Accueil🇫🇷Chercher

Forces de DĂ©fense irlandaises

Les Forces de Défense irlandaises (Irish Defence Force en anglais et Óglaigh na hÉireann en irlandais) englobent l'Armée de terre, la Marine, la Force aérienne et les forces de réserve de l'Irlande.

Forces de DĂ©fense irlandaises
Óglaigh na hÉireann
Insigne de l'armée irlandaise
Insigne de l'armée irlandaise
Fondation
Branches Armée
Corps aérien
Marine
Réserve de l'armée
RĂ©serve de la Marine
Quartier-général Dublin
Commandement
Président d'Irlande Michael D. Higgins
Ministre de la DĂ©fense Simon Coveney
Chef d'état-major Lieutenant-général Sean McCann[1]
Main-d'Ĺ“uvre
Disponibles au service militaire 1 179 125 (estimation 2010) [2] hommes
Aptes au service militaire 977 631 (estimation 2010) [2] hommes
Atteignant l'âge militaire chaque année 28 564 (estimation 2010) [2] hommes
27 197 (estimation 2010) femmes
Actifs 9 981 (novembre 2009) [3]
Déployés hors du pays 537
RĂ©servistes 9 692 (9292 dans l'armĂ©e de terre et 400 dans la marine)[4]
Budgets
Pourcentage du PNB 0,7 % (en 2007)

Le Président de l'Irlande est le commandant suprême des Forces de défense, mais en pratique, elles répondent au gouvernement irlandais, par l'intermédiaire du ministre de la Défense.

Les Forces irlandaises de Défense sont composées par :

  • Les Forces permanentes de dĂ©fense
    • ArmĂ©e de terre (Irish Army ou Arm na hÉireann)
    • Marine (Irish Naval Service)
    • Corps aĂ©rien (Irish Air Corps)
  • Les Forces de DĂ©fense de rĂ©serve (Reserve Defence Forces)
    • ArmĂ©e de rĂ©serve (Irish Army Reserve)
    • Marine de rĂ©serve (Naval Service Reserve)

RĂ´le

L'Irlande a une position géo-stratégique favorable au nord-ouest de la frontière de l'Union européenne. L'État irlandais a depuis longtemps une politique de non-belligérance dans les conflits armés comme sa neutralité dans la Seconde Guerre mondiale. Par sa neutralité, sa capacité militaire reste relativement modeste. Cependant l'Irlande participe à l'Organisation des Nations unies dans le cadre de la Force de maintien de la paix des Nations unies.

Les fonctions des Forces irlandaises de DĂ©fense sont :

  • PrĂ©paration de la dĂ©fense de l'État contre une agression armĂ©e.
  • Assistance Ă  la Police (Garda SĂ­ochána), y compris la protection de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure de l'État.
  • Maintien de la paix, de la gestion des crises et les opĂ©rations de secours humanitaire Ă  l'appui de l'ONU.
  • Surveillance de la pĂŞche, conformĂ©ment aux accords de l'Union europĂ©enne.
  • Diverses missions de droit civil : la recherche et le sauvetage, la fourniture d'ambulance aĂ©rienne, garantie du transport aĂ©rien pour les ministres, l'assistance en cas de catastrophes naturelles et autres, maintien des services essentiels, et aide dans le traitement de la pollution par les hydrocarbures Ă  mer.

Histoire

Les Forces irlandaises de Défense trouvent leurs origines dans les Volontaires irlandais, organisation fondée en 1913. Cette organisation a été réunie en 1919, avec celle de l' Armée des citoyens irlandais de James Connolly au sein de l'Armée républicaine irlandaise (IRA), combattant les Britanniques lors de la Guerre d'indépendance irlandaise. Une partie de cette organisation de guérilla a combattu le traité anglo-irlandais contre le gouvernement du Royaume-Uni et la République d'Irlande lors de la Guerre civile irlandaise.

Le , après la création de l'État libre d'Irlande, l'IRA a été officiellement remplacée par l'Armée nationale irlandaise (INA), elle-même remplacée après la fin de la guerre civile irlandaise par les Forces irlandaises de Défense (). Les Irlandais ont gardé le nom de na hÉireann Óglaigh, nom déjà utilisé à la fois par l'Irish Volunteers et l'IRA.

