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Record du monde du 400 mètres haies

Les records du monde du 400 mètres haies sont actuellement détenus par le Norvégien Karsten Warholm avec le temps de 45 s 94, établi le en finale des Jeux olympiques de 2020 à Tokyo au Japon, et par l'Américaine Sydney McLaughlin, créditée de 50 s 68 le lors des championnats du monde à Eugene.

Record du monde du 400 m haies
Image illustrative de l’article Record du monde du 400 mètres haies
Sydney McLaughlin détient depuis 2021 le record du monde féminin du 400 m haies
Caractéristiques du record
Discipline 400 mètres haies
athlétisme
Instance
homologatrice
World Athletics
Genre Hommes / Femmes
Portée Monde
Record actuel masculin
Valeur 45 s 94
Titulaire(s) Karsten Warholm
Drapeau de la Norvège Norvège
Date du record
Circonstance Jeux olympiques
Site Stade olympique
Tokyo
Drapeau du Japon Japon
Record actuel féminin
Valeur 50 s 68
Titulaire(s) Sydney McLaughlin
Drapeau des États-Unis États-Unis
Date du record
Circonstance Championnats du monde
Site Hayward Field
Eugene
Drapeau des États-Unis États-Unis

Le premier record du monde du 400 m haies homologuĂ© par l'Association internationale des fĂ©dĂ©rations d'athlĂ©tisme est celui de l'AmĂ©ricain Charles Bacon en 1908 avec le temps de 55 s 0. L'AmĂ©ricain Glenn Davis est officiellement le premier athlète Ă  franchir la barrière des 50 secondes (en 1956), son compatriote Geoff Vanderstock celle des 49 secondes (en 1968), l'Ougandais John Akii-Bua celle des 48 secondes (en 1972), l'AmĂ©ricain Kevin Young celle des 47 secondes (en 1992) et Karsten Warholm celle des 46 secondes (en 2021).

Le premier record mondial fĂ©minin est Ă©tabli en 1974 par la Polonaise Krystyna Kacperczyk, en 56 s 51. La barrière des 55 secondes est franchie en 1978 par la SoviĂ©tique Tatyana Zelentsova, celle des 54 secondes en 1984 par sa compatriote Margarita Ponomaryova, celle des 53 secondes en 1986 par l'autre soviĂ©tique Marina Stepanova, et enfin celles des 52 secondes et 51 secondes en 2021 et 2022 par Sydney McLaughlin.

Record du monde masculin

Premiers records

Glenn Hardin améliore à trois reprises le record du monde du 400 m haies dans les années 1930.

Le premier record du monde du 400 mètres haies masculin officiellement reconnu par l'IAAF est celui de l'Américain Charles Bacon le avec son temps de 55 s 0, établi lors de sa victoire aux Jeux olympiques de 1908, à Londres[1].

Le , lors des Jeux olympiques d'Anvers, en Belgique, son compatriote Frank Loomis devient champion olympique et nouveau recordman du monde en 54 s 0, avant que le SuĂ©dois Sten Pettersson ne rĂ©alise 53 s 8 le , Ă  Colombes. Ă€ cette Ă©poque, les règles interdisent de faire basculer une haie sous peine de disqualification[2]. Le , Ă  Lincoln dans le Nebraska, l'AmĂ©ricain Johnny Gibson Ă©tablit le temps de 52 s 6 sur 440 yards haies et devient le nouveau dĂ©tenteur du record mondial, performance amĂ©liorĂ©e de 6/10e de seconde par son compatriote Morgan Taylor qui rĂ©alise le temps de 52 s 0 le Ă  Philadelphie au cours des sĂ©lections olympiques amĂ©ricaines[1].

