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Gland (anatomie)

Le gland (autrefois Ă©galement appelĂ© le balanus[1], dont est issu l'adjectif balanique) est une structure anatomique gĂ©nitale prĂ©sente chez la plupart des mammifĂšres. Il prend une forme et des fonctions partiellement diffĂ©rentes chez le mĂąle et chez la femelle, mais du point de vue embryologique, il est issu du mĂȘme tubercule gĂ©nital (en). Chez l'embryon des mammifĂšres, une Ă©minence gĂ©nitale apparait d'abord (dans les premiĂšres semaines de la formation embryonnaire chez l'humain).

Gland (anatomie)
Face inférieure du gland du pénis (en érection, prépuce rétracté). Le frein est bien visible.
DĂ©tails
SystĂšme
RĂ©gion
Vascularisation
Innervation
Embryologie
Tubercule génital

Cette éminence se transforme ensuite en un tubercule qui constitue l'origine commune des organes génitaux (externes et internes) masculin, féminin (et intersexe), sous le contrÎle du systÚme hormonal. TrÚs inervé, il est essentiel au développement sexuel et une source majeure de sensations pour la jouissance sexuelle, avec une importance variable selon les personnes, liée à des facteurs génétiques et anatomiques, mais aussi psychosexuels et socioculturels[2], il joue aussi « un rÎle important dans la façon dont le genre est conceptualisé tout au long de la vie »[3].

Tubercule gĂ©nital Ă  14 semaines vu en Ă©chographie ; si l'angle du tubercule gĂ©nital par rapport Ă  une ligne horizontale passant par le revĂȘtement cutanĂ© de la rĂ©gion lombaire (le bas du dos) est supĂ©rieur Ă  30 degrĂ©s, l'embryon est masculin, et fĂ©minin si l'angle est infĂ©rieur Ă  10 degrĂ©s (de maniĂšre simplifiĂ©e : le tubercule gĂ©nital est orientĂ© vers l'arriĂšre indique le sexe fĂ©minin, et vers l'avant il indique un embryon masculin ; entre ces deux cas, le sexe ne peut ĂȘtre visuellement dĂ©terminĂ©.
Trois phases du développement du bourgeon génital embryonnaire vers les organes géniaux externes masculins (à gauche) et féminins (à droite), gravures faites d'aprÚs des dessins d'Ecker-Ziegler (avant 1858).
Gravure extraite d'un Manuel d'embryologie pour étudiants en médecine (1907) ; illustrant le développement des organes génitaux féminins externes au cours du quatriÚme mois, alors que la différentiation sexuelle est bien marqués.
1 : clitoris
2 : gland du clitoris 
3 : fissure uro-génitale
4 : grandes lĂšvres 
5 : anus
6 : Ă©minence coccygienne
: petites lĂšvres
Comparaison entre (à gauche) un clitoris en érection et (à droite) un pénis flasque.
Le gland du clitoris est homologue (du point de vue du dĂ©veloppement) du gland du pĂ©nis. Tous deux contiennent la mĂȘme quantitĂ© de terminaisons nerveuses, mais celles du gland du clitoris sont plus denses car il est plus petit, ce qui le rend plus sensible que le gland du pĂ©nis.
Remarque : dans cet exemple, le gland du clitoris est également lié à un frein trÚs marqué.

Description

C'est un organe trÚs richement innervé, par plusieurs milliers de corpuscules sensoriels[2]. Sa taille, son diamÚtre et sa forme varient selon l'ùge et d'un sujet à l'autre ; le gland du clitoris est beaucoup plus petit que celui du pénis, mais avec des terminaisons nerveuses proportionnellement plus nombreuses par surface de muqueuse. Grùce à deux corps caverneux et à la présence de tissus spongieux le gland est érectile sous l'effet de stimuli sexuels et/ou hormonaux (durant le sommeil).