Armée de terre


L'Irish Army compte actuellement 8 500 hommes et de femmes en service actif et 9 992 dans l'ArmĂ©e de rĂ©serve[4]. Le pays est divisĂ© en trois zones opĂ©rationnelles et administratives, et chaque zone possède une brigade d'infanterie.
En plus des trois Brigades, il existe également un Centre de formation des Forces de Défense (DFTC), une base logistique (le camp de Curragh) dans le comté de Kildare et un certain nombre d'établissements spécialisés tels que l'école d'équitation, et les forces spéciales de l' Irish Army Rangers.

Chacune des trois zones territoriales a la responsabilité principale des tâches opérationnelles dans la zone frontalière, la deuxième pour les tâches opérationnelles dans le grand Dublin et Leinster et le troisième pour les tâches opérationnelles de Munster et d'une partie du Connacht. La réserve de l'armée de terre comprend quant à elle trois brigades d'infanterie[4].

Marine

La Garde-côtière irlandaise (Irish Coast Guard ou Garda Cósta na hÉireann) est un service civil de recherche et de sauvetage pour la sécurité maritime et la lutte contre la pollution. Elle n'a pas de pouvoir militaire et ses compétences d'exécution sont limitées pour le moment à des agents du ministère des Transports.

Aviation

Actuellement, l'Irish Air Corps est dans l'impossibilité d'assumer le rôle d'une armée de l'air classique dans la défense de l'espace aérien irlandais.
La force aérienne est basée à l'aérodrome de Baldonnel dans le comté de Dublin. Ses effectifs sont les plus petits des Forces irlandaises de Défense, environ 939 personnes.

Ses missions sont essentiellement des missions de recherche et de sauvetage, réalisées par l' Irish Marine Service avec les hélicoptères Sikorsky du ministère des Communications, de l'Énergie et des ressources naturelles.
L'Irish Air Corps possède aussi deux avions de patrouille maritime (CASA CN-235) équipés de systèmes de détection radar pour l'aide à la marine dans les eaux territoriales irlandaises. Ils jouent un rôle déterminant dans les interceptions en mer. Ces appareils sont également utilisés le parachutisme de l'Irish Army Rangers.

Toutefois, l'Irish Corps Air remplit d'autres rôles importants exigés par l'État :

  • l'appui de l'ArmĂ©e de terre
  • l'appui de la marine
  • l'Aide Ă  la communautĂ© civile
  • l'Aide aux ministères.

Engagements internationaux

MalgrĂ© son statut d'État neutre, l'Irlande participe Ă  plusieurs missions de maintien de la paix. En effet, Ă  l'article 29 de la Constitution, il est indiquĂ© que « L'Irlande affirme sa fidĂ©litĂ© aux idĂ©aux de paix et de coopĂ©ration amicale entre les nations fondĂ©e sur la justice et la morale internationales »[5]. Or, les missions de maintien de la paix entrent dans le cadre de cette dĂ©votion aux principes de paix. Dans ces diffĂ©rents livres blancs sur la dĂ©fense en 1996 et 2000, le gouvernement irlandais a rĂ©affirmĂ© son attachement aux opĂ©rations de paix dans le nouveau cadre gĂ©ostratĂ©gique issu de la fin de la Guerre froide. Au total, 50 000 soldats irlandais ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s au sein de telles missions et 86 sont dĂ©cĂ©dĂ©s depuis 1958[6]. L'Irlande participe Ă  sa première mission en 1958 au sein de l'UNOGIL, la force de l'ONU au Liban[7]. Entre 1973 et 1974, 573 militaires irlandais sont dĂ©ployĂ©s au Proche-Orient Ă  la suite de la Guerre du Kippour. Ils sont rapatriĂ©s en Irlande Ă  la suite d'attentats Ă  Dublin et sur le reste du territoire irlandais. Entre 1988 et 1991, l'Irlande fait partie du GOMNUII, le groupe d'observateurs des Nations-Unies en Iran et en Irak Ă  la suite de la Guerre Iran-Irak[8]. L'Irlande participe aussi dans la mĂŞme rĂ©gion Ă  la mission d'observation des Nations unies en Irak et au KoweĂŻt entre 1991 et 1992 Ă  la suite de la Guerre du Golfe avant de participer Ă  l'UNSCOM, la mission d'observation et d'inspection de l'ONU en Irak.

