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Frances Harper

Frances Ellen Watkins Harper, nĂ©e le Ă  Baltimore dans l'État du Maryland et morte le Ă  Philadelphie dans l'État de la Pennsylvanie, est une abolitionniste, suffragiste, poète, nouvelliste, romancière, essayiste, journaliste et confĂ©rencière amĂ©ricaine. Elle devient une journaliste de renom international et l'un des romanciers afro-amĂ©ricains les plus prolifiques du XIXe siècle et la plus populaire des poètes afro-amĂ©ricains devant Paul Laurence Dunbar, ce qui lui vaut le surnom de la « Bronze Muse ». Sa nouvelle Two Offers publiĂ©e dans The Anglo-African (en) en 1859 fait d'elle la première Afro-AmĂ©ricaine Ă  avoir publiĂ© une nouvelle.

Frances Harper
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Frances Ellen Watkins
Surnom
Bronze Muse
Nationalité
Activité
abolitionniste, suffragiste, poète, nouvelliste, romancière, essayiste, journaliste, conférencière
Autres informations
Religion
Méthodiste (Église épiscopale méthodiste africaine)
Membre de
  • l'American Woman Suffrage Association,
  • la Woman's Christian Temperance Union,
  • l'Universal Peace Union,
  • la National Association of Colored Women's Club,
  • l'American Association of Educators of Colored Youth,
  • la National Association of Colored Women.
Distinctions
Maryland Women's Hall of Fame (en) ()
Ohio Women's Hall of Fame (en)
Ĺ’uvres principales
  • Moses: a story of the Nile
  • Iola Leroy : or Shadows Uplifted
signature de Frances Harper
Signature

En 1851, aux cĂ´tĂ©s de William Encore, le prĂ©sident de la Pennsylvania Abolition Society, elle aide les esclaves en fuite le long du Chemin de fer clandestin vers le Canada. Elle est l'une des premières femmes embauchĂ©e par l'American Anti-Slavery Society pour donner des confĂ©rences contre l'esclavage, dès 1853.

Active sur le plan des rĂ©formes sociales, Frances Harper est connue pour ĂŞtre l'une des fondatrices de l'American Woman Suffrage Association, une des membres du conseil d'administration de la Woman's Christian Temperance Union, une administratrice (executive officer) de l'Universal Peace Union (en), une des fondatrices de la National Association of Colored Women's Club dont elle sera une des vice-prĂ©sidentes, et la directrice de l'American Association of Educators of Colored Youth (Association amĂ©ricaine des enseignants auprès de la jeunesse de couleur).

Elle est également une porte-parole infatigable de l'Église épiscopale méthodiste africaine (AME) et de la National Association of Colored Women.

Biographie

Jeunesse et formation

Frances Ellen Watkins Harper, nĂ©e Ă  Baltimore, dans l'État esclavagiste du Maryland, dans cet État, mĂŞme les Afro-AmĂ©ricains libres ou affranchis ont peu de droits et ne sont aucunement considĂ©rĂ©s comme des citoyens Ă  part entière. Frances Ellen Watkin est l'enfant unique de deux parents afro-amĂ©ricains libres dont ne connaĂ®t pas les noms. En 1828, alors qu'elle a 3 ans, ses parents dĂ©cèdent dans des circonstances inconnues ; devenue orpheline, elle est recueillie par son oncle le rĂ©vĂ©rend William J. Watkins Sr. (en)[1] et son Ă©pouse Harriet Watkins. William J. Watkins est un cordonnier de mĂ©tier, qui a appris la littĂ©rature et la mĂ©decine de façon autodidacte. Il est par ailleurs impliquĂ© dans le mouvement anti-esclavagiste ; c'est dans ce contexte qu'il a pour amis les abolitionnistes William Lloyd Garrison et Benjamin Lundy. Enfin, il est le directeur d'une Ă©cole pour Afro-AmĂ©ricains qu'il a fondĂ©e en 1820, la William Watkins Academy, oĂą sa nièce, la jeune Frances Ellen Watkins, fera ses Ă©tudes. Son oncle lui transmet les valeurs de libertĂ© et d'Ă©mancipation, qui marqueront sa vie[2]. Frances Ellen Watkins termine sa scolaritĂ© en 1839, Ă  ses quatorze ans. Élève particulièrement douĂ©e et travailleuse, elle possède une instruction bien supĂ©rieure Ă  la plupart des femmes de son Ă©poque, blanches comme noires. Pour gagner sa vie, elle devient la domestique d'un libraire de Baltimore dĂ©nommĂ© Armstrong appartenant au mouvement Quaker, oĂą elle apprend la couture et comment prendre soin des enfants, emploi qu'elle garde jusqu'en 1851. Après qu'elle a achevĂ©e ses tâches mĂ©nagères, elle utilise son temps libre pour Ă©tancher sa soif de lectures en dĂ©vorant toutes sortes de livres de la librairie. C'est durant cette pĂ©riode qu'elle publie divers poèmes et petites nouvelles dans un journal local et c'est en 1845, qu'elle publie un premier recueil de poèmes, Forest Leaves, dont aucun exemplaire ne nous est parvenu[3] - [4] - [5] - [6] - [7] - [8] - [9] - [10] - [11] - [12] - [13].