Le , en finale des Jeux olympiques à Los Angeles, l'Irlandais Robert Tisdall remporte le titre olympique en 51 s 7, devant l'américain Glenn Hardin en 52 s 0[1]. Mais Tisdall ayant renversé une haie, l'IAAF homologue uniquement la performance d'Hardin qui égale le record du monde de Morgan Taylor[3]. Le , à Milwaukee lors des championnats de l'AAU, Glenn Hardin porte le record du monde à 51 s 8, puis l'améliore de plus d'une seconde un mois plus tard, le à Stockholm en réalisant le temps de 50 s 6[1].

Le record du monde de Glenn Hardin n'est amélioré que dix-neuf ans plus tard par le Soviétique Yuriy Lituyev, l'un des premiers athlètes à soutenir un rythme de treize foulées entre les obstacles[4], qui établit le temps de 50 s 4 le à Budapest. À cette période, le renversement d'une haie n'est plus pénalisé. Le , lors des sélections olympiques américaines à Los Angeles, Glenn Davis devient le premier athlète à descendre sous la barrière des 50 secondes en améliorant de près d'une seconde le record du monde de Lituyev avec le temps de 49 s 5[1].

Champion olympique en 1956, il porte son propre record du monde à 49 s 2 le à Budapest, avant de conserver son titre olympique en 1960. Le , au cours des championnats d'Europe de Belgrade, l'Italien Salvatore Morale s'impose en 49 s 2 et égale le record du monde de Glenn Davis[5], record qu'améliore l'Américain Rex Cawley le à Los Angeles en 49 s 1[1].

John Akii-Bua sous les quarante-huit secondes

John Akii-Bua, premier athlète sous les 48 secondes sur 400 m haies.

Le , au cours des sĂ©lections olympiques amĂ©ricaines de 1968 se dĂ©roulant Ă  Echo Summit (en) en altitude et sur une piste en tartan, l'AmĂ©ricain Geoff Vanderstock devient le premier athlète Ă  courir un 400 m haies en moins de 49 s 0 en s'imposant dans le temps de 48 s 8, soit 3/10e de moins que le temps de Rex Cawley[1]. Le , en finale des Jeux olympiques, profitant de l'altitude et de la piste synthĂ©tique du Stade olympique universitaire de Mexico, le Britannique David Hemery remporte la finale du 400 m haies en 48 s 1[1] et amĂ©liore de 7/10e le record du monde de Geoff Vanderstock[6].

Quatre ans plus tard, en finale des Jeux olympiques de 1972 à Munich, le , l'Ougandais John Akii-Bua remporte le titre olympique dans le temps de 47 s 8 et devient le nouveau détenteur du record du monde et le premier athlète à descendre sous les 48 s 0[1]. Il est également officiellement le premier détenteur du record mondial mesuré au centième de seconde, avec son temps de 47 s 82[7].

Edwin Moses Ă  quatre reprises

Ă€ partir de la saison 1976, l'AmĂ©ricain Edwin Moses règne sur la discipline. Le , âgĂ© de 20 ans seulement, il remporte la finale des Jeux olympiques de MontrĂ©al et amĂ©liore de 19/100e de seconde le record du monde de John Akii-Bua en 47 s 63[8]. PlacĂ© au couloir 4, il est Ă  la lutte avec le Britannique Alan Pascoe jusqu'au cinquième obstacle et fait la diffĂ©rence dans le dernier virage, laissant finalement tous ses adversaires Ă  plus de six mètres[9]. Pour la troisième fois consĂ©cutive (Hemery en 1968 et Akii-Bua en 1972), le record du monde du 400 m haies est battu en finale des Jeux olympiques[1].

Le , lors des championnats de l'AAU, Ă  Westwood, près de Los Angeles, Moses remporte son premier titre national sur 400 m haies en 47 s 45[10] et amĂ©liore de 18/100e de seconde son propre record du monde[10].

Le , quelques jours avant le début des Jeux olympiques, Moses remporte le meeting de Milan en 47 s 13, retranchant 32/100e à son précédent record du monde[11]. Il signe ensuite seize victoires de rang et se rapproche de sa meilleure marque le 8 août à Berlin en 47 s 17.

