Noyelles-lĂšs-Vermelles
Noyelles-lÚs-Vermelles est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Noyelles-lĂšs-Vermelles | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | BĂ©thune | ||||
Intercommunalité | CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Bruno Traché 2020-2026 |
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Code postal | 62980 | ||||
Code commune | 62626 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Noyellois, Noyelloises | ||||
Population municipale |
2 297 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 908 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 29âČ 24âł nord, 2° 43âČ 36âł est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 37 m |
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Superficie | 2,53 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Douvrin | ||||
LĂ©gislatives | 12e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.noyelleslesvermelles.fr | ||||
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
GĂ©ographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par deux cours d'eau :
- le Surgeon, un cours d'eau naturel non navigable de 14 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Cuinchy[1] ;
- le ruisseau de la Fontaine de Bray, un cours d'eau naturel de 12 km, qui prend sa source dans la commune d'Hersin-Coupigny et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Festubert[2].
Urbanisme
Typologie
Noyelles-lÚs-Vermelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[6] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixiÚme plus importante de la France en termes de population, derriÚre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (67,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (79,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (62,8 %), zones urbanisĂ©es (32,5 %), prairies (4,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[12].
Toponymie
Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Nigella juxta Vermellam (1154-1159) ; Nigella juxta Vermeles (1300) ; Noielle-dâalĂšs-Vermelle (1355) ; Noielle-le-Vremelle (1386) ; Noyelle-lez-Anequin (1431) ; Noyella (1424) ; Noyelles-le-Vermeilles (1720) ; Noyelle (XVIIIe siĂšcle)[13].
Toponyme gaulois composĂ© de *novio, latinisĂ© en Nigella au IXe et Xe siĂšcles (« neuf, nouveau » â voir Noyon) et *ialo- (« clairiĂšre, lieu dĂ©frichĂ©, essart » â voir Neuilly et Noailles).
La préposition « lez », d'usage vieilli (elle n'est guÚre plus rencontrée que dans les toponymes) permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En rÚgle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. Par exemple, la commune de Noyelles indique qu'elle se situe prÚs de Vermelles.
Histoire
Préhistoire
Des vestiges de constructions gallo-romaines ont Ă©tĂ© signalĂ©s au XVIIIe siĂšcle par Terninck (RĂ©pertoire..., 1879-1884), vers NĆux sans autres prĂ©cisions, ce qui est plausible puisqu'on signalait dans l'Ă©glise ancienne la prĂ©sence de dĂ©bris de cette Ă©poque. Le nom de "Noyelles" est connu dĂšs 1154-1159 sous sa forme latine "Nigella-juxta-Vermellam" (Noyelles prĂšs de Vermelles), dont l'Ă©tymologie pose problĂšme. L'interprĂ©tation de Ricouart (Ătudes des noms de lieux, 1891) lieu noyĂ© avec marais, s'appuie sur la forme actuelle du toponyme et ne peut ĂȘtre retenue, pas plus que "nige villa" proposĂ© par Dauzat (Dictionnaire des noms de lieux de France, 1963), Ă partir du mot germanique signifiant nouveau et du latin "villa", domaine, village. Reste la derniĂšre proposition de Gisseling (Toponymisch Woordenboek...Noord-Frankrijk, 1960) Ă partir du germanique "niwialhö", la basse. Si cette Ă©tymologie germanique est Ă retenir il faudrait envisager l'existence d'un lieu habitĂ© ayant reçu son nom vers le VIIe siĂšcle-VIIIe siĂšcle. Ă noter qu'en langue picarde, "noyĂ©" signifie "sous l'eau - inondĂ©" et correspond Ă la physionomie de la commune dont une partie des terrains est inondable.
Ancien régime
Noyelles appartenait au bailliage de Lens dont relevait la seigneurie principale, la terre Ă clocher, dont les tenants avaient droit au titre de seigneurs de Noyelles. De ceux-ci relevaient les deux fiefs de Beaulieu et de Lassus.
