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Famille de Diesbach

La famille de Diesbach est une famille subsistante de la noblesse suisse, de la noblesse française et de la noblesse belge, originaire de Suisse, anoblie par l'empereur Sigismond au Saint-Empire en 1434.

Famille de Diesbach
Image illustrative de l’article Famille de Diesbach
Armes

Branches de Belleroche
Période XIVe siècle-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau de la Suisse Suisse
Allégeance Drapeau de la Suisse Suisse
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France France
Demeures Château d'Hendecourt-lès-Ransart
Château de Grosville
Charges Député du Pas-de-Calais
Maires
Preuves de noblesse
Autres ANF-1951F

Cette famille a formé de nombreuses branches, en Suisse, en France, et en Belgique. Les branches suisses bernoises sont aujourd'hui éteintes, tandis que la lignée suisse fribourgeoise, qui a donné la branche française, est subsistante. La branche française, passée aux XVIIIe et XIXe siècles par l'Artois, a essaimé dans plusieurs pays étrangers, notamment en Belgique, et certains de ses descendants ont fait leur retour en Suisse.

Origine

La famille Diesbach est issue d'un artisan nommĂ© Rudolf. Les premiers membres connus de la famille, dès le XIVe siècle par les registres bourgeoisiaux de Berne, sont presque tous des artisans issus du canton de Berne. Rudolf Ă©tait probablement fils de Peter, bourgeois de Thoune en 1356. Le fils de Rudolf Ă©tait Claus, alias Niklaus, alias « Clewi le Goldschmied » (orfèvre), nĂ© vers 1375 et dĂ©cĂ©dĂ© en 1436. En tant que marchand, il a Ă©tabli la richesse de la famille en co-fondant la Compagnie Diesbach-Watt Ă  Saint-Gall et en acquĂ©rant des biens, gagnant plus de 70 000 florins. Il fut bourgeois de Berne en 1412. Ă€ partir de 1422, il est membre du conseil de Berne. Il devint seigneur de Diesbach par l'achat en 1427 de la moitiĂ© de la seigneurie de Diessbach (anciennement Diessenberg et aujourd'hui Oberdiessbach), près de Thoune, dans le canton de Berne, en Suisse. Il fut anobli en 1434 par l'empereur Sigismond de Luxembourg, sous le nom Niklaus von Diesbach, et reçut alors de nouvelles armoiries. Ă€ partir du XVe siècle, la famille Diesbach est l'une des familles les plus riches et les plus influentes de Berne.

À partir du XVIIe siècle, plusieurs chroniqueurs ou généalogistes donnèrent une origine féodale fantaisiste aux Diesbach, soit venus de Souabe avec des croisés de Frédéric Barberousse, soit venus de Bourgogne à l’époque de Berthold V de Zähringen vers 1191. Il n’existe aucune preuve de telles origines.

La ligne bernoise devenue protestante s’est éteinte en 1917 en ligne masculine et en 1950 en ligne féminine, avec Mathilde von Diesbach (1870-1950), épouse d'Olivier Le Roy d'Amigny, de Sonceboz.

La ligne fribourgeoise catholique est issue d’un fils de Ludwig von Diesbach (1452-1527) : Jean-Roch (1501-1546) qui, demeuré fidèle au catholicisme, quitta Berne à la Réforme pour se réfugier à Fribourg où il acquit la bourgeoisie en 1534. Il est l’ancêtre des trois branches subsistantes : Torny, Belleroche (Schönfels à Heitenried) et Mézières.

Étymologie

Diesbach est un nom de famille dérivé d'un nom de lieu. Il existe plusieurs lieux de ce nom : trois en Suisse, deux en Allemagne, un en Autriche, un en France, un en Bohême, etc. On trouve dans ces lieux un torrent ou une cascade.

La première mention documentaire de la seigneurie de Diessbach se situe en 1239 sous le nom de Deizbach. Plus tard, se rencontrent les noms de Diezebac (1246), Diez de Bach (1252), Dyezbach (1329), Diessbach (1366). Ce toponyme vient de l'ancien hochdeutsch tiozan (tosen, tausen = bouillir, mugir, rugir) et Bach (torrent, rivière).

Variantes

von Dießbach, von Dießbach genannt Goldschmied, von Diessbach, von Diesbach, de Diesbach, von Diesbach Liebistorf, de Diesbach Torny, de Diesbach-Steinbrugg, von Diesbach zu Schönfels, von Diesbach Schönfels, de Diesbach Belleroche, de Diesbach de Belleroche, Diesbach, etc.

Bourgeoisie et droit de cité en Suisse

Berne (1365 & 1412,+), Fribourg (1500,+ & 1534), La Neuveville (1563,+), Wünnewyl (XVIIe siècle), Lugnorre (1658,+), Rolle (1749,+), Courgevaux (1751), Guin (1827), Pierrafortscha (1931), et Saint-Gall (2001).