Il est présent chez la plupart des mammifÚres dans les organes génitaux externes des deux sexes, plus ou moins recouvert par un prépuce :

Le gland n'est pas recouvert par de la vraie peau, mais par une muqueuse, qui comme celle des lÚvres, du prépuce, des petites lÚvres et du clitoris, et comme la peau du lit de l'ongle ou les mamelons n'est pas thermorégulée par la transpiration car dépourvue de glandes eccrines[5], par contre, la zone périnéale (notamment la région périanale, les grandes lÚvres chez la femme, et le scrotum et le prépuce chez l'homme, ainsi que les mamelons et le tissu aréolaire entourant les mamelons abritent un autre type de glandes : les glandes aprocrine, qui contribuent à leur odeur, et à l'odeur corporelle[6] - [7] - [8].

Le gland se découvre lors de l'érection ou en tirant sur le prépuce qui le protÚge de la kératinisation (formation de corne) et d'un « éraillement » abrasif de la surface muqueuse[9].

Le sillon qui entoure le gland du pénis ou celui du clitoris contient du smegma, un mélange de sécrétions sébacées lubrifiantes et de restes de cellules épithéliales, blanchùtre, produite par la plupart des mammifÚres et qui s'accumule souvent sous le prépuce, de maniÚre plus ou moins importante selon l'ùge, les individus, et les pratiques d'hygiÚne corporelle. Comme chez les autres mammifÚres, il est produit par les glandes prépuciales chez l'homme et par leur équivalent, les glandes de Tyson (aussi parfois dénommées « glandes prépuciales ») chez la femme.

Son rÎle est encore mal compris. Une partie des composantes odorantes du smegma pourrait avoir eu ou avoir une fonction hormonale ou phéromonale. C'est un milieu dans lequel se développe une microflore particuliÚre[10].

Origine embryonnaire

In utero, aprĂšs la fĂ©condation, dans les premiĂšres semaines du dĂ©veloppement embryonnaire, dans la zone lombaire, Ă  la face antĂ©ro-interne du corps de Wolff, une saillie longitudinale (dite crĂȘte gĂ©nitale) apparait et s'individualise.

Le cƓlome construit d'abord des cordons sexuels dont les cellules (gonocytes primordiaux) se regroupent dans les canaux de Wolff et de MĂŒller pour constituer la gonade primordiale (qui persistera jusqu'Ă  la fin de la 6e semaine), les organes gĂ©nitaux n'existent pas encore ; il n'existe alors qu'un cloaque urogĂ©nital (ou sinus urogĂ©nital). Puis un Ă©peron pĂ©rinĂ©al sĂ©pare le compartiment urogĂ©nital (antĂ©rieur) de la partie digestive (postĂ©rieure).
Jusqu'ici, l'organogenÚse du gland est restée sexuellement indifférenciée ; aprÚs sa formation, le bourgeon génital a cessé de se complexifier pour demeurer identique (pour environ 6 semaines) chez les futurs garçons et filles[11].

Vers la 7e semaine, la différenciation mùle/femelle apparait :

  • chez l'embryon femelle, le gland s'atrophie, engendrant le clitoris et son capuchon,
  • chez l'embryon mĂąle, le tubercule gĂ©nital prend une forme phallique et l'invagination urĂ©trale se ferme sur le raphĂ© pĂ©rinĂ©al mĂ©dian, alors que les plis labioscrotaux latĂ©raux forment les bourses et s'intĂšgrent dans les sillons gĂ©nito-cruraux. Cette diffĂ©renciation sexuelle est induite par le gĂšne TDF (testis determining factor) portĂ© par les chromosomes Y, et par l'antigĂšne H-Y (en quelque sorte inhibiteur des caractĂšres fĂ©minins). De la testostĂ©rone est sĂ©crĂ©tĂ©e par les cellules de Leydig et les cellules de Sertoli sĂ©crĂštent l'hormone antimĂŒllĂ©rienne ; c'est alors que la gonade primitive se transforme alors en testicule, et que le gland se forme autour de la partie terminale du canal de Wolff (qui engendre l'urĂštre dont le mĂ©at sera au milieu du gland)[11].

