Terpsichore
Dans la mythologie grecque, Terpsichore (en grec ancien Τερψιχόρα / Terpsichóra, de τέρπεω / térpeô, « apprécier » et χoρός / khorós, « la danse ») est la Muse de la Danse. C'est une jeune fille, vive, enjouée, couronnée de guirlandes, et tenant une lyre au son de laquelle elle dirige en cadence tous ses pas. Certains auteurs en font la mère des sirènes. Elle a un lien avec Apollon (dieu de la musique et de la poésie) et elle serait la muse représentée dans le tableau de Gustave Moreau Hésiode et la muse.
Terpsichore | |
Mythologie grecque | |
---|---|
Terpsichore tableau de Jean-Marc Nattier (1739), Musée des beaux-arts de San Francisco | |
Caractéristiques | |
Fonction principale | Patronne de la Danse |
Résidence | Mont Olympe |
Lieu d'origine | Grèce antique |
Période d'origine | Antiquité greco-romaine |
Groupe divin | Muses |
Compagnon(s) | Apollon |
Famille | |
Père | Zeus |
Mère | Mnémosyne |
Fratrie | Calliope, Clio, Érato, Melpomène, Polymnie, Euterpe, Thalie, Uranie |
Symboles | |
Attribut(s) | couronne de guirlande, instrument de musique à cordes (viole, lyre, harpe, par exemple) |
Dans la culture
"Τερψιχόρη" / "Terpsichorè" ("Terpsichore") est le nom du livre V de l'Enquête d'Hérodote.
Paul Claudel, dans Les Cinq Grandes Odes confère une place centrale à la « trouveuse de la danse » :
« Les Neuf Muses, et au milieu Terpsychore !
Je te reconnais, Ménade ! Je te reconnais, Sibylle ! […]
Terpsichore, trouveuse de la danse ! Où serait le chœur sans la danse ? quelle autre captiverait
Les huit sœurs farouches ensemble, pour vendanger l’hymne jaillissante, inventant la figure inextricable ?
Chez qui, si d'abord te plantant dans le centre de son esprit, vierge vibrante,
Tu ne perdais sa raison grossière et basse flambant tout de l'aile de ta colère dans le sel du feu qui claque,
Consentiraient d'entrer les chastes sœurs ? »
Annexes
Articles connexes
Lien externe
- (en) Images de Terpsichore dans le Warburg Institute Iconographic Database