En Afrique, l'Irlande participe d'abord Ă  l'ONUC (1960-1964 en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo oĂą plus de 1 000 hommes sont dĂ©ployĂ©s. 11 militaires sont tuĂ©s par des Baluba alors que le contingent irlandais venait d'ĂŞtre redĂ©ployĂ© dans la zone dangereuse du Katanga, donnant lieu notamment au siège de Jadotville. L'armĂ©e irlandaise continue Ă  souffrir de pertes rĂ©gulières dans des affrontements avec des troupes kantangaises tout au long de l'annĂ©e 1961. Ainsi, en dĂ©cembre, trois soldats irlandais sont tuĂ©s Ă  Elizabethville et 26 hommes pĂ©rissent en tout lors de cette mission de l'ONU[9] - [10]. Entre 1989 et 1990, l'armĂ©e irlandaise participe au Groupe d'aide Ă  la transition en Namibie en envoyant 20 observateurs militaires avant de participer Ă  la deuxième mission de vĂ©rification de l'ONU en Angola entre 1991 et 1993. Entre 1993 et 1995, l'Irlande participe Ă  l'OpĂ©ration des Nations unies en Somalie pour tenter de ramener la paix dans le pays après la mort de Siad Barre. L'Irlande dĂ©cide d'y envoyer une compagnie de transport qui a pour but de servir de moyens de transport Ă  la brigade situĂ©e dans la rĂ©gion de Baidoa[11]. Cette brigade est d'abord française avant d'ĂŞtre remplacĂ©e par l'armĂ©e indienne. Cette compagnie se retire en 1994 et seul un officier irlandais reste sur place jusqu'au retrait complet de la mission de l'ONU en 1995. Ă€ partir des annĂ©es 2000, l'Irlande s'implique dans de multiples missions de maintien de la paix en Afrique :

  • Mission des Nations unies en Éthiopie et en ÉrythrĂ©e (11/2001 Ă  06/2003). L'Irlande fournit 200 militaires et personnels administratifs[12] ;
  • OpĂ©ration ArtĂ©mis en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (06/2003 Ă  09/2003). Lors de cette première mission de maintien de la paix conduite par l'Union europĂ©enne, l'Irlande envoie deux officiers d'Ă©tat-major soutenir l'opĂ©ration[13] ;
  • MINUL au Liberia (11/2003 - 05/2007). Au cours de cette mission, l'Irlande rĂ©alise un de ses plus importants dĂ©ploiements de force. Ainsi, en plus du 90e bataillon d'infanterie, les Rangers (les forces spĂ©ciales irlandaises) sont dĂ©ployĂ©s au Liberia et agissent sous le commandement direct du commandant de la MINUL. Cette force mène des opĂ©rations de reconnaissance et doit se tenir prĂŞte Ă  des missions de libĂ©ration d'otages. Cette unitĂ© parvient ainsi Ă  libĂ©rer 37 civils pris en otage Ă  Yekepa. Le quartier-gĂ©nĂ©ral des forces irlandaises est Ă©tabli au nord de Monrovia et est dĂ©nommĂ© Camp Clara. Ces forces irlandaises (sauf les Rangers) font alors partie de la force de rĂ©action rapide de la MINUL aux cĂ´tĂ©s d'autres contingents. En plus des nombreuses missions de maintien de la paix qu'elles mènent au cours de ce dĂ©ploiement, les forces irlandaises participent aussi Ă  des opĂ©rations humanitaires. Au total, 2 745 militaires irlandais ont participĂ© Ă  cette opĂ©ration[14] ;
  • EUFOR Tchad/RCA puis MINURCAT au Tchad et en Centrafrique (2008 - ). La mission de l'Union EuropĂ©enne est dirigĂ©e par le gĂ©nĂ©ral irlandais Pat Nash Ă  partir de l'annĂ©e 2007 mais l'intervention est retardĂ© Ă  cause de troubles internes au Tchad. Finalement, le 97e bataillon d'infanterie est dĂ©ployĂ© au Tchad au sein du Camp Ciara au sud-est du Tchad au printemps 2008. Ă€ partir du mois de , les troupes irlandaises se placent sous le mandat de l'ONU. En dĂ©finitive, un contingent de 400 Irlandais est prĂ©sent sur le territoire tchadien de Ă  au sein duquel 2 800 soldats se sont relayĂ©s[15].

