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Galerie d'Apollon

La galerie d'Apollon est une galerie du palais du Louvre, au-dessus de l'appartement d'été de la reine Anne d'Autriche, permettant la liaison entre le pavillon du roi et la Grande galerie.

Galerie d'Apollon
Présentation
Type
Partie de
Aile Denon (d)
Style
Architecte
Créateurs
Occupant
Usage
Exposition (en)
Localisation
Localisation
Vue de la galerie d'Apollon.

Chronologie succincte

  • Vers 1566 : Charles IX fait construire un portique supportant une terrasse perpendiculaire Ă  la Seine reliĂ© au pavillon du roi.
Grand portrait de Marie de MĂ©dicis
peint par Frans Pourbus le Jeune en 1609-1610
pour la Petite Galerie du Louvre
  • : Henri IV fait son entrĂ©e triomphale dans Paris. Il rĂ©investit les demeures de la monarchie abandonnĂ©es depuis cinq ans.
  • 1594-1608 : Henri IV fait Ă©lever Ă  l'emplacement du portique un bâtiment Ă  deux Ă©tages avec comble reliant le pavillon du roi Ă  la Grande Galerie[1]. Il fait amĂ©nager une galerie des peintures au premier Ă©tage.
  • 1655-1658 : amĂ©nagement de l'appartement d'Ă©tĂ© de la reine-mère Anne d'Autriche par Louis Le Vau au rez-de-chaussĂ©e, sous la galerie des peintures[2].
  • : un incendie dĂ©truit la galerie des peintures. Seul le grand portrait de Marie de MĂ©dicis par Frans Porbus semble avoir Ă©chappĂ© Ă  l'incendie.
  • 1661 : Reconstruction de la Petite Galerie par Louis Le Vau dont la dĂ©coration est confiĂ©e Ă  Charles Le Brun
  • 1663-1677 : mise en Ĺ“uvre du dĂ©cor intĂ©rieur.
  • 1766-1781 : l'acadĂ©mie complète la galerie par des commandes Ă  ses acadĂ©miciens.
  • 1848-1851 : restauration de FĂ©lix Duban, au centre, peinture de la course d'Apollon par Eugène Delacroix[3].
  • 1999-2004 : restauration par le service des monuments historiques.

Les origines : la Petite Galerie

En 1566, Charles IX commence les travaux de construction du rez-de-chaussée de la Petite Galerie, perpendiculaire à la Seine, qui servira de point de départ pour la future grande Galerie du bord de l’eau, reliant le Louvre aux Tuileries[Note 1], le long de la Seine[Note 2]. La future Galerie d’Apollon (un étage au-dessus) n’est alors que la terrasse des appartements de Charles IX[Note 3]. C’est lors de la construction de la Grande Galerie, entre 1595 et 1610, sous Henri IV, que la Petite Galerie se dote d’un étage, la Galerie des Rois, avec les portraits des rois et reines de France, la future Galerie d’Apollon. La Galerie des rois offre alors un plafond peint par Toussaint Dubreuil et Jacob Bunel et les portraits des rois ainsi que ceux d’hommes illustres, sont réalisés par Jacob Bunel, les portraits des reines ont été peints par Marguerite Bahuche, sauf celui de Marie de Médicis qui est dû à Frans Pourbus le Jeune.

Le , un incendie se déclenche dans la Petite Galerie lors du montage d’une scène pour un ballet ; l’étage et ses décors sont dévastés.

Entrée de la galerie.
Vue de la galerie d'Apollon.
Duval, avant 1889.
Vers 1901.

Louis XIV et la naissance de la Galerie d’Apollon (1661-1679)

Après l'incendie du , il est nécessaire de reconstruire cette partie du Louvre, fortement endommagée. Les travaux architecturaux sont confiés à Louis Le Vau, qui les réalise entre 1661 et 1663, tandis que Charles Le Brun est chargé par Colbert d'élaborer le programme décoratif. Il s'agit de la première galerie royale destinée à Louis XIV, qui servira de modèle à la galerie des Glaces du château de Versailles vingt ans plus tard.

La galerie d'Apollon est une pièce du palais du Louvre (aile Denon, 1er étage, salle 705), prototype du classicisme français tel qu'on le retrouvera à Versailles.

Le programme décoratif de Le Brun

Le programme décoratif de Le Brun suit un rythme extrêmement complexe, marqué par l'illusionnisme. Les thèmes retenus sont :

  • La course du soleil.
  • Une course dans le temps, Ă  travers l'iconographie des heures, mais aussi du zodiaque.
  • Une course dans l'espace, via les rĂ©fĂ©rences Ă  la terre, l'eau et le monde.

