Ernest-Eugène Nicol
Ernest-Eugène Nicol (Saint-Pierre-Quilbignon, -Toulon, ), est un officier de marine français.
Ernest-Eugène Nicol | |
Naissance | Saint-Pierre-Quilbignon |
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Décès | Toulon |
Origine | Français |
Allégeance | France |
Arme | Marine nationale |
Grade | vice-amiral |
Années de service | 1878 – 1917 |
Commandement | Pascal Cassard Requin Amiral Baudin Foudre Jauréguiberry Escadre de Méditerranée |
Conflits | Première Guerre mondiale |
Autres fonctions | Préfet maritime de Bizerte Préfet maritime de Rochefort |
Biographie
Il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors à la division du Levant comme aspirant de majorité sur la Provence.
Enseigne de vaisseau (), il embarque sur l'aviso Latouche-Tréville au Levant et passe en 1881 sur le Navarin à la division du Pacifique puis sur le D'Estrées dans une mission d'hydrographie en Nouvelle-Calédonie.
En , il sert en escadre d'évolutions sur le Friedland. Lieutenant de vaisseau (), il est sur l'Aréthuse à la division d'expérience des torpilleurs () puis entre à l’École de canonnage à Toulon sur la Couronne dont il est breveté (1886). Il travaille alors comme instructeur d'artillerie sur le croiseur-école Iphigénie (1888-1889) puis commande une compagnie de canonniers à Toulon (1891) avant de suivre les cours de l’École des torpilles sur l'Algésiras (1892) et en sort breveté. En , il est envoyé à la défense mobile en Corse et y commande le torpilleur 134. En , il reçoit un témoignage de satisfaction pour les levés hydrographiques qu'il a effectués dans le détroit de Bonifacio.
Il sert ensuite sur le Primauguet à la division de l'océan Indien () et participe activement en 1895 aux opérations de Madagascar comme chef d'état-major de la division.
Capitaine de frégate (), second des cuirassés Charles Martel, Magenta et Hoche en escadre de Méditerranée, il devient en premier aide de camp du vice-amiral aux commandes de l'escadre du Nord. Chef d'état-major de l'amiral Bienaimé () sur l'Amiral Charner, il y est chargé des conférences d'artillerie.
En , il reçoit le commandement du croiseur Pascal en escadre d'Extrême-Orient et participe aux opérations de Chine. Il doit aussi faire face à une épidémie de choléra qu'il éradique. De retour en France, il commande le croiseur Cassard en Méditerranée (1903) et est nommé capitaine de vaisseau en .
Commandant du garde-côtes Requin (1904), du cuirassé Amiral Baudin (1905) puis du croiseur porte-torpilleurs Foudre, il effectue avec ce dernier une mission de transport et de convoi de sous-marins et de petits torpilleurs de Toulon à Saigon pour laquelle il obtient en un témoignage de satisfaction.
En , il commande le cuirassé Jauréguiberry en escadre de Méditerranée et gagne en 1908 les prix de tir de l'escadre. Chef d'état-major de l'amiral de Jonquières, commandant en chef l'escadre de Méditerranée (), il est promu contre-amiral en et est alors nommé au commandement d'une division de croiseurs de l'escadre de Méditerranée avec pavillon sur le Victor Hugo puis sur le Châteaurenault.
Chef d'état-major de Boué de Lapeyrère (), il commande en chef l'armée navale sur le Voltaire puis sur le Courbet ().
Préfet maritime de Bizerte (), vice-amiral (), il remplace Émile Guépratte au commandement de l'escadre des Dardanelles avec pavillon sur la Patrie mais tombe brusquement gravement malade et doit renoncer à ses fonctions ().
Préfet maritime de Rochefort (), il prend sa retraite en et meurt deux mois plus tard à Toulon.
Publication
- Traité d'artillerie à l'usage des officiers de marine, 1892
RĂ©compenses et distinctions
- Chevalier (), Officier () puis Commandeur de la LĂ©gion d'honneur ().
- Croix de guerre avec citation à l'Ordre de l'Armée navale.
- Officier de l'instruction publique.
- Une rue de Brest a été nommée en son honneur.
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 391-392