna KarĂ©nine de LĂ©on TolstoĂŻ dans une mise en scĂšne de GaĂ«tan Vassart au thĂ©Ăątre de la TempĂȘte Ă  la Cartoucherie de Vincennes[5].

L'annĂ©e 2017 la voit dĂ©fendre quatre longs mĂ©trages trĂšs diffĂ©rents : elle est la tĂȘte d'affiche d'une coproduction internationale indĂ©pendante, Le Dossier Mona Lina, Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Eran Riklis ; puis elle tient un second rĂŽle dans le blockbuster amĂ©ricain Pirates des CaraĂŻbes : La Vengeance de Salazar, cinquiĂšme chapitre de la saga portĂ© par Johnny Depp ; elle partage l'affiche du drame indien The Song of Scorpions, d'Anup Singh, avec Irfan Khan ; enfin, elle joue une mĂšre de famille française dans le film Ă©vĂšnement du scĂ©nariste et rĂ©alisateur Alain Chabat, Santa et Cie.

À la cĂ©rĂ©monie des CĂ©sars 2018.

En 2018, elle tient un second rÎle dans le remake américain du succÚs français Intouchables, intitulé Sous un autre jour, mis en scÚne par Neil Burger ; elle s'aventure dans le cinéma d'horreur avec le film de zombies français La nuit a dévoré le monde, de Dominique Rocher. Enfin, elle partage l'affiche du drame Les Filles du soleil, écrit et réalisé par Eva Husson, avec Emmanuelle Bercot. Le long métrage est présenté au Festival de Cannes.

Dans le clip de la chanson Paradis du chanteur Orelsan[9], elle interprĂšte le rĂŽle de sa compagne.

En mars 2019, elle reçoit au Festival du Printemps Persan à Hambourg le Hamburg Award for Cultural Freedom (Prix de Hambourg pour la liberté culturelle) avec Zar Amir Ebrahimi[10].

Piano

Dans une scÚne du film Si tu meurs, je te tue réalisé par Hiner Saleem et sorti en 2011, Golshifteh Farahani joue du piano[11], qu'elle a travaillé au conservatoire dans sa jeunesse à un excellent niveau.

En mai et , on la voit pianiste dans Anna KarĂ©nine, au thĂ©Ăątre de la TempĂȘte.

Dans plusieurs scÚnes du film Altamira réalisé par Hugh Hudson et sorti en 2016, elle interprÚte au piano plusieurs morceaux de musique romantique.

Hang

Dans le film My Sweet Pepper Land, elle compose elle-mĂȘme et interprĂšte les musiques du film avec le hang[12] - [11] instrument Ă  percussion. L’étĂ©, il lui arrive de jouer du hang sur le parvis de Notre-Dame de Paris.

Guitare

Dans le film Paterson de Jim Jarmusch, elle commande une guitare et chante en s'en accompagnant aprĂšs un jour d'apprentissage.

Vie privée

En 2003, Golshifteh Farahani épouse Amin Mahdavi, frÚre de la décoratrice India Mahdavi. Ils divorcent en 2011[6].

Elle a Ă©tĂ© la compagne de Louis Garrel[1], rĂ©alisateur et son partenaire dans Les Deux Amis (sorti en 2015)[13]. Elle se sĂ©pare de Garrel qu'elle voit comme « un gĂ©nie »[14], et avec qui elle a vĂ©cu « une expĂ©rience enrichissante mais difficile Ă  vivre Ă  cause de ses rĂ©actions sur le tournage, [
] pour la premiĂšre fois, j'ai eu l'impression d'ĂȘtre une mauvaise actrice [
] et une fois le tournage terminĂ©, j'Ă©tais complĂštement dĂ©truite[14]. » Dans la mĂȘme interview, elle dĂ©clare vouloir quitter la France Ă  cause de sa bureaucratie et des « bĂątons dans les roues que lui a mis la banque[14]. »

Dans le magazine Grazia du , elle confie avoir Ă©pousĂ© un Français d'origine australienne, le psychologue Christos Dorje Walker, cinq mois auparavant[14] - [15]. En , elle dĂ©clare ĂȘtre sĂ©parĂ©e de son mari[2].