On ne commence Ă connaĂźtre les seigneurs de Noyelles qu'au XIVe siĂšcle. Peut-ĂȘtre la seigneurie principale a-t-elle appartenu Ă Butor d'Alennes-lĂšs-Annequin dans la premiĂšre moitiĂ© de XIVe siĂšcle, mais ce n'est qu'Ă partir de la seconde partie du siĂšcle que la dĂ©volution seigneuriale peut ĂȘtre suivie en grande partie. Ci-contre les armoiries des familles qui ont jalonnĂ© la pĂ©riode de l'Ancien RĂ©gime soit du XIVe siĂšcle Ă la RĂ©volution française fin XVIIIe.
Dans l'ordre chronologique, on voit apparaĂźtre dans un premier temps les "Neuville-Vitasse" de 1355 Ă 1418 suivie des "Ocoche" de 1418 Ă 1474. Viennent ensuite les "Lannoy" de 1474 Ă 1533 puis les "Lamiot" jusqu'en 1566. AprĂšs la mort de Robert Lamiot en 1566, prĂȘtre et chanoine de la saint BarthĂ©lemy Ă BĂ©thune, vient le tour des "Ducarin" de 1570 Ă 1606. Le rĂšgne des "Duchastel de Blangerval" arrive ensuite de 1607 Ă 1723. La transition entre les "Duchastel" et les "Assignies" qui rĂšgneront jusqu'Ă la RĂ©volution, se fait par un mariage entre la Comtesse de Blangerval et François-EugĂšne d'Assignies.
La vicomtĂ© de Beaulieu appartint aux Lamotte dâIngoyghem par achat en 1606, puis par mariages successifs aux Dumont de Westoutre, Baudequin Sainghin et enfin aux Diesbach Belleroche qui en furent les derniers seigneurs. Le titre de vicomte de Beaulieu est demeurĂ© dans la famille suisse de Diesbach Belleroche.
Révolution Française
Le , l'assemblée des citoyens actifs, les hommes ùgés de plus de 25 ans, payant une contribution directe au moins égale à 3 journées de travail, moins d'une vingtaine sans doute, non domestiques à gages, élisent le conseil général de la commune, en fait le premier conseil municipal, qui ne devait pas comprendre des parents ou alliés proches. à défaut de maison commune la réunion a lieu dans l'église. Le clerc, Guislain Ducarin, fournit les explications préalables et le bureau est forme avec Pierre-Antoine Candeliez comme président, secrétaire Michel Robillard et scrutateurs les trois plus ùgés Eloi Pronier, Pierre-Charles Mariage et Nicolas Daudenarde. Sont élus : Maire - Jean Louis DELETRES / Officiers Municipaux - Nicolas DUTERRAGE - Eloi Pronier / Procureur - Charles VAZE / Notables - Jean Michel ROBILLARD - Jean François PREVOST - Louis PRONIER - Pierre Antoine CANDELIEZ - Pierre Charles MARIAGE - Nicolas DAUDENARDE
1914-1918
En , les Allemands occupent Vermelles et pendant prĂšs de deux mois les Français de la 10e armĂ©e qui les ont arrĂȘtĂ©s vont se battre Ă partir de Noyelles et Mazingarbe pour rĂ©occuper le village. Lorsqu'ils reprennent le parc et le chĂąteau le 1er dĂ©cembre c'est aprĂšs des combats trĂšs durs, pied Ă pied, avec opĂ©rations de sape et de mine, oĂč chaque rue est devenue une tranchĂ©e et chaque maison un fortin. Noyelles n'a pas trop souffert Ă ce moment et restera un peu en retrait de la ligne de front. Les Anglais, dont les troupes ne dĂ©passaient pas la route de BĂ©thune Ă Lille remplacent les Français dans la nuit du 15 au , occupent Noyelles et y restent cantonnĂ©s jusqu'Ă la fin des hostilitĂ©s. Le village, toujours sous le feu de l'artillerie ennemie subit des bombardements de façon intermittente. L'un de ceux-ci, le , est relatĂ© par l'instituteur Jules Caruelle, dans une lettre Ă son inspecteur. Pendant prĂšs de deux heures, 120 obus de tous calibres tombent sur le village. 