Les débuts dans l'enseignement

John M. Brown.

En 1850, la vie dans le Maryland et plus particulièrement à Baltimore, ville de marchés d'esclaves, devient périlleuse pour les Afro-Américains. Son oncle William J. Watkins est contraint de fermer son école et de se réfugier au Canada. Frances Ellen Watkins, de même, quitte Baltimore pour devenir professeure d'arts ménagers à l'Union Seminary situé à proximité de Columbus dans l'État de l'Ohio, dirigé par John Mifflin Brown (en)[14], alors élu diacre par la conférence de l'Ohio de l'Église épiscopale méthodiste africaine (AME), premier établissement fondé et dirigé par l'AME dont les programmes joignent formation scolaire et professionnelle. Il est à noter qu'elle est la première afro-américaine à enseigner une matière professionnelle. John Mifflin Browne, son supérieur, dans son rapport annuel, écrit au sujet de Frances Ellen Watkins : « Mlle Watkins... s'est montrée fidèle à la confiance donnée et a manifesté dans tous ses efforts un zèle louable pour la cause de l'éducation et un esprit de sacrifice, méritant qu'elle puisse être promue. »[4] - [15] - [12].

En 1852, Frances Ellen Watkins quitte l'Union Seminary pour occuper un poste d'enseignante à Little York (devenue la ville de York) dans l'État de la Pennsylvanie[3] - [4] - [16].

Une loi décisive

En 1853, l'Assemblée générale du Maryland promulgue une loi qui interdit à tout Afro-Américain libre venant d'un État du Nord à entrer dans son État ; toute infraction condamne le contrevenant à être vendu comme esclave. Quand Frances Ellen Watkins apprend la nouvelle, elle fait le serment de se vouer à la cause de l'antiesclavagisme. Après avoir contacté William Still, l'un des organisateurs majeurs du Chemin de fer clandestin[17], elle quitte Little York pour Philadelphie, où elle est logée par la famille de William Still. Sur place, elle rend visite à différents acteurs abolitionnistes pour découvrir la pratique et la théorie du Chemin de fer clandestin. Frances Ellen Watkins commence à publier des poèmes au sein du Liberator, le journal dont Frederick Douglass est le rédacteur en chef et le The Christian Recorder (en)[18], journal officiel de l'Église épiscopale méthodiste africaine[4] - [19] - [12] - [13] - [15].

La conférencière de la cause abolitionniste

En 1854, Frances Ellen Watkins, sous l'impulsion et le soutien des abolitionnistes de Boston, se rend à New Bedford dans l'État du Massachusetts pour prononcer sa première conférence sur l'abolition de l'esclavage et l'égalité des droits civiques, conférence ayant pour titre « Education and the Elevation of the Colored Race » ( L’éducation et l’élévation de la race colorée). C'est un succès et lance sa carrière en tant que militante antiesclavagiste, tant et si bien qu'elle est engagée par l'Anti-Slavery Society de l'État du Maine[20] comme conférencière permanente. Son talent d'oratrice est reconnu, ce qui lui ouvre les portes ; elle sillonne l'État pendant deux ans jusqu'en 1856[4] - [12] - [16] - [15].

Phebe Ann Coffin Hanaford.