Le à Coblence, peu après son titre de champion du monde, Edwin Moses se rapproche de la barrière des 47 secondes en établissant le quatrième et dernier record du monde de sa carrière en 47 s 02, soit une amélioration de 11/100e de sa meilleure marque mondiale établie trois ans auparavant[1].

Kevin Young sous les quarante-sept secondes

Le , l'AmĂ©ricain Kevin Young devient le premier athlète Ă  descendre sous les 47 secondes sur 400 m haies en Ă©tablissant le temps de 46 s 78 Ă  l'occasion de sa victoire en finale des Jeux olympiques de 1992 Ă  Barcelone[1]. Il amĂ©liore de 24/100e le record du monde d'Edwin Moses Ă©tabli neuf ans plus tĂ´t, et abaisse de 85/100e son record personnel accompli lors des demi-finales[12]. En 1998, Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans, l'AmĂ©ricain Bryan Bronson Ă©tablit la troisième meilleure performance de tous les temps sur 400 m haies en 47 s 03[1].

De 2018 à 2021, trois athlètes descendent sous la barre des 47 secondes : Abderrahman Samba, le à Paris avec 46 s 98,le Norvégien Karsten Warholm, le à Stockholm, avec 46 s 87, et l'Américain Rai Benjamin, qui établit la deuxième meilleure performance de tous les temps le à Eugene avec 46 s 83[1].

Karsten Warholm 29 ans après

Karsten Warholm, actuel détenteur du record du monde en 45 s 94.

Le , quelques jours après la performance réalisé par Rai Benjamin, Karsten Warholm établit un nouveau record du monde du 400 mètres haies à l'occasion du meeting Ligue de diamant des Bislett Games à Oslo. Situé au couloir 7, il réalise le temps de 46 s 70 et améliore de huit centièmes de seconde l'ancienne meilleure marque mondiale que détenait Kevin Young depuis les Jeux olympiques de 1992[13]. Ce record du monde est réalisé quatre jours après le record du monde féminin de l'Américaine Sydney McLaughlin.

Presque un mois plus tard, le en finale des Jeux olympiques de Tokyo, il améliore de 76/100e de seconde son propre record en réalisant le temps de 45 s 94, devenant le premier athlète à franchir la barrière des 46 secondes[14]. Lors de cette course, l'Américain Rai Benjamin réalise une performance inférieure au précédent record du monde de Warholm avec 46 s 17.

Chronométrage manuel

24 records du monde masculins ont été homologués par World Athletics.

Évolution du record du monde masculin[1]
Temps Athlète Date Circonstance Lieu
Chronométrage manuel
55 s 0 Charles BaconLondres
54 s 0 Frank LoomisAnvers
53 s 8 Sten PetterssonColombes
52 s 6 y[15] Johnny GibsonLincoln
52 s 0 Morgan TaylorPhiladelphie
52 s 0 Glenn HardinLos Angeles
51 s 8 Glenn HardinMilwaukee
50 s 6 Glenn HardinStockholm
50 s 4 Yuriy LituyevMatch Hongrie/URSSBudapest
49 s 5 Glenn DavisLos Angeles
49 s 2 Glenn DavisMatch Hongrie/États-UnisBudapest
49 s 2 Salvatore MoraleChampionnats d'EuropeBelgrade
49 s 1 Rex CawleySĂ©lections olympiquesLos Angeles
48 s 8 Geoff VanderstockSĂ©lections olympiquesEcho Summit
48 s 1 David HemeryJeux olympiquesMexico
47 s 8 John Akii-BuaJeux olympiquesMunich

Chronométrage électronique

À partir du , l'IAAF ne valide que les records du monde établis à l'aide du chronométrage électronique. La performance de 47 s 82 réalisée par John Akii-Bua le à Munich constitue néanmoins la première mesure homologuée.

