ExisTransInter
L'ExisTransInter (Existrans avant 2019) est une manifestation annuelle, « la marche des personnes trans et intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent », organisée à Paris depuis 1997. Les revendications concernent les droits trans et intersexes.
ExisTransInter | |
Banderole de tĂȘte en 2017. | |
Type | Manifestation |
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Création | 1997 |
Pays | France |
Localisation | Paris |
Organisateur | Association du syndrome de Benjamin puis inter-associatif (actuellement le Collectif ExisTransInter) |
Site web | existrans.org |
Elle est créée par l'Association du syndrome de Benjamin et son organisation est assurée par des cadres inter-associatifs depuis 2002. Elle a eu lieu au mois d'octobre jusqu'en 2019, puis en mai à partir de 2022. Quelques éditions en-dehors de Paris sont organisées par d'autres collectifs, à partir de 2019.
Historique de la marche
Le PASTT Ă l'Existrans 2005.
- 1997 : La premiÚre édition de l'Existrans a eu lieu à l'initiative de l'Association du syndrome de Benjamin (ASB)[1] - [2] - [3]. Elle réunit une soixantaine de personnes. L'ASB l'organise seule jusqu'en 2002[4].
- 2002 : OrganisĂ©e par le premier Collectif Existrans, composĂ© des associations Association du syndrome de Benjamin (ASB), Centre d'aide, de recherche et d'information sur la transsexualitĂ© et l'identitĂ© de genre (CARITIG) et PrĂ©vention action santĂ© travail pour les transgenres (PASTT)[5], la « marche des transsexuels/les et de ceux qui les soutiennent » est rebaptisĂ©e pour sa sixiĂšme Ă©dition « marche des âtransâ et de ceux qui les soutiennent » (les guillemets disparaĂźtront en 2004)[6]. La marche 2002 devait saluer Jeanne d'Arc, « l'une des plus anciennes transsexuelles de l'histoire de France, brĂ»lĂ©e parce qu'elle refusait de retirer ses vĂȘtements masculins ». Elle est autorisĂ©e par prĂ©fecture de police de Paris mais interrompue de façon « musclĂ©e » et « injurieuse » par les CRS qui exigent la libĂ©ration de la chaussĂ©e autour de la statue[7] - [4]. Quelques mois auparavant, les trans Ă©taient officiellement associĂ©s Ă la Marche des fiertĂ©s parisienne, rebaptisĂ©e cette annĂ©e-là « Marche des fiertĂ©s lesbiennes, gaies, bi et trans »[8].
- 2003 et 2004 : Seules les associations ASB et PASTT organisent la marche[9] - [10].
- 2005 : La neuviÚme marche, organisée par la Coordination Existrans[11], rassemble un millier de personnes et de grands médias tels que Libération[12] et France 3 relayent l'information.
- 2006 : La marche est organisée par la Coordination Existrans, composée des associations ASB, Act Up-Paris, Sans Contrefaçon, Mutatis Mutandis, GAT (Groupe Activiste Trans), Trans Act, C'est pas mon genre et Organisation internationale des intersexes - Europe (OII Europe)[13].
- 2007 : La marche est organisĂ©e par le Collectif Existrans, composĂ©e de Act Up-Paris, Resistrans, le MAG, les Flamands roses, Les Putes et plusieurs individus[14]. Pour la onziĂšme Ă©dition, une semaine de rencontres/dĂ©bats est organisĂ©e et la marche française est couplĂ©e Ă une marche similaire en Espagne. La marche inclut pour la premiĂšre fois les revendications des associations intersexes, en particulier « LâarrĂȘt des assignations hormono-chirurgicales des enfants intersexes ».
- 2008 : La marche est organisée par le Collectif Existrans, composé de Resistrans, de l'ASB, de Act Up-Paris, du MAG[15], et a encore une fois été couplée avec des marches dans différentes villes d'Europe, comme à Bruxelles, Madrid, Bilbao et Lisbonne.
- 2009 : Selon les sources (police et organisateurs) la marche a rassemblé entre 500 et 1 500 personnes[16].
- 2010 : La marche intervient alors que le ministĂšre de la santĂ© travaille sur un projet de Centre(s) de rĂ©fĂ©rence qui devrait changer profondĂ©ment la maniĂšre dont se dĂ©roule les parcours français[17]. Une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des associations Trans rĂ©unies en avril 2010 Ă l'initiative d'OUTrans a votĂ© la rĂ©solution suivante: « Pour mettre en Ćuvre la dĂ©psychiatrisation des transidentitĂ©s, la prise en charge de la transition doit exclusivement se fonder sur une dĂ©claration de consentement Ă©clairĂ© sans aucune forme dâĂ©valuation ou de diagnostic »[18].