De 1856 à 1860, Frances Ellen Watkins est invitée à donner des conférences dans différents États de la côte est des États-Unis, comme la Pennsylvanie, le New Jersey, l'État de New York, l'Ohio et d'autres, avec toujours le même succès. Ayant assisté à plusieurs de ses conférences, l'écrivaine et journaliste Sara Jane Lippincott écrit au sujet de Frances Ellen Watkins : « Miss Watkins parle sans note, avec une gestuelle sobre et appropriée. Son style général respire la sérénité et la dignité. Elle ne tombe jamais dans la pose ou le théatralisme. », compliments repris et complétés par la pasteure et écrivaine Phebe Ann Coffin Hanaford (en)[21], qui dans son essai historique Daughters of America, or, Women of the Century, écrit : « Frances E. W. Harper est une des plus brillantes conférencières du pays. Quiconque l'écoute, prête attention à sa voix claire, mélodieuse, à l’enchaînement logique de ses propos, ne peut qu'être charmé par son art oratoire et sa rhétorique qui nous font oublier qu'elle fait partie de la race des esclaves de notre pays. Elle est une de ces femmes de couleur dont, nous femmes blanches, devrions être fières, et qui nous rappelle, comme le pointent les abolitionnistes qu'aucune race ayant en son sein de telles femmes ne devrait être tenue en esclavage. »[22] - [4] - [12].

Engagements

Mme F. E. W. Harper, 1902.

Frances Watkins Harper a Ă©tĂ© une fervente partisane de l'abolition, de la prohibition et du Droit de vote des femmes, des causes progressiste connectĂ©es les unes aux autres avant et après la guerre de SĂ©cession[23] Elle a Ă©galement Ă©tĂ© active dans le courant unitarien, qui a soutenu l'abolitionnisme. Elle montre par exemple son soutien Ă  la cause abolitionniste en Ă©crivant Ă  l'abolitionniste John Brown : « Je vous remercie pour le courage que vous avez eu de tendre la main Ă  ceux de ma race qui ont Ă©tĂ© Ă©crasĂ©s et dĂ©truits ; j'espère que de ce triste sort naitra un grand bien qui puisse venir aider la cause de la libertĂ©. »[24]. Elle a souvent lu ses poèmes lors des rĂ©unions publiques, notamment Bury Me in a Free Land.

En 1858, Harper refuse d'abandonner son siège et d'aller s'asseoir dans la section rĂ©servĂ©e aux Noirs d'un trolley Ă  Philadelphie (100 ans avant Rosa Parks) et Ă©crit un de ses plus cĂ©lèbres poèmes, Bury Me in a Free Land, quand elle tombe malade en pleine tournĂ©e de confĂ©rences. Sa nouvelle The Two Offers est la première nouvelle Ă  avoir Ă©tĂ© publiĂ©e par une auteure noire.

En 1866, Harper donne un discours émouvant devant la National Women's Rights Convention, exigeant l'égalité de droits pour toutes, y compris les femmes noires. Au cours de la Reconstruction, elle travaille dans le Sud des États-Unis et rédige un rapport sur les conditions de vie des affranchis. Cette expérience inspire ses poèmes publiés dans Sketches Of Southern Life (1872). Elle utilise la figure d'une ex-esclave, appelée Tante Chloé, en tant que narrateur dans plusieurs de ses écrits.

Harper est active au sein des associations pour la dĂ©fense des Noirs, qui Ă  l'Ă©poque se multiplient, et en vient Ă  penser que les rĂ©formateurs noirs doivent ĂŞtre capable de fixer leurs propres prioritĂ©s. De 1883 Ă  1890, elle aide Ă  organiser des Ă©vĂ©nements et des programmes pour la Woman's Christian Temperance Union. Elle travaille avec certains des premiers membres de la WCTU, car « c'Ă©tait la plus importante organisation fĂ©minine Ă  pousser pour l'expansion du pouvoir fĂ©dĂ©ral »[25]. « Les militants comme Harper et Willard font campagne, non seulement pour l'Ă©galitĂ© raciale et sexuelle, mais aussi pour une nouvelle comprĂ©hension de la responsabilitĂ© du gouvernement fĂ©dĂ©ral dans la protection des droits, la rĂ©glementation de la morale, et la promotion du bien-ĂŞtre social ». Harper Ă©tait une amie et une mentor pour beaucoup d'autres Ă©crivaines et journalistes afro-amĂ©ricaines, notamment Marie Shadd Cary, Ida B. Wells, Victoria Earle Matthews (en), et Katherine D. Tillman (en)[26].

