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Noyelles-lĂšs-Vermelles

Noyelles-lÚs-Vermelles est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Noyelles-lĂšs-Vermelles
Noyelles-lĂšs-Vermelles
La mairie.
Blason de Noyelles-lĂšs-Vermelles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement BĂ©thune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Bruno Traché
2020-2026
Code postal 62980
Code commune 62626
DĂ©mographie
Gentilé Noyellois, Noyelloises
Population
municipale
2 297 hab. (2020 en diminution de 3,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 908 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 29â€Č 24″ nord, 2° 43â€Č 36″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 37 m
Superficie 2,53 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Douvrin
LĂ©gislatives 12e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Noyelles-lĂšs-Vermelles
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Noyelles-lĂšs-Vermelles
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Noyelles-lĂšs-Vermelles
Liens
Site web http://www.noyelleslesvermelles.fr

    La commune fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de BĂ©thune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

    Communes limitrophes de Noyelles-lĂšs-Vermelles
    Cambrin
    Annequin Noyelles-lĂšs-Vermelles Vermelles
    Mazingarbe

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par deux cours d'eau :

    Urbanisme

    Typologie

    Noyelles-lĂšs-Vermelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Douai-Lens, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 67 communes[6] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Douai-Lens est la dixiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - LiĂ©vin dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (79,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (62,8 %), zones urbanisĂ©es (32,5 %), prairies (4,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Nigella juxta Vermellam (1154-1159) ; Nigella juxta Vermeles (1300) ; Noielle-d’alĂšs-Vermelle (1355) ; Noielle-le-Vremelle (1386) ; Noyelle-lez-Anequin (1431) ; Noyella (1424) ; Noyelles-le-Vermeilles (1720) ; Noyelle (XVIIIe siĂšcle)[13].

    Toponyme gaulois composĂ© de *novio, latinisĂ© en Nigella au IXe et Xe siĂšcles (« neuf, nouveau Â» → voir Noyon) et *ialo- (« clairiĂšre, lieu dĂ©frichĂ©, essart Â» → voir Neuilly et Noailles).

    La préposition « lez », d'usage vieilli (elle n'est guÚre plus rencontrée que dans les toponymes) permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En rÚgle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. Par exemple, la commune de Noyelles indique qu'elle se situe prÚs de Vermelles.

    Histoire

    Préhistoire

    Des vestiges de constructions gallo-romaines ont Ă©tĂ© signalĂ©s au XVIIIe siĂšcle par Terninck (RĂ©pertoire..., 1879-1884), vers NƓux sans autres prĂ©cisions, ce qui est plausible puisqu'on signalait dans l'Ă©glise ancienne la prĂ©sence de dĂ©bris de cette Ă©poque. Le nom de "Noyelles" est connu dĂšs 1154-1159 sous sa forme latine "Nigella-juxta-Vermellam" (Noyelles prĂšs de Vermelles), dont l'Ă©tymologie pose problĂšme. L'interprĂ©tation de Ricouart (Études des noms de lieux, 1891) lieu noyĂ© avec marais, s'appuie sur la forme actuelle du toponyme et ne peut ĂȘtre retenue, pas plus que "nige villa" proposĂ© par Dauzat (Dictionnaire des noms de lieux de France, 1963), Ă  partir du mot germanique signifiant nouveau et du latin "villa", domaine, village. Reste la derniĂšre proposition de Gisseling (Toponymisch Woordenboek...Noord-Frankrijk, 1960) Ă  partir du germanique "niwialhö", la basse. Si cette Ă©tymologie germanique est Ă  retenir il faudrait envisager l'existence d'un lieu habitĂ© ayant reçu son nom vers le VIIe siĂšcle-VIIIe siĂšcle. À noter qu'en langue picarde, "noyĂ©" signifie "sous l'eau - inondĂ©" et correspond Ă  la physionomie de la commune dont une partie des terrains est inondable.

    Ancien régime

    Noyelles appartenait au bailliage de Lens dont relevait la seigneurie principale, la terre Ă  clocher, dont les tenants avaient droit au titre de seigneurs de Noyelles. De ceux-ci relevaient les deux fiefs de Beaulieu et de Lassus.