- 2011 : La marche, qui aurait réuni environ 2 000 personnes, est intervenue alors que le , le Conseil de l'Europe a adopté une résolution afin de garantir le droit des personnes transgenres à obtenir « des documents officiels reflétant l'identité de genre choisie, sans obligation préalable de subir une stérilisation ou d'autres procédures médicales comme une opération de conversion sexuelle ou une thérapie hormonale »[19] - [20]. (Le Conseil de l'Europe s'indigne une nouvelle fois des stérilisations forcées des personnes trans (entre autres groupes de personnes particuliÚrement ciblés) en 2013[21] et en 2015[22].)
- 2012 : les associations soulignent « le petit pas en avant opéré à l'occasion du débat sur la loi concernant le harcÚlement sexuel, ayant introduit la transphobie dans le code pénal » mais réclament encore le droit de changer d'état civil sans obligation de stérilisation ni suivi psychiatrique, ainsi que « le libre choix des médecins et le maintien des remboursements des parcours de transition en France et à l'étranger »[23].
- 2013 : Ă l'occasion de la 17e marche de l'Existrans, les associations revendiquent encore « le changement dâĂ©tat civil libre et gratuit, sans condition mĂ©dicale, sans homologation par un juge »[24]. Quelques mois plus tĂŽt, la Commission nationale consultative des droits de lâhomme avait prĂ©conisĂ© une dĂ©mĂ©dicalisation complĂšte et une dĂ©judiciarisation partielle de la procĂ©dure de changement dâĂ©tat civil[25] mais le SĂ©nat a refusĂ© de traiter cette question[26]. Au fil du temps, de nombreuses associations non trans (Bi'Cause, HES, le MAG...), se sont jointes aux participants initiaux de la marche. De plus les diffĂ©rents organes de presse se sont progressivement faits l'Ă©cho de la marche avec des points de vue assez variĂ©s et plus ou moins apprĂ©ciĂ©s par les participants de la marche: « la presse ne connaĂźt pas les intersexes et spectacularise les trans »[2].
- 2015 : La marche a lieu quelques semaines aprĂšs que le groupe PS a dĂ©posĂ© un projet de loi sur le changement d'Ă©tat civil[28]. Sophie Lichten, d'Existrans, la qualifie de « perfectible » et espĂšre « du courage politique »[29]. Karine Espineira estime que « ces [dĂ©putĂ©s PS qui ont proposĂ© la loi] sont bien intentionnĂ©s Ă lâĂ©gard des personnes trans. Le problĂšme, c'est qu'ils ne travaillent pas directement avec les associations, au sein desquelles il y a, aujourdâhui, des gens qui ont une grande expertise[30] ». Jean-Luc Romero-Michel dĂ©nonce la maltraitance des personnes trans par la sociĂ©tĂ©[31]. Plus tĂŽt cette annĂ©e-lĂ , la Cour europĂ©enne des droits de l'homme a condamnĂ© la Turquie pour avoir conditionnĂ© le changement de sexe d'une personne trans Ă sa stĂ©rilisation[32].
Banderole en 2016.
- 2016 : Pendant la vingtiĂšme marche des trans et des intersexes, les manifestantes et manifestants clament « Vingt ans que nous marchons ! Vingt ans que nous marchons, pour notre santĂ©, pour nos droits, que la France (nous) piĂ©tine ! ». La loi « Justice du XXIe siĂšcle » qui vient d'ĂȘtre adoptĂ©e ne satisfait pas les associations qui regrettent que le changement d'Ă©tat civil soit encore soumis Ă la dĂ©cision d'un juge[33] et exigent « une procĂ©dure dâaccĂšs rapide, libre et gratuite, en mairie »[34] - [35] - [36]. La prĂ©sidente de l'Association nationale transgenre Ă©voque « la pire loi votĂ©e dans un pays dâEurope »[37]. Les associations dĂ©noncent aussi les mutilations subies par les enfants intersexes, comme le ComitĂ© contre la torture de lâONU qui recommande cette annĂ©e-lĂ Ă la France « de prendre des mesures lĂ©gislatives, administratives ou autres nĂ©cessaires pour garantir le respect de lâintĂ©gritĂ© physique des personnes intersexuĂ©es »[38]. Le lendemain de la marche, le dimanche 16 octobre, La Manif pour tous dĂ©file dans Paris[39].