En 2018, elle dĂ©clare qu'aprĂšs « avoir vĂ©cu huit ans Ă  Paris », elle « se partage dĂ©sormais entre Porto et Ibiza, avec une prĂ©fĂ©rence pour l’üle des BalĂ©ares[2]. »

Prises de position

ExilĂ©e depuis 2008, l'actrice dĂ©fend la jeune gĂ©nĂ©ration, qui se rĂ©volte en Iran Ă  partir de septembre 2022.« Cette gĂ©nĂ©ration Z n’a connu ni la rĂ©volution ni la guerre, elle est nĂ©e dans le marasme, coincĂ©e dans un pays qui est une dictature. Mais elle a Instagram, TikTok, elle sait ce qu’il se passe dans le monde, elle est irrĂ©vĂ©rencieuse, sans complexe ni timiditĂ©. J’ai l’impression qu’elle ne craint rien »[16] - [17].

En 2022, l'actrice revient sur la sortie du film Mensonges d'État en 2008 qui a entraĂźnĂ© des sanctions de la part du rĂ©gime iranien la poussant Ă  l'exil : « Lorsque je me suis permis d'apparaĂźtre la tĂȘte dĂ©couverte, Ă  24 ans, Ă  New York, le soir de la premiĂšre du film de Ridley Scott dans lequel je jouais, tout le pays m'est tombĂ© dessus. C'est comme si j'avais lancĂ© une bombe atomique. Personne ne m'a soutenue. Personne ! Pas mĂȘme le rĂ©alisateur Asghar Farhadi, avec qui je venais de tourner À propos d'Elly et qui m'a bannie »[16].

DĂ©coration

Filmographie

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Années 2020

Télévision

  • 2021 : Invasion (sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e) : Aneesha Malik
  • 2021 : VTC (sĂ©rie) : Nora

Clips

Doublage

Théùtre

Distinctions

RĂ©compenses

Nominations

Dans la littérature

Golshifteh Farahani sert de modÚle au personnage de Sheyda dans l'ouvrage de la romanciÚre Nahal Tajadod intitulé Elle joue (Albin Michel, 2012). La vie de ce personnage d'actrice iranienne s'inspire largement de sa vie réelle[21].