    On ne commence Ă  connaĂźtre les seigneurs de Noyelles qu'au XIVe siĂšcle. Peut-ĂȘtre la seigneurie principale a-t-elle appartenu Ă  Butor d'Alennes-lĂšs-Annequin dans la premiĂšre moitiĂ© de XIVe siĂšcle, mais ce n'est qu'Ă  partir de la seconde partie du siĂšcle que la dĂ©volution seigneuriale peut ĂȘtre suivie en grande partie. Ci-contre les armoiries des familles qui ont jalonnĂ© la pĂ©riode de l'Ancien RĂ©gime soit du XIVe siĂšcle Ă  la RĂ©volution française fin XVIIIe.

    Dans l'ordre chronologique, on voit apparaĂźtre dans un premier temps les "Neuville-Vitasse" de 1355 Ă  1418 suivie des "Ocoche" de 1418 Ă  1474. Viennent ensuite les "Lannoy" de 1474 Ă  1533 puis les "Lamiot" jusqu'en 1566. AprĂšs la mort de Robert Lamiot en 1566, prĂȘtre et chanoine de la saint BarthĂ©lemy Ă  BĂ©thune, vient le tour des "Ducarin" de 1570 Ă  1606. Le rĂšgne des "Duchastel de Blangerval" arrive ensuite de 1607 Ă  1723. La transition entre les "Duchastel" et les "Assignies" qui rĂšgneront jusqu'Ă  la RĂ©volution, se fait par un mariage entre la Comtesse de Blangerval et François-EugĂšne d'Assignies.

    La vicomtĂ© de Beaulieu appartint aux Lamotte d’Ingoyghem par achat en 1606, puis par mariages successifs aux Dumont de Westoutre, Baudequin Sainghin et enfin aux Diesbach Belleroche qui en furent les derniers seigneurs. Le titre de vicomte de Beaulieu est demeurĂ© dans la famille suisse de Diesbach Belleroche.

    Révolution Française

    Le , l'assemblĂ©e des citoyens actifs, les hommes ĂągĂ©s de plus de 25 ans, payant une contribution directe au moins Ă©gale Ă  3 journĂ©es de travail, moins d'une vingtaine sans doute, non domestiques Ă  gages, Ă©lisent le conseil gĂ©nĂ©ral de la commune, en fait le premier conseil municipal, qui ne devait pas comprendre des parents ou alliĂ©s proches. À dĂ©faut de maison commune la rĂ©union a lieu dans l'Ă©glise. Le clerc, Guislain Ducarin, fournit les explications prĂ©alables et le bureau est forme avec Pierre-Antoine Candeliez comme prĂ©sident, secrĂ©taire Michel Robillard et scrutateurs les trois plus ĂągĂ©s Eloi Pronier, Pierre-Charles Mariage et Nicolas Daudenarde. Sont Ă©lus : Maire - Jean Louis DELETRES / Officiers Municipaux - Nicolas DUTERRAGE - Eloi Pronier / Procureur - Charles VAZE / Notables - Jean Michel ROBILLARD - Jean François PREVOST - Louis PRONIER - Pierre Antoine CANDELIEZ - Pierre Charles MARIAGE - Nicolas DAUDENARDE