26 Anglais sont blessĂ©s, dont plusieurs griĂšvement. Un civil est tuĂ© dans une cave. Les habitants Ă©vacuent en grand nombre. Les uns trouvent refuge chez des amis ou des parents dans la rĂ©gion, d'autres sont placĂ©s dans le midi, comme ce couple de septuagĂ©naires recueilli Ă LodĂšve. L'instituteur part enseigner Ă la rentrĂ©e d' a Lapugnoy et c'est un cultivateur, Augustin Lecocq, qui le remplace comme secrĂ©taire de mairie. Mais certains, tant bien que mal, prĂ©fĂšrent rester sur place avec le maire Alfred Bliez. On note en effet quelques naissances, 7 en 1915, 3 en 1916, 4 en 1917, une en 1918, 2 mariages en 1916, 2 dĂ©cĂšs Ă domicile en 1915, un en 1916 par obus, deux par gaz en 1918. Les constats Ă©tablis aprĂšs la fin des hostilitĂ©s divergent selon les besoins invoquĂ©s. En , un rapport estime que la commune est intacte, sauf quelques immeubles, alors qu'en 1928 il est dĂ©clarĂ© que l'agglomĂ©ration a Ă©tĂ© dĂ©truite dans une proportion de 81 % durant la guerre. En fait si la plupart des maisons ont Ă©tĂ© endommagĂ©es, comme l'Ă©glise qui a Ă©tĂ© frappĂ©e par un obus incendiaire en , et l'Ă©cole, l'ensemble a Ă©tĂ© rĂ©parable.
Entre-deux-guerres
AprĂšs la dĂ©mission du maire Alfred Bliez pour raison de santĂ© le , il ne reste que 5 conseillers municipaux. Omer Vire, cultivateur, maire Ă titre provisoire jusqu'en , est Ă©lu alors, jusqu'Ă son dĂ©part en 1925. L'entrepreneur Henri Piquart, trois ans sous les drapeaux comme sous-officier, est dĂ©mobilisĂ© par anticipation en 1918 pour effectuer les travaux de dĂ©blaiement et de reconstruction. DĂšs la fin de 1918, l'Ă©cole est en partie remise en Ă©tat et Jules Caruelle, en poste Ă Saint-Martin-au-Laert, est autorisĂ© Ă reprendre ses fonctions le et en 1920 les bĂątiments scolaires et le logement de l'instituteur sont rĂ©parĂ©s totalement. L'Ă©lectrification, retardĂ©e par la guerre, est reprise en 1919. Le conseil municipal dĂ©cide le la crĂ©ation d'un nouveau cimetiĂšre en remplacement de l'ancien, autour de l'Ă©glise, dĂ©truit par la guerre. Le terrain de 36a 90 est achetĂ©, rue de Cambrin, Ă la Compagnie des Mines de BĂ©thune, le , et clĂŽturĂ©. Ă l'Ă©glise la charpente, les vitraux, la sacristie, la balustrade, le pavage, sont Ă refaire et tout s'achĂšve aprĂšs l'achat d'un nouveau mobilier (chaises, harmonium) et des objets du culte en 1926. En 1925 une horloge est posĂ©e sur la tour du clocher. L'abreuvoir est supprimĂ© en 1923. Le est dĂ©cidĂ©e l'Ă©rection du monument aux morts, Ćuvre du marbrier Julien Flament de Mazingarbe, par souscription publique des 5/6e et participation du budget pour 1/6e. Dans