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Raymond Subes

Raymond Subes, né à Paris le et mort à Étampes (Essonne) le , est un artiste-décorateur français spécialisé en ferronnerie d'art.

Raymond Subes
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  78 ans)
Étampes
SĂ©pulture
Nom de naissance
Raymond Henri Subes
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Biographie

Plaque 22 rue Las Cases (Paris), où il vécut.

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale au 29e bataillon de chasseurs à pied, il est blessé le à Audun-le-Roman.

Ancien élève de l’École Boulle et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, Raymond Subes est l'un des ferronniers d’art français les plus célèbres de la période Art déco. Toute sa carrière, jusqu'en 1970, il travaille dans l'entreprise d’Émile Robert, associé à Ernest Borderel. Il y est d'abord dessinateur, puis directeur artistique et enfin directeur général.

Raymond Subes collabore avec les plus grands décorateurs de son époque : Jacques-Émile Ruhlmann, Léon et Maurice Jallot, Jules Leleu, Michel Roux-Spitz, Alfred Porteneuve, Jean Mayodon, Jean Dunand.

Il réalise les rampes d'escalier et les balustrades du paquebot Île-de-France en 1926, puis des paquebots Lafayette (1930), L'Atlantique (1931) et Le Normandie (1935).

Il conçoit les réverbères télescopiques du pont du Carrousel à Paris.

Et de plus, des ferronneries pour la Banque de France, le Palais de Tokyo, les sièges de compagnies d'assurance, les grands hôtels ou restaurants parisiens (comme le Lutetia, Georges V, Fouquet's...), les aéroports (Orly, Le Bourget), des grands magasins, des monuments historiques et des palais nationaux.

Il réalise également des grilles pour la maison de Champagne Pommery, pour le fabricant de biscuits Fossier et pour l'Hôtel de ville de Reims. Raymond Subes a également réalisé la grille en fer forgé de l'escalier du centre culturel Guy-Môquet à La Courneuve (1963-1964) ainsi que les grilles d'entrée de l'église Sainte-Odile à Paris.

Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1958.

Raymond Subes meurt le et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (35e division) avec son épouse décédée en 1963. Son gendre Yves Millecamps est un décorateur et peintre contemporain reconnu[1].

Distinctions

Ĺ’uvres

  • MĂ©daille de chevalier
    MĂ©daille de chevalier
  • MĂ©daille d'officier
    MĂ©daille d'officier
  • MĂ©daille de commandeur
    MĂ©daille de commandeur

Notes et références

  1. « tabernacle architecturé », sur Ministère de la Culture (consulté le )
  2. Base LĂ©onore.
  3. Commission du Vieux Paris, « Séance plénière du 24 septembre 2015 », Compte-rendu de séance,‎ , p. 4-9
  4. Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XXe un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, , 157 p. (ISBN 2-912461-03-0), p. 114-115

Sources

  • Philippe Ravon, Catalogue de la vente Raymond Subes par la SVV Coutau-BĂ©garie, au Château de Larnagol (Lot) le , texte documentĂ© par Anne-Marie Millecamps, Jacques (†) et Marie F. Subes. Raymond Subes avait acquis ce château en 1920.
  • Sur les traces des Expositions universelles Ă  Saint-Cloud, catalogue de l'exposition du musĂ©e des Avelines ( au ), texte documentĂ© par Anne-Marie Subes Millecamps, Saint-Cloud, 2009
  • Sylvain Ageorges, Sur les traces des Expositions universelles de Paris-1855-1937, Éditions Parigramme, 2006

Liens externes

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