Nationalités actuelles

Suisse, française, belge, britannique, américaine (USA), australienne et allemande.

Armoiries

  • « Parti de gueules et d’argent au croissant de l’un en l’autre » (Armoiries de Claus von Diesbach jusqu’en 1434)
  • « De sable Ă  la bande vivrĂ©e d’or accostĂ©e de deux lions du mĂŞme lampassĂ©s de gueules) » (Armoiries concĂ©dĂ©es par l’empereur Sigismond en 1434 Ă  Claus von DieĂźbach, de Berne. Ces armoiries sont Ă©galement devenues celles de la commune d’Oberdiessbach)
  • « ÉcartelĂ© : aux 1 et 4, parti de gueules et d’argent au croissant de l'un en l'autre ; aux 2 et 3, de sable Ă  la bande vivrĂ©e d'or accostĂ©e de deux lions du mĂŞme, lampassĂ©s de gueules, et posĂ©s dans le sens de la bande » (Augmentation d'armoiries concĂ©dĂ©e par l’empereur Charles VI Ă  Vienne le 7 avril 1718)
  • « D’azur Ă  la bande vivrĂ©e d’or accostĂ©e de deux lions du mĂŞme, lampassĂ©s de gueules et posĂ©s dans le sens de la bande » (Dès 1630, pour la branche Diesbach de MĂ©zières, de WĂĽnnewyl)
  • Chapelle Diesbach de la CollĂ©giale Saint-Vincent de Berne (1470).
    Chapelle Diesbach de la Collégiale Saint-Vincent de Berne (1470).
  • Vitrail Danse macabre, CollĂ©giale Saint-Vincent de Berne, avec blason de Diesbach (rangĂ©e du bas, deuxième de gauche).
    Vitrail Danse macabre, Collégiale Saint-Vincent de Berne, avec blason de Diesbach (rangée du bas, deuxième de gauche).
  • Vitrail aux armoiries de Niklaus von Diesbach (XVe siècle).
    Vitrail aux armoiries de Niklaus von Diesbach (XVe siècle).

Devises

Noblesse et titres

  • DiplĂ´me de noblesse (avec concession de nouvelles armes) donnĂ© par l’empereur Sigismond, le 4 avril 1434, Ă  Claus von Diesbach, de Berne
  • Chevalier : adoubement en 1477 par Alphonse Roi de Naples, et en 1496 par l’empereur Maximilien Ier
  • Baron de Grandcour, baron de Prangins : Il s’agissait de titres rĂ©els attachĂ©s aux seigneuries de Prangins et Grandcour en Suisse. Ces titres et seigneuries passèrent par mariage Ă  d’autres familles
  • Vicomte de Beaulieu, vicomte d’Ervillers : Titres des seigneuries vicomtières de Beaulieu (Ă  Noyelles-lès-Vermelles) et Ervillers pour la branche de Belleroche
  • Attestation de Noble Extraction : Certificat de la RĂ©publique de Fribourg dĂ©livrĂ© Ă  Jean-Frideric et François-Philippe de Diesbach-Steinbrugg de Heitenried, le 2 dĂ©cembre 1704
  • Comte du Saint-Empire avec prĂ©dicat de « Haut et Bien nĂ© » : DiplĂ´me donnĂ© Ă  Vienne le 7 avril 1718, par l’empereur Charles VI, pour les deux frères Diesbach-Steinbrugg ; titre Ă©teint en 1820
  • Prince de Sainte-Agathe : DiplĂ´me de l’empereur Charles VI Ă  Laxenburg le 9 mai 1722, pour Frideric de Diesbach-Steinbrugg, baron de Diesbach, comte du Saint-Empire. Ce titre reçut l’approbation du Souverain Conseil des Espagnes et fut accompagnĂ© de l’érection de Sainte-Agathe en principautĂ©. Titre confirmĂ© les 25 juillet et 25 aoĂ»t 1725 par Charles VI qui autorisa Frideric Ă  rĂ©gler lui-mĂŞme de son vivant la transmission de son titre aux parents de son choix. Les patentes furent vidimĂ©es par l’avoyer de Fribourg et le Conseil Souverain de Fribourg le 30 mars 1763. Frideric rĂ©gla la succession de son titre par testament du 16 janvier 1744 et par codicille du 11 mai 1746. Il transmet son titre par primogĂ©niture masculine lĂ©gitime aux Diesbach Torny, puis s’ils s’éteignent aux Diesbach Belleroche, puis s’ils s’éteignent aux Diesbach Rueyres. Hyacinthe de Diesbach Rueyres est entièrement exclu mais pas ses enfants mâles. En cas d’extinction de la famille Diesbach, le dernier mâle pourra disposer du titre en faveur d’une des « filles Diesbach de Fribourg » qui le transmettra Ă  son mari et ses enfants Ă  condition qu’ils portent le nom et les armes des Diesbach. Sont exclus les prĂŞtres ou moines et tous ceux qui auront fait des vĹ“ux qui les empĂŞchent de se marier
  • Incorporation Ă  la Noblesse de Messine en 1725 pour Frideric, 1er prince de Diesbach
  • Comte du Saint-Empire avec prĂ©dicat de « Haut et Bien nĂ© »: DiplĂ´me de l’empereur Joseph II, Ă  Vienne le 25 septembre 1765, pour la branche de Torny. En 1766, le Conseil de Fribourg autorisa Jean Joseph Georges de Diesbach Torny Ă  prendre le titre de comte dans tous les actes publics et privĂ©s
  • « Honneurs de la Cour » pour la comtesse de Diesbach Torny nĂ©e d’Affry en 1773 et pour Romain de Diesbach Belleroche le 28 dĂ©cembre 1773
  • Baron de Diesbach Belleroche de La Cour : Titre de courtoisie pour Nicolas de Diesbach Belleroche de La Cour, puis titre de courtoisie pour son fils Romain lors des « Honneurs de la Cour » en France le 28 dĂ©cembre 1773 et lors de l’assemblĂ©e de la Noblesse de Fribourg, le 7 dĂ©cembre 1781
  • Comte de Diesbach Belleroche : Titre français de courtoisie, notamment avec inscription aux « États Militaires » au XVIIIe siècle, pour Romain (23 septembre 1766) et Ladislas de Diesbach Belleroche. Reconnaissance de ce titre Ă  Fribourg pour Ladislas, 2e comte de Diesbach lors de l’assemblĂ©e de la noblesse de Fribourg le 7 dĂ©cembre 1781
  • Admission de la branche de Belleroche aux États d’Artois avec Ladislas de Diesbach Belleroche en 1788.
  • Membre de la « Deutschen Adelsgenossenschaft und des Vereins Nobilitas » pour la branche bernoise von Diesbach von Liebegg, au XIXe siècle
  • Admission Ă  la Noblesse Belge : pour le rameau de Roch de Diesbach Belleroche, le 11 avril 1960

