Drain (Maine-et-Loire)
Drain est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou[1].
Drain | |||||
Drain vu depuis la place Sainte-Appoline. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Cholet | ||||
Commune | Orée d'Anjou | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Céline Pigrée 2022-2026 |
||||
Code postal | 49530 | ||||
Code commune | 49126 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Drainois | ||||
Population | 2 089 hab. (2013) | ||||
Densité | 110 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 20′ 24″ nord, 1° 12′ 18″ ouest | ||||
Altitude | 90 m Min. 5 m Max. 92 m |
||||
Superficie | 19,05 km2 | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | La Pommeraye | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2015 | ||||
Commune(s) d'intégration | Orée d'Anjou | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
| |||||
GĂ©ographie
Localisation
Commune du Nord des Mauges, Drain est située à l'ouest du département de Maine-et-Loire sur la rive gauche de la Loire[2], à 5 km au sud-ouest d'Ancenis, 35 km à l'est de Nantes et 65 km d'Angers.
Les communes limitrophes sont Oudon, Saint-Géréon et Ancenis en Loire-Atlantique, Liré, Saint-Laurent-des-Autels, Saint-Sauveur-de-Landemont et Champtoceaux en Maine-et-Loire[3].
Selon le classement établi par l’Insee en 1999, Drain est une commune rurale multipolarisée, notamment par l’aire urbaine d'Ancenis, et qui fait partie de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. communes de Loire-Atlantique).
Situation
GĂ©ologie et relief
Le village s'accroche à un coteau tourné vers la Loire sur la rive sud du fleuve face à Ancenis.
Les coteaux plantés de vignes, les haies bocagères, les peupleraies de vallée, les coulées vertes au fond desquelles coule un ruisseau, les boires poissonneuses font partie du cadre de vie de Drain.
Toponymie et héraldique
Toponymie
Le nom de Drain viendrait de l'antique drunium, dérivé du celte deru désignant le chêne.
La localité est attesté sous sa forme latine Droinum dès 1123 [4].
HĂ©raldique
|
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur, à trois fleur de lys d'or, à la bordure de gueules ; le chef diminué d'argent au comble de même, chargé de huit mouchetures d'hermine ; un chêne de sinople fruité d'or brochant sur le tout. |
---|
Histoire
Le site a connu une occupation humaine ancienne comme en témoignent le menhir dit de la « pierre du Diable » et des vestiges de thermes gallo-romains du IVe siècle.
L'église Notre-Dame de Drain et la chapelle Sainte-Appoline sont du XIXe siècle.
- Chapelle Sainte-Appoline.
- DĂ©tails du clocher.
- L'Ă©glise vue depuis la mairie.
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité au sein d'une commune nouvelle se dessine. L'ensemble des conseils municipaux se sont prononcés favorablement au projet de cette nouvelle entité entre le 1er et le 8 juillet 2015[5], qui fut baptisée Orée d'Anjou[6].
Politique et administration
Administration actuelle
Depuis le , Drain constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Orée d'Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
Ancienne situation administrative
La commune était membre en 2015 de la communauté de communes du canton de Champtoceaux[11], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La création de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou entraîne sa suppression à la date du , avec transfert de ses compétences à la commune nouvelle[1].
Jusqu'en 2014 Drain fait partie du canton de Champtoceaux et de l'arrondissement de Cholet[12]. Le canton compte alors les neuf mêmes communes que celles intégrées dans l'intercommunalité. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. Le canton de Champtoceaux disparait et la commune est rattachée au canton de La Pommeraye, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[13].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 089 habitants, en augmentation de 14,97 % par rapport Ă 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,1 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 50,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 21,2 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 19,7 %) ;
- 49,9 % de femmes (0 Ă 14 ans = 17,2 %, 15 Ă 29 ans = 17,3 %, 30 Ă 44 ans = 18,6 %, 45 Ă 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 27 %).
Économie
Sur 100 établissements présents sur la commune à fin 2010, 29 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 17 % du secteur de la construction, 36 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[20].
Lieux et monuments
- Menhir de la Pierre-du-Diable, appelé aussi Pierre des Gars, au Bourg-Gautron : c'est une dalle de grès de forme trapézoïdale de 0,92 m de hauteur pour une largeur maximale de 1,40 m et 0,40 m d'épaisseur[21].
- Vestiges de thermes gallo-romains à La Nigaudière (IVe siècle).
- Réserve naturelle régionale de la Ferme de la Chauffetière.
Personnalités liées à la commune
- Le comte François-Régis de La Bourdonnaye, ministre de l'intérieur en 1829, chatelain à Drain.
- Anthony Ravard (1983- ), ancien coureur cycliste professionnel pour l’équipe AG2R[22].
Voir aussi
Bibliographie
- Célestin P ort, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310, lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Préfecture de Maine-et-Loire, Recueil spécial des actes administratifs no 89 - 25 novembre 2015. Pages 15-16-17, arrêté no DRCL/BCL/2015-79 du 23 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou.
- IGN, Géoportail Drain, consulté le 11 mai 2014.
- INSEE, Drain (49), et Mairie de Drain, À Drain on y est bien!.
- Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t. LXI, 1984, p. 33.
- « Champtoceaux. Une cinquième commune nouvelle dans les Mauges », sur Ouest-France, .
- « Champtoceaux. La commune nouvelle s'appellera Orée-d’Anjou », sur Ouest-France, (consulté le ).
- « L'équipe municipale », sur Mairie d'Orée d'Anjou, (consulté le ).
- « L'équipe municipale », sur Mairie d'Orée d'Anjou, (consulté le ).
- « Orée-d'Anjou. Premier conseil municipal d’André Martin », sur Ouest-France, Ouest-France, (consulté le ).
- Ouest-France, Marie-Thérèse Croix : « Etre au service des habitants », article du 1er avril 2014.
- Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Champtoceaux (244900783, consulté le 3 octobre 2013.
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saint-Christophe-la-Couperie, consultée le 22 février 2015.
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population à Drain en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Drain (49), consultées le 31 mars 2013.
- Michel Gruet, MĂ©galithes en Anjou, Le Coudray-Macouard, Cheminements, (1re Ă©d. 1967, actualisation de Charles-Tanguy Le Roux), 415 p. (ISBN 2-84478-397-X, lire en ligne), p. 111.
- Site d'Anthony Ravard, Fiche d'identité, consulté le 15 août 2013.