Des médaillons, des tableaux et des atlantes font également référence au thème de l'année.

Ce programme iconographique, que Le Brun n'a pas eu le temps de mettre en œuvre en totalité, fait référence aux bienfaits du soleil, éternels et universels, et par derrière, évidemment, aux vertus et à l'immortalité de Louis XIV. Il s'agit donc d'une nouvelle forme donnée à un sujet traditionnel, avec un goût certain pour l'illusionnisme et l'exubérance.

Les peintures

Voulu par Charles Le Brun, on trouve à chaque extrémité de la galerie un des quatre éléments : au nord, la terre (Le Triomphe de la Terre ou Le Triomphe de Cybèle (1850) de Joseph-Benoît Guichard,1806-1880)[Note 4], au sud, l'eau (Le Triomphe de Neptune et d’Amphitrite de Charles Le Brun) , et au centre, la gloire d'Apollon (Apollon terrassant le serpent Python par Eugène Delacroix[Note 5]).

La course du soleil est représentée par deux toiles laissées par Le Brun : Le Soir ou Morphée (entre 1664 et 1677) et La Nuit ou Diane (également entre 1664 et 1677).

Entre 1667 et 1670, Jacques Gervaise peint la majorité des douze médaillons représentant les mois de l'année, placés à la base de la voûte, sur chacun des côtés.

Entre 1666 et 1670, Léonard Gonthier[Note 6] (vers 1625-1701) peint, dans l’axe longitudinal du plafond, 6 ensembles de grotesques qui séparent les compartiments réservés aux peintures grand format et qui représentent les dieux des planètes.

Les stucs

La réalisation des stucs sera confiée à quatre sculpteurs : François Girardon pour le quart sud-ouest des murs latéraux, Gaspard Marsy pour le quart nord-ouest, Balthazar Marsy (frère de Gaspard) pour le quart nord-est, Thomas Regnaudin pour le quart sud-est. Ils travailleront sur le projet de 1663 à 1667, sur les modèles fournis par Le Brun.

Des deux côtés de chaque voussure des extrémités, quatre stucs représentent chacun un groupe de deux captifs assis, adossés à un trophée d’armes, symbolisant les quatre continents que parcourt le soleil dans sa course journalière :

  • Gaspard Marsy, Les Captifs d’Afrique (1663-1664), dans le quart nord ouest,
  • François Girardon, Les Captifs d’Asie (1663-1664), dans le quart sud-ouest,
  • Thomas Regnaudin, Les Captifs d’Europe (1663-1664), dans le quart sud-est,
  • Balthazar Marsy, Les Captifs d’AmĂ©rique (1663-1664), dans le quart nord-est.

Six sculptures, positionnées en avant de certaines peintures de la voûte, représentent successivement l'Hippocrène et chacune des neuf muses :