Avoyers

Les Diesbach ont fourni de nombreux hommes politiques, notamment plusieurs avoyers du canton de Berne et du canton de Fribourg comme :

  • Nicolas de Diesbach (1431-1475), avoyer de Berne[2] ;
  • Wilhelm von Diesbach (1442-1517), avoyer de Berne ;
  • Nicolas de Diesbach Torny (1559-1630), bailli de Romont (1584-1589), bourgmestre de Fribourg (1591), lieutenant d'avoyer (1609-1614), et avoyer de Fribourg (1614-1630)[3] ;
  • François Augustin de Diesbach Torny, de Fribourg, (1656-1707), seigneur de Torny-le-Grand et Rohr, membre des Deux-Cents, dĂ©lĂ©guĂ© en Valais par les VII cantons catholiques lors de troubles religieux (1683), major gĂ©nĂ©ral (1684), directeur gĂ©nĂ©ral du sel du canton de Fribourg (1684), des Soixante (1689), du Conseil d'État (1691), bourgmestre (1694), Stadtmajor du Conseil de guerre (1695), intendant de l'arsenal (1696), gĂ©nĂ©ral d'artillerie du Corps helvĂ©tique (1696), avoyer (1698, 1700, 1702, 1704 & 1706), et plusieurs fois envoyĂ© vers l'ambassadeur de France et dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Diète[4] - [5] ;
  • Jean Joseph Georges, 6e prince et 5e comte de Diesbach Torny, de Fribourg, Courgevaux et Guin, (1772-1838), entrĂ© au rĂ©giment de Diesbach (85e rĂ©giment d'infanterie) au service de France (1786), cadet dans sa compagnie colonelle (1787), sous-lieutenant de la compagnie Perret dudit rĂ©giment (1788), sous-lieutenant de la compagnie de Grenadiers de Sergeant dudit rĂ©giment (1791), licenciĂ© Ă  Lille (1792), membre du Grand Conseil de Fribourg (06.1797 & 1807), supplĂ©ant au Tribunal d’Appel (1809), du Petit Conseil (1813), conseiller de lĂ©gation (1813), chargĂ© du DĂ©partement de l'intĂ©rieur, et avoyer (1813, 1828 & 1838)[6].