le mĂȘme temps, les dommages de guerre permettent aux habitants de restaurer leurs maisons, de combler tranchĂ©es et abris et de remettre les terres en culture. La Compagnie des Mines de BĂ©thune accentue son emprise sur la propriĂ©tĂ© fonciĂšre. Elle achĂšte la ferme d'En-Bas Ă la famille Pruvost en 1922 avec le marchĂ© de terres qu'elle se constitue par achat, plus de 13 ha en 1923, 37 en 1929, sans compter ses acquisitions proches de Noyelles, sur Annequin surtout. En 1926 le chiffre de la population retrouve le niveau de 1911. Henri Piquart, Ă©lu maire en 1925, le restera jusqu'en 1959. Ă la tĂȘte d'une entreprise en bĂątiment qui compta jusqu'Ă 150 ouvriers, trĂ©sorier de la Chambre de commerce de BĂ©thune, il est Ă©levĂ© au grade de Chevalier de la LĂ©gion d'Honneur en 1936 et d'Officier en 1953. En 1928, l'adduction d'eau potable est dĂ©cidĂ©e. Jusque-lĂ , les habitants ne disposaient que de puits et de pompes Ă forage. ChĂąteau d'eau, Ă l'angle de la rue de Mazingarbe et de la Nationale et canalisations sont rĂ©alisĂ©s en 1931. L'installation du tĂ©lĂ©phone que la municipalitĂ© avait refusĂ©e en 1922 et retardĂ©e en 1927, le maire mettant son appareil Ă la disposition de tous, est projetĂ©e en 1937. Une prairie est louĂ©e a la Compagnie des Mines pour y installer un terrain de jeux (1937). Noyelles adhĂšre avec les communes voisines et les Compagnies MiniĂšres aux syndicats d'entretien du Surgeon (1929) et de la riviĂšre Tortue (1938).
1939-1945
DĂšs 1938 est envisagĂ© un Ă©quipement de dĂ©fense passive (abris souterrains, masques Ă gaz), qui se met en place en 1939 avec le creusement de tranchĂ©es. L'exode des populations belge et française devant l'avance ennemie s'accompagne de nombreux vols dans les maisons abandonnĂ©es, et les bombardements aĂ©riens, prĂ©cĂ©dant l'invasion allemande, font quelques victimes, 5 dont 3 français le et 3 français le lendemain. Ensuite c'est la vie sous l'occupation avec les difficultĂ©s du ravitaillement et les cartes de viande, pain, lait, sucre, vin, pommes de terre, cafĂ©, matiĂšres grasses, tabac, vĂȘtements, etc. Les Allemands rĂ©quisitionnent des logements pour leurs troupes de passage, entre autres la ferme de la Compagnie pour 35 hommes en septembre-, du matĂ©riel pour leur hĂ©bergement (cuisine, literie), des cĂ©rĂ©ales, etc. La commune est tenue de fournir des hommes pour construire des abris, pour surveiller les lignes tĂ©lĂ©phoniques et Ă©lectriques, avec rondes de jour et de nuit (20 gardes et un contrĂŽleur en 1942). Bien que la vie ait Ă©tĂ© pĂ©nible, chacun, en gĂ©nĂ©ral, en milieu rural, a pu trouver quelques facilitĂ©s, parfois cher payĂ©es, pour se nourrir. On transforme mĂȘme le terrain de sports en jardins ouvriers. Un comitĂ© d'entraide envoyait des colis aux prisonniers. Lors de la dĂ©bĂącle allemande, le , trois rĂ©sistants F.F.I, armĂ©s de revolvers s'attaquent Ă une patrouille sur la route de Mazingarbe, pour tenter de rĂ©cupĂ©rer des armes, mais ils se font abattre.
