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Edwin Moses

Edwin Corley « Ed Â» Moses, nĂ© le Ă  Dayton, est un athlète amĂ©ricain spĂ©cialiste du 400 mètres haies. Invaincu sur cette distance entre 1977 et 1987 avec 122 victoires consĂ©cutives, il remporte deux titres olympiques, en 1976 et 1984, ainsi que deux titres mondiaux, en 1983 et 1987. DĂ©tenteur du record du monde de la distance entre 1976 et 1992, il possède avec le dominicain FĂ©lix Sánchez le plus beau palmarès de l’histoire de la discipline. Il est par ailleurs prĂ©sident de l'acadĂ©mie des Laureus World Sports Awards.

Edwin Moses
Image illustrative de l’article Edwin Moses
Edwin Moses en 2017.
Informations
Disciplines 400 m haies
Période d'activité 1976-1988
Site officiel www.edwinmoses.com
Nationalité United States Américain
Naissance
Lieu de naissance Dayton, Ohio
Taille 1,86 m
Entraîneur Lloyd Jackson
Records
• A établi quatre records du monde du 400 m haies
• Invaincu durant 9 ans de 1977 à 1987 (122 victoires consécutives)
Distinctions
• Élu au Temple de la renommée de l'athlétisme des États-Unis en 1994
• Élu au Temple de la renommée de l'IAAF en 2012
Palmarès
Jeux olympiques 2 - 1
Championnats du monde 2 - -
Coupe du monde 3 - -

Biographie

Jeunesse

Né le à Dayton dans l’Ohio, second fils d'une famille d'enseignants qui en compte trois, Edwin Moses est admis en école d'ingénieurs au Morehouse College, université privée d'Atlanta dans laquelle il entre avec une bourse universitaire et non sportive[1].

Durant ses études, il pratique le basket-ball et le football américain, mais, évincé de l'équipe universitaire à la suite d'une bagarre, il se dirige naturellement vers l'athlétisme, étant plus attiré par des sports individuels.

Le rĂ©vĂ©rend Lloyd Jackson, responsable d'un club d'athlĂ©tisme situĂ© près de l'universitĂ©, le prend alors sous son aile après avoir repĂ©rĂ© ses capacitĂ©s physiques. Morehouse Ă©tant dĂ©pourvue de piste d'athlĂ©tisme, il s’entraĂ®ne sur le stade voisin, s'essayant Ă  diffĂ©rentes disciplines allant du 120 yards haies au 440 yards plat. Jackson, impressionnĂ© par sa foulĂ©e (entre 2,50 m et 2,60 m) et par la facilitĂ© avec laquelle il conserve le rythme entre deux obstacles, le convainc de se concentrer sur les courses de haies basses.

En 1975, à la fin de la saison pré-olympique, il réalise le temps de 52 secondes sur 400 m haies. Sa technique de course évolue progressivement vers un rythme soutenu de treize foulées entre chaque haie.

Titre olympique et record du monde à Montréal

En dĂ©but de saison 1976, Ă  Gainesville, Ed Moses Ă©tablit le temps de 50 s 1 pour ce qui constitue sa deuxième sortie sur la distance. Il confirme ensuite son potentiel en Ă©tablissant de nouvelles performances de premier plan : 50 s 6 Ă  Knoxville, 49 s 8 Ă  Philadelphie lors des Penn Relays, 48 s 9 de nouveau Ă  Knoxville, puis 48 s 8 Ă  Chicago. Il se classe quatrième des championnats de l'Amateur Athletic Union (AAU) après avoir heurtĂ© violemment la dernière haie. Il participe dĂ©but juin Ă  Eugene aux sĂ©lections olympiques amĂ©ricaines. Il y remporte la finale du 400 m haies en 48 s 30, nouveau record des États-Unis, devant ses compatriotes Quentin Wheeler et Mike Shine, et se qualifie pour les Jeux olympiques de MontrĂ©al sans jamais avoir remportĂ© le moindre meeting[2].

Le 25 juillet 1976, à l'âge de 20 ans, Moses se retrouve en finale des Jeux olympiques. Il n'y retrouve pas l'Ougandais John Akii-Bua, champion olympique en titre et détenteur du record du monde du 400 m haies. L'absence de ce dernier est due au boycott de nombreuses nations africaines[3]. Placé au couloir 4, il est à la lutte avec le Britannique Alan Pascoe jusqu'au cinquième obstacle et fait la différence dans le dernier virage, laissant finalement tous ses adversaires à plus de six mètres, réalisant de surcroît un nouveau record du monde de la discipline en 47 s 63[4]. Il devance sur le podium son compatriote Mike Shine, deuxième en 48 s 69, et le Soviétique Yevgeniy Gavrilenko, médaillé de bronze en 49 s 49.