Religieux

Nombre d'entre eux furent au service de l'Ă©glise avec deux moines, neuf prĂŞtres dont un Ă©vĂŞque auxiliaire, seize religieuses et trois ministres protestants, parmi lesquels :

  • Niklaus von Diesbach, de Berne (1478-1550), docteur en droit canonique, prĂ©vĂ´t de Soleure (1500), prieur de Vaucluse (Doubs) (1502), protonotaire apostolique et camĂ©rier secret du pape (1503), possesseur des cures d’Aigle, Gruyères, Bex et Utzenstorf (1505), prieur de Miserez (1507), prieur de St-Jean de Grandson (1506-1550), Ă©vĂŞque coadjuteur de Bâle (1519), chanoine doyen du chapitre de Bâle (1519), Ă©vĂŞque auxiliaire de Bâle (1519) et chanoine de Neuchâtel (1526)[7] ;
  • Gabriel von Diesbach, de Berne (1530), prieur de Vaucluse (1550-1584) et chevalier de St-Georges en Franche-ComtĂ© (1569) ;
  • Maurice de Diesbach (-1595), chanoine, official de Besançon, prieur de Vaucluse (1584-1595) ;
  • Charles de Diesbach Grandcour, de Fribourg, (1609-1676), jĂ©suite (1628), se distingua par son dĂ©vouement Ă  soigner les pestifĂ©rĂ©s. Il Ă©tudia Ă  Ingolstadt de 1630 Ă  1638 ;
  • Thierry (Tietrich, ThĂ©odore) de Diesbach Grandcour, de Fribourg (1611-1675), (frère de Charles ci-dessus), entrĂ© au noviciat des JĂ©suites de Landsberg (1627), se distingua par son dĂ©vouement Ă  soigner les pestifĂ©rĂ©s. Il Ă©tudia Ă  Ingolstadt de 1630 Ă  1638 puis devint confesseur de l'Ă©lecteur de Bavière ;
  • François Augustin de Diesbach Torny, de Fribourg, (1687), entrĂ© au noviciat des jĂ©suites Ă  Lantsberg (1702), professeur de philosophie Ă  Fribourg-en-Brisgau, puis de morale et de philosophie Ă  Porrentruy, puis de thĂ©ologie scholastique Ă  Dillingen, et enfin prĂ©fet des Ă©tudes Ă  Fribourg-en-Brisgau ;
  • Niklaus Albrecht Joseph von Diessbach, de Berne (1732-1798), entrĂ© au rĂ©giment suisse de Tscharner au service de Sardaigne, major, abjura le protestantisme et se convertit au catholicisme Ă  Turin. Pour cette raison il sera renvoyĂ© du rĂ©giment de Tscharner et sa famille le dĂ©shĂ©rita. Il devint jĂ©suite, aumĂ´nier de la cour Ă  Turin, chargĂ© de l'Ă©ducation du futur Charles-AmĂ©dĂ©e III, fondateur de trois sociĂ©tĂ©s : « AmitiĂ©s chrĂ©tiennes », groupement pour les âmes d'Ă©lite dĂ©sirant se livrer Ă  l'apostolat ; « AmitiĂ©s sacerdotales » pour les prĂŞtres ; et « AmitiĂ©s anonymes » pour les Ă©tudiants en thĂ©ologie, aumĂ´nier de la Cour d'Autriche en 1788 et confesseur de l'archiduchesse Elisabeth[8] ;
  • Marie Françoise, SĹ“ur Siquaire, de Diesbach Grandcour, de Fribourg (1596-1675), professe au couvent du Saint Nom de JĂ©sus Ă  Soleure (1620), supĂ©rieure de Montorge Ă  Fribourg (1629-45 & 1657-64) ;
  • Marie Anne Jeanne Appoline, sĹ“ur Reine, de Diesbach Torny, de Fribourg (1684-1760), franciscaine, religieuse Ă  Montorge en 1701, professa en 1704 et fut supĂ©rieure de Montorge (1733-1736) ;
  • Marie Henriette Louise de Diesbach Torny, de Fribourg (1853-1929), Mère Henriette, religieuse des Fidèles Compagnes de JĂ©sus Ă  Namur, puis Ă  Ste-Anne d’Auray, puis Ă  Paris. Elle enseigna la chimie, les sciences naturelles, l’histoire et la gĂ©ographie ;
  • Emanuel von Diesbach, de Berne, nĂ© en 1677 et dĂ©cĂ©dĂ© en 1732, ministre protestant Ă  Diessbach (1710) puis Ă  Deriswyl (1717) ;
  • Beat Ludwig von Diesbach, de Berne, nĂ© en 1681 et dĂ©cĂ©dĂ© le 11 dĂ©cembre 1750, ministre protestant Ă  Melt (1711) puis Ă  Kirchdorf (1723) ;
  • Gabriel von Diesbach, de Berne, y est nĂ© le 4 avril 1710 et dĂ©cĂ©dĂ© le 8 fĂ©vrier 1777, ministre protestant Ă  Kirchberg bei Aarau (1741) puis Ă  Siselen.