PĂ©riode moderne
En 1945 la Compagnie des Mines de BĂ©thune, nationalisĂ©e, est devenue partie du Groupe de BĂ©thune-NĆux des HouillĂšres Nationales. Le besoin de charbon oblige le groupe Ă construire des habitations pour son personnel. 34 maisons provisoires, en bois, chacune de deux mĂ©nages, sont Ă©difiĂ©es aux Quatre Chemins, dont 30 sur Noyelles, en 1946, puis en 1948 la citĂ© proche du cimetiĂšre, en dur cette fois, est mise en chantier et terminĂ©e en 1951. L'enlĂšvement des ordures mĂ©nagĂšres est mis en place en 1948. Parmi les derniĂšres rĂ©alisations patronnĂ©es par Henri Piquart les travaux d'agrandissement des Ă©coles et le projet de construction d'une salle communale en 1955, autorisĂ©e en 1957 et terminĂ©e en 1959. II faut retenir que jusqu'Ă la guerre 1914-1918, les cultivateurs Ă©taient en majoritĂ© dans le conseil municipal, 8 encore en 1908. AprĂšs 1919 leur nombre ne cesse de dĂ©croĂźtre. Ils ne sont plus que deux Ă cĂŽtĂ© d'artisans et de deux ouvriers d'usine, en 1945. Roland Salingue, 1959-1963, reprĂ©sentant, syndicaliste, est Ă©lu en Ă la tĂȘte d'une "liste ouvriĂšre", d'inspiration socialiste, en remplacement des listes "modĂ©rĂ©es ou de droite", antĂ©rieures. Un programme de construction de 30 logements HLM, rue Muterlotte et d'un foyer culturel est dĂ©cide en 1962 et rĂ©alisĂ© les annĂ©es suivantes. Augustin Robin, ancien mineur, maire de 1963 Ă 1971. Le foyer culturel est inaugurĂ© le . LĂ©on Copin, 1971- 1999...., ancien inspecteur des impĂŽts. Sous son majorat les lotissements avec nouvelles constructions prennent un essor considĂ©rable.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton de Douvrin.
Circonscriptions Ă©lectorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la douziÚme circonscription du Pas-de-Calais.
Ălections municipales et communautaires
LĂ©on Copin, cadre de la fonction publique retraitĂ©, est fait chevalier de la LĂ©gion dâhonneur en . Un article de La Voix du Nord de indique qu'il fait partie des maires restĂ©s en poste le plus longtemps dans le Nord-Pas-de-Calais[14] - [15] ; le plus ancien en poste Ă©tant Maurice Widehen, maire de Bimont depuis .
Liste des maires
IdentitĂ© | PĂ©riode | DurĂ©e | Ătiquette | |
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DĂ©but | Fin | |||
Omer Viré (d) | 6 ans | |||
Henri Picquart (d) | 34 ans | |||
Roland Salingue (d) | 4 ans | Section française de l'Internationale ouvriÚre | ||
Augustin Robin (d) | 8 ans | |||
Léon Copin (d)[16] - [17] - [18] (né en ) | 49 ans et 2 mois | Parti socialiste | ||
Bruno Traché (d)[19] - [20] - [21] (né en ) | En cours | 3 ans, 1 mois et 6 jours | divers gauche |
Ăquipements et services publics
Espaces publics
En 2011, la commune de Noyelles-lÚs-Vermelles a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[26].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[28].
En 2020, la commune comptait 2 297 habitants[Note 3], en diminution de 3,2 % par rapport Ă 2014 (Pas-de-Calais : â0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 38,6 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 22,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 1 122 hommes pour 1 240 femmes, soit un taux de 52,50 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Vaast.
- Le monument aux morts.
- Le Centre Municipal Polyvalent
- Le Centre Municipal Polyvalent
- L'Ă©glise.
- Le monument aux morts.
HĂ©raldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : Parti au 1) dâazur Ă la demi-tour dâor dĂ©faillante en pointe accompagnĂ©e de deux fleurs de lys du mĂȘme, une en chef et une en pointe, au 2) coupĂ© au I dâazur au moulin cousu de gueules ailĂ© dâor au pivot dâargent et au II dâazur Ă la lampe de mineur dâor ajourĂ©e dâargent et allumĂ©e de gueules. |
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Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Surgeon (E3510600) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Fontaine de Bray (E3510650) » (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 281.