- 2017 : Dans un communiquĂ© Ă©mis le , le Collectif Existrans annonce qu'il refuse la participation de FLAG (association de gendarmes et policiers LGBT) Ă la marche de l'Existrans, au motif que FLAG refuse, selon le Collectif, « de condamner explicitement les violences policiĂšres subies par les personnes trans, intersexes, et/ou travailleuses du sexe, et/ou racisĂ©es et/ou sans-papier »[40] - [41]. Cette prise de position ne fait pas l'unanimitĂ© parmi les associations LGBTI ; l'Association nationale transgenre, la FĂ©dĂ©ration LGBT et l'association ActhĂ©, notamment, annoncent ne pas participer Ă la marche, en rĂ©action Ă cette exclusion du FLAG[42] - [43]. La marche, qui s'est dĂ©roulĂ©e dans le calme, a rassemblĂ© environ 2 500 participants[44]. Cette annĂ©e-lĂ , Emmanuel Macron a estimĂ© que « la loi Justice du XXIe siĂšcle a rĂ©pondu [aux] prĂ©occupations [des trans et intersexes] en allĂ©geant la procĂ©dure » du changement dâĂ©tat civil[45], mais les associations objectent que la loi « demande encore de justifier de [son] transidentitĂ© selon des stĂ©rĂ©otypes femme/homme binaires et caricaturaux »[46]. Le collectif dĂ©nonce les « pratiques abusives » de la SoFECT, lâassociation soi-disant « spĂ©cialisĂ©e dans la prise en charge et la chirurgie du transsexualisme (sic) en France »[44] - [47] - [48]. La FĂ©dĂ©ration trans et intersexes a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e au dĂ©but de lâannĂ©e et veut devenir lâinterlocutrice du gouvernement sur ces questions[44].
Prise de parole au début de la marche Existrans à Paris en 2018.
- 2018 : Quelques centaines de personnes marchent de la place de Stalingrad au parvis de lâHĂŽtel de Ville[49]. Selon le porte parole de la marche du samedi 13 octobre, le mot d'ordre Ă©voque « une situation dâurgence » : « le meurtre de Vanesa Campos[50] ou la dĂ©couverte dâune âbrigade anti-trav Ă Paris [sont] le fruit dâinactions des politiques publiques et de la prĂ©carisation institutionnelle des transâ » [51]. Le collectif dĂ©nonce la loi pĂ©nalisant les clients qui prĂ©carise davantage les prostituĂ©es[52], mais aussi la loi asile et immigration[53] et revendique la fin de la « psychiatrisation » des parcours trans[53], et la possibilitĂ© de changer d'Ă©tat civil sur simple dĂ©claration[54]. Un die-in a lieu devant lâhĂŽpital de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre pour dĂ©noncer les mĂ©thodes de la SoFECT[51] - [55], aprĂšs que l'association OUTrans a rĂ©vĂ©lĂ© que des questions sur l'orientation sexuelle, la religion et l'« appartenance ethnique » sont prĂ©sentes sur le questionnaire d'admission du docteur SĂ©bastien Machefaux, psychiatre au centre hospitalier Sainte-Anne[56]. Le Collectif intersexes et alliĂ©.e.s et les militants et militantes intersexes participent Ă la marche[57] - [58], continuant Ă exiger lâarrĂȘt des interventions chirurgicales sur les enfants intersexes[59] - [60] - [61].
- 2019 : la marche, prévue le 19 octobre, est renommée « ExisTransInter »[62] pour visibiliser les revendications des personnes intersexes[63]. Le trajet va de la place de la République à Pigalle[62] - [64]. Une premiÚre marche hors de Paris est organisée à Rennes le par le Collectif ExisTransInter Ouest[65].
- 2020 : les restrictions sanitaires empĂȘchent la marche de se dĂ©rouler comme elle Ă©tait prĂ©vue[66] - [67].