Autres personnalités

Ludwig von Diesbach (1452-1527), membre du Grand Conseil de Berne, Avoyer de Thoune.

Branches bernoises

Personnages qui se sont illustrées à Berne :

Branches fribourgeoises

Personnages qui se sont illustrés à Fribourg :

  • François Romain de Diesbach (1659-1738), officier au service de France ;
  • Georges Hubert de Diesbach de Belleroche (1669), officier au service de France ;
  • Johann Friedrich (Jean Frideric) de Diesbach-Steinbrugg (1677-1751), 1er prince de Sainte-Agathe, lieutenant-colonel au service de France (1702) puis de Hollande, brigadier, colonel de son rĂ©giment suisse catholique (1711). En 1714, il reçut de l'empereur son brevet de gĂ©nĂ©ral-major, puis en reconnaissance de sa bravoure, il fut crĂ©Ă© par Charles VI comte du Saint Empire (1718) puis prince de Sainte-Agathe (1722), titre transmissible aux collatĂ©raux. Frideric fut aussi gouverneur de Syracuse (1722), gentilhomme de la chambre (1723), chambellan de l'empereur (1723), feld-marĂ©chal-lieutenant (1723) et membre du Conseil de guerre (1726). BlessĂ© Ă  la bataille de Parme (1734), il se retira Ă  Fribourg oĂą il reçut le titre de conseiller d'État honoraire ;
  • François Philippe, comte de Diesbach-Steinbrugg (frère du prĂ©cĂ©dent) (1682-1764), seigneur d'Heitenried, cadet au rĂ©giment des Gardes Suisses (1697 et 1700), lieutenant et aide-major au rĂ©giment de Vieux Stuppa (1700), capitaine commandant au rĂ©giment de BrendlĂ© (1701), leva une compagnie au rĂ©giment de Pfyffer (15.09.1702), commandant du second bataillon du rĂ©giment de Pfyffer (1709), lieutenant-colonel (26.03.1713), comte du saint-Empire par Charles VI (Vienne, 07.04.1718), lieutenant-colonel au rĂ©giment du Buisson (10.10.1719), colonel propriĂ©taire du rĂ©giment du Buisson devenant de Diesbach (04.01.1721), chevalier de Saint-Louis (1721), brigadier des ArmĂ©es du Roi (20.02.1734), marĂ©chal de camp (01.03.1738), et commandeur de Saint-Louis (10.03.1743) ;
  • François Joseph Romain (1716-1786), major au rĂ©giment de Diesbach au service de France (1743), colonel en second du RĂ©giment de Diesbach (1757), brigadier (15 aoĂ»t 1758), marĂ©chal de camp (20 fĂ©vrier 1761), gouverneur de Kassel (1762), commandeur de Saint-Louis (01.01.1763), colonel propriĂ©taire du rĂ©giment de Diesbach (1764), grand-croix de l’Ordre de St-Louis (25.08.1779), lieutenant-gĂ©nĂ©ral des armĂ©es du Roi (01.03.1780) ;
  • FrĂ©dĂ©ric de Diesbach Torny (1741-1815), officier ;
  • Philippe de Diesbach Torny (1742-1805), gĂ©nĂ©ral au service d'Autriche ;
  • François Philippe Ladislas de Diesbach Belleroche (1747-1822), vicomte d'Ervillers, seigneur des deux Achiet, Wanquetin, La Cour de Cugy, chevalier de St-Louis (1783), colonel-propriĂ©taire du rĂ©giment de Diesbach (1785), dĂ©putĂ© au Grand-Conseil de Fribourg (1814-1817), et lieutenant-gĂ©nĂ©ral en France (1816) ;
  • Romain de Diesbach-Steinbrugg (1773-1792), officier au service de France, victime de la RĂ©volution il fut massacrĂ© Ă  la prison de l'Abbaye en septembre 1792 ;