Au sommet de sa discipline

En 1977, Ă  Kingston, Edwin Moses dispute exceptionnellement un 110 mètres haies. OpposĂ© notamment aux spĂ©cialistes de la discipline Alejandro Casañas, Willie Davenport et Greg Foster, il remporte la course en 13 s 5, malgrĂ© un fort vent dĂ©favorable, en devançant ses adversaires de près de trois mètres. Il participe ensuite aux championnats NCAA de troisième division pour le compte de l'UniversitĂ© de Morehouse, et s'impose sur 110 et 400 m haies. Le , lors des championnats de l'AAU, Ă  Westwood, il remporte son premier titre national sur 400 m haies en 47 s 45[5], amĂ©liorant de 18/100e de seconde son propre record du monde. Après deux mois d'inactivitĂ© due Ă  une blessure au pied, Moses dispute plusieurs meetings disputĂ©s sur le sol europĂ©en, s'imposant notamment Ă  Cologne (48 s 73), Nice (49 s 05) et Zurich (48 s 6). Fin aoĂ»t, il s'incline face Ă  l'Allemand Harald Schmid lors du meeting ISTAF de Berlin, mais prend sa revanche sur son adversaire une semaine plus tard, le 2 septembre 1977 Ă  DĂĽsseldorf Ă  l'occasion de la première Coupe du monde des nations qu'il remporte en 47 s 58. Cette victoire constitue la première d'une sĂ©rie de 122 succès consĂ©cutifs (dont 107 finales), Ă©tablis sur neuf annĂ©es, neuf mois et neuf jours, et prenant fin en juin 1987 Ă  Madrid lors une course remportĂ©e par Danny Harris[6]. Il conclut sa saison par trois victoires en moins de 49 secondes (48 s 66 Ă  FĂĽrth, 48 s 50 Ă  Wattenscheid et 48 s 85 Ă  Hanovre).

Edwin Moses prend quelque distance avec l'athlĂ©tisme en 1978. DiplĂ´mĂ© en physique, il est recrutĂ© en tant qu'ingĂ©nieur aĂ©ronautique par la sociĂ©tĂ© de construction General Dynamics. Lors de cette saison, il dispute et remporte seize courses sur 400 m haies, descendant Ă  dix reprises sous les 49 secondes, et rĂ©alisant la meilleure performance mondiale de l'annĂ©e le lors du Weltklasse Zurich en 47 s 94.

Auteur de 47 s 69 Ă  Durham en dĂ©but de saison 1979, il s'adjuge son deuxième titre de champion de l'Amateur Athletic Union le 17 juin Ă  Walnut en Californie, en bouclant son 400 m haies en 47 s 89. Il domine tous ses adversaires lors de sa tournĂ©e estivale en Europe en s'imposant notamment lors des Bislett Games d'Oslo en 47 s 67, et lors de l'Athletissima de Lausanne en 48 s 15. Fin aoĂ»t, il remporte la coupe du monde des nations de MontrĂ©al, devant Harald Schmid (48 s 71) et Vasili Arkhipenko (48 s 97), en Ă©tablissant la meilleure marque de l'annĂ©e en 47 s 53.

Sa saison 1980 débute fin juin à Eugene par les sélections olympiques américaines, qu'il remporte aisément en 47 s 90, devant James Walker et David Lee. Mais Edwin Moses ne peut défendre son titre olympique lors des Jeux olympiques de Moscou, en raison du boycott demandé par le président américain Jimmy Carter pour protester contre l'invasion de l'Afghanistan par les troupes soviétiques[3]. Séparé de Lloyd Jackson, il décide désormais de s'entraîner seul. Il poursuit sa saison en s'alignant au départ de plusieurs meetings européens. Le , quelques jours avant le début des Jeux olympiques, Moses remporte le meeting de Milan, devant Harald Schmid et André Phillips, en établissant le temps de 47 s 13, soit 32/100e d'amélioration sur son précédent record du monde établi en 1977[7]. Il signe ensuite seize victoires de rang et se rapproche de sa meilleure marque le 8 août à Berlin (47 s 17), et moins d'une semaine plus tard à Zurich (47 s 81).