Notes et références

  1. Nathalie Rouiller, « Golshifteh Farahani, aveuglante », sur liberation.fr, (consultĂ© le ) : « Sur les registres, la belle s'appelle Rahavard, "cadeau de la route", en allusion aux chemins de hasard et Ă  leurs surprises d'importance. [
] On l'imaginait double nationale, elle affirme n'avoir qu'un passeport, le tricolore [
] "On n'est pas responsable de la peur des hommes", dit l'ex de Louis Garrel, deux fois mariĂ©e et sĂ©parĂ©e
 ».
  2. Vanessa Schneider, « Golshifteh Farahani, des racines et des ailes » AccĂšs limitĂ©, sur lemonde.fr, (consultĂ© le ) : « AprĂšs avoir vĂ©cu huit ans Ă  Paris, l’actrice se partage dĂ©sormais entre Porto et Ibiza, avec une prĂ©fĂ©rence pour l’üle des BalĂ©ares. ».
  3. Interview sur Le Grand Journal de Canal + le .
  4. « Qui sont les laurĂ©ats du prix Danielle Mitterrand 2018 ? », sur france-libertes.org, (consultĂ© le ) : « Cette annĂ©e, France LibertĂ©s a choisi de dĂ©cerner les prix Danielle-Mitterrand Ă  deux laurĂ©ats dont l’engagement est remarquable : le peuple autochtone Krenak du BrĂ©sil et la comĂ©dienne franco-iranienne Golshifteh Farahani. Deux combats, celui d’un peuple pour la justice et celui d’une femme libre qui se rĂ©percutent et dialoguent en Ă©cho. »
  5. « Golshifteh Farahani : "Anna KarĂ©nine a payĂ© trĂšs cher sa libertĂ©, comme moi" », sur lefigaro.fr, (consultĂ© le ) : « "L'exil, c'est comme un enfant mort qu'on n'oublie jamais. J'ai perdu mon pays, mais j'ai gagnĂ© le monde", confie Golshifteh Farahani, qui interprĂ©tera Ă  partir du Anna KarĂ©nine dans une piĂšce mise en scĂšne par GaĂ«tan Vassart au thĂ©Ăątre de la TempĂȘte. [
] Avant d'ĂȘtre la premiĂšre actrice depuis la rĂ©volution iranienne Ă  jouer Ă  Hollywood (Mensonges d'État de Ridley Scott avec Leonardo DiCaprio), Golshifteh Farahani menait de front thĂ©Ăątre, avec son pĂšre, le metteur en scĂšne et auteur iranien Bezhad Farahani, et cinĂ©ma. [
] CritiquĂ©e pour avoir posĂ© bras nus aux cĂŽtĂ©s de Leonardo DiCaprio, interdite de sortie — on lui confisque son passeport — elle rĂ©ussit Ă  sortir d'Iran et se rĂ©sout Ă  l'exil. »
  6. Elisabeth Franck-Dumas, « Mon nom est persane », sur LibĂ©ration.fr, (consultĂ© le ) : « Grandie parmi la bohĂšme intello de TĂ©hĂ©ran, elle est la benjamine de trois enfants (la sƓur aĂźnĂ©e comĂ©dienne, "qui marche bien", mais a de toute Ă©vidence moins de succĂšs, le grand frĂšre musicien "underground", qui poste son rock interdit sur Internet). Leur pĂšre, Behzad Farahani, est un metteur en scĂšne reconnu, opposant au Shah puis Ă  Khomeini, qui a Ă©tudiĂ© Ă  Strasbourg avec leur mĂšre, artiste plasticienne. [
] Sept mois plus tard, une fois le tournage d'Elly terminĂ©, elle nĂ©gociera de rĂ©cupĂ©rer ses papiers, en arguant qu'elle doit travailler pour rembourser tout le monde. Elle en profitera pour s'enfuir, atterrissant en France, patrie de son mari Amin Mahdavi (Ă©pousĂ© en 2003 et dont elle s'est depuis sĂ©parĂ©e, frĂšre de la dĂ©coratrice India Mahdavi et cousin d'Ali, qui la photographie pour Next). »
  7. Prix et nominations : Berlinale 2009, Allociné. Consulté le 10 août 2021.
  8. Marie Ottavi et Johanna Luyssen, « La nuditĂ© trĂšs politique de Golshifteh Farahani » [archive du ], sur LibĂ©ration.fr, (consultĂ© le ) : « La photo, l’une des deux couvertures du dix-septiĂšme numĂ©ro de la revue irrĂ©guliĂšre EgoĂŻste, a Ă©tĂ© prise voilĂ  plus de deux ans. Le numĂ©ro de ce magazine atypique (seulement dix-sept numĂ©ros publiĂ©s en trente-sept ans) a Ă©tĂ© commencĂ© il y a plus de trois ans. Mais la publication, il y a quelques jours, de l’image de cette comĂ©dienne iranienne, dĂ©fiant les mollahs dans le plus simple appareil, frappe les esprits. [