  • Joseph Antoine Philippe de Diesbach Torny, de Fribourg, (Fribourg 02.04.1778 + 10.04.1842), enseigne au RĂ©giment de Stuart Autriche (01.05.1793), campagne de 1793-94-95 en Flandre, sous-lieutenant (26.05.1796), campagne de 1796 en Tyrol, campagne de 1799 en Italie, campagne de 1800 en Italie et Ă  Gènes, lieutenant de Grenadiers (14.05.1800), reçut deux blessures Ă  la bataille de Marengo, capitaine au rĂ©giment de Gemmeng(?) (10.03.1805), campagne de 1805 en Bohème, chambellan de sa MajestĂ© ImpĂ©riale et Royale Apostolique (12.05.1808), lieutenant commandant avec brevet de colonel dans la Compagnie des Cent-Suisses (15.03.1815), Ă  Gand avec le Roi en 1815, chevalier de Saint-Louis (07.05.1815), certificat de fidĂ©litĂ© suisse au Roi pendant les cent Jours (Tuileries, 01.01.1816), mĂ©daille de FidĂ©litĂ© Suisse dĂ©cernĂ©e par la Haute Diète (01.01.1816, autorisation de la porter le 21.09.1824), chevalier de l’Ordre du PhĂ©nix de Hohenlohe (29.09.1819), chevalier de la LĂ©gion d’honneur (01.05.1821), colonel des Gardes Ă  Pied (1826), officier de la LĂ©gion d’Honneur (30.10.1829)[9], commandeur de la LĂ©gion d’Honneur (Rambouillet, 01.08.1830), traitement de rĂ©forme (21.05.1831 ; 2 000 francs par an et pour 7 ans après 15 ans 7 mois et 20 jours de service), autorisation de sĂ©jour Ă  Paris pour obtenir la naturalisation (20.09.1833) ;
  • Rodolphe JĂ©rĂ´me Alphonse de Diesbach de Belleroche, de Fribourg (1809-1888), sous-lieutenant dans la Garde royale suisse de Charles X (1828), propriĂ©taire terrien, cofondateur (1848) et prĂ©sident (1858-63) de la SociĂ©tĂ© Fribourgeoise d'Agriculture, cofondateur de « la GruyĂ©rienne » en 1857 (sociĂ©tĂ© anonyme pour l’achat et la vente des fromages, avec siège Ă  Fribourg), administrateur de la Caisse HypothĂ©caire de Fribourg, fondateur de la SociĂ©tĂ© d'agriculture de la Suisse romande, prĂ©sident de cette sociĂ©tĂ© (1877), membre du comitĂ© de rĂ©ception du Tir FĂ©dĂ©ral de Fribourg, promoteur de l'entreprise des chemins de fer fribourgeois, prĂ©sident de l’assemblĂ©e des actionnaires de la ligne d’Oron (1887), et artiste peintre ;
  • Maximilien François de Diesbach (Torny), de Fribourg, (1851-1916), licenciĂ© en droit (1873), secrĂ©taire de la Direction cantonal de l’IntĂ©rieur puis des Travaux Publics (1874), sous-lieutenant de Chasseurs (1876), prĂ©fet de Romont (1878-1883), major et commandant du bataillon 14 (1883), commandant du bataillon de Landwehr 17 (1887), collaborateur de la publication « Fribourg Artistique » (dès 1890), lieutenant-colonel, commandant du rĂ©giment 5 (1895-1898), membre de la SociĂ©tĂ© suisse d’hĂ©raldique (1896), dĂ©putĂ© au Grand Conseil (04.05.1897), prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© d'Histoire du Canton de Fribourg (1897-1916), commandant du rĂ©giment 45 (1898-1901), colonel (1902), commandant de l’arrondissement territorial II (1902-1912), prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© Cantonale d’Histoire et de la SociĂ©tĂ© des amis des Beaux-Arts, prĂ©sident de la sous-commission des monuments et Ă©difices (1905), prĂ©sident du Grand Conseil (1905 & 1910) et directeur de la Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Fribourg (1905-1916), prĂ©sident de la construction de l’actuelle Bibliothèque cantonale et Universitaire de Fribourg (1908-09), conseiller national (1907-16), dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la journĂ©e fribourgeoise du Tir FĂ©dĂ©ral Ă  Berne (1910), prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© suisse des Officiers (1913) et colonel de recrutement de la 2e division (1914) ;