Edwin Moses décroche son troisième titre de champion des États-Unis, en juin 1981 à Sacramento, en s'imposant dans le temps de 47 s 59, devant André Phillips et David Lee. Il assoit sa domination mondiale en enchaînant durant l'été 1981 une série de performances inférieures à 48 secondes. Auteur de 47 s 99 lors des Bislett Games d'Oslo, il établit la meilleure performance mondiale de l'année le 14 juillet à l'Athletissima de Lausanne en 47 s 14, et s'impose ensuite à Zurich en 47 s 64, et à Berlin en 47 s 27. Le 4 septembre, à Rome, il s'adjuge pour la troisième fois d'affilée la coupe du monde des nations, en 47 s 37, devant l'Est-Allemand Volker Beck et le Néerlandais Harry Schulting.

Victime d'une grave pleurésie en 1982, il ne dispute aucune compétition lors de cette saison.

Premier titre mondial en 1983, second titre olympique Ă  Los Angeles 1984

Harald Schmid, deuxième des championnats du monde de 1983, derrière Edwin Moses

De retour sur les pistes d'athlĂ©tisme en mai 1983, il dĂ©croche son quatrième titre national Ă  l'occasion des championnats des États-Unis d'Indianapolis, dominant avec le temps de 47 s 84 David Lee et AndrĂ© Phillips. L'annĂ©e 1983 est marquĂ©e par l'organisation de la première Ă©dition des Championnats du monde d'athlĂ©tisme, les mondiaux d'Helsinki. Invaincu en 80 courses, Edwin Moses est le grand favori de l'Ă©preuve du 400 m haies. Vainqueur de sa sĂ©rie qualificative et des demi-finales en respectivement 49 s 54 et 48 s 11, il s'impose sans difficultĂ© en finale en 47 s 50, laissant ses principaux adversaires, dont Harald Schmid et Aleksandr Kharlov, Ă  plus d'une seconde[8]. Ă€ l'issue de cette finale, l'AmĂ©ricain dĂ©tient les neuf meilleures performances de tous les temps sur 400 m haies. Il poursuit sa saison par une sĂ©rie de meetings estivaux en Europe. CrĂ©ditĂ© de 47 s 37 Ă  Zurich, il signe le temps de 47 s 43 au meeting de Cologne. Le 31 aoĂ»t 1983, Ă  Coblence, Moses Ă©tablit le quatrième record du monde de sa carrière en 47 s 02, amĂ©liorant de 11/100e sa prĂ©cĂ©dente meilleure marque mondiale Ă©tablie en 1980. Il conclut sa saison en participant dĂ©but septembre au meeting de Rieti, qu'il remporte en 47 s 93.

Les Jeux olympiques de 1984, qui se déroulent sur le sol américain, à Los Angeles, constituent l'objectif principal de l'année d'Edwin Moses, huit ans après son dernier sacre olympique à Montréal, et quatre ans après le boycott américain des Jeux de Moscou. Il dispute ses trois premières compétitions de la saison à Los Angeles : vainqueur du meeting Pepsi en 47 s 71, il dispute et remporte ensuite sa série et sa demi-finale des championnats des États-Unis, mais doit déclarer forfait pour la finale. Le 5 août, toujours à Los Angeles, l'Américain s'impose lors des sélections olympiques en 47 s 76, devant Danny Harris.

Il est désigné par le Comité international olympique pour prêter serment lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.

Le 5 aoĂ»t 1984, en finale du 400 m haies au Memorial Coliseum, Edwin Moses parvient Ă  contenir tous ses adversaires, malgrĂ© une concurrence plus importante que lors de sa première participation olympique en 1976, et s'imposer en 47 s 75, devant Danny Harris (48 s 13) et Harald Schmid (48 s 19), après avoir luttĂ© pour ne pas cĂ©der de terrain dans la ligne droite et pris un dĂ©part rapide.

Vainqueur de sa 106e victoire consĂ©cutive, il devient le deuxième athlète après son compatriote Glenn Davis, couronnĂ© en 1956 et 1960, Ă  remporter deux titres olympiques sur 400 m haies. Il ne dispute que quatre courses après les Jeux, s'imposant Ă  Berlin (48 s 49), Cologne (47 s 95) et Rome (48 s 01), et signant la meilleure performance mondiale de l'annĂ©e le 29 aoĂ»t 1984 Ă  Coblence, en 47 s 32. En fin de saison, il est Ă©lu sportif de l'annĂ©e par le magazine Sports Illustrated en compagnie de la gymnaste Mary Lou Retton.