L'armée irlandaise intervient dans trois missions sur le continent américain :

  • ONUCA (-) : mission de l'ONU en AmĂ©rique centrale chargĂ©e de superviser l'application de l'accord Esquipulas II (qui prĂ©voit entre autres la fin du financement des diffĂ©rents groupes de rebelles dans la rĂ©gion). L'Irlande fait partie des États y envoyant des observateurs ;
  • ONUSAL au Salvador (janvier 1992-). L'armĂ©e irlandaise y envoie des observateurs militaires chargĂ©s de vĂ©rifier la bonne application de l'accord entre le gouvernement et les rebelles ;
  • MINUHA Ă  HaĂŻti ( - ). L'Irlande envoie des militaires soutenir cette mission d'assistance au gouvernement haĂŻtien chargĂ©e entre autres de participer Ă  la formation de la police haĂŻtienne et Ă  organiser des Ă©lections libres[16].

L'armée irlandaise a participé à une dizaine de missions de l'ONU en Asie sous la forme d'envoi d'observateurs militaires principalement :

  • UNTEA en IndonĂ©sie au cours de l'annĂ©e 1962. Cette mission consiste en une administration temporaire de la colonie de Nouvelle-GuinĂ©e nĂ©erlandaise jusqu'Ă  son transfert Ă  l'IndonĂ©sie. Deux observateurs irlandais participent Ă  cette mission[17] ;
  • UNIPOM (de) en Inde et au Pakistan de Ă  . Elle fait suite Ă  la deuxième guerre indo-pakistanaise et l'Irlande y dĂ©ploie des observateurs militaires ;
  • UNGOMAP (en) (avril 1988 Ă  ). Cette mission est dĂ©ployĂ©e en Afghanistan pour superviser le retrait de l'ArmĂ©e rouge. L'Irlande y dĂ©ploie 8 observateurs militaires[18]. Cette mission est remplacĂ©e par l'OSGA (Office du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral en Afghanistan et au Pakistan) chargĂ© de parvenir Ă  une transition pacifique en Afghanistan. L'Irlande y envoie des observateurs et l'un de ses officiers est le premier chef de l'unitĂ© de conseil militaire de cette mission ;
  • MIPRENUC au Cambodge de Ă  . Ă€ nouveau, l'Irlande y envoie des observateurs militaires ;
  • UNSMA (en) en Afghanistan de Ă  . Deux observateurs irlandais participent Ă  cette mission ;
  • UNTAET (Mission d'administration territoriale du Timor oriental de Ă  mai 2004). L'Irlande dĂ©ploie une section de Rangers au sein de la mission INTERFET qui prĂ©cède l'UNTAET. Toutefois, la section de Rangers reste dĂ©ployĂ©e au sein d'un bataillon nĂ©o-zĂ©landais après la mise en place de l'UNTAET. En , les Rangers sont remplacĂ©s par deux sections d'infanterie qui quittent le territoire timorais en 2004[19].

En Europe, l'armée irlandaise a participé activement à plusieurs missions de maintien de la paix dans les Balkans au cours des années 1990 :

  • UNFICYP, Chypre (mars 1964-mai 2005) : l'Irlande a grandement contribuĂ© Ă  cette mission de maintien de la paix dès ses dĂ©buts en y envoyant un groupe blindĂ© d'un millier d'hommes. Ce groupe doit Ă©viter tout conflit et maintenir l'ordre dans la partie occidentale de l'Ă®le. En 1973, la majoritĂ© du contingent irlandais est transfĂ©rĂ© dans le SinaĂŻ après la guerre du Kippour et seuls des officiers et des sous-officiers d'Ă©tat-major restent sur l'Ă®le. Finalement, l'Irlande se retire en 2005 sans qu'aucun accord n'ait encore Ă©tĂ© trouvĂ©[20] ;
  • UNMOP (mission d'observateurs Ă  Prevlaka), Ă  . Des observateurs irlandais participent Ă  la mission de supervision de la dĂ©militarisation de la pĂ©ninsule de Prevlaka qui fait l'objet d'un contentieux entre la Croatie et la SlovĂ©nie ;
  • UNPREDEP (en) (force de dĂ©ploiement prĂ©ventive), Ă  . L'Irlande envoie des observateurs participer Ă  cette mission chargĂ©e de prĂ©venir tout conflit entre l'Albanie et la RĂ©publique de MacĂ©doine nouvellement crĂ©Ă©e ;
  • UNTAES (Administration transitoire pour la Slavonie orientale, Baranja et le Sirmium occidental), Ă  . Une mission de surveillance en Croatie oĂą l'Irlande envoie des observateurs militaires ;
  • MINUK. L'Irlande envoie des observateurs militaires soutenir la mission d'administration provisoire du Kosovo par l'ONU[21].