  • Marie Joseph Gaspard Louis de Diesbach Belleroche, de Fribourg, (1843-1921), lieutenant (12.1869), lieutenant de cavalerie aux Frontières (1870-1871), adjudant du colonel de Buman, chef de l'internement des troupes françaises après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, capitaine commandant de l'escadron 5 (1872), membre du comitĂ© du Bien Public, membre de la commission pour l’amĂ©lioration des races bovine et porcine du canton de Fribourg (1873), exploitant agricole, propriĂ©taire de vastes domaines ruraux et alpestres, membre puis prĂ©sident (1876-1878) de la SociĂ©tĂ© Fribourgeoise d'Agriculture, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration agricole de la Suisse romande, bourgeois de Fribourg (28.01.1874), passĂ© Ă  la Landwehr (1880-88), dĂ©putĂ© au Grand Conseil (1880), conseiller national pour le 21e arrondissement (1893-96 & 1900-11), et membre de la commission cantonale d’estimation (1898) ;
  • Marie Philippe Roger de Diesbach (Belleroche), de Fribourg, (1876-1938), docteur en droit de l’universitĂ© de Fribourg, lieutenant de cavalerie Ă  l’escadron 5 (1896), 1er lieutenant (1902), capitaine (1905) commandant de la compagnie de guides 4 puis l’escadron 1, membre de la SociĂ©tĂ© suisse d’hĂ©raldique (1910), incorporĂ© Ă  l’EMG, major (1912), commandant du bataillon 17 (1913), major du bataillon 16 (1913), lieutenant-colonel (1917), commandant du rĂ©giment 7 fribourgeois lors de la grève gĂ©nĂ©rale de 1918, colonel commandant de la brigade d'infanterie 4 (1923) puis de la brigade de montagne 5 puis de la 2e division (1931-37). Il reçut les remerciements du Conseil d’État de Fribourg pour son intervention lors de l’émeute du 8 octobre 1932. Il Ă©crivit de nombreux articles sur l'instruction militaire et la formation du caractère. Il fut aussi administrateur de la Banque de l’État de Fribourg (1919-38) et dĂ©putĂ© conservateur au Grand Conseil (1921-26) ;
  • Henri Bernard de Diesbach (Torny), de Fribourg, (1880-1970), Ă©tudiant en chimie Ă  Fribourg puis Ă  Munich, 1er lieutenant d’infanterie (1905), docteur ès sciences de l’UniversitĂ© de Munich (1906), chimiste au laboratoire de recherche de la Badische Anilin- und Soda-Fabrik Ă  Ludwigshafen (1907-19), professeur titulaire de la chaire de chimie minĂ©rale (1920-55) et de chimie organique (1932-55) Ă  la facultĂ© des sciences de l’UniversitĂ© de Fribourg (1920-55), dĂ©putĂ© au Grand Conseil (1921), prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© suisse de chimie (1932-1934), membre du Conseil exĂ©cutif de la Fondation pour bourses de chimie (1935-55), membre du Conseil de direction des Entreprises Électriques Fribourgeoises (1937), membre du ComitĂ© de rĂ©daction des Helvetica Chimica Acta (1944-54), trois fois doyen de la FacultĂ© des Sciences, recteur de l’UniversitĂ©, et propriĂ©taire du château de Balterswyl Ă  Saint-Ours ;
  • FrĂ©dĂ©ric Louis Nicolas Roland, dit Fred, de Diesbach Belleroche, de Fribourg (1907-1994), premier prix de violon de la Villa Saint-Jean Ă  Fribourg (1920), licenciĂ© en droit Ă  l’UniversitĂ© de Fribourg (1929), artiste-peintre, Ă©tudiant Ă  l’AcadĂ©mie de peinture Tröndle Ă  Munich (1929-30), Ă  l’école d'AndrĂ© Lhote Ă  Paris (1931-32), et chez Rodolphe ThĂ©ophile Bosshard Ă  Riex (1932), journaliste et critique d’art, rĂ©dacteur de la Revue anticommuniste (1938), Ă©crivain, historien, alpiniste, membre du Club Alpin Suisse et rĂ©dacteur du bulletin mensuel de la section MolĂ©son du Club Alpin Suisse ;
  • Roch de Diesbach (1909-1990), licenciĂ© en droit Ă  l'universitĂ© de Fribourg (1931), officier-instructeur (1934-1957), diplĂ´mĂ© de l'École supĂ©rieure de guerre de Paris (1948), officier d'Ă©tat-major (1943-1954), major (1947), major du rĂ©giment d'infanterie 1 de Fribourg (1955-1957), colonel (1956), divisionnaire (1958), commandant de la division de montagne 10 (1962), commandant de corps du premier corps d'armĂ©e de campagne (1968-1971) ;
  • Roger de Diesbach (1944-2009), journaliste.