    1914-1918

    En , les Allemands occupent Vermelles et pendant prĂšs de deux mois les Français de la 10e armĂ©e qui les ont arrĂȘtĂ©s vont se battre Ă  partir de Noyelles et Mazingarbe pour rĂ©occuper le village. Lorsqu'ils reprennent le parc et le chĂąteau le 1er dĂ©cembre c'est aprĂšs des combats trĂšs durs, pied Ă  pied, avec opĂ©rations de sape et de mine, oĂč chaque rue est devenue une tranchĂ©e et chaque maison un fortin. Noyelles n'a pas trop souffert Ă  ce moment et restera un peu en retrait de la ligne de front. Les Anglais, dont les troupes ne dĂ©passaient pas la route de BĂ©thune Ă  Lille remplacent les Français dans la nuit du 15 au , occupent Noyelles et y restent cantonnĂ©s jusqu'Ă  la fin des hostilitĂ©s. Le village, toujours sous le feu de l'artillerie ennemie subit des bombardements de façon intermittente. L'un de ceux-ci, le , est relatĂ© par l'instituteur Jules Caruelle, dans une lettre Ă  son inspecteur. Pendant prĂšs de deux heures, 120 obus de tous calibres tombent sur le village. 26 Anglais sont blessĂ©s, dont plusieurs griĂšvement. Un civil est tuĂ© dans une cave. Les habitants Ă©vacuent en grand nombre. Les uns trouvent refuge chez des amis ou des parents dans la rĂ©gion, d'autres sont placĂ©s dans le midi, comme ce couple de septuagĂ©naires recueilli Ă  LodĂšve. L'instituteur part enseigner Ă  la rentrĂ©e d' a Lapugnoy et c'est un cultivateur, Augustin Lecocq, qui le remplace comme secrĂ©taire de mairie. Mais certains, tant bien que mal, prĂ©fĂšrent rester sur place avec le maire Alfred Bliez. On note en effet quelques naissances, 7 en 1915, 3 en 1916, 4 en 1917, une en 1918, 2 mariages en 1916, 2 dĂ©cĂšs Ă  domicile en 1915, un en 1916 par obus, deux par gaz en 1918. Les constats Ă©tablis aprĂšs la fin des hostilitĂ©s divergent selon les besoins invoquĂ©s. En , un rapport estime que la commune est intacte, sauf quelques immeubles, alors qu'en 1928 il est dĂ©clarĂ© que l'agglomĂ©ration a Ă©tĂ© dĂ©truite dans une proportion de 81 % durant la guerre. En fait si la plupart des maisons ont Ă©tĂ© endommagĂ©es, comme l'Ă©glise qui a Ă©tĂ© frappĂ©e par un obus incendiaire en , et l'Ă©cole, l'ensemble a Ă©tĂ© rĂ©parable.

    Entre-deux-guerres

    AprĂšs la dĂ©mission du maire Alfred Bliez pour raison de santĂ© le , il ne reste que 5 conseillers municipaux. Omer Vire, cultivateur, maire Ă  titre provisoire jusqu'en , est Ă©lu alors, jusqu'Ă  son dĂ©part en 1925. L'entrepreneur Henri Piquart, trois ans sous les drapeaux comme sous-officier, est dĂ©mobilisĂ© par anticipation en 1918 pour effectuer les travaux de dĂ©blaiement et de reconstruction. DĂšs la fin de 1918, l'Ă©cole est en partie remise en Ă©tat et Jules Caruelle, en poste Ă  Saint-Martin-au-Laert, est autorisĂ© Ă  reprendre ses fonctions le et en 1920 les bĂątiments scolaires et le logement de l'instituteur sont rĂ©parĂ©s totalement. L'Ă©lectrification, retardĂ©e par la guerre, est reprise en 1919. Le conseil municipal dĂ©cide le la crĂ©ation d'un nouveau cimetiĂšre en remplacement de l'ancien, autour de l'Ă©glise, dĂ©truit par la guerre. Le terrain de 36a 90 est achetĂ©, rue de Cambrin, Ă  la Compagnie des Mines de BĂ©thune, le , et clĂŽturĂ©. À l'Ă©glise la charpente, les vitraux, la sacristie, la balustrade, le pavage, sont Ă  refaire et tout s'achĂšve aprĂšs l'achat d'un nouveau mobilier (chaises, harmonium) et des objets du culte en 1926. En 1925 une horloge est posĂ©e sur la tour du clocher. L'abreuvoir est supprimĂ© en 1923. Le est dĂ©cidĂ©e l'Ă©rection du monument aux morts, Ɠuvre du marbrier Julien Flament de Mazingarbe, par souscription publique des 5/6e et participation du budget pour 1/6e. Dans le mĂȘme temps, les dommages de guerre permettent aux habitants de restaurer leurs maisons, de combler tranchĂ©es et abris et de remettre les terres en culture. La Compagnie des Mines de BĂ©thune accentue son emprise sur la propriĂ©tĂ© fonciĂšre. Elle achĂšte la ferme d'En-Bas Ă  la famille Pruvost en 1922 avec le marchĂ© de terres qu'elle se constitue par achat, plus de 13 ha en 1923, 37 en 1929, sans compter ses acquisitions proches de Noyelles, sur Annequin surtout. En 1926 le chiffre de la population retrouve le niveau de 1911. Henri Piquart, Ă©lu maire en 1925, le restera jusqu'en 1959. À la tĂȘte d'une entreprise en bĂątiment qui compta jusqu'Ă  150 ouvriers, trĂ©sorier de la Chambre de commerce de BĂ©thune, il est Ă©levĂ© au grade de Chevalier de la LĂ©gion d'Honneur en 1936 et d'Officier en 1953. En 1928, l'adduction d'eau potable est dĂ©cidĂ©e. Jusque-lĂ , les habitants ne disposaient que de puits et de pompes Ă  forage. ChĂąteau d'eau, Ă  l'angle de la rue de Mazingarbe et de la Nationale et canalisations sont rĂ©alisĂ©s en 1931. L'installation du tĂ©lĂ©phone que la municipalitĂ© avait refusĂ©e en 1922 et retardĂ©e en 1927, le maire mettant son appareil Ă  la disposition de tous, est projetĂ©e en 1937. Une prairie est louĂ©e a la Compagnie des Mines pour y installer un terrain de jeux (1937). Noyelles adhĂšre avec les communes voisines et les Compagnies MiniĂšres aux syndicats d'entretien du Surgeon (1929) et de la riviĂšre Tortue (1938).

