Charles Martel (cuirassé)
Le Charles Martel était initialement un cuirassé à barbettes de la Marine nationale française dont les travaux ont été suspendus en 1886. Il devait être une unité de la classe Charles Martel.
Charles Martel | |
Type | Cuirassé d'escadre |
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Classe | Charles Martel |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Arsenal de Brest |
Commandé | reprise le |
Quille posée | reprise en |
Lancement | |
Armé | |
Mise en service | |
Statut | détruit en 1922 |
Équipage | |
Commandant | Leygue (1898) |
Équipage | 644 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 115 mètres |
Maître-bau | 22 m |
Tirant d'eau | 8,4 m |
DĂ©placement | 11.693 tjb |
Propulsion | 2 machines à vapeur à triple expansion (24 chaudières) |
Puissance | 14 900 ch |
Vitesse | 18 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | ceinture 460+20 mm barbette 150 mm tourelle 380mm pont 70+20 mm kiosque 230 mm |
Armement | 2 canons de 305 mm 2 canons de 274 mm 8 canons de 138 mm 4 canons de 65 mm 12 canons de 47 mm 8 canons de 37 mm 4 TLT de 450 mm |
Rayon d'action | 3.520 nautiques à 10 nœuds (980 tonnes de charbon) |
Pavillon | France |
Il porte le nom de Charles Martel (690-741), maire du palais du royaume des Francs
Le Charles Martel devient le premier cuirassé du programme naval de 1890, dite « flotte d'échantillons ». Il aura comme sister-ships le Jauréguiberry, le Carnot, le Masséna et le Bouvet. Ce sont tous des cuirassés uniques, construits sur des plans différents pour chaque chantier.
Histoire
Sa construction fut reprise en y apportant les modifications nécessaires au regard de la nouvelle politique navale inspirée de la Jeune École mettant l'accent sur la destruction massive de la flotte marchande de l'ennemi plutôt que sur le combat de ligne.
En outre, il fut le premier navire de la marine française à utiliser le plaquage de nickel sur l'acier du blindage. Son artillerie lourde fut montée en tourelles.
Service
En , il rejoint l'escadre du Nord pour essai. Le , il est admis au service actif et est affecté à l'escadre de la Méditerranée, dont il devient le navire-amiral.
Du 14 au , il fait une sortie d'exercices avec à son bord le président de la république Félix Faure. Puis il participe à diverses revues navales et grandes manœuvres.
En 1912, il est mis en réserve et, en 1914, il est désarmé définitivement pour devenir un ponton-caserne à Brest ; son artillerie principale est débarquée.
En 1919, il est condamné et vendu, en , pour démolition sur un chantier néerlandais où il sera remorqué. Le , il est démantelé.
Bibliographie
- Gérard Garier et Alain Croce, Les cuirassés "Échantillons" : Brennus, Carnot, Charles Martel, vol. 1, LELA Presse, , 272 p. (ISBN 978-2-37468-023-1)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)
Voir aussi
Liens externes
- Charles Martel sur le site navires-14-18.com
- Cuirassé Charles Martel sur le site lefantasque.free.fr
- (en) Charles Martel sur le site battleships-cruisers.co.uk
- (en) FS Charles Martel sur le site navalstory.flixco.info
- (en) Charles Martel 1897 sur le site navypedia.org
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Charles Martel class ironclad » (voir la liste des auteurs).