À la naissance

Le gland du nouveau-né est généralement peu visible :

  • il est cachĂ© dans la vulve chez la fille,;
  • il est cachĂ© sous le prĂ©puce chez le garçon, prĂ©puce qui est souvent concernĂ© par un phimosis bĂ©nin, et qui, frĂ©quemment, ne peut pas ou pas complĂštement ĂȘtre dĂ©calottĂ© en raison d'adhĂ©rences gland-prĂ©puce qui disparaĂźtront avant la pubertĂ©.

L'anatomie des organes gĂ©nitaux change ensuite trĂšs peu (« pĂ©riode de quiescence ») jusqu'Ă  la pubertĂ© oĂč sous l'influence du systĂšme hormonal, elle Ă©volue vers celle de l'adulte[11]

Culture, religions et aspects sociopsychologiques

Sauf cas particuliers liĂ©s Ă  des contextes mĂ©diaux, religieux, Ă©rotiques ou pornographiques, les codes de la peinture et de la sculpture classiques occidentales - mĂȘme dans les reprĂ©sentations de nus - ont souvent cachĂ© le gland (masculin ou fĂ©minin) ; de mĂȘme pour de nombreuses autres cultures puis pour la photo et le cinĂ©ma.

Ce tabou a fait que le rÎle physiologique du gland du pénis et plus encore celui du clitoris sont longtemps resté méconnus, et que la description de l'anatomie clitoridienne a été entachée de nombreuses erreurs[4].

Depuis les années 1970, la médecine et l'éducation sexuelle ont, dans une certaine mesure, permis de mieux informer le grand public sur les fonctions et caractéristiques des organes géniaux et sexuels, dont le gland.
La 'visibilité' et la 'promotion' du clitoris sont aujourd'hui parfois revendiquées de maniÚre militante, dans le contexte des débats ou conflits liés au féminisme, aux débats sur le genre ou à la misogynie[4].

Un consensus scientifique sur l'anatomie clitoridienne a été établi vers le milieu du XXe siÚcle, mis en cause depuis 1998 à la suite de l'apparition de données nouvelles acquises par l'imagerie par résonance magnétique, données qui selon Zwang & al. (2020) ont fait l'objet d'une médiatisation approbative prématurée[4] mais qui semblent confirmées par les dissections anatomiques post-mortem[12].

Selon « dans certaines cultures, le clitoris s’entoure pour beaucoup d’une aura fuligineuse qui a conduit certains systĂšmes de pensĂ©e au discrĂ©dit de son usage, certaines sectes et sociĂ©tĂ©s Ă  son amputation systĂ©matique. HostilitĂ© qui a longtemps prĂ©valu sur toutes autres considĂ©rations, s’opposant Ă  toute Ă©tude objective. Il pĂątit aussi du tabou de la reprĂ©sentation de la vulve dans l’art figuratif et la statuaire occidentaux ».

Education sexuelle

Elle se contente souvent d'une description externe du gland du clitoris et du pénis, et les représentations offertes aux élÚves faisaient confondre le clitoris avec son seul gland[13]

Gland et genre

Chez l'ĂȘtre humain, la forme, la taille et la position du gland, jouent un rĂŽle important pour l'Ă©valuation et le traitement des personnes intersexuĂ©es, et dans l'utilisation de chirurgies ou thĂ©rapies masculinisantes ou fĂ©minisantes affirmant le genre par exemple pour aider des personnes nĂ©es avec un clitoris (petit clitorophallus avec urĂštre sĂ©parĂ©) Ă  agrandir ou Ă  modifier la fonction de cette structure[3].

Evolution anatomique au cours de la vie

In utero d'abord, puis durant tout le développement du clitorophallus (du stade embryon à l'ùge adulte), l'évolution de cette structure anatomique (à partir d'un élément du tubercule génital évoluant vers le gland de clitoris ou de pénis ou parfois vers des stades plus ou moins intermédiaires), se fait sous la dépendance du systÚme hormonal et notamment de la testostérone et surtout de son métabolite le plus actif, la dihydrotestostérone. Le développement du tubercule génital et du clitorophallus n'est pas uniforme et continu : il s'effectue principalement à trois moments de la vie :

  1. in utero (modifications les plus importantes) ;
  2. stade postnatal précoce ;
  3. puberté.