    1939-1945

    DĂšs 1938 est envisagĂ© un Ă©quipement de dĂ©fense passive (abris souterrains, masques Ă  gaz), qui se met en place en 1939 avec le creusement de tranchĂ©es. L'exode des populations belge et française devant l'avance ennemie s'accompagne de nombreux vols dans les maisons abandonnĂ©es, et les bombardements aĂ©riens, prĂ©cĂ©dant l'invasion allemande, font quelques victimes, 5 dont 3 français le et 3 français le lendemain. Ensuite c'est la vie sous l'occupation avec les difficultĂ©s du ravitaillement et les cartes de viande, pain, lait, sucre, vin, pommes de terre, cafĂ©, matiĂšres grasses, tabac, vĂȘtements, etc. Les Allemands rĂ©quisitionnent des logements pour leurs troupes de passage, entre autres la ferme de la Compagnie pour 35 hommes en septembre-, du matĂ©riel pour leur hĂ©bergement (cuisine, literie), des cĂ©rĂ©ales, etc. La commune est tenue de fournir des hommes pour construire des abris, pour surveiller les lignes tĂ©lĂ©phoniques et Ă©lectriques, avec rondes de jour et de nuit (20 gardes et un contrĂŽleur en 1942). Bien que la vie ait Ă©tĂ© pĂ©nible, chacun, en gĂ©nĂ©ral, en milieu rural, a pu trouver quelques facilitĂ©s, parfois cher payĂ©es, pour se nourrir. On transforme mĂȘme le terrain de sports en jardins ouvriers. Un comitĂ© d'entraide envoyait des colis aux prisonniers. Lors de la dĂ©bĂącle allemande, le , trois rĂ©sistants F.F.I, armĂ©s de revolvers s'attaquent Ă  une patrouille sur la route de Mazingarbe, pour tenter de rĂ©cupĂ©rer des armes, mais ils se font abattre.

    PĂ©riode moderne

    En 1945 la Compagnie des Mines de BĂ©thune, nationalisĂ©e, est devenue partie du Groupe de BĂ©thune-NƓux des HouillĂšres Nationales. Le besoin de charbon oblige le groupe Ă  construire des habitations pour son personnel. 34 maisons provisoires, en bois, chacune de deux mĂ©nages, sont Ă©difiĂ©es aux Quatre Chemins, dont 30 sur Noyelles, en 1946, puis en 1948 la citĂ© proche du cimetiĂšre, en dur cette fois, est mise en chantier et terminĂ©e en 1951. L'enlĂšvement des ordures mĂ©nagĂšres est mis en place en 1948. Parmi les derniĂšres rĂ©alisations patronnĂ©es par Henri Piquart les travaux d'agrandissement des Ă©coles et le projet de construction d'une salle communale en 1955, autorisĂ©e en 1957 et terminĂ©e en 1959. II faut retenir que jusqu'Ă  la guerre 1914-1918, les cultivateurs Ă©taient en majoritĂ© dans le conseil municipal, 8 encore en 1908. AprĂšs 1919 leur nombre ne cesse de dĂ©croĂźtre. Ils ne sont plus que deux Ă  cĂŽtĂ© d'artisans et de deux ouvriers d'usine, en 1945. Roland Salingue, 1959-1963, reprĂ©sentant, syndicaliste, est Ă©lu en Ă  la tĂȘte d'une "liste ouvriĂšre", d'inspiration socialiste, en remplacement des listes "modĂ©rĂ©es ou de droite", antĂ©rieures. Un programme de construction de 30 logements HLM, rue Muterlotte et d'un foyer culturel est dĂ©cide en 1962 et rĂ©alisĂ© les annĂ©es suivantes. Augustin Robin, ancien mineur, maire de 1963 Ă  1971. Le foyer culturel est inaugurĂ© le . LĂ©on Copin, 1971- 1999...., ancien inspecteur des impĂŽts. Sous son majorat les lotissements avec nouvelles constructions prennent un essor considĂ©rable.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Douvrin.