  • Aux extrĂ©mitĂ©s nord et sud :
    • AssociĂ© Ă  la peinture de Le Brun (Amphitrite), au sud, un stuc de Girardon L’Hippocrène, fleuve du Parnasse[Note 7](1665) : l'Hippocrène tient une rame et l'un des deux petits gĂ©nies se dĂ©saltère de l'eau de l'Hippocrène avec une Ă©cuelle.
    • AssociĂ© au cartouche oĂą sera placĂ©e la peinture de Joseph Guichard (Le Triomphe de la terre, 1850), au nord, un stuc de Gaspard Marsy, Calliope (1663-1665) : la muse Calliope, muse de l’Éloquence et de la poĂ©sie hĂ©roĂŻque, est entourĂ©e de deux petits gĂ©nies ; elle tient une trompette d’une main et de l’autre un livre.
  • Au niveau des murs ouest et est :
    • Au nord-est, associĂ© au cartouche oĂą sera placĂ©e la peinture d'Antoine-François Callet (Le Printemps ou ZĂ©phire et Flore couronnant Cybèle de fleurs, 1780-1781), un stuc de Balthazar Marsy, Terpsichore et Polymnie (1663-1665) : Terpsichore, muse de la Danse, joue de la lyre, et Polymnie, muse de la RhĂ©torique et du chant, tient dans ses mains des rouleaux de papier ou des parchemins.
    • Au nord-ouest, associĂ© au cartouche oĂą sera placĂ©e la peinture de Jean-Jacques LagrenĂ©e (L’Hiver ou Éole dĂ©chainant les vents qui couvrent les montagnes de neige, 1775), un stuc de Gaspard Marsy, Uranie et Erato (1663-1665) : Uranie, muse de l’Astronomie, tient dans sa main droite un compas pour prendre des mesures sur le globe terrestre et Érato, muse de la PoĂ©sie lyrique et Ă©rotique, partiellement dĂ©nudĂ©e, joue de la lyre.
    • Au sud-ouest, associĂ© au cartouche oĂą sera placĂ©e la peinture de Louis Jean-Jacques Durameau (L’ÉtĂ© ou CĂ©rès et ses compagnons implorant le soleil, 1774), un stuc de Girardon, Melpomène et Thalie (1663-1665) : Melpomène, muse du Chant et de la tragĂ©die, est coiffĂ©e d’une couronne et tient un sceptre (qui font partie de ses attributs) et Thalie, muse de la ComĂ©die, tient un masque pour Ă©voquer le théâtre.
    • Au sud-est, associĂ© au cartouche oĂą sera placĂ©e la peinture de Hugues Taraval (L’Automne ou Le Triomphe de Bacchus et d'Ariane, 1769), un stuc de Regnaudin, Euterpe et Clio (1663-1665) : Euterpe, muse de la Musique, tient une flĂ»te et Clio, muse de l’Histoire, tient une couronne et s'appuie sur des livres.
Image centrée.
  • Les quatre groupes de captifs de la voĂ»te du plafond de la Galerie d'Apollon
  • Repère 1 : Gaspard Marsy, Les Captifs d’AmĂ©rique.
    Repère 1 : Gaspard Marsy, Les Captifs d’Amérique.
  • Repère 2 : Thomas Regnaudin, Les Captifs d’Europe.
    Repère 2 : Thomas Regnaudin, Les Captifs d’Europe.
  • Repère 3 : Balthazar Marsy, Les Captifs d’Afrique.
    Repère 3 : Balthazar Marsy, Les Captifs d’Afrique.
  • Repère 4 : François Girardon, Les Captifs d’Asie.
    Repère 4 : François Girardon, Les Captifs d’Asie.
  • Les neuf muses et Hippocrène sur la voĂ»te du plafond de la Galerie d'Apollon
  • Repère 5 : Gaspard Marsy, Calliope (1663-1665).
    Repère 5 : Gaspard Marsy, Calliope (1663-1665).
  • Repère 6 : François Girardon, L’Hippocrène fleuve du Parnasse (1665).
    Repère 6 : François Girardon, L’Hippocrène fleuve du Parnasse (1665).
  • Repère 7 : Balthazar Marsy, Terpsichore et Polymnie (1663-1665).
    Repère 7 : Balthazar Marsy, Terpsichore et Polymnie (1663-1665).
  • Repère 8 : Thomas Regnaudin, Euterpe et Clio (1663-1665).
    Repère 8 : Thomas Regnaudin, Euterpe et Clio (1663-1665).
  • Repère 9 : Gaspard Marsy, Erato et Uranie (1663-1665).
    Repère 9 : Gaspard Marsy, Erato et Uranie (1663-1665).
  • Repère 10 : François Girardon, Melpomène et Thalie (1663-1665).
    Repère 10 : François Girardon, Melpomène et Thalie (1663-1665).

Les tapis

Sur la base de cartons établis par Le Brun, treize tapis de haute lisse furent commandés à la Manufacture de la Savonnerie, alors dirigée par Simon Lourdet (vers 1590-1667), dans le but de recouvrir la totalité du plancher de la Galerie. Longs de plus de neuf mètres (correspondant à la largeur de la Galerie), ils reprenaient la composition en compartiments du plafond, en particulier, en leur centre, la forme des compartiments à grotesques, renforçant ainsi l’unité de l’ensemble. Ces tapis ont été livrés en 1667. Ils sont aujourd’hui, soit disparus, soit dispersés : deux fragments du grand tapis central sont conservés, l’un à Notre-Dame de Paris, l’autre aux Gobelins. Trois exemplaires sont au musée du Louvre et au Mobilier national[Note 8].