Dans ces trois phases, le dĂ©veloppement du clitorophallus peut donc ĂȘtre modifiĂ© sous l'effet d'anomalies hormonales lors du dĂ©veloppement foetal, et en particulier par l'action de certains polluants dits perturbateurs endocriniens, de plus en plus prĂ©sents dans notre environnement et notre alimentation depuis la fin du XXe siĂšcle.

Aspects médicaux

Chez la femme, le clitoris peut ĂȘtre chirurgicalement traitĂ© en cas de douleur vulvaire et/ou clitoridienne chronique ne cĂ©dant pas aux traitements non chirurgicaux, y compris quand la douleur de dyspareunie clitoridienne rĂ©sulte de mutilations sexuelles. Le chirurgien pratique alors par exemple une dĂ©fibulation, une cystectomie et /ou le retrait de la bride[14]. la rĂ©section chirurgicale du tissu fibreux entourant le clitoris, avec excision Ă©ventuelle des nĂ©vromes post-traumatiques douloureux, pourrait amĂ©liorer la douleur et la fonction sexuelle[15]. Ceci peut aussi se faire avec une reconstruction clitoridienne[14].

Reconstruction du gland du clitoris

La reconstruction du gland du clitoris est de plus en plus pratiquée, pour des raisons d'identité féminine, généralement aprÚs une excision ou d'autres mutilations génitales[16].

Une technique chirurgicale reconstructrice simple, fiable et reproductible a Ă©tĂ© dĂ©crite par l’urologue français Pierre FoldĂšs[17] - [18], publiĂ©e en aoĂ»t 2012 dans la revue mĂ©dicale The Lancet[19] - [20]. Les chirurgiens spĂ©cialisĂ©s bĂ©nĂ©ficient maintenant d'une meilleure connaissance de l'anatomie clitoridienne (position et rĂŽle du nerf dorsal et de l'artĂšre du clitoris
) et de retours d'expĂ©rience qui leur permettent, souvent, de pouvoir utiliser le lambeau neurovasculaire pour restaurer un gland du clitoris fonctionnel, dans sa position anatomique, chez les patientes ayant subi une mutilation gĂ©nitale[16].

Gland et attribution de genre

Des apports de testostérone exogÚne (par injection, ou gels...) sont parfois utilisés (chez des individus endosexes ou intersexués) pour stimuler l'élargissement du clitorophallus, dans le cadre d'approches thérapeutiques visant une « masculinisation d'affirmation de genre ».