Cent vingt-deux victoires consécutives

BlessĂ© en 1985, Edwin Moses ne reprend le chemin des pistes qu'en 1986. DĂ©cidant de s'Ă©conomiser physiquement, il ne dispute que dix courses lors de cette saison. Certains de ses concurrents lui reprochent Ă  ce titre de choisir mĂ©ticuleusement ses courses afin d'Ă©viter ses plus dangereux adversaires, dont Phillips, Harris et Schmid. Auteur de 48 s 89 lors de son 400 m haies de rentrĂ©e, Ă  Lappeenranta, en Finlande, il participe dĂ©but juillet Ă  la première Ă©dition des Goodwill Games, Ă  Moscou, oĂą il remporte la mĂ©daille d'or en 47 s 94, devant le SoviĂ©tique Aleksandr Vasilyev et l'autre AmĂ©ricain David Patrick. Il s'impose par la suite lors des meetings Grand Prix de Paris (47 s 66), Londres (48 s 21), Budapest (47 s 76) et Berlin (47 s 53). Le 2 septembre Ă  Lausanne, il Ă©tablit la meilleure performance mondiale de l'annĂ©e en 47 s 38.

L'objectif de sa saison 1987 est l'obtention d'un deuxième titre mondial. Le 4 juin, au meeting de Madrid, son compatriote Danny Harris met fin à la série de 122 victoires consécutives — dont 107 finales — entamée en 1977[9] - [10]. Harris s'impose en 47 s 56 et devance de 13/100e son aîné[11]. Fin juin, à San José, Edwin Moses décroche son cinquième et dernier titre de champion des États-Unis en 47 s 99. Vainqueur par la suite de trois nouveaux meetings disputés sur le sol européen, il connait une nouvelle déconvenue le 16 juillet au meeting BNP de Paris en chutant au passage de la cinquième haie, mais s'assure ensuite six nouvelles victoires en devançant notamment par deux fois Danny Harris, à Hengelo et à Berlin.

1987 : nouveau titre mondial

Edwin Moses en 2008.

Lors de la finale des mondiaux de Rome 1987, Edwin Moses est placé au 3e couloir, derrière ses deux rivaux, Harald Schmid et Danny Harris, qui sont placés respectivement aux 4e et 5e couloirs. Cela lui permet de contrôler ses principaux adversaires.

Edwin Moses prend un bon départ : vers la fin de la ligne droite opposée, il a déjà remonté son décalage sur Harald Schmid, ce qui correspond à une avance d'environ quatre mètres de Moses sur Schmid[12].

Toutefois Danny Harris et Harald Schmid, côte à côte, réalisent une magnifique dernière ligne droite et reviennent sur Edwin Moses. Celui-ci perd la plupart de son avance sur les deux poursuivants mais réussit à garder cette avance de très peu sur la ligne d'arrivée conservant son titre mondial en 47 s 46, meilleure performance mondiale de l'année et record des championnats.

Le dénouement de cette course est le plus serré de tous les temps dans l'histoire des Championnats du monde d'athlétisme et des Jeux olympiques. Edwin Moses passe la ligne d'arrivée de 2/100e devant Danny Harris et Harald Schmid (qui égale son record d’Europe), 47 s 48 tous les deux[9] - [13].

Troisième participation aux Jeux et une médaille de bronze en prime

Pour sa troisième participation aux Jeux, lors des Jeux olympiques de 1988 à Séoul, il termine à la troisième place, obtenant une médaille de bronze pour sa dernière course de 400 mètres haies.

Durant sa carrière, il descendit treize fois sous les 47 s 50.

Palmarès

International

Palmarès International
Date Compétition Lieu Résultat Épreuve Temps
1976 Jeux olympiques Montréal 1er 400 m haies 47 s 63 (WR)
1977 Coupe du monde des nations DĂĽsseldorf 1er 400 m haies 47 s 58
1979 Coupe du monde des nations MontrĂ©al 1er 400 m haies 47 s 53
1981 Coupe du monde des nations Rome 1er 400 m haies 47 s 37
1983 Championnats du monde Helsinki 1er 400 m haies 47 s 50
6e 4 Ă— 400 m 3 min 5 s 29
1984 Jeux olympiques Los Angeles 1er 400 m haies 47 s 75
1986 Goodwill Games Moscou 1er 400 m haies 47 s 94
1987 Championnats du monde Rome 1er 400 m haies 47 s 46
1988 Jeux olympiques SĂ©oul 3e 400 m haies 47 s 56

National

Records

Records du monde

Le , Kevin Young remporte la finale des Jeux olympiques de Barcelone en établissant un nouveau record du monde en 46 s 78. Il améliore de vingt-quatre centièmes le précédent record de Moses.