Sur le tapis conservé au Louvre (département des Objets d'art, aile Sully, premier étage, salle 604), on peut comparer la partie centrale du tapis avec les compartiments à grotesques (voir ci-dessous) :

  • Un des tapis de la Galerie d'Apollon, comparaison avec les compartiments des grotesques du plafond
  • Tapis de la Manufacture de la Savonnerie (1664-1667), d'après Charles Le Brun, fabriquĂ© pour la Galerie d'Apollon.
    Tapis de la Manufacture de la Savonnerie (1664-1667), d'après Charles Le Brun, fabriqué pour la Galerie d'Apollon.
  • Partie centrale du tapis, permettant la comparaison avec un compartiment Ă  grotesques du plafond de la galerie d'Apollon.
    Partie centrale du tapis, permettant la comparaison avec un compartiment Ă  grotesques du plafond de la galerie d'Apollon.
  • L'avant-dernier compartiment Ă  grotesques en partant du cĂ´tĂ© nord.
    L'avant-dernier compartiment à grotesques en partant du côté nord.

L'abandon du chantier

En 1679, Louis XIV quittant le Louvre pour Versailles, le chantier est arrêté.

Le XVIIIe siècle et les peintres de l'académie (1769-1781)

L'Académie royale de peinture et de sculpture, installée au Louvre en 1692, entreprend rapidement de combler les vides du plafond, encore inachevé. Ainsi, celui-ci sert notamment à la peinture des « morceaux de réception », grâce auxquels les nouveaux membres intégraient l'académie. Le travail devant porter sur le thème des saisons et de L'Étoile du matin, le plafond sera complété par les œuvres de Jean-Hugues Taraval (L’Automne ou Le Triomphe de Bacchus et d’Ariane, 1769), Louis Durameau (L'Été ou Cérès et ses compagnes implorant le soleil, 1774), Jean-Jacques Lagrenée le jeune (L’Hiver ou Éole déchaînant les vents qui couvrent les montagnes de neige, 1775), Antoine François Callet (Le Printemps ou Zéphyr et Flore couronnant Cybèle, 1780-1781), Antoine Renou (L'Étoile du matin ou Castor, 1781).

L'Ĺ“uvre de FĂ©lix Duban (1848-1854)

Balcon Charles IX.

En 1848, la restauration de la galerie est confiée à l'architecte Félix Duban. Il s'emploie avec succès à rétablir la cohésion de la structure très fragilisée, particulièrement du côté de la Seine. Duban renforce les points affaiblis ou fissurés de la voûte en berceau.

Les peintures

Il commande notamment trois toiles, laissées à l'état de croquis par Le Brun, aux plus grands peintres contemporains : Delacroix (Apollon terrassant le serpent Python) , Muller (Aurore) et Guichard (Triomphe de la Terre ou de Cybèle).

La ferronnerie

Il confie au ferronnier d'art, Pierre Boulanger, la restauration des grilles en fer forgé du balcon de Charles IX[4].

Les tapisseries

Vingt-huit portraits de souverains et d'artistes ornent les lambris de la Galerie, sous forme de tapisseries provenant de la manufacture nationale des Gobelins. Ils ont fait l'objet d'une étude par Duban mais sont réalisés entre 1851 et 1861[5], donc après son départ. Ils représentent des artistes ou hommes d'État qui ont concouru, d’une manière ou d’une autre, à l’édification du Louvre et des Tuileries.

Les 28 tapisseries[Note 9] mesurent 2,16 m de haut et 1,33 m de large, sauf les 4 tapisseries reprĂ©sentant des souverains au centre de la galerie (2,28 Ă— 2,40 m). Les personnages reprĂ©sentĂ©s sont :

  • SĂ©lection de tapisseries de la Galerie d'Apollon
  • Pierre Lescot.
    Pierre Lescot.
  • Henri IV.
    Henri IV.
  • Jacques Sarrazin.
    Jacques Sarrazin.
  • Charles Le Brun.
    Charles Le Brun.


L'inauguration a lieu le , avant l'achèvement du travail de Delacroix. Ce chantier très délicat lance véritablement la carrière de Duban qui est nommé pour de longues années, à la suite et aussi grâce à François Debret, architecte de l'École des beaux-arts de Paris.

La restauration de 2002-2004

Entre 2002 et 2004, la galerie est restaurée par plus de 50 restaurateurs. L'objectif de l'intervention est d'harmoniser les œuvres entre elle. Elles présentent divers degrés de dégradation, rendant l'ensemble disparate. Le parti est pris d'une restauration plutôt illusionniste qu'archéologique.La restauration a vocation à se rapprocher au maximum de l'état du XIXe siècle après le chantier de Félix Duban, considéré l'état le plus complet[6].

La Galerie d'Apollon aujourd'hui

Le plafond est aujourd'hui un ensemble hétérogène par les périodes d'exécution mais homogène dans sa présentation.