Notes et références

  1. A. Béclard, Chomel, H. Cloquet, J. Cloquet, M. Orfila, Nouveau dictionnaire de médecine, chirurgie, pharmacie, physique, chimie, histoire naturelle, etc., vol. 1, (lire en ligne), p. 232 :
    « BALANUS (Anat.), m. l., ÎČÎŹÎ»Î±ÎœÎżÏ‚, ÎșÏÏ„Ï„Î±ÏÎżÏ‚, des Grecs : le gland, ou l’extrĂ©mitĂ© de la verge. On a donnĂ© Ă©galement ce nom Ă  l'extrĂ©mitĂ© du clitoris. »
  2. Leroy, T., Flandin, I. G., Habold, D., & Hannoun-Lévi, J. M. (2012). Impact de la radiothérapie sur la vie sexuelle. Cancer/Radiothérapie, 16(5), 377-385.
  3. (en) Frances Grimstad, Elizabeth R. Boskey, Amir Taghinia et Carlos R. Estrada, « The role of androgens in clitorophallus development and possible applications to transgender patients », Andrology, vol. 9, no 6,‎ , p. 1719–1728 (ISSN 2047-2919 et 2047-2927, DOI 10.1111/andr.13016, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. G. Zwang, « L’anatomie du clitoris, un objet rĂ©current de controverses », Sexologies, vol. 29, no 3,‎ , p. 101–114 (DOI 10.1016/j.sexol.2020.06.001, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. Benohanian, A. L’hyperhidrose focale : choisir l’approche thĂ©rapeutique[PDF], transcription d'une confĂ©rence : L’hyperhidrose focale, FĂ©dĂ©ration des mĂ©decins omnipraticiens du QuĂ©bec, , 6 p.
  6. Sanjay Agarwal et Karthik Krishnamurthy, Histology, Ski, (PMID 30726010, lire en ligne)
  7. Shiri Nawrocki et Jisun Cha, « The etiology, diagnosis, and management of hyperhidrosis: A comprehensive review », Journal of the American Academy of Dermatology, vol. 81, no 3,‎ , p. 657–666 (ISSN 0190-9622, DOI 10.1016/j.jaad.2018.12.071, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. Edward H Fulton, Jennifer R Kaley et Jerad M Gardner, « Skin Adnexal Tumors in Plain Language: A Practical Approach for the General Surgical Pathologist », Archives of Pathology & Laboratory Medicine, vol. 143, no 7,‎ , p. 832–851 (ISSN 0003-9985 et 1543-2165, DOI 10.5858/arpa.2018-0189-ra, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. Grafeille N (2007) Éthique, circoncision et VIH. Sexologies, 16(4), 309-313.
  10. (en) Anyanwu LJ, Kashibu E, Edwin CP, Mohammad AM (2012) « Microbiology of smegma in boys in Kano Nigeria » J Surg Res. 2012;173(1):21-5. PMID 21872267.
  11. Idelman S & Verdetti J (2020). Chap 11 : Généralités sur les appareils de reproduction. In Endocrinologie et communications cellulaires (pp. 401-406). EDP Sciences (PDF).
  12. (en) Fanny Blayney et Olivier Camuzard, « Anatomical study of the clitoris and its implications on female genital mutilation and surgical repair », sur Journal of Plastic, Reconstructive & Aesthetic Surgery, (DOI 10.1016/j.bjps.2021.05.034, consultĂ© le ), p. 3394–3403
  13. Cyr G, Descheneaux J & Pirotte M. L'anatomie du clitoris dans le cours de science et technologie.
  14. (en) Yara Bazzoun, Leen Aerts et Jasmine Abdulcadir, « Surgical Treatments of Chronic Vulvar Pain After Female Genital Mutilation/Cutting », The Journal of Sexual Medicine, vol. 19, no 2,‎ , p. 290–301 (DOI 10.1016/j.jsxm.2021.11.010, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. Jasmine Abdulcadir, Francesco Bianchi-Demicheli et Patrick Petignat, « Fonction sexuelle et reconstruction du clitoris aprĂšs mutilation gĂ©nitale fĂ©minine », Revue mĂ©dicale suisse, vol. 13, no 554,‎ , p. 597 (ISSN 1660-9379, lire en ligne, consultĂ© le )
  16. C. M. R. OuĂ©draogo et S. Madzou, « Pratique de la chirurgie plastique reconstructrice du clitoris aprĂšs mutilations gĂ©nitales au Burkina Faso. À propos de 94 cas », sur Annales de Chirurgie Plastique EsthĂ©tique, (ISSN 0294-1260, DOI 10.1016/j.anplas.2012.04.004, consultĂ© le ), p. 208–215
  17. Claire Alet, « Exciser la souffrance », sur le site du quotidien Libération, (consulté le )
  18. P Foldes, C Louis-Sylvestre, « RĂ©sultats de la rĂ©paration chirurgicale du clitoris aprĂšs mutilation sexuelle : 453 cas [Results of surgical clitoral repair after ritual excision: 453 cases] », Gynecol Obstet Fertil, vol. 34, no 12,‎ , p. 1137-41. (PMID 17137821, DOI 10.1016/j.gyobfe.2006.09.026)
  19. « L’excision, un rĂ©vĂ©lateur d’autres violences faites aux femmes », sur www.lequotidiendumedecin.fr, (consultĂ© le )
  20. (en) Pierre FoldĂšs, BĂ©atrice Cuzin, Armelle Andro, « Reconstructive surgery after female genital mutilation: a prospective cohort study », Lancet, vol. 380, no 9837,‎ , p. 134-41. (PMID 22695031, DOI 10.1016/S0140-6736(12)60400-0)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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