AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Drap (Alpes-Maritimes)

Drap [dʁap] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Alpes-Maritimes en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur.

Drap
Drap (Alpes-Maritimes)
L'Ă©glise et le vieux village vus de la route.
Blason de Drap
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice CÎte d'Azur
Maire
Mandat
Robert Nardelli
2020-2026
Code postal 06340
Code commune 06054
DĂ©mographie
Gentilé Drapois(e)(s)[1]
Population
municipale
5 176 hab. (2020 en augmentation de 18,15 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 934 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 45â€Č 21″ nord, 7° 19â€Č 19″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 540 m
Superficie 5,54 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Contes
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Drap
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Drap
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Voir sur la carte topographique des Alpes-Maritimes
Drap
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
Drap
Liens
Site web www.ville-drap.fr

    GĂ©ographie

    Située à 95 mÚtres d'altitude, la ville de Drap a pour coordonnées géographiques 43°45'18 nord, 7°19'17 est. Entourée par les communes de Cantaron, La Trinité et Èze, Drap est située à 7 km au nord-est de Nice, la plus grande ville des environs.

    La commune est proche du parc national du Mercantour (environ 17 km).

    Elle dispose de la halte SNCF de Fontanil sur la ligne de Nice Ă  Breil-sur-Roya.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Blausasc, Cantaron, Peillon et La Trinité.

    Urbanisme

    Typologie

    Drap est une commune urbaine[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Nice, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 51 communes[5] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Nice est la septiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[8] - [9].

    À l'extrĂ©mitĂ© nord de la ville, on trouve le quartier prioritaire de la Condamine, avec 1 610 habitants en 2018[10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (48,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (18,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (35 %), forĂȘts (32,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (13,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (13,9 %), cultures permanentes (2,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,9 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Le toponyme Drap apparaßt pour la premiÚre fois dans les sources en 1025, sous la forme de Drapo, puis en 1114 (Drappum). Il dérive du nom propre gaulois Drappus[13]. Charles Rostaing (Essai sur la toponymie de la Provence) et Albert Dauzat (Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France) proposent une autre explication.

    Histoire

    • Catastrophes naturelles passĂ©es sur la commune du 14 dĂ©cembre 2008 au 16 dĂ©cembre 2008 : mouvements de terrain
    • du 2 dĂ©cembre 2005 au 3 dĂ©cembre 2005 : inondations et coulĂ©es de boue
    • du 1er juillet 2003 au 30 septembre 2003 : mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă  la sĂ©cheresse et Ă  la rĂ©hydratation des sols
    • du 5 novembre 2000 au 6 novembre 2000 : inondations et coulĂ©es de boue
    • du 5 novembre 2000 au 6 novembre 2000 : mouvements de terrain
    • du 30 octobre 2000 au 31 octobre 2000 : inondations et coulĂ©es de boue
    • du 30 octobre 2000 au 31 octobre 2000 : mouvements de terrain
    • du 11 octobre 2000 au 11 octobre 2000 : inondations et coulĂ©es de boue
    • du 30 septembre 1998 au 30 septembre 1998 : inondations et coulĂ©es de boue
    • du 30 septembre 1998 au 30 septembre 1998 : glissement de terrain
    • du 11 janvier 1996 au 12 janvier 1996 : inondations et coulĂ©es de boue
    • du 4 novembre 1994 au 6 novembre 1994 : inondations et coulĂ©es de boue
    • du 26 septembre 1994 au 27 septembre 1994 : inondations et coulĂ©es de boue
    • du 6 janvier 1994 au 13 janvier 1994 : inondations et coulĂ©es de boue
    • du 5 janvier 1994 au 10 janvier 1994 : glissement de terrain
    • du 6 novembre 1982 au 10 novembre 1982 : tempĂȘte

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires de Drap
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 décembre 1982
    (décÚs)
    Pierre Cauvin PCF
    décembre 1982 mars 2014 Marc Morini PCF
    mars 2014 En cours Robert Nardelli DVD Retraité

    DĂ©mographie

    Ses habitants sont appelĂ©s les Drapois[1]. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[15].

    En 2020, la commune comptait 5 176 habitants[Note 3], en augmentation de 18,15 % par rapport Ă  2014 (Alpes-Maritimes : +1,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    454443508605757831809900849
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    786780751755775735701708747
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    7381 3281 1831 0428741 2051 3911 5511 561
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020 - -
    3 0514 2674 3324 4534 2974 5085 176--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sécurité

    La commune est classĂ©e dans son ensemble depuis 2012 en zone de sĂ©curitĂ© prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune « souffre plus que d’autres d’une insĂ©curitĂ© quotidienne et d’une dĂ©linquance enracinĂ©e »[18] et « connaĂźt depuis quelques annĂ©es une dĂ©gradation importante de ses conditions de sĂ©curitĂ© »[18], ce qui a Ă©tĂ© identifiĂ© comme tel par le MinistĂšre de l'IntĂ©rieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi Ă  ce territoire de bĂ©nĂ©ficier de policiers supplĂ©mentaires.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L’église Saint-Jean-Baptiste.

    HĂ©raldique

    Blason de Drap Blason
    ÉcartelĂ© : au 1er d’argent Ă  l’olivier arrachĂ© de sinople fruitĂ© de sable, au 2e d’argent Ă  la roue de sainte Catherine de gueules, au 3e d’azur Ă  la fleur de lin d’argent tigĂ©e en bande et feuillĂ©e de sinople, au 4e d’azur au crosseron contournĂ© d’argent, au filet en croix d’or brochant sur la partition.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « DRAP (06340) - Gentilé », sur www.habitants.fr (consulté le )
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    10. Quartier Prioritaire : La Condamine sur sig.ville.gouv.fr
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    13. Ernest NĂšgre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations prĂ©celtiques, celtiques, romanes, GenĂšve, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., notice 3521, p. 226.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. [PDF]« Création de 49 nouvelles Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP) - dossier de presse », sur interieur.gouv.fr, MinistÚre de l'Intérieur, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.