Évolution du record du monde masculin[16]
Temps Athlète Date Circonstance Lieu
47 s 82 John Akii-BuaJeux olympiquesMunich
47 s 63 Edwin MosesJeux olympiquesMontréal
47 s 45 Edwin MosesChampionnats AAUWestwood
47 s 13 Edwin MosesMilan
47 s 02 Edwin MosesCoblence
46 s 78 Kevin YoungJeux olympiquesBarcelone
46 s 70 Karsten WarholmBislett GamesOslo
45 s 94 Karsten WarholmJeux olympiquesTokyo

Record du monde féminin

Yuliya Pechenkina, détentrice du record du monde féminin de 2003 à 2019.

Domination des pays de l'Est

Le premier record du monde du 400 m haies fĂ©minin officiellement reconnue par l'IAAF est celui de la Polonaise Krystyna Kacperczyk avec son temps de 56 s 51 Ă©tabli le Ă  Augsbourg, en Allemagne. En 1977, le record est portĂ© Ă  55 s 74 par la SoviĂ©tique Tatyana Storozheva, puis Ă  55 s 63 par l'Est-Allemande Karin Rossley. L'annĂ©e suivante, Krystyna Kacperczyk s'adjuge de nouveau le record du monde en Ă©tablissant le temps de 55 s 44 Ă  Berlin, performance amĂ©liorĂ©e durant l'Ă©tĂ© 1978 par la SoviĂ©tique Tatyana Zelentsova (55 s 31 Ă  Podolsk, puis 54 s 89 Ă  Prague) qui devient la première athlète fĂ©minine Ă  descendre sous les 55 secondes. Le Ă  Moscou, sa compatriote Marina Makeyeva porte le record du monde Ă  54 s 79, avant que l'Est-allemande Karin Rossley ne le fixe Ă  54 s 28 le Ă  IĂ©na. Le , Ă  Moscou, la SoviĂ©tique Ana AmbrazienÄ— amĂ©liore de 26/100e le record du monde de Rossley en Ă©tablissant le temps de 54 s 02.

En 1984, le 400 m haies fĂ©minin figure pour la première fois au programme des Jeux olympiques. Quelques semaines avant les Jeux de Los Angeles, la SoviĂ©tique Margarita Ponomaryova amĂ©liore de 44/100e de seconde le record du monde d'Ana AmbrazienÄ— en Ă©tant chronomĂ©trĂ©e en 53 s 58, le Ă  Kiev, devenant la première femme Ă  descendre sous les 54 secondes. Ce record est portĂ© Ă  53 s 55 le Ă  Berlin par l'Est-allemande Sabine Busch, puis Ă  53 s 32 par la SoviĂ©tique Marina Stepanova le Ă  l'occasion de sa victoire aux championnats d'Europe de 1986, Ă  Stuttgart. Le , Stepanova est la première Ă  courir un 400 m haies en moins de 53 secondes, en Ă©tablissant le temps de 52 s 94 Ă  Tachkent.

Le , au cours des championnats du monde de Stuttgart, la Britannique Sally Gunnell améliore de 20/100e le record mondial de Marina Stepanova en s'imposant en finale dans le temps de 52 s 74[3]. Deux ans plus tard, le lors des championnats du monde 1995, à Göteborg, l'Américaine Kim Batten devient la nouvelle détentrice du record du monde en s'adjugeant la médaille d'or dans le temps de 52 s 61.

Le , durant les championnats de Russie de Toula, la Russe Yuliya Pechonkina améliore de 27/100e le record du monde de Kim Batten en le portant à 52 s 34. Depuis, deux athlètes se sont rapprochées de ce record : la Jamaïcaine Melaine Walker (52 s 42 en 2009) et l'Américaine Lashinda Demus (52 s 47 en 2011).

Prise de pouvoir des Américaines

Sydney McLaughlin, actuelle détentrice du record du monde féminin.