- BenoĂźt Fauconnier, « LĂ©on Copin et Michel Leroy, monuments dĂ©boulonnĂ©s Ă Noyelles-lĂšs-Vermelles et LabeuvriĂšre », La Voix du Nord,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- La Voix du Nord, « Le maire de Noyelles-lĂšs-Vermelles, LĂ©on Copin, dĂ©corĂ© de la LĂ©gion dâhonneur », La Voix du Nord,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le maire de Noyelles-lĂšs-Vermelles, LĂ©on Copin, dĂ©corĂ© de la LĂ©gion dâhonneur », La Voix du Nord, : « Samedi, Roland Huguet, prĂ©sident dâhonneur du conseil gĂ©nĂ©ral du Pas-de-Calais, officier de la LĂ©gion dâhonneur, a remis les insignes de chevalier de la LĂ©gion dâhonneur Ă LĂ©on Copin. Le maire du village a Ă©tĂ© Ă©pinglĂ© en reconnaissance de ses nombreuses actions en faveur des personnes ĂągĂ©es, dĂ©favorisĂ©es, dĂ©pendantes, dans la commune et dans les environs, grĂące aux structures quâil a mises en place et gĂ©rĂ©es »
- « Noyelles-lĂšs-Vermelles : un 7e mandat de maire pour LĂ©on Copin qui sâattaque au record de longĂ©vitĂ© », La Voix du Nord, : « Dimanche matin sâest jouĂ© le 3e acte des Ă©lections municipales Ă la salle du conseil, trop petite pour la circonstance. En fait il sâagissait du 2e car la cause Ă©tait entendue dĂšs le 1er tour le 23 mars pour la LSOC »
- AĂŻcha Noui, « Noyelles-lĂšs-Vermelles : LĂ©on Copin, des projets et aussi « des Ă©conomies, car lâavenir ne sâannonce pas trĂšs rose » », La Voix du Nord, : « Ălu depuis 43 ans Ă la tĂȘte de Noyelles-lĂšs-Vermelles, LĂ©on Copin avait une prioritĂ© le projet de la nouvelle crĂšche, et au-delĂ de chantier qui avance bien, LĂ©on Copin entend privilĂ©gier la continuitĂ©. Au programme : entretien des infrastructures, construction de logements et le dĂ©fi de la rentrĂ©e des classes avec la mise en place des nouveaux rythmes scolaires »
- David Cierniak, « Ă Noyelles-lĂšs-Vermelles, Bruno TrachĂ©, un nouveau maire « sans rancĆur, ni rancune » », La Voix du Nord,â (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Bruno Traché a été élu maire, ce jeudi matin. Le premier adjoint a détrÎné Léon Copin, en poste depuis 1971. »
- ĂloĂŻse De Mester, « Noyelles-lĂšs-Vermelles : Bruno TrachĂ© veut entretenir lâesprit famille », L'Avenir de l'Artois,â (lire en ligne) :
« Ălu maire en mars dernier, Bruno TrachĂ© entend mener Ă bien son programme de campagne. »
- David Cierniak, « Bruno TrachĂ©, lâhomme du changement Ă Noyelles-les-Vermelles », La Voix du Nord,â (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
« Cet enfant de Vermelles, passionné depuis tout jeune par la chose publique, est élu au conseil municipal depuis 1995. »
- StĂ©phane Leulier, « Noyelles-lĂšs-Vermelles Un point sur les travaux, lâarrivĂ©e de la fibre et la condition de maire pour dĂ©buter 2019 », La Voix du Nord, : « LâannĂ©e du cinquantiĂšme anniversaire du jumelage avec la commune allemande de Waldenburg, LĂ©on Copin a placĂ© ses vĆux sous les feux de lâactualitĂ© et les relations de lâĂtat et des maires. »
- « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=28728 »
- « Noyelles-les-Vermelles : des Polonais dĂ©couvrent les Ă©quipements de la commune », La Voix du Nord, : « Tomasz Dabrowski, maire de Lomianki, ville jumelĂ©e avec Noyelles, est venu accompagnĂ© dâune dĂ©lĂ©gation polonaise de 5 personnes pour visiter la rĂ©gion et dĂ©couvrir son patrimoine. »
- « Villes jumelĂ©es » : « Le 2 novembre 1990, Noyelles-les-Vermelles a signĂ© un protocole dâaccord de jumelage avec la ville Lomianki. SituĂ©e Ă une quinzaine de kilomĂštres de Varsovie, la capitale de la Pologne, cette ville bĂ©nĂ©ficie dâun beau cadre naturel pour le plaisir de ses 16 519 habitants. »
- N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Noyelles-lĂšs-Vermelles (62626) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Pas-de-Calais (62) », (consultĂ© le ).