Distinctions

En mars 2012, il fait partie de la sélection de douze premiers athlètes — dont il est le seul hurdleur — à être intronisés au Temple de la renommée de l'IAAF[14].

Statistiques

Meilleures performances de l'année

400 m haies
Année Marque Date Lieu Rang[15]
197647 s 6325 juillet 1976Montréal1
197747 s 4511 juin 1977Westwood1
197847 s 9416 août 1978Zurich1
197947 s 5324 août 1979Montréal1
198047 s 133 juillet 1980Milan1
198147 s 1414 juillet 1981Lausanne1
1982Aucune performance enregistrée
198347 s 0231 août 1983Coblence1
198447 s 3229 août 1984Coblence1
1985Aucune performance enregistrée
198647 s 382 septembre 1986Lausanne1
198747 s 461er septembre 1987Rome1
198847 s 3717 juillet 1988Indianapolis3

400 m haies sous 47 s 50

Les performances ont été classées de la haute à la plus basse.

N°Perf.Pos.LieuDateNotes
147 s 021Coblence31 août 1983ancien record du monde
247 s 131Milan3 juillet 1980ancien record du monde
347 s 141Lausanne14 juillet 1981
447 s 171Berlin8 août 1980
547 s 271Berlin,21 août 1981
647 s 321Coblence,29 août 1984
747 s 371Rome4 septembre 1981
1Zurich28 août 1983
1Indianapolis17 juillet 1988
1047 s 381Lausanne2 septembre 1986
1147 s 431Cologne28 août 1983
1247 s 451Westwood11 juin 1977ancien record du monde
1347 s 461Rome1er septembre 1987Championnats du monde

Liens externes

Références

  1. (en) Curry Kirkpatrick, « The Man Who Never Loses », sur Sport Illustrated, (consulté le )
  2. (en) « The History of the United States Olympic Trials - Track and field », sur usatf.org (consulté le )
  3. La fabuleuse histoire des Jeux olympiques, Robert Parienté, Guy Lagorce, (ISBN 2-8307-0583-1).
  4. (en) « Athletics at the 1976 Montréal Summer Games:Men's 400 metres Hurdles », sur sports-reference.com (consulté le )
  5. (en) Leonard Koppett, « Moses Sets World 400 Hurdles Mark; Moses Sets World Mark In Hurdles », sur nytimes.com, (consulté le )
  6. (en) Pat Butcher, « The Reign Ended In Spain », sur sportsillustrated.cnn.com,
  7. (en) Frank Litski, « Moses Lowers Hurdles Record; One Loss Since Olympics More Demanding Than 400 Moses Sets 47.13 Mark In Hurdles », sur nytimes.com, (consulté le )
  8. (en) Neil Amdur, « Moses Extends Hurdles Streak », sur nytimes.com, (consulté le )
  9. Championnat du monde 1987 de Rome
  10. Biographie de Moses
  11. (en) AP, « Moses' streak is ended at 122 », sur nytimes.com, (consulté le )
  12. Le lieu de dĂ©part du coureur du 4e couloir est 7,66 m devant celui-ci du coureur du 3e couloir car le coureur du 4e couloir doit courir sur sa couloir 7,66 m de plus Ă  cause du rayon plus grand de sa piste dans les deux virages en regard du coureur du 3e couloir qui court plus Ă  l'intĂ©rieur. Ă€ la ligne droite opposĂ©e Harald Schmid a dĂ©jĂ  couru une piste plus longue Ă  cause du premier virage. Donc Edwin Moses a une avance d'approximativement la moitiĂ© de 7,66 m car la diffĂ©rence des lieux de dĂ©part est une compensation pour la piste plus longue du coureur du couloir Ă  l'extĂ©rieur dans les deux virages.
  13. Vidéo de la course finale aux Championnats du monde 1987 à Rome sur YouTube
  14. (en) « IAAF Hall of Fame created – First 12 Members announced », sur www.iaaf.org, IAAF, (consulté le )
  15. Classement établi par l'IAAF en fonction des meilleures performances de l'année
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