Deux mangues dont une est coupée en deux.
Image centrée.


  • Le plafond de la Galerie d'Apollon
  • Repère 1 : Joseph-BenoĂ®t Guichard, Le Triomphe de la Terre ou Le Triomphe de Cybèle (1850).
    Repère 1 : Joseph-Benoît Guichard, Le Triomphe de la Terre ou Le Triomphe de Cybèle (1850).
  • Repère 2 : Charles Le Brun, La Nuit ou Diane (entre 1664 et 1667).
    Repère 2 : Charles Le Brun, La Nuit ou Diane (entre 1664 et 1667).
  • Repère 3 : Charles le Brun, Le Soir ou MorphĂ©e (entre 1664 et 1667).
    Repère 3 : Charles le Brun, Le Soir ou Morphée (entre 1664 et 1667).
  • Repère 4 : Antoine-Francois Callet, Le Printemps ou ZĂ©phyr et Flore couronnant Cybèle (1780-1781).
    Repère 4 : Antoine-Francois Callet, Le Printemps ou Zéphyr et Flore couronnant Cybèle (1780-1781).
  • Repère 5 : Jean-Jacques LagrenĂ©e, L’Hiver, ou Éole dĂ©chaĂ®nant les vents qui couvrent les montagnes de neige (1775).
    Repère 5 : Jean-Jacques Lagrenée, L’Hiver, ou Éole déchaînant les vents qui couvrent les montagnes de neige (1775).
  • Repère 6 : Eugène Delacroix, Apollon terrassant le serpent Python (1850-1851).
    Repère 6 : Eugène Delacroix, Apollon terrassant le serpent Python (1850-1851).
  • Repère 7 : Antoine Renou, L'Étoile du matin ou Castor (1781).
    Repère 7 : Antoine Renou, L'Étoile du matin ou Castor (1781).
  • Repère 8 : Hugues Taraval, L’Automne ou Le Triomphe de Bacchus et d’Ariane (1769).
    Repère 8 : Hugues Taraval, L’Automne ou Le Triomphe de Bacchus et d’Ariane (1769).
  • Repère 9 : Louis-Jacques Durameau, L'ÉtĂ© ou CĂ©rès et ses compagnes implorant le soleil (1774).
    Repère 9 : Louis-Jacques Durameau, L'Été ou Cérès et ses compagnes implorant le soleil (1774).
  • Repère 10 : Charles-Louis Muller, L’Aurore (1850).
    Repère 10 : Charles-Louis Muller, L’Aurore (1850).
  • Repère 11 : Charles Le Brun, Le Triomphe de Neptune et d'Amphitrite (entre 1664 et 1677).
    Repère 11 : Charles Le Brun, Le Triomphe de Neptune et d'Amphitrite (entre 1664 et 1677).
  • L'un des six grotesques ornant le plafond, le troisième Ă  partir du cĂ´tĂ© nord (entrĂ©e).
    L'un des six grotesques ornant le plafond, le troisième à partir du côté nord (entrée).

Un lieu d'exposition pour des objets d'art

La Galerie d'Apollon abrite une partie des diamants de la couronne, une collection de vases en pierres dures et précieuses et une collection de tabatières. Ces objets relèvent du département des objets d'art du musée.