Harper est déçue lorsque Willard a donnĂ© la prioritĂ© aux prĂ©occupations des femmes blanches, plutĂ´t que de soutenir l'objectif des femmes noires de gagner le soutien fĂ©dĂ©ral en ce qui concerne la loi de l'anti-lynchage, la dĂ©fense des droits des noirs, ou l'abolition du Convict leasing. En collaboration avec Mary Church Terrell, Harper aide Ă  organiser la National Association of Colored Women's Clubs en 1894, et en est Ă©lue vice-prĂ©sidente en 1897.

Son deuxième recueil, Poems on Miscellaneous Subjects (1854), est extrĂŞmement populaire. Dans les annĂ©es qui suivent, il est rĂ©imprimĂ© de nombreuses fois. En 1859, sa nouvelle The Two Offers[27], est publiĂ©e dans l'Anglo-African Magazine, faisant d'elle la première femme noire Ă  publier une nouvelle[28]. Elle continue ensuite de publier de la poĂ©sie et des nouvelles[29]

Trois de ses romans paraissent en feuilleton dans un magazine chrĂ©tien de 1868 Ă  1888, mais Harper est plus connue pour ce qui a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme son premier roman, Iola Leroy, ou Shadows Uplifted (1892), livre publiĂ© alors qu'elle a 67 ans. S'il a Ă©tĂ© par le passĂ© considĂ©rĂ© comme le premier roman Ă©crit par une afro-AmĂ©ricaine (des dĂ©couvertes de textes antĂ©rieurs dans les Ĺ“uvres d'Harriet E. Wilson et de William Wells Brown ont contredit cette rĂ©putation), il reste l'un des tout premiers ouvrages de ce type. Tout en utilisant les conventions de l'Ă©poque, Harper traite de graves problèmes sociaux, notamment l'Ă©ducation des femmes, le passing, le mĂ©tissage, l'abolition, la reconstruction, la ligue de tempĂ©rance et la responsabilitĂ© sociale.

Vie privée

Le , à Cincinnati Frances Ellen Watkins épouse Fenton Harper, devenant Frances Ellen Watkins Harper. Fenton Harper décède en 1864. Le couple donne naissance à un seul enfant, qui meurt en 1909[3] - [4].

Frances Harper meurt le , neuf ans avant l'obtention du droit de vote des femmes aux États-Unis. Ses funĂ©railles sont cĂ©lĂ©brĂ©es Ă  l'American Unitarian Association sur la Chestnut Street (Philadelphie) (en) Ă  Philadelphie. Elle est inhumĂ©e dans l'Eden Cemetery (Collingdale, Pennsylvania) (en), Ă  cĂ´tĂ© de sa fille, morte deux ans auparavant[4].

Ĺ’uvres

Recueils de poésies

  • (en-US) Poems on Miscellaneous Subjects, Boston, Massachusetts (rĂ©impr. 1857, 1871, 1976... 2010) (1re Ă©d. 1854), 68 p. (OCLC 990705455, lire en ligne),
  • (en-US) Atlanta Offering, Poems, Philadelphie, 1006 Bainbridge Street, , 88 p. (lire en ligne),
  • (en-US) Poems, Philadelphie, 1006 Bainbridge Street, , 104 p. (lire en ligne),
  • (en-US) Idylls of the Bible, Philadelphie, 1006, Bainbridge Street, , 76 p. (lire en ligne)
  • (en-US) The Alabama martyr and other poems, inconnu, 190?, 24 p. (OCLC 173820372),

Romans et nouvelles

  • (en-US) The Two Offers (nouvelle), Gibson Girl Publishing Company, LLC, 1859, rĂ©Ă©d. 4 fĂ©vrier 2017, 14 p. (OCLC 1224218435),
  • (en-US) Moses: a story of the Nile, Philadelphie, Merrihew, , 110 p. (lire en ligne),
  • (en-US) Light Beyond the Darkness, Chicago, Donohue & Henneberry, , 8 p. (OCLC 1178555216),
  • (en-US) Sketches of Southern Life, Andesite Press, , 76 p. (ISBN 9781297852558, lire en ligne),
  • (en-US) Iola Leroy : or Shadows Uplifted (rĂ©impr. 1893, 1895, ....2023) (1re Ă©d. 1892), 298 p. (OCLC 1264470084, lire en ligne),