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douziÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Élections municipales et communautaires

    LĂ©on Copin, cadre de la fonction publique retraitĂ©, est fait chevalier de la LĂ©gion d’honneur en . Un article de La Voix du Nord de indique qu'il fait partie des maires restĂ©s en poste le plus longtemps dans le Nord-Pas-de-Calais[14] - [15] ; le plus ancien en poste Ă©tant Maurice Widehen, maire de Bimont depuis .

    Liste des maires

    Liste des maires de Noyelles-lĂšs-Vermelles
    IdentitĂ©PĂ©riodeDurĂ©eÉtiquette
    DĂ©butFin
    Omer VirĂ© (d)6 ans
    Henri Picquart (d)34 ans
    Roland Salingue (d)4 ans Section française de l'Internationale ouvriĂšre
    Augustin Robin (d)8 ans
    LĂ©on Copin (d)[16] - [17] - [18]
    (né en )
    49 ans et 2 mois Parti socialiste
    Bruno Traché (d)[19] - [20] - [21]
    (né en )
    En cours3 ans, 1 mois et 6 jours divers gauche

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Jumelages et partenariats de Noyelles-lĂšs-Vermelles.
    VillePaysPĂ©riode
    Waldenburg[22] - [23]Allemagnedepuis
    Ɓomianki[24] - [25] - [23]Polognedepuis le

    Équipements et services publics

    Espaces publics

    En 2011, la commune de Noyelles-lÚs-Vermelles a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[26].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[28].

    En 2020, la commune comptait 2 297 habitants[Note 3], en diminution de 3,2 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    171147156178198210220210230
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    239288282272265272280310371
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4114534683624895185105181 059
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 1191 1581 0841 4151 8511 9391 9782 0412 243
    2015 2020 - - - - - - -
    2 4012 297-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,6 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 122 hommes pour 1 240 femmes, soit un taux de 52,50 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,50 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,5
    3,6
    75-89 ans
    5,5
    15,9
    60-74 ans
    18,4
    18,6
    45-59 ans
    17,4
    20,8
    30-44 ans
    20,2
    16,0
    15-29 ans
    16,4
    24,5
    0-14 ans
    20,6
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Vaast.
    • Le monument aux morts.
    • Le Centre Municipal Polyvalent
    • Le Centre Municipal Polyvalent
      Le Centre Municipal Polyvalent
    • L'Ă©glise.
      L'Ă©glise.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    Vue panoramique de Noyelles-les-Vermelles