] DĂ©but 2013, l’auteure Nahal Tajadod, femmes de lettres iranienne Ă©tablie Ă  Paris, disait Ă  LibĂ©ration que Golshifteh Farahani «marquera l’image de la femme en Iran». On ne le savait pas encore, mais c’est Ă  ce moment-lĂ  que l’actrice venait de poser nue sous l’objectif de Paolo Reversi. ».
  9. « OrelSan - Paradis (clip officiel) », sur youtube.com, (consulté le )
  10. (de) DIWAN Deutsch-Iranische Begegnungen, « Diwan Hamburg feiert bereits zum achten Mal NOWRUZ Unter dem Motto „Das Erwachen des FrĂŒhlings!“ lĂ€dt der deutsch-iranische Kulturverein DIWAN zum persischen FrĂŒhjahrsfest ein am Sonntag, den 24.MĂ€rz 2019 » [archive du ], sur Facebook,
  11. « Dossier de presse du film My Sweet Pepper Land de Hiner Saleem » [PDF], sur memento-films.com, (consultĂ© le ) : « Dans mon prĂ©cĂ©dent film [Si tu meurs, je te tue, sorti en 2011], Golshifteh Farahani jouait du piano. C'est une excellente pianiste, mĂȘme si elle privilĂ©gie aujourd'hui sa carriĂšre de comĂ©dienne. Mais je ne voulais pas me priver de son talent de musicienne. J’avais envie d’entendre cet instrument peu connu qu’est le hang, dont elle sait jouer. Cet instrument a Ă©tĂ© inventĂ© par deux Suisses. Il se rapproche du piano et des percussions, tout en dĂ©gageant des sonoritĂ©s magnifiques. Certains pensent que c'est un instrument kurde traditionnel, mais personne ne pourrait s'imaginer qu'il a Ă©tĂ© mis au point par des hippies suisses ! », page 6, colonnes 3 et 4.
  12. Antoine Duplan, « De nos rĂȘves, Golshiteh sera la chair »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) [PDF], sur pub.letemps.ch (consultĂ© le ), p. 10, colonne 4.
  13. Interview de Golshifteh Farahani dans l'émission de France 2 On n'est pas couché du 19 septembre 2015.
  14. Sarah Louaguef, « L'heureux élu est Australien - Golshifteh Farahani annonce son mariage », sur parismatch.com, (consulté le )
  15. « Photo : Golshifteh Farahani et son mari Christos Dorje Walker lors du gala d'ouverture de l'Opéra national de Paris pour la saison 2016-2017, le 24 septembre 2016 », sur purepeople.com, (consulté le ).
  16. Elodie Bardinet, « Golshifteh Farahani sur la crise en Iran : "Personne ne m'a soutenue. Pas mĂȘme le rĂ©alisateur Asghar Farhadi..." », sur Premiere.fr avec Le Monde, (consultĂ© le )
  17. « "Il faut raconter ce qu'il se passe" : l'actrice Golshifteh Farahani et le monde du cinéma français se mobilisent pour soutenir les manifestations en Iran », sur francetvinfo.fr avec AFP, (consulté le )
  18. Voir sur legifrance.gouv.fr.
  19. Stéphane Leblanc, « Vidéo. Golshifteh Farahani se sent "comme un petit haricot vert à Annecy" », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  20. « PalmarÚs 2012 », sur festival-fictiontv.com, Festival de la fiction TV (consulté le ).
  21. Thierry ChĂšze, « Golshifteh Farahani : "Avec Elle joue, Nahal Tajajod voulait que mes paroles rentrent en elle" », sur lexpress.fr, (consultĂ© le ) : « Ce roman raconte l'Iran des annĂ©es 70 Ă  nos jours comme si on y Ă©tait, Ă  travers la vie de deux femmes, l'auteur qui a grandi dans ce pays Ă  l'Ă©poque du Shah et une comĂ©dienne — largement inspirĂ©e par Golshifteh Farahani — vĂ©ritable star dans son pays qui en est aujourd'hui bannie pour avoir tournĂ© dans un film amĂ©ricain puis posĂ© dĂ©nudĂ©e pour le photographe Jean-Baptiste Mondino. »

Voir aussi

Presse

  • Mathilde Cesbron, « Golshifteh Farahani : “Je voulais qu'on regarde ce corps...” », Le Point, Paris, SociĂ©tĂ© d'exploitation de l'hebdomadaire Le Point-Hebdo, no 2385,‎ , p. 108-111.

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