En outre, trois de ses romans ont été publiés à l'origine sous forme de feuilletons dans The Christian Recorder (en) entre 1868 et 1888 :

  • (en-US) Sowing and Reaping : A Temperance Story (rĂ©impr. 2004, 2007, 2010, 2021) (1re Ă©d. 1876), 84 p. (OCLC 1236955206),
  • (en-US) Minnie's Sacrifice, Echo Library, 1869, rĂ©Ă©d. 2 avril 2012, 72 p. (ISBN 9781406899702),
  • (en-US) Frances Smith Foster (dir.), Minnie's Sacrifice, Sowing and Reaping, Trial and Triumph : Three Rediscovered Novels, Boston, Beacon Press (rĂ©impr. 1996, 2000) (1re Ă©d. 1994), 343 p. (ISBN 9780807083321, lire en ligne),

Compilations

Plusieurs de ses oeuvres sont rééditées sous forme de compilations

  • (en-US) Maryemma Graham (dir.), Complete Poems Of Frances E. W. Harper, Oxford, Oxford University Press, (OCLC 1167615680),
  • (en-US) Frances Smith Foster (dir.), A Brighter Coming Day (poĂ©sie, correspondance, romans), New York, The Feminist Press at CUNY, 29 octobre 1990, rĂ©Ă©d. 1 janvier 1993, 430 p. (ISBN 9781558610200, lire en ligne),
  • (en-US) Collected works of Frances Ellen Watkins Harpe, Charleston, Caroline du Sud, BiblioBazaar, , 207 p. (ISBN 9781434640581),

Postérité

  • De nombreux clubs de femmes afro-amĂ©ricaines Ă  travers les Ă‰tats-Unis, comme les F. E. W. Harper Ligues et des Frances E. Harper women's Christian Temperance Syndicats, ont prospĂ©rĂ© au fil du vingtième siècle dans des villes comme Saint-Louis, Saint-Paul, et Ă  Pittsburgh[30].
  • Une rĂ©sidence pour Ă©tudiants porte son nom et celui Harriet Tubman dans la Morgan State University Ă  Baltimore, dans le Maryland, il est communĂ©ment appelĂ© Harper-Tubman, ou tout simplement Harper.