Le , l’Américaine Dalilah Muhammad s’empare du record du monde en s’imposant lors des championnats des États-Unis à Des Moines dans le temps de 52 s 20[17].

Elle l'améliore le lors des championnats du monde d'athlétisme 2019 avec le temps de 52 s 16[18].

McLaughlin sous les 52 s et sous les 51 s

Le record du monde de Dalilah Muhammad tient près de deux ans avant d'être battu par une autre Américaine, Sydney McLaughlin, âgée de 21 ans, qui devient la première femme de l'Histoire à descendre sous la barrière des 52 secondes en 51 s 90 lors des sélections olympiques américaines disputées à Eugene[19]. Presque un mois plus tard, le en finale des Jeux olympiques de Tokyo, McLaughlin améliore de 44/100e de seconde son propre record en réalisant le temps de 51 s 46. Lors de la même course, Muhammad réalise la deuxième meilleure performance de tous les temps avec 51 s 58, largement en deçà du précédent record du monde[20].

Le , en finale des Championnats des États-Unis à Eugene, Sydney McLaughlin abaisse de 5/100e de seconde son propre record du monde en établissant le temps de 51 s 41[21].

Le , en finale des championnats du monde qui se déroulent également à Eugene, elle amélire de 73/100e de seconde son propre record du monde et devient la première femme à passer la barrière des 51 secondes, en 50 s 68[22].

Le détail par intervalle de course du record du monde est le suivant[23] :

100 m 200 m 300 m 400 m 0–100 m 100–200 m 200–300 m 300–400 m
12 s 2624 s 2537 s 0250 s 6812 s 2611 s 9912 s 7713 s 66

Progression

Sydney McLaughlin après son record du monde établi lors des championnats du monde 2022.

22 records du monde féminins ont été homologués par World Athletics.

Évolution du record du monde féminin[24]
Temps Athlète Date Lieu
56 s 51 Krystyna KacperczykAugsbourg
55 s 74 Tatyana StorozhevaChemnitz
55 s 63 Karin RossleyHelsinki
55 s 44 Krystyna KacperczykBerlin
55 s 31 Tatyana ZelentsovaPodolsk
54 s 89 Tatyana ZelentsovaPrague
54 s 78 Marina MakeyevaMoscou
54 s 28 Karin RossleyIĂ©na
54 s 02 Ana AmbrazienÄ—Moscou
53 s 58 Margarita PonomaryovaKiev
53 s 55 Sabine BuschBerlin
53 s 32 Marina StepanovaStuttgart
52 s 94 Marina StepanovaTachkent
52 s 74 Sally GunnellStuttgart
52 s 61 Kim BattenGöteborg
52 s 34 Yuliya PechonkinaToula
52 s 20 Dalilah MuhammadDes Moines
52 s 16 Dalilah MuhammadDoha
51 s 90 Sydney McLaughlinEugene
51 s 46 Sydney McLaughlinTokyo
51 s 41 Sydney McLaughlinEugene
50 s 68 Sydney McLaughlinEugene

Meilleures performances mondiales en salle

Le 400 m haies est disputĂ© pour la première fois en salle en 2004 Ă  Mondeville, mais le record du monde en salle n'est pas reconnu par l'IAAF. Les meilleures performances de tous les temps sont Ă©tablies par le Dominicain FĂ©lix Sánchez, auteur de 48 s 78 le Ă  Val-de-Reuil, et par l'AmĂ©ricaine Sheena Tosta, crĂ©ditĂ©e de 56 s 41 le , toujours Ă  Val-de-Reuil[25]

Autres catégories d'âge

Les records du monde juniors du 400 m haies sont actuellement dĂ©tenus par l'AmĂ©ricain Sean Burrell, auteur de 47 s 85 le Ă  Eugene, et par l'AmĂ©ricaine Sydney McLaughlin, crĂ©ditĂ©e de 53 s 60 le Ă  Knoxville[26].