- 2022 : la marche 2021 est dĂ©calĂ©e au 14 mai 2022 et se dĂ©roule quelques jours aprĂšs qu'un Ă©lĂšve transgenre sâest donnĂ© la mort en se jetant du troisiĂšme Ă©tage de son lycĂ©e au Mans (Sarthe)[68]. Le changement de date a pour but de rendre la marche plus visible dans la communautĂ© LGBT en la rapprochant de la journĂ©e IDAHOT et de sâinscrire dans le calendrier Ă©lectoral entre la prĂ©sidentielle et les lĂ©gislatives. Plusieurs centaines de personnes participent[69]. Le quinquennat qui s'achĂšve a vu le vote dâune loi bioĂ©thique qui ne garantit pas lâaccĂšs des personnes trans Ă la PMA et la conservation des gamĂštes, ni nâinterdit les mutilations des enfants intersexes. Le mot d'ordre « on veut lâautonomie, pas la survie » insiste sur la dimension vitale des revendications qui sont portĂ©es[70]. Giovanna Rincon interpelle Elisabeth Morenoâ: « Madame la ministre, oĂč ĂȘtes-vous dans cette marche pour lâEgalitĂ©â? Les institutions ne sont pas avec nous »[69]. Une marche est organisĂ©e le Ă Lille par le Collectif 106, le RĂ©seau intersectionnel de soutien transfĂ©ministe (RESIST) et le Centre LGBTQIF J'en suis j'y reste ; elle rassemble environ 200 manifestants[71].
- La marche 2023 a lieu le 13 mai[72]. Elle centre son action contre la loi Darmanin sur l'immigration[73] ; le Collectif ExisTransInter est signataire des appels de la Campagne Antiracisme et Solidarité et du collectif Uni-es contre l'immigration jetable[74]. Un cortÚge intersyndical est présent durant la marche.
Dates et mots d'ordre
- : « Droit au respect, respect de nos droits »[6].
- : « Trans discriminé(e)s, trans assassiné(e)s ».
- : « Psychiatrisation des trans = transphobie ».
- : « Sida, trans' oubliéEs = trans contaminéEs ».
- : « Contre la psychiatrisation Résis'Trans ».
- : « 2007 : quelLe candidatE pour la cause trans ? ».
- : « Ni homme, ni femme, le binarisme nous rend malade ! ».
- : « Bachelot, encore du boulot avec et pour les trans et les intersexué-Es ! ».
- : « L'identité de genre nous appartient, notre liberté de choix ne se négocie pas ! ».
- : « Transphobie d'Ătat : pathologisation, stĂ©rilisation, prĂ©carisation, expulsion ».
- : « Des papiers, si je veux, quand je veux ».
- : « Trans, intersexes : une loi, des droits ! ».
- : « Changement d'état-civil libre et gratuit : promesses non tenues, les trans et les intersexes sont dans la rue ! ».
- : « Papiers et droits pour les trans et les intersexes : le monde avance, la France recule ! ».
- : « Autodétermination, santé, droits : 20 ans que la France (nous) piétine ».
- : « Face aux oppressions d'Ătat sociales, raciales et mĂ©dicales : intersexes, trans, contre vos violences ! ».
- : « La France expulse, mutile et précarise les personnes trans et intersexes ! ».
- : « Inters, migrant·e·s, trans : mutilé·e·s, expulsé·e·s, assassiné·e·s ! ».
- : « La république nous préfÚre mort·es ! ».
- : « On vise l'autonomie, pas la survie ! »[75] - [76].
- : « mobilisé-es contre la loi Darmanin ».
Notes et références
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- « L'association OUTrans dĂ©pose une plainte contre la SoFECT auprĂšs de la CNIL », KOMITID,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- « «Dans lâesprit des gens, les intersexes nâexistent pas» », LibĂ©ration,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « « Je me disais que jâĂ©tais malade, difforme. Aujourdâhui je suis fier » : Mischa, jeune homme intersexe tĂ©moigne », TĂTU,â (lire en ligne).
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- « «Les interventions sur les enfants intersexes sont des atteintes frontales aux principes dâautodĂ©termination» », LibĂ©ration,â (lire en ligne).
- A propos de la campagne 2018 pour l'arrĂȘt des mutilations des personnes intersexes:
- « Pour lâarrĂȘt des mutilations des enfants intersexes », LibĂ©ration,â (lire en ligne)
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel du Collectif ExisTransInter
- Site officiel de la Coordination ExisTrans, inactif
- L'Existrans sur le site de Tom Reucher, fondateur de l'ASB ; archives de 2003 Ă 2008
- L'Existrans sur le site de l'ASB ; archives de 2000 Ă 2006
Bibliographie
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