Notes et références

  1. (en-US) Bettye J. Gardner, « William Watkins: Antebellum Black Teacher and Anti-slavery Writer », Negro History Bulletin, Vol. 39, No. 6,‎ , p. 623-625 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  2. (en-US) Margaret Washington, « Frances Ellen Watkins: Family Legacy and Antebellum Activism », The Journal of African American History, Vol. 100, No. 1,‎ , p. 59-86 (28 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  3. (en-US) John A. Garraty & Mark C. Carnes, American National Biography, vol. 10 : Handerson - Hofmann, New York, Oxford University Press, USA, , 954 p. (ISBN 9780195127898, lire en ligne), p. 125-126
  4. (en-US) Edward T. James (dir.), Notable American Women 1607-1950, vol. 2 : G-O, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press (réimpr. 2014) (1re éd. 1971), 659 p. (ISBN 9780674288355, lire en ligne), p. 137-139
  5. (en) « Frances E.W. Harper : American author and social reformer » Inscription nécessaire, sur Britannica
  6. (en-US) Joanna Rubiner, « Harper, Frances Ellen Watkins 1825–1911 », sur Encyclopedia. com
  7. (en-US) Shirley Yee, « Frances Ellen Watkins Harper », sur Black Past,
  8. (en-US) Alice Clark, « Frances Ellen Watkins Harper », Negro History Bulletin, Vol. 5, No. 4,‎ , p. 83, 90 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  9. (en-US) Hazel V. Carby, Reconstructing Womanhood : The Emergence Of The Afro American Woman Novelist, New York, Oxford University Press, USA, , 233 p. (ISBN 9780195041644, lire en ligne), p. 62-120
  10. (en-US) Joan R. Sherman, Invisible Poets : Afro-Americans of the Nineteenth Century, Urbana, Illinois, University of Illinois Press (réimpr. 1989) (1re éd. 1974), 291 p. (ISBN 9780252003257, lire en ligne), p. 62-74
  11. (en-US) « Frances Ellen Watkins Harper », sur Poetry Foundation
  12. (en-US) Darlene Clark Hine (dir.), Black Women In America, vol. 1 : A - L, Bloomington, Indiana, Indiana University Press (réimpr. 1994, 1998, 2005) (1re éd. 1990), 744 p. (ISBN 9780253327758, lire en ligne), p. 532-537
  13. (en-US) Alison M. Parker, Articulating Rights : Nineteenth-century American Women on Race, Reform, and the State, DeKalb, Illinois, Northern Illinois University Press, , 295 p. (ISBN 9780875804163, lire en ligne), p. 97-138
  14. (en-US) John A. Garraty & Mark C. Carnes (dir.), American National Biography, vol. 3 : Blatchford - Burnett, New York, Oxford University Press, USA, , 973 p. (ISBN 9780195127829, lire en ligne), p. 699-700
  15. (en-US) Hallie Q. Brown (préf. Randall K. Burkett), Homespun Heroines and Other Women of Distinction, New York, Oxford University Press, USA (réimpr. 1988, 1992) (1re éd. 1925), 261 p. (ISBN 9780195052374, lire en ligne), p. 97-103
  16. (en-US) Jessie Carney Smith (dir.), Notable Black American Women, vol. 1, Detroit, Michigan, Gale Research, , 1334 p. (ISBN 9780810347496, lire en ligne), p. 457-461
  17. (en-US) Devin Engledew, « William Still », sur Black Past,
  18. (en-US) « Christian Recorder », sur Encyclopedia.com
  19. (en-US) Elizabeth Ammons, « Frances Ellen Watkins Harper (1825–1911) », Legacy, Vol. 2, No. 2,‎ , p. 61-66 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  20. (en-US) Alice Taylor, « From Petitions to Partyism: Antislavery and the Domestication of Maine Politics in the 1840s and 1850s », The New England Quarterly, Vol. 77, No. 1,‎ , p. 70-88 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  21. (en-US) Karen Stein, « Hanaford, Phebe (Ann) Coffin », sur Encyclopedia.com
  22. (en-US) Phebe Ann Coffin Hanaford, Daughters of America : or, Women of the Century, Augusta, Maine, True and Co. (réimpr. 1992, 2005, 2010, 2016, 2020...) (1re éd. 1882), 730 p. (ISBN 9780837015712, OCLC 681355028, lire en ligne), p. 326
  23. Hine, C. D., C. W. Hine, & S. Harrold (2011). The African American Odyssey. Saddle River, NJ: Pearson.
  24. (en-US) Darlene Clark Hine, William C. Hine & Stanley C. Harrold, African-American Odyssey : The, Combined Volume, Upper Saddle River, New Jersey, Pearson Education (réimpr. 2002, 2005, 2007, 2009, 2010, 2013) (1re éd. 1999), 712 p. (ISBN 9780205940455, lire en ligne), p. 247
  25. Corinne T. Field, "'Articulating Rights: Nineteenth-Century American Women on Race, Reform, and the State' (review)", The Journal of the Civil War Era, Volume 2, Number 3, September 2012, p. 465-467 | 10.1353/cwe.2012.0065, accessed 29 September 2014.
  26. Foster, Frances Smith, Frances Ellen Watkins Harper (1825-1911) in Cognard-Black, Jennifer, and Elizabeth MacLeod Walls, eds. Kindred Hands: Letters on Writing by British and American Women Authors, 1865-1935. University of Iowa Press, 2006. p. 43.
  27. (en) « Frances Ellen Watkins Harper », sur obo (consulté le )
  28. Biography.com Editors, « Frances E.W. Harper Biography », sur The Biography.com website, A&E Television Networks (consulté le )
  29. (en-US) Poetry Foundation, « Frances Ellen Watkins Harper », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  30. Henry Louis Gates et Nellie Y. McKay, The Norton Anthology of African American Literature : Buch, W. W. Norton & Company, (ISBN 978-0-393-04001-2), p. 491

Bibliographie

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Notices dans des encyclopédies et manuels de références

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