Notes et références

Notes

  1. Les plans du château des Tuileries avaient été établis par Philibert Delorme dès 1564 à la demande de Catherine de Médicis.
  2. Histoire du Louvre sur le site du musée.
  3. F. de Clarac, Musée de sculpture antique et moderne ou description historique et graphique du Louvre et de toutes ses parties, t. II, 1841, Imprimerie royale, Paris.
  4. Ce tableau avait été conçu par Lebrun pour l'extrémité nord de la Galerie : Cybèle, déesse personnifiant la terre, est sur son char traîné par deux lions. C'est Joseph Guichard, qui compléta le compartiment vierge deux siècles plus tard en reprenant les indications laissées par Lebrun.
  5. Bien que cette toile n'ait été réalisée qu'au XIXe siècle, elle était déjà prévue par Le Brun.
  6. Fils de Leonard ou Linard Gonthier (1565-après 1642).
  7. L'Hippocrène est aussi considéré comme appartenant au mont Hélicon, autre résidence, avec le mont Parnasse, d'Apollon et des neuf muses
  8. Voir une image et la notice d’un tapis conservé au musée du Louvre.
  9. On peut voir une photographie de chacune des tapisseries sur commons.wikipedia.
  10. Exécutée par E. Collin, d'après un carton de Armand Félix Marie Jobbé-Duval.
  11. Exécutée par Rançon, carton de Armand Félix Marie Jobbé-Duval.
  12. Exécutée par A. de Brancas, d'après un carton d'Armand Félix Marie Jobbé-Duval.
  13. Exécutée par Manigan, d'après un carton de Jean-Baptiste-Ange Tissier conservé au musée d’Alençon.
  14. Exécuté par l’atelier Mupé, d’après un carton de Charles-Philippe Larivière (musée de Laon).
  15. Exécuté par Albin Mesnel, d’après un carton de Joseph Beaume conservé au musée d’Orléans.
  16. Exécuté par Gilbert Marie, d’après un carton de Charles-Philippe Larivière conservé dans la salle du conseil de la mairie de Pontoise.
  17. Exécutée par Maloisel père, d’après un carton de Pierre-Charles Marquis (1798-1874).
  18. Exécutée par l'atelier Grimperelle, d’après un carton de H. Hofer conservé au musée de Niort.
  19. Exécutée par L. Prud'homme, d'après un carton de Théophile Vauchelet conservé à la manufacture des Gobelins.
  20. Exécutée par Lemoine et Desroy, d'après un carton d'E. Giraud conservé au musée de Rodez.
  21. Exécutée par H. Gilbert, d'après un carton de Nicolas-Auguste Hesse conservé au musée du Mans.
  22. Exécutée par C. Duruy, d'après un carton de Pierre-Nicolas Brisset.
  23. Exécutée par Pierre Buffet, d'après un carton de Jules-Alexandre Duval Le Camus.
  24. Exécutée par A. Duruy, d'après un carton de Nicolas-Auguste Hesse conservé au musée des beaux-arts de Troyes.
  25. Exécutée par Durand, d'après un carton d'Émile Vernet-Lecomte.
  26. Exécutée par E. Lavaux, d'après un carton de Gustave Boulanger.
  27. Exécutée par Marie Gilbert, d'après un carton d’ Eugène Appert conservé au Musée d'Évreux sous le numéro d'inventaire 7814.
  28. Exécutée par Louis Rançon, d'après un carton de Victor Chavet conservé au Musée de la Chartreuse de Douai (une esquisse du carton est conservée au musée du Louvre).
  29. Exécutée par C. Sollier, d'après un carton de Charles Daverdoing conservé au musée des beaux-arts de Troyes.
  30. Exécutée par Rançon, d'après un carton de Victor Biennoury.
  31. Exécutée par G. Greliche, d'après un carton d’Eugène Appert conservé au musée d’Angers.
  32. Exécutée par E. Flament, d'après un carton d’Eugène Appert conservé au musée d’Autun.
  33. Initialement, la galerie comportait un portrait de Napoléon III, remplacé en 1887 par celui d'Henri IV.
  34. D'après un carton de Pierre-Nicolas Brisset.
  35. Exécutée par Margarita, d'après un carton de Victor Chavet.
  36. Exécutée par François Munier, d’après un carton de Pierre-Victor Galland conservé au musée du château de Pau (Voir la notice du musée relative à ce carton).
  37. Exécutée par H. Gilbert et A. de Brancas, d’après un carton d'Eugène Appert.

Références

  1. Musée Carnavalet : Clément Marot Elévation de l'un des corps de logis du Louvre, basti sous Charles IX et sous Henri IV. et bruslé en partie en 1660
  2. Louis Hautecœur, « Anne d'Autriche au Louvre », Revue des deux mondes, t. 32,‎ , p. 400-425 (lire en ligne)
  3. Tableau de Paris, Edmond Auguste Texier, Paris, 1853 Lire en ligne.
  4. Pierre Boulanger par Raymond Subes, Presses du Compagnonnage, Paris, 1961.
  5. Atelier Arcanes, « Dossier de Presse » [PDF], sur Arcanes.eu (consulté le )
  6. La Galerie d'Apollon, Paris, Faton, coll. « Dossier de l'art » (no 120), , 72 p.

La version du s'appuie entre autres sur la fiche de présentation disponible dans la Galerie d'Apollon et sur le dossier de presse réalisé à l'occasion de la réouverture de la Galerie en .

Voir aussi

Bibliographie

Article connexe

Filmographie

Jérôme Prieur, Le Réveil d'Apollon, film documentaire tourné durant la restauration de la Galerie d'Apollon (85 min), édition DVD Musée du Louvre-RMN-Arte France-Gédéon programmes, 2004

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