Branches françaises

Personnages qui se sont illustrés en France :

  • Antoine Valburge Alphonse Gabriel de Diesbach Torny, de Fribourg, fils de Philippe (1778-1842), colonel de la compagnie des Cent-Suisses sous la Restauration. Gabriel, nĂ© Ă  Fribourg le 23 dĂ©cembre 1830 et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Paris le 13 avril 1902, fut Ă©lève au Collège royal militaire de La Flèche (1843)puis exploitant agricole. Ă€ la suite de dĂ©boires de fortune, imputĂ©s au second mari de sa mère, il entre Ă  la LĂ©gion Ă©trangère en 1855 comme Sergent. Il est promu Sergent-major le 6 juillet 1855 puis Sous-Lieutenant le 10 octobre 1855, et participe aux campagnes d’AlgĂ©rie 1856 Ă  1863, avec une interruption en 1859 oĂą il combat en Italie. Le 9 fĂ©vrier 1863 il fait mouvement vers le Mexique avec son unitĂ©, mais il tombe malade lors de l’escale Ă  la Martinique. Le rĂ©giment embarque le laissant Ă  l’hĂ´pital. Il parvient tout de mĂŞme au Mexique, oĂą il est promu Lieutenant le 7 octobre 1863. Il reçut la MĂ©daille d'Italie et la MĂ©daille du Mexique. Ă€ son retour du Mexique il dĂ©missionne de la LĂ©gion Étrangère en 1866 et Ă©pouse en 1867 Louise Hippolyte Jeanne Marie Dussard (1843-1913) dont il n'eut pas de postĂ©ritĂ©[10] ;
  • Louis de Diesbach de Belleroche (1893-1982), franco-suisse, pilote de chasse et homme politique ;
  • Ghislain de Diesbach de Belleroche (1931), français, Ă©crivain et biographe ;
  • Eugène de Diesbach de Belleroche (1817-1905), franco-suisse, dĂ©putĂ© du Pas-de-Calais, en France. ;
  • Gonzalve de Diesbach de Belleroche (1847-1899), franco-suisse, diplomate français[11].

Branche belge

Le 11 avril 1960 Roch de Diesbach Belleroche (1890-1962) est admis dans la noblesse du royaume de Belgique avec le titre d'écuyer. Cette branche noble belge est en 2020 représentée par 11 écuyers, le dernier né en 2020. Les membres masculins de cette branche portent le titre français de comte[12].

Personnages qui se sont illustrés en Belgique :

  • Eric Eugène Marie Ghislain de Diesbach Belleroche (1918-1999), docteur en droit de l’UniversitĂ© de Louvain (1940), avocat au barreau de Bruxelles (1941-1987), conseiller communal de Faulx-Les-Tombes, 4e prĂ©sident de la Fondation Diesbach (1985-1989), mĂ©daille de la RĂ©sistance, croix du prisonnier politique, mĂ©daille commĂ©morative de la Guerre 40-45 avec sabres croisĂ©s, membre du Très Honorable Ordre de la Couronne du Royaume de ThaĂŻlande, membre d’honneur de la Fondation Diesbach (1997).

Châteaux de la branche bernoise

Châteaux des branches fribourgeoises et françaises

  • Château de Diesbach, Torny-le-Grand.
    Château de Diesbach, Torny-le-Grand.
  • Château de MĂ©zières.
    Château de Mézières.
  • Maison de Diesbach-Steinbrugg, Fribourg.
    Maison de Diesbach-Steinbrugg, Fribourg.
  • Château de Bourguillon Ă  Fribourg.
    Château de Bourguillon à Fribourg.
  • Château de Gouy-en-Artois, France.
    Château de Gouy-en-Artois, France.

Notes et références

  1. « Dictionnaire militaire », sur Google books (consulté le ), p. 531
  2. « Dictionnaire de la noblesse », sur Google books, Schlesinger, (consulté le ), p. 881
  3. Alain-Jacques Czouz-Tornare, « Diesbach, Nicolas de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du . (consultĂ© le 5 mai 2013)
  4. « Le grand dDictionnaire historique », sur Google books (consulté le ), p. 881
  5. Alain-Jacques Czouz-Tornare, « Diesbach, François Augustin de (de Torny) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du . (consultĂ© le 5 mai 2013)
  6. Alain-Jacques Czouz-Tornare, « Diesbach, Joseph de (de Torny) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du . (consultĂ© le 5 mai 2013)
  7. Catherine Bosshart-Pfluger, « Diesbach, Nicolas de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du . (consultĂ© le 5 mai 2013
  8. Urban Fink, « Diesbach, Niklaus Albert von » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du . (consultĂ© le=5 mai 2013)
  9. « Base de données Léonore » (consulté le )
  10. DIESBACH TORNY (Lt Gabriel de) : Souvenirs de la campagne du Mexique 1862-1865. Paris, sd, 133 pp
  11. « Base de données Léonore » (consulté le )
  12. État présent de la noblesse belge (2020), p. 299-300, Carnet mondain (2019), p. D38-D39 et carnetmondain.com

Voir aussi

Bibliographie

  • Eugène Diesbach de Belleroche, Souvenirs et mĂ©moires du comte Eugène de Diesbach de Belleroche,... de 1817 Ă  1905, Namur, J. Dupagne-Counet et fils, , 439 p. (lire en ligne)
  • Conrad AndrĂ© Beerli, Le peintre poète Nicolas Manuel et l'Ă©volution sociale de son temps, Genève, Droz, 1953 (passim et surtout p. 112-113). (En ligne.)
  • Armorial neuchâtelois : galerie historique du château de Neuchâtel, Berne-Neuchâtel, Davoine, 1857, p. 26. (En ligne.)

Articles connexes

Liens externes

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