L'adhésion au Partenariat pour la Paix de l'OTAN en 1999 permet à l'Irlande d'intervenir aux côtés de l'OTAN lors de certaines missions de celle-ci sans pour autant adhérer au principe de sécurité collective qui contreviendrait à sa neutralité. Les chiffres ci-dessous sont en date du [22] :

  • Drapeau de la Bosnie-HerzĂ©govine Bosnie-HerzĂ©govine : 7 au sein de l'EUFOR Althea. L'Irlande participe initialement Ă  la SFOR Ă  partir de 1997 via le dĂ©ploiement d'une compagnie de police militaire Ă  Sarajevo jusqu'en 2003. Depuis le remplacement de la SFOR par l'EUFOR Althea en 2004, l'Irlande dĂ©ploie des unitĂ©s de police militaire et des officiers d'Ă©tat-major[23] ;
  • Drapeau de la Somalie Somalie : 5 militaires au sein de la mission de l'UE en Somalie (deux officiers d'Ă©tat-major Ă  Kampala et trois autres militaires au sein du camp d'entraĂ®nement de Bihanga avec pour mission d'entraĂ®ner l'armĂ©e somalienne) ;
  • Drapeau du Liban Liban : 199 militaires au sein de la FINUL. Les forces de dĂ©fense irlandaises sont prĂ©sentes au sein de la FINUL depuis 1978 et 47 soldats irlandais y ont pĂ©ri depuis lors[24]. De 1978 Ă  2001, un bataillon d'infanterie de 540 hommes est constamment prĂ©sent au Liban tandis que 100 militaires sont postĂ©s au sein du quartier-gĂ©nĂ©ral de la FINUL. De 2001 Ă  2006, seuls 11 militaires irlandais sont dĂ©ployĂ©s au Liban pour soutenir l'action du bataillon de casque bleus ghanĂ©ens mais le conflit israĂ©lo-libanais de 2006 entraĂ®ne un redĂ©ploiement de forces par l'Irlande qui se prolonge jusqu'Ă  aujourd'hui ;
  • Drapeau de la Syrie Syrie : 133 militaires au sein de la FNUOD. Cette force militaire de l'ONU est dĂ©ployĂ©e sur le plateau du Golan dont une partie est occupĂ©e par IsraĂ«l. Du fait de la guerre civile syrienne, cette zone a fait l'objet d'un regain de tensions et lors de l'Ă©tĂ© 2014, les forces irlandaises se sont illustrĂ©es en portant secours Ă  des casques bleus des forces armĂ©es philippines encerclĂ©es par des combattants du Front Al-Nosra[25] ;
  • Drapeau du Kosovo Kosovo : 13 militaires au sein de la KFOR ;
  • Drapeau de la GĂ©orgie GĂ©orgie : 3 observateurs militaires au sein de la mission de l'UE en GĂ©orgie ;
  • Drapeau du Mali Mali : 10 militaires au sein de l'EUTM Mali ;
  • Drapeau du Niger Niger : 3 militaires au sein de l'EUCAP Sahel Niger ;
  • Drapeau de la rĂ©publique dĂ©mocratique du Congo RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo : 4 militaires au sein de l'ONUSCO.

En définitive, depuis l'année 1960 (date du déploiement de la première mission militaire irlandaise au sein de l'ONU), des militaires ont continuellement été déployés au sein d'opérations de maintien de la paix sauf entre 1974 et 1978 (les missions où sont déployés des observateurs militaires ne sont pas prises en compte)[10].

Compléments

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.