    HĂ©raldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    Parti au 1) d’azur Ă  la demi-tour d’or dĂ©faillante en pointe accompagnĂ©e de deux fleurs de lys du mĂȘme, une en chef et une en pointe, au 2) coupĂ© au I d’azur au moulin cousu de gueules ailĂ© d’or au pivot d’argent et au II d’azur Ă  la lampe de mineur d’or ajourĂ©e d’argent et allumĂ©e de gueules.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Surgeon (E3510600) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Fontaine de Bray (E3510650) » (consulté le )
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    6. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    13. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 281.
    14. BenoĂźt Fauconnier, « LĂ©on Copin et Michel Leroy, monuments dĂ©boulonnĂ©s Ă  Noyelles-lĂšs-Vermelles et LabeuvriĂšre », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. La Voix du Nord, « Le maire de Noyelles-lĂšs-Vermelles, LĂ©on Copin, dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d’honneur », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    16. « Le maire de Noyelles-lĂšs-Vermelles, LĂ©on Copin, dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d’honneur », La Voix du Nord,  : « Samedi, Roland Huguet, prĂ©sident d’honneur du conseil gĂ©nĂ©ral du Pas-de-Calais, officier de la LĂ©gion d’honneur, a remis les insignes de chevalier de la LĂ©gion d’honneur Ă  LĂ©on Copin. Le maire du village a Ă©tĂ© Ă©pinglĂ© en reconnaissance de ses nombreuses actions en faveur des personnes ĂągĂ©es, dĂ©favorisĂ©es, dĂ©pendantes, dans la commune et dans les environs, grĂące aux structures qu’il a mises en place et gĂ©rĂ©es »
    17. « Noyelles-lĂšs-Vermelles : un 7e mandat de maire pour LĂ©on Copin qui s’attaque au record de longĂ©vitĂ© », La Voix du Nord,  : « Dimanche matin s’est jouĂ© le 3e acte des Ă©lections municipales Ă  la salle du conseil, trop petite pour la circonstance. En fait il s’agissait du 2e car la cause Ă©tait entendue dĂšs le 1er tour le 23 mars pour la LSOC »
    18. AĂŻcha Noui, « Noyelles-lĂšs-Vermelles : LĂ©on Copin, des projets et aussi « des Ă©conomies, car l’avenir ne s’annonce pas trĂšs rose » », La Voix du Nord,  : « Élu depuis 43 ans Ă  la tĂȘte de Noyelles-lĂšs-Vermelles, LĂ©on Copin avait une prioritĂ© le projet de la nouvelle crĂšche, et au-delĂ  de chantier qui avance bien, LĂ©on Copin entend privilĂ©gier la continuitĂ©. Au programme : entretien des infrastructures, construction de logements et le dĂ©fi de la rentrĂ©e des classes avec la mise en place des nouveaux rythmes scolaires »
    19. David Cierniak, « À Noyelles-lĂšs-Vermelles, Bruno TrachĂ©, un nouveau maire « sans rancƓur, ni rancune » », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
      « Bruno Traché a été élu maire, ce jeudi matin. Le premier adjoint a détrÎné Léon Copin, en poste depuis 1971. »
    20. ÉloĂŻse De Mester, « Noyelles-lĂšs-Vermelles : Bruno TrachĂ© veut entretenir l’esprit famille », L'Avenir de l'Artois,‎ (lire en ligne) :
      « Élu maire en mars dernier, Bruno TrachĂ© entend mener Ă  bien son programme de campagne. »
    21. David Cierniak, « Bruno TrachĂ©, l’homme du changement Ă  Noyelles-les-Vermelles », La Voix du Nord,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
      « Cet enfant de Vermelles, passionné depuis tout jeune par la chose publique, est élu au conseil municipal depuis 1995. »
    22. StĂ©phane Leulier, « Noyelles-lĂšs-Vermelles Un point sur les travaux, l’arrivĂ©e de la fibre et la condition de maire pour dĂ©buter 2019 », La Voix du Nord,  : « L’annĂ©e du cinquantiĂšme anniversaire du jumelage avec la commune allemande de Waldenburg, LĂ©on Copin a placĂ© ses vƓux sous les feux de l’actualitĂ© et les relations de l’État et des maires. »
    23. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=28728 »
    24. « Noyelles-les-Vermelles : des Polonais dĂ©couvrent les Ă©quipements de la commune », La Voix du Nord,  : « Tomasz Dabrowski, maire de Lomianki, ville jumelĂ©e avec Noyelles, est venu accompagnĂ© d’une dĂ©lĂ©gation polonaise de 5 personnes pour visiter la rĂ©gion et dĂ©couvrir son patrimoine. »
    25. « Villes jumelĂ©es » : « Le 2 novembre 1990, Noyelles-les-Vermelles a signĂ© un protocole d’accord de jumelage avec la ville Lomianki. SituĂ©e Ă  une quinzaine de kilomĂštres de Varsovie, la capitale de la Pologne, cette ville bĂ©nĂ©ficie d’un beau cadre naturel pour le plaisir de ses 16 519 habitants. »
    26. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Noyelles-lĂšs-Vermelles (62626) », (consultĂ© le ).
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