Les meilleures performances mondiales cadets sont la propriété du Sud-Africain Sokwakhana Zazini (48 s 84 le à Pretoria) et de Sydney McLaughlin (53 s 60 le à Knoxville)[27].

Hommes
Record Athlète Temps Date Lieu
Record du monde junior Sean Burrell47 s 85Eugene
Meilleure performance mondiale cadet Sokwakhana Zazini48 s 84Pretoria
Femmes
Record Athlète Temps Date Lieu
Record du monde junior Sydney McLaughlin53 s 60Knoxville
Meilleure performance mondiale cadet Sydney McLaughlin54 s 15Knoxville

Notes et références

  1. (en) World Athletics, « Progression of world athletics records (édition 2020) », sur worldathletics.org (consulté le ), p. 142 à 147
  2. Parienté et Billouin 2003, p. 483.
  3. Parienté et Billouin 2003, p. 484.
  4. Parienté et Billouin 2003, p. 487.
  5. Parienté et Billouin 2003, p. 492.
  6. Parienté et Billouin 2003, p. 495.
  7. Parienté et Billouin 2003, p. 499.
  8. (en) « Athletics at the 1976 Montréal Summer Games:Men's 400 metres Hurdles », sur sports-reference.com (consulté le )
  9. (en) « Athletics at the 1976 Montréal Summer Games:Men's 400 metres Hurdles », sur sports-reference.com (consulté le )
  10. (en) Leonard Koppett, « Moses Sets World 400 Hurdles Mark; Moses Sets World Mark In Hurdles », sur nytimes.com, (consulté le )
  11. (en) Frank Litski, « Moses Lowers Hurdles Record; One Loss Since Olympics More Demanding Than 400 Moses Sets 47.13 Mark In Hurdles », sur nytimes.com, (consulté le )
  12. Parienté et Billouin 2003, p. 511.
  13. « Karsten Warholm améliore le record du monde du 400 m haies », sur lequipe.fr,
  14. « Karsten Warholm remporte le 400 m haies des JO de Tokyo et pulvérise le record du monde », sur lequipe.fr,
  15. "y" : 440 yards haies (402,34 m)
  16. (en)« World Record Progression of 400 Metres Hurdles », sur iaaf.org (consulté le )
  17. afp/alt, « Athlétisme: Dalilah Muhammad bat le record du monde du 400 mètres haies », sur rts.ch, (consulté le )
  18. « Muhammad breaks world record as Barshim and Kipruto retain titles – IAAF World Athletics Championships Doha 2019, day eight », sur iaaf.org, (consulté le ).
  19. « Athlétisme : record du monde pour Sydney McLaughlin qui devient la première femme à passer la barre des 52 secondes sur le 400m haies », sur Franceinfo, (consulté le )
  20. « Sydney McLaughlin remporte le 400 m haies des JO de Tokyo et bat le record du monde », sur L'Équipe, (consulté le )
  21. « Record du monde pour Sydney McLaughlin sur 400 m haies à Eugene en 5141 », sur lequipe.fr,
  22. « Records en série pour Sydney McLaughlin, titrée sur 400 m haies aux Mondiaux d'Eugene », sur lequipe.fr,
  23. [PDF] « RACE ANALYSIS 400 Metres Hurdles Women - Final », sur World Athletics,
  24. (en)« World Record Progression of 400 Metres Hurdles », sur iaaf.org (consulté le )
  25. (en) « 400 m haies en salle - Meilleures performances », sur 4hindoor.fr (consulté le )
  26. (en) « Records du monde juniors d'athlétisme », sur iaaf.org (consulté le )
  27. (en) « Meilleures performances mondiales cadets en athlétisme », sur iaaf.org (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Robert ParientĂ© et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlĂ©tisme, Minerva, , 1021 p. (ISBN 978-2-8